Dans notre vie, nous pensons. Nous naissons puis nous mourrons. Cela signifie qu'un certain nombre de pensées nous a effleurés. Un nombre limité. Mais si nous ne mourrions pas, ce nombre de pensées serait infini.
Alors, si je reprends ce schéma de pensées, je pourrais déduire ceci :
L'espace est infini parce qu'il est éternel.
A plus tard !
J'aime bien ceci... cela dit l'espace est éternel parce que nous mourrons,n ous, petits humains, avant lui. Ou peut-être meurt-il sous nos yeux mais nous ne savons pas l détecter parce que sa mort et sa renaissance prennent des voies qui ne nous sont pas perceptibles et qui dépassent notre entendement... qui sait !
Plein de bisous !
J'aime cette définition de l'éternité ! Et cette seconde supposition me fait voyager dans les étoiles. Je ne sais pas, c'est une supposition tellement mystérieuse, intrigante et enthousiasmante.
A plus !
On nait
On fait des gâteaux au chocolat
Parfois c'est raté
Parfois pas
Et puis on meurt
Non plus sérieusement : j'ai relu 10fois le texte. J'ai relu relu relu pour comprendre. Puis j'ai ( peut être ? ) compris ça : mes pensées sont limitées d'accord parce que " je suis vivante " et que cette idée va de paire avec celle de " je vais mourir ", donc mes pensées disparaîtront avec moi. Mais est ce qu'elles sont finies ? Je ne pense pas, tout comme l'espace, elles peuvent devenir infinies, parce que certaines n'ont pas de finitude ( et qu'il qu'il vain de leur en chercher une ). Alors elles deviennent éternelles, parce qu'il est impossible de les contenir, et elles le deviennent encore plus si je les exprime ( sur papier ou à voix haute ) alors, elles ne m'appartiennent plus.
Elles sont même plus : immortelles.
Au plaisir de continuer à te lire ;)
Agathe
J'adore lire les "réponses" à ses bouts de pensées. Je redécouvre mon texte, ou j'apprends à le décoder.
J'ai dans la tête un passage des Mémoires d'Hadrien : "plus j'ai médité sur ma mort et surtout sur celle d'un autre, plus j'ai essayé d'ajouter à nos vies ces rallonges indestructibles." (ces rallonges étant les constructions -- du coup, la construction ou l'écriture imprimant la pensée dans l'éternel.)
D'ailleurs, j'ai lu ton texte du recueil "On a déjà" et snif, je ne peux pas commenter à cause de mon statut d'auteure... Je l'ai trouvé poignant et tellement sincère. Bref, même si ce n'est pas le bon espace commentaire, je tenais à communiquer ma gratitude pour cette lecture ^^.
De même :)
D'une part je me dis non car notre cerveau a une quantité finie de matière et il doit bien avoir une limite
D'autre part je me dis oui car les idées et les pensées peuvent naitre, s'échanger ou disparaitre sans lien avec la matière.
Et sur l'extension de l'univers (dont tu parles dans un commentaire) il faut dire qu'il grandit mais sans avoir plus de matière donc il a tendance à devenir de plus en plus disloqué.
Les scintifiques disent que toutes les molécues finiront par se désassembler. Bref un peu déprimant car pas en accord avec l'existance éternelle. Mais bon, qu'est-ce qu'ils en savent au fond...
Je ne savais pas que l'univers se disloquait. Snif. Fin inéluctable. Rien est immortel. Tout, donc, s'oubliera. Assez déprimant, effectivement.
Merci beaucoup pour ton commentaire enrichissant !
J'aime beaucoup ce concept des carnets de pensées. Les partager comme ça, c'est courageux. Bravo !
Je ne comprends pas bien le lien que tu fais entre la pensée et l'espace. Autant, je comprends l'idée que le nombre de pensées pourrait être infini si nous ne mourrions pas, mais que vient faire l'espace là-dedans ?
Héhé, merci. Ton retour me fait hyper plaisir !
En fait, imaginons que l'univers croît ("imaginons" car je ne suis pas assez documentée pour l'affirmer xD). Et qu'il ne cesse jamais de croître. Cette pensée m'a frappée car je me suis rendue compte que l'univers n'était pas forcément infini de base mais qu'il est infini à force de grandir. Il n'est pas infini parce qu'il est immense et qu'il n'a pas de limites mais parce qu'il croît éternellement. Sûrement qu'il était tout petit avant, juste après le Big-Bang, et qu'il a grossi, grossi, grossi. Le fait qu'il soit éternel le rend infini. Une pensée croît sans cesse jusqu'au jour où la personne qui la pense meurt. Si elle ne possédait aucune fin, elle serait infinie, non ? C'est grâce à cette réflexion sur la pensée que j'ai "déduite" celle sur l'univers. J'aime bien lier ou casser les liens entre les concepts, les choses, pour mieux les comprendre, nouer des métaphores.
Je ne sais pas si j'ai réussi à éclairer mon raisonnement mais j'espère avoir pu y apporter quelques précisions. ^^
Au plaisir !
Marion
Dans ce cas, est ce que l'animal en question serait éternel ? Ou est ce que c'est nous qui vivons très vite par rapport à lui ?
Une idée, un concept, est éternel tant que nous le partageons. Il s'agit là d'un esprit, ou d'un Dieu, peu importe.
Merci encore !
Comment tu passes de la pensée à l'espace ?
Je crois que développer les idées qui sont entre tes lignes pourrait être hyper intéressant. Que ça reste hyper concis comme ça donne une certaine énergie à ce que tu dis, mais il y a tant de choses de ta pensée qui restent non dites et qu'on a envie de mieux comprendre !
Je suis passée de la pensée à l'espace car je suis profondément convaincue que l'espace et le vivant sont proches, que ce soit dans sa structure ou dans autre chose. Que le tout est un tout indissociable et je suis toujours à l'affut du lien entre l'infini, le temps et nous pour mieux comprendre la vie :-) et son pourquoi (comme tout être humain je lui cherche un sens XD)
Et je répète ce que j'ai dis dans le chapitre précédent : tu devrais sérieusement développer ton propos ! :)
Ben ça... J'ose bien le croire. Ça mériterait un roman (que dis-je, une bibliothèque entière !), beaucoup d'idées et du cran. De l'argument.
Je tiens-là une idée, et, je me répète, je reprendrais cela ailleurs et plus tard... ^^
Merci, merci.
J'adore ! =)
Ça m'a d'abord porté à réflexion, je me suis demandée si c'était juste ou pas... Après un bon moment de méditation intense, j'en ai déduit que tu avais bel est bien raison :)
Merci pour cette belle philosophie,
Fy
A très bientôt ! :-)