Assise sur le rebord de pierre, elle contemplait les lumières qui embrasaient la nuit. Le jour, au crépuscule, avait illuminé les nuages de poussière qui enveloppaient la ville. Les jambes suspendues dans le vide, ses talons heurtaient le béton du pylône. Du regard, elle suivait les lentes ondulations du tablier, tandis qu’elle se laissait bercer par le chant des haubans traversés par le vent, emportant avec lui l’odeur âcre de la fumée et de la suie. Soudain, elle se rejeta en arrière et s’allongea sur la pierre froide. Les bras tendus devant elle, les doigts placés à la manière d’un cadre, elle ferma son œil droit et de l’autre fixa le ciel étoilé, dans lequel se reflétaient les ardentes nuées qui se propageaient.
Merci à toi pour ta venue. J'espère que la suite te plaira tout autant
Au plaisir !
Simple et efficace, dès que j'ai un peu de temps je m'attaquerais au gros de l'histoire !
Tu me sembles avoir une jolie plume. Bien envie de découvrir le sens derrière ces quelques mots...
A très bientôt !
Le sens de ce prologue s'éclairera au bout du chemin, pas avant ;)
Ai plaisir de te revoir.
Je me demande simplement s’il a un interet en tant que prologue (mais je le saurais plus tard). Quoiqu’il en soit, cela reste une jolie amorce ^^
Sina
Merci pour le compliment.
En fait, ce prologue sont les tous premiers mots par lesquels ce roman a vu le jour. Mais il ne prend tout son sens qu'avec la fin ;)
Bienvenue dans ta lecture de l'Incendie