Chapitre 18 - L'Assemblée Extraordinaire - Partie 2

Le rez-de-chaussée concentrait toute la lumière de la librairie. Sous le grand dôme et malgré une nuit claire, la pénombre était presque totale. Au centre du cercle formé par les représentants de la communauté Harald parlait. Elhyane, assise entre Wilma et Grïmuld, écoutait. Till ne pouvait distinguer clairement son visage mais, la manière crispée qu’elle avait de resserrer autour d’elle les pans de son châle, révélait une vraie tension. Blair désigna son père sur la droite discutant avec les parents de Châny et Naëlle. L’Assemblée avait dû commencer déjà depuis un certain temps car les discussions allaient bon train. Le Magister abordait à présent la question des réserves :

  • Nous avons fait comme vous nous l’avez demandé, répondit Siegfried, une matrone de Dhöl. Mais il me semble que toutes ces précautions sont exagérées. Rien ne vient justifier pour l’instant de telles mesures.
  • Nous devons anticiper afin d’être prêts le moment venu, répondit fermement Harald.

Le Magister promenait son regard d’émeraude sur les visages tendus de l’assemblée. Son attitude détachée se voulait rassurante mais, après chaque intervention, le bourdonnement des murmures reprenait de plus belle.

  • Et comment vous pouvez être certain, Magister, que les barrières de défense ne sont plus actives ?
  • Vous savez que l’île est située à l’aplomb d’une zone de fracture de l’écorce terrestre. Nous avons relevé ces derniers temps une activité sismique anormale. Rien de très inquiétant, ni de très nouveau, l’île est parfois sujette à des sautes d’humeur. Mais nous avons constaté que la venue de tels phénomènes entraîne systématiquement un affaiblissement de nos barrières de défense. D’autre part, des pêcheurs ont signalé la présence de bateaux à la limite de nos eaux territoriales, or, en temps normal, jamais ces derniers n’auraient pu approcher d’aussi près. Ces deux informations conjuguées confirment nos craintes.
  • Donc le risque est bien réel.
  • Il l’est.
  • L’île nous abandonne. C’est ça que vous nous expliquez si je comprends bien, grommela un homme bourru et congestionné.

Till l’avait croisé parfois, à l’époque où il accompagnait encore Elhyane dans ses tournées. Cet homme s’exprimait toujours comme si un millier d’échardes lui lacéraient la gorge. Longtemps il l’avait effrayé avant de comprendre que son âpreté congénitale était la conséquence d’une timidité maladive. Sa mère avait élaboré, à son intention, un remède spécial pour soulager ses vapeurs et adoucir son tempérament : la potion du rubicond. Il en aurait eu grand besoin en cet instant.

L’attention de Till se reporta sur Harald.

  • L’île nous protège depuis cinq cents ans. Nous devons lui faire confiance.
  • Par le passé, un phénomène d’une telle ampleur s’est-il déjà produit ? questionna Siegfried qui gardait la tête bien vissée sur les épaules.

La question pertinente capta toute l’attention :

  • Nous avons connu de nombreux épisodes de fluctuations au cours de notre histoire mais jamais à un tel point. Les Maistres de l’observatoire les ont tous consignés dans le registre des Aléas recensés mais non encore expliqués.
  • L’arrivée de l’enfant sur l’île correspond-elle à l’un de ses aléas ?

Harald hocha affirmativement la tête. Du haut de son perchoir, Till retint sa respiration. Les mots, les remarques, les questions s’étaient dissoutes dans l’air comme une nuée de minarrhets (1) aspirée par un courant ascendant.

Un silence de glace s’abattit sur la librairie et dans le cœur de Till.

Les parents de Blair, Châny et Naëlle esquissèrent un signe amical en direction d’Elhyane. Grïmuld grogna. Les moustaches de Maistre Zigue se déroulèrent puis se réenroulèrent nerveusement. Impatience, contrariété ? Une série de « Krâa » sonores et vindicatifs retentit, Thiya, dissimulée derrière un pilier, manifestait sa réprobation. Elhyane releva le menton.

Cet embarras n’avait que trop duré, il était temps d’y mettre un terme. Wilma se leva pour prendre à son tour la parole. Elle avait revêtu, pour la circonstance, la tenue traditionnelle des Maistres de Gran-Cairn, renonçant à la mise excentrique qu’elle affectionnait tant. Une veine pulsa sur la tempe de Till, les paroles qu’elle s’apprêtait à prononcer influenceraient probablement à son détriment ou à son avantage le cours de la discussion.

  • Il y a bien longtemps, notre peuple fut contraint de fuir, abandonnant derrière lui une vie simple, et des êtres chers. Ce jour-là, celui du grand départ, Erhène, la mère de Lars et Silha, fut placée face à un choix qu’aucune mère n’imaginerait possible, même dans ses pires cauchemars : rester et condamner ses enfants, son époux et probablement toutes les âmes du navire à une mort certaine ou s’éloigner dans l’espoir que survivent ses enfants, avec la certitude de ne jamais les revoir. Le lien indéfectible qui nous unit, est né de ce choix. Un lien d’amour d’une puissance si forte qu’il s’est communiqué à chacun des membres de notre peuple pour les unir dans une pensée commune, une conscience commune, une volonté commune. Sans ce lien, notre peuple aurait été condamné à l’errance et peut-être même à la disparition.

C’était presque mot pour mot ce que Wilma leur avait raconté. La vieille femme promena son regard d’opale sur l’assemblée attentive. Les murmures s’étaient tus, le Passeur s’exprimait rarement et toujours dans le but d’éclairer la communauté. Chacun, ici, en était bien conscient :

  • Sans ce lien, jamais l’île ne nous aurait entendus. Elle a guidé nos navires jusqu’à ses rivages pour nous offrir asile et protection. Grâce à sa bienveillance les nôtres ont pu entamer une vie nouvelle, protégée des tempêtes du continent.

Rappeler les origines constituait un préambule encourageant, songeait Till, restait à savoir comment Wilma pourrait convaincre une assemblée aussi hostile de reconsidérer ses préjugés.

  • Nos ancêtres ont scellé avec l’île un pacte mutuel de protection : nous respectons l’équilibre et l’île veille sur nous. L’île a-t-elle jamais failli à ses engagements ?

Les prunelles vides de Wilma semblèrent pénétrer chacun des représentants pour l’obliger à considérer le revers logique de la question : « pouvons-nous en dire autant ? ».

Comme un caillou lancé dans une mare, l’allusion sous-jacente se propagea jusqu’aux rangs les plus reculés. Le silence devint de plomb.

Être transparent permet de développer un sens aigu de l’observation. Ainsi Till avait appris à détecter et interpréter le moindre signe de changement d’attitude. La fuite des yeux, la balade des mains, le tressaillement d’un sourcil ou la danse irrépressible d’un pied, l’inclinaison d’une tête à droite puis à gauche, le papillonnement d’un cil, les picotements d’une nuque, la virevolte d’un dos, la crispation d’un poing ou la contraction d’une mâchoire, une lippe troussée en sourire de circonstance ou un rictus de dédain, rien n’échappait à l’avidité de son regard. Plus qu’une manière d’occuper le temps, cette aptitude à décrypter les comportements avait été un atout précieux pour désamorcer des situations potentiellement conflictuelles.

De glace, puis de plomb le silence était subitement devenu embarrassé. Cette évolution n’enchanta pas particulièrement Till qui espérait beaucoup plus.

Au bout d’un moment qui parut interminable, un homme leva la main pour demander une parole que personne ne lui disputait. Till l’avait déjà rencontré mais ne parvenait pas à se souvenir dans quelles circonstances.

  • L’île a recueilli intentionnellement l’enfant, tout comme elle avait recueilli nos ancêtres. C’est ça que vous essayez de nous dire ?
  • Tout ce qui arrive sur l’île n’est qu’une manifestation de sa volonté.
  • Mais comment est-ce possible puisqu’il n’a pas le lien ?
  • L’enfant est innocent par sa nature même. L’île protège les innocents. La question que l’on peut légitimement soulever est : pourquoi cet enfant n’a-t-il toujours pas le lien, aujourd’hui ?

La voix de Wilma était montée d’une octave. Ses paroles vibrèrent dans l’air comme autant de flèches décochées qui percutèrent chaque membre de l’assemblée abasourdie. Elhyane, figée comme une statue de marbre, demeurait muette. Till pouvait sentir depuis le balcon le crépitement contenu de sa contrariété.

Une femme rejoignit Wilma au centre de la salle :

  • C’est ma mère, elle s’appelle Aneth, murmura Naëlle à l’oreille de Till. ça va grincer.

Ces quelques mots réchauffèrent Till, si Aneth possédait la moitié de l’impétuosité de sa fille, elle ne tournerait pas dix fois la cuillère autour de la marmite.

  • L’amour est à l’origine du lien, comme nous le rappelle si opportunément Wilma, car il semble effectivement que nous l’ayons tous oublié. Moi la première, je reconnais avoir manifesté des réticences. Ce garçon venu dont ne sait où et qui, par sa seule présence éveillait un malaise indéfinissable, je préférais, tout comme vous, m’en tenir éloigné. Nous nous connaissons depuis longtemps, nous partageons ensemble bien plus qu’un coin de terre, nous partageons un rêve commun dont l’entraide et le respect constituent les premiers fondements.

Aneth promena un regard circonspect autour d’elle, personne ne pipait mot.

  • Je crois qu’il est temps d’enterrer les peurs d’un autre âge, parce qu’elles ne sont pas nôtres, ce sont celles de nos aïeux. Notre monde n’est pas celui d’hier et le temps ne s’est pas arrêtée lorsque nous avons posé le pied sur cette terre.
  • Où veux-tu en venir ?

L’homme qui s’était exprimé se tenait au fond de la salle, mais Till ne put distinguer dans l’ombre l’expression de son visage.

  • Amusons-nous des vieilles légendes pour ce qu’elles sont, et accueillons enfin le fils d’Elhyane parmi nous, comme nous aurions dû le faire dès que l’île nous l’a confié.
  • Mais, elle l’a confié à Elhyane, pas à nous.
  • Tu as raison, Birgit, l’île l’a confié à Elhyane qui l’a recueilli, l’a nourri, l’a élevé et lui a donné tout son amour. Un amour généreux et essentiel pour affronter l’hostilité générale.

Aneth asséna avec force ces dernières paroles. Des murmures réprobateurs parcoururent les rangs, elle poursuivit néanmoins son réquisitoire d’une voix ferme :

  • Vous trouvez que j’exagère ? Non, malheureusement, je n’exagère pas. Je suis même en deçà de la réalité. Vous êtes-vous une seule fois demandés quel était notre devoir, à nous, la communauté ? Notre devoir n’encourageait-il pas à soutenir Elhyane, notre guérisseuse, notre amie ? Celle toujours présente à nos côtés dans les mauvais, comme dans les bons moments. Au fait, comment va ton dernier né, Sarik ? Et Sibylle, s’est-elle bien remise ? Birgit, j’ai croisé ton Joan qui courrait comme un cabri, il ne semble plus souffrir de sa énième entorse ?

L’homme garda un silence gêné et Birgit haussa une épaule coupable en pinçant les lèvres. Aneth qui n’attendait pas vraiment de réponse, enchaîna :

  • Notre devoir n’était-il pas d’offrir à cet enfant un environnement où grandir en sécurité comme celui que nous offrons à tous nos enfants ?
  • Tu voudrais qu’on oublie qui il est ? questionna encore Birgit dont le timbre de voix s’était radouci.
  • Mais il est le fils d’Elhyane ! Pour moi, c’est suffisant et ça devrait l’être pour chacun d’entre vous. On ne réécrit pas l’histoire en condamnant l’enfant pour la faute de ses ancêtres, ce serait commettre une terrible injustice. Sommes-nous si parfaits ? Pas d’entourloupes ? Jamais d’embrouilles ? Toujours honnêtes et vertueux ? Accueillants ? Tolérants et bienveillants ? Interrogez-vous, sincèrement ?

Regards contrits, soupirs, toux intempestives, hochements de tête… l’argument avait ébranlé l’auditoire. Wilma enfonça le clou :

  • Silha guide ce garçon, elle s’est manifestée dans ses rêves. Nous savons tous ce que cela signifie : d’une manière ou d’une autre cet enfant est lié par le sang à notre communauté.

Aneth observa avec satisfaction l’expression de surprise s’afficher sur les visages tandis que Wilma poursuivait :

  • Notre manque de générosité provoque des perturbations dans le lien, l’île s’en inquiète, les Esprits s’en inquiètent. L’équilibre est en danger.

De toutes les catastrophes annoncées, celle-ci était la pire. Ces dernières paroles achevèrent de sonner l’auditoire. La vérité crue renvoyait à un examen des consciences. Cette situation était inacceptable et le message sans ambiguïté.

  • Nous ne sommes pas parfaits mais nous avons un cœur, poursuivit Aneth. Prouvons-le et montrons-nous dignes enfants d’Erhène et de l’île ! Till est le fils d’Elhyane, l’enfant de l’île, il est l’un des nôtres. Quoi que nous ayons à affronter dans le futur, nous le ferons unis. Il n’existe aucune autre vérité !

Les parents de Châny et Blair, le père de Naëlle, Grïmuld, Wilma, Harald et tous les Maistres rejoignirent spontanément Aneth pour proclamer :

  • Il n’existe aucune autre vérité !

Il se produisit alors un revirement qui chamboula complètement le cœur de Till. Les uns après les autres, dans un désordre total et une cacophonie de raclement de chaises, les membres de l’assistance se levèrent pour affirmer à leur tour :

  • Il n’existe aucune autre vérité.

Lorsque le dernier se fut exprimé, les regards se tournèrent vers Elhyane :

  • J’attendais ces paroles depuis… bredouilla-t-elle, que j’en suis maintenant toute… et… et que j’en perds... Merci. Merci.

Ces quelques paroles péniblement arrachées, un vague de sanglots irrépressibles submergea Elhyane. Sourires, pleurs, soulagement, s’entremêlèrent. Till, étranglé par l’émotion, ne pouvait détacher le regard de sa mère. Il aurait aimé être à ses côtés pour la serrer dans ses bras mais, en cet instant, seul son bonheur avait une réelle importance. Vue d’en haut, elle semblait soudain tellement petite, si vulnérable. Jamais il ne l’avait autant aimé.

Blair, Châny et Naëlle, bouleversés par le discours d’Aneth, se jetèrent sur leur ami avec la vigueur décuplée des sentiments libérés. Le menton tremblant, les joues humides, Till essuya héroïquement accolades sur embrassades et grandes claques dans le dos.

Ils en avaient tous oublié l’endroit particulier où ils se trouvaient lorsque la voix enjouée de Maistre Zigue, couvrant la confusion générale, sonna le terme des effusions.

  • Bon, Elhyane, Magister, puisque l’affaire est entendue, je crois qu’il est grand temps pour moi d’effectuer ma dernière ronde.

Sans prendre la peine de se concerter, Châny, Blair, Naëlle et Till détallèrent vers le trou de la grille de ventilation comme des lapins surpris par le museau de Maistre renard.

  1. Minarrhet : petit oiseau proche de notre colibri.
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Baladine
Posté le 08/09/2022
Toujours un plaisir de te lire, je vois que des changements arrivent, avec ces perturbations dans la protection de l'île, l'arrivée de navires (sûrement ceux du prologue !) et la prise de conscience de la communauté que c'est peut-être eux qui abîment le lien en rejetant Till et non Till parce qu'il est étranger. De belles réflexions sur la générosité et la force du lien entre les êtres !
Ce qui est bien aussi, c'est au niveau de la temporalité : on s'imagine évidemment que ça fait un bout de temps que l'assemblée a lieu, on en entend peu mais suffisamment sur les bouleversements de l'île, et puis on parle de Till, à la fin. Comme c'est un problème "individuel" et que ça apparait comme une explication aux autres problèmes, ça fait sens que ce soit à la fin. En même temps Till arrive, disons, pile au bon moment, celui qui le regarde.
Trois coquillettes et deux remarques :
- remarque dont tu fais ce que tu veux => Siegfried est un nom d'homme, je pensais que Siegrid irait mieux
- Ce garçon venu dont ne sait où => d'on
- et le temps ne s'est pas arrêtée => té
-Jamais il ne l’avait autant aimé. => mée
- Le menton tremblant, les joues humides, Till essuya héroïquement accolades sur embrassades et grandes claques dans le dos.=> c'est amusant cet "héroïquement" !
A très vite !
Hortense
Posté le 09/09/2022
Merci Claire encore une fois pour ton œil de lynx que j'apprécie.
Dans la réécriture j'ai développé en deux chapitres distincts pour renforcer les scènes de tension entre Elhyane et la communauté.
Bien vue pour Siegrid ! Je prends.
Baladine
Posté le 12/09/2022
Aaaah ! tu piques notre curiosité avec cette version finale cachée à nos regards curieux...
sifriane
Posté le 05/01/2022
Coucou,
A la première lecture je me suis dit que je ne m'attendais pas à ce que ce soit autant axé sur Till. Mais, en relisant, je me rend compte qu'on n'en apprend pas mal sur le danger qui guette, mais il manque peut-être un petit quelque chose.
Peut-être suis-je la seule à avoir ressentit cela, si ce n'est pas le cas peut-être accentuer le drama.
C'est un très bon chapitre, et je pinaille sans doute un peu. Le discours d'Aneth est super, toute la scène est très émouvante.
A bientôt
Bonne année :)
Hortense
Posté le 05/01/2022
Bonjour Sifriane,
Oui, ce chapitre est assez axé sur Till. Je préférais ne pas trop m'étendre sur l'arrivée prochaine de potentiels visiteurs. Mais tu as raison, je peux encore accentuer le côté dramatique et angoissant de la situation.
Je te souhaite également une très belle année, riche en inspiration.
A très bientôt
Hortense
Posté le 05/01/2022
Et un grand merci pour tes commentaires, toujours enrichissants !
Edouard PArle
Posté le 24/12/2021
Coucou !
Super chapitre avec des enjeux très sérieux et inquiétants (je n'oublie pas ton prologue^^). Le discours d'Aneth est vraiment très bien et la fin du chapitre est touchante avec les effusions de joie de Till et ses amis.
J'aurais bien aimé entendre un peu les griefs des opposants à la présence de Till sur l'île avant d'avoir la défense des amis de Till. Je pense que ça ajouterait du poids à leurs discours.
De manière plus générale, je pense que tu pourrais accentuer le rejet de certains habitants à l'égard de Till dans les chapitres précédents, ça ajouterait du poids à cette très belle scène.
Un plaisir,
Joyeux Noël et à bientôt !
Edouard PArle
Posté le 24/12/2021
Oups, j'ai envoyé en oubliant mes petites remarques^^
"de la communauté Harald" virgule après communauté ? dans une pensée commune, une conscience commune, une volonté commune." -> dans une pensée, une conscience et une volonté commune ?
Hortense
Posté le 24/12/2021
Merci, merci Edouard pour ton commentaire si positif. Toujours, ce petit problème d'opposition. Je le prends sérieusement en compte dans la réécriture. Si je ne publie pas mes modifications, c'est que j'ai retravaillé la structure des chapitres et du texte. Les chapitres sont plus courts. J'ai coupé en trois le prologue et je l'ai réinséré à plusieurs endroits, j'ai également ajouté un chapitre sur la première année de Till au Foyer (écrit à la première personne) et j'ai retravaillé beaucoup de scènes pour les rendre, j'espère, plus percutantes. J'ai changé également le titre, qui devient pour l'instant : "La source".
Je trouvais que "L'enfant des sables" était trop évocateur et l'on comprenait trop vite.
Si tu te rappelles le technovateur Donovan avait baptisé l'île "Koköen", nom dérivé d'un dialecte ancien et il en expliquait la signification "source". J'ai donc supprimé l'explication pour la faire apparaître dans le tout dernier chapitre, un peu comme une révélation finale qui relierait le tout.
Voilà tu sais tout.
Encore un grand merci et à très bientôt
Edouard PArle
Posté le 25/12/2021
Sympa tout ça ! Je lirai avec plaisir les scènes de Till à la première personne. ^^
A très vite !
Edouard PArle
Posté le 27/12/2021
Coucou !
Je t'ai fait une petite couverture, ça n'est pas incroyable mais ça peut dépanner^^ (ne te sens pas obligée de l'utiliser xD) J'ai mis "Source" en titre.
Où est-ce que je peux t'envoyer ça ?
Hortense
Posté le 03/01/2022
Bonjour Edouard,
Merci Edouard, je t'envoie un MP avec mon adresse mail.
J'ai hâte de découvrir ta création !!!
Edouard PArle
Posté le 03/01/2022
C'est envoyé, mais ne t'attend pas à quelque chose d'incroyable xD
Romanticgirl
Posté le 08/09/2021
Bonjour Hortense,
Je lis la suite des aventures de Till avec un peu de retard mais je suis toujours là ;) J'ai beaucoup aimé la fin du chapitre, très émouvante avec les effusions des amis, l'émotion d'Elyane et l'acceptation de Till. Les paroles de Wilma sur l'île qui protège ses habitants est une jolie image écologique. J'attends encore l'arrivée des scientifiques. Peut-être dans le dernier chapitre ? Deux petites remarques, j'ai trouvé le passage des discours pendant l'assemblée peut-être un peu long mais je ne vois pas ce que l'on peut enlever... Tout me semble nécessaire. "sa énième entorse", j'aurais écrit "son énième entorse". A bientôt !
Hortense
Posté le 08/09/2021
Merci à toi pour ta fidélité, ça me touche beaucoup. Je vais relire dans le détail pour voir si effectivement ce n'est pas trop long et couper si nécessaire. Le moment de la rencontre approche, tu y es presque, et j'espère qu'elle ne te décevra pas.
A très bientôt.
Ella Palace
Posté le 01/07/2021
Bonjour Hortense,


c'est un chapitre qui m'a vraiment, vraiment touchée, car je sais très bien ce que c'est que d'être mis à l'écart pour ne pas être comme la plupart des gens.
Si seulement, tout le monde pouvait penser et se remettre en question de cette manière...

Je réfléchis et je me demande si ton récit n'aurait pas manqué de moments où on sent particulièrement le rejet vis à vis de Till. Tu en parles mais, pour moi, tu survoles. Je n'ai pas ressenti, comme ici, les sentiments des habitants. On le voit à travers Sven mais on apprend qu'il en veut surtout à Elhyane... C'est à se demander s'il n'utilise pas la différence de Till comme prétexte.
Puis, on voit que Till est accueilli par ses amis, Wilma etc.
Tout cela, on le ressent, JE le ressens plutôt... Mais je n'ai pas éprouvé le rejet des autres, j'en ai juste été informée... Tu comprends?

Quand je pense aux divers fantasy que j'ai lu, il y a plus d'opposants, comme je te l'ai dit. Des personnages avec qui on ne s'entend pas bien, d'autres dont on se méfie, d'autres sur lesquels on se questionne, il y a parfois de l'ambivalence etc. On est surpris quand on apprend que ce bon monsieur était en vérité l'ennemi qu'on tentait de débusquer alors qu'on le pensait notre allié... Parfois c'est le contraire, on se méfie de quelqu'un qui s'avère être un allié et non un ennemi etc.
Tu fais ce que tu veux mais si j'insiste, c'est parce que je le ressens intimement...

Chaleureusement,
Ella
Hortense
Posté le 01/07/2021
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire Ella, je pourrais insérer dans l'histoire quelques flashbacks pour illustrer certaines situations et donner vie à ce rejet. Je le note pour ma énième réécriture.
Un grand merci pour ton analyse si fine.
Ella Palace
Posté le 01/07/2021
Avec grand plaisir!
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