Chapitre 18 - L'assemblée Extraordinaire - Partie 1

Ils gagnèrent le couloir des Perfectionnistes au cinquième étage pour s’envoler au milieu d’une explosion colorée de ballons dirigeables, imaginée par des illusionnistes totalement en apesanteur. Même le sol se jouait de la réalité, les nuages défilant sous leurs pieds laissaient entrevoir par instant un coin de champ ou les toits des maisons d’un hameau. Pour résister à la sensation désagréable de vertige, Till accrocha ses yeux aux semelles de Markus :

  • On s’habitue. Après, on y fait même plus attention, expliqua-t-il. Ah, on y est !

Pas d’éléphant bleu, rien qui ne distingua une quelconque porte du reste du décor, impossible d’entrevoir ici la moindre ouverture.

  • Vous voyez cette petite chose, là, juste à droite de l’aéronef ? Il faut la faire glisser jusqu’ici, expliqua l’Apprenti en dessinant dans l’air une ligne imaginaire. De cette façon…

Markus tendit un doigt, aussi long et fin qu’une patte de crécelle (1), pour le poser sur un point bleu pas plus gros qu’un bouton de chemise. La main glissa doucement, le bouton grossit, se dilata. Des pattes apparurent, quatre, puis une trompe et deux énormes oreilles. L’éléphant bleu enflait à vue d’œil, sa minuscule tête semblait à présent tourner en orbite autour d’un ventre disproportionné et aussi rond qu’un cavaillon (2). Concentré Markus maintint la pression jusqu’à le déposer sur un petit nuage cotonneux. Aussitôt, le panneau glissa sans le moindre bruit pour disparaître dans le mur révélant un long corridor.

  • Et c’est là que je vous quitte ! dit-il en franchissant le seuil.
  • Déjà, s’exclama Naëlle, on pensait…
  • Oh que non ! Les Maistres aussi empruntent ce raccourci. Je ne tiens pas à leur fournir une douteuse justification à laquelle même moi, je ne croirais pas un traître mot. J’ai rempli ma part du marché, je compte sur vous pour remplir la vôtre.
  • Bon d’accord, on sait ouvrir la porte, mais cela ne nous dit pas comment accéder à la librairie ? objecta Till
  • Le couloir est semi-circulaire, il contourne la librairie avant de rejoindre un escalier sur l’arrière du bâtiment. Il vous suffit de le suivre et de repérer les grilles de ventilation sur le mur, presqu’au ras du sol. De là, vous pourrez observer et entendre sans être vu. Soyez tout de même extrêmement discret, je me demande parfois si le Magister n’est pas un hyper-acoustique, il sait toujours tout sur tout.
  • Et toi, tu n’es pas curieux de connaître le pourquoi de cette assemblée ? demanda Châny.
  • Comme tout le monde, c’est évident, d’autant plus qu’on a pris toutes les précautions pour nous éloigner. Comme je vous l’ai dit, je ne devrais pas être là et si je traîne trop, je risque de tomber sur un Maistre curieux de découvrir la raison de mon retard. Mais je compte sur vous pour m’en dire plus, vous serez mes oreilles. Et n’oubliez pas, nous sommes appelés à nous revoir bientôt, n’est-ce pas Naëlle ?

Le regard qu’il lui lança était sans équivoque, enflammant le visage de la jeune fille jusqu’à la racine des sourcils. Jamais aucun garçon ne l’avait dévisagée avec une telle effronterie. Naëlle allait épingler ce bellâtre, lui faire rentrer son insolence dans la gorge. Mais, à la plus grande surprise de ses amis, l’explosion redoutée ne vint pas, Naëlle bafouilla quelques paroles à peine compréhensibles dont ils ne comprirent que la fin :

  • Pour le théâtre… Hum, bien sûr.
  • C’est ça, pour le théâtre !

Sur cette dernière exclamation enjouée, Markus s’engouffra dans le passage et la porte se referma.

  • Quoi ! Qu’est-ce que vous avez à me regarder comme ça ? s’exclama Naëlle, j’ai toujours voulu faire du théâtre !
  • On dit rien, répondit Blair, un sourire perfide au coin des lèvres. On sait tous que tu as de multiples talents, mais le théâtre, c’est une nouveauté. Tu arrives encore à me surprendre.

Les lumières tamisées du couloir s’intensifièrent soudain, interrompant un dialogue qui menaçait à tout moment de dégénérer. Quelque part un carillon retentit, des murmures montèrent du hall.

  • Quelle heure peut-il bien être ? demanda Till.
  • L’heure de passer à table, répondit Blair !
  • Déjà !
  • Comment ça déjà ? On a rien avalé depuis la fin de matinée !
  • De toute façon, on a plus rien à espérer ici pour le moment si ce n’est des ennuis, conclut Châny, allons rejoindre les autres.

Ils descendirent, jetant des regards dans toutes les directions pour tenter de repérer Sven mais celui-ci arriva bien après eux. Méfiant, Till le coinça aussitôt dans un angle de son regard. Tactique et discrétion seraient sages pour ne pas attirer davantage son attention.

L’ordonnançateur dans la main de Naëlle, affichait une marmite fumante, l’instinct insatiable de Blair s’avérait d’une précision d’horloge Courtoise (3). Maistre Zigue apparut les invitant à le suivre :

  • Le carillon annonce la fin de la journée et l’heure des agapes, domaine respecté des Maistres Quenouille et Coquecigrue. Agapes, dans leur nomenclature, ne signifie en rien brouet, cuistance ou vulgaire cuisine. Entendez Agapes comme substantifique exhalation des sens, jouissive délectation, n’est-ce pas.

L’œil de Maistre Zigue frisait de gourmandise à cette évocation tandis qu’ils contournaient le monumental escalier :

  • La cantinière se trouve sous le belvédère. Pour y accéder, il faut emprunter ce colimaçon juste derrière le grand escalier ! Ah, nous y voilà !

La cantinière était une salle aux vastes proportions, tant par sa hauteur que par sa profondeur, et qui répondait à un code rigoureux d’architecture inspiré des anciennes cathédrales. Celles construites de mains d’hommes sur le continent à une époque antéchaotique, comme l’expliqua Maistre Zigue, des trémolos dans la voix.

  • Les doubles croisées en ogive sont vraiment remarquables, n’est-ce pas ?

Blair, qui n’écoutait pas, gloussa de bonheur à la vue du copieux buffet qui les attendait et planta un coude explicite dans les côtes de Till, absorbé à contempler les eaux sombres du lac par les immenses baies ouvertes sur la nuit.

  • Allez vous servir et passez sans plus tarder à table, poursuivait l’inénarrable Maistre. Il faut vous sustenter car la journée de demain sera active et vivifiante ! La veille de l’épreuve rituelle, les Aspirants sont tous invités à regagner leurs carrées après le repas. Pas de veillée intempestive, de promenade au clair de lune ou de je ne sais quelle activité farfelue, n’est-ce pas. Une bonne nuit de sommeil s’impose.

Ils s’installèrent à une table où des camarades de Lajo les rejoignirent. Blair, Naëlle et Châny jouissaient d’une popularité certaine que Till leur envia. Il se garda de toute intervention, ne voulant pas imposer une présence que les autres feignaient poliment d’ignorer, ni briser une exaltation qu’il était bien loin de ressentir.

À Gran-Cairn on nommait cet enthousiasme « le pet du loup » en référence au champignon du même nom qui se déballonnait à la première anicroche. Till était bien loin de partager un tel sentiment. La gorge nouée par une appréhension mal définie, il picorait en écoutant les conversations d’une oreille distraite.

Les noms fantaisistes des Maistres, l’excentricité vestimentaire de quelques-uns, leurs particularités physiques ou intellectuelles, suscitaient de nombreux commentaires. Les Maistres, comme l’expliqua Châny, choisissait leur nom à leur entrée à Gran-Cairn. Ils ne reniaient pas se faisant leur patronyme de naissance, mais au contraire en ajoutaient un autre. Maistre Zigue se nommait en réalité Zacchhary, Zacchhary Dubalt. Zigue, contraction de zygomatique, était un surnom attribué par ses camarades à son entrée à Gran-Cairn, sans doute en rapport avec son ineffable sourire que soulignaient ses inénarrables moustaches. « Toutes ces anecdotes sont consignées dans le livre d’or de l’histoire de Gran-Cairn dont chaque Foyer détient un exemplaire », ajouta encore Châny, anticipant ainsi la question muette formée sur les lèvres de Blair. Puis la conversation dévia sur des sujets plus généraux.

La présence des nombreux attelages n’avait pas suscité une curiosité particulière. En tous cas, personne à table n’y avait fait la moindre allusion. Étaient-ils les seuls à s’interroger sur cette Assemblée Extraordinaire ? se demandait Till, appliqué à édifier en petits monticules ses miettes de pain. Après tout, débattre de la répartition des récoltes, de l’entretien des chemins, de l’organisation des marchés ou de tout autre chose, semblait plus plausible qu’un débarquement de visiteurs étrangers. Leur interprétation allait uniquement dans le sens de leur supposition, et s’ils se trompaient ? Si depuis le début, ils n’avaient voulu voir dans cette suite d’évènements qu’une confirmation de leur hypothèse ? Se seraient-ils tous trompés ? Même Châny ? Non, c’était impossible. Till croisa le regard de son ami, son sourire distrait ne trompait pas. Il donnait le change, tout comme Blair visiblement peu inspiré, ou Naëlle dont les doigts exécutaient inlassablement la même partition imaginaire sur le coin de la nappe. Dans tous les cas, ils seraient bientôt fixés.

Perdu dans ses pensées, Till tressaillit à la vue d’une main s’emparant de la part de gâteau demeurée intacte au bord de son assiette :

  • T’en veux pas ?

Till secoua la tête. L’appétit insatiable de Blair avait quelque chose de rassurant, rien ne semblait pouvoir entamer son naturel optimisme. Il aurait rêvé avoir le dixième de sa confiance et le quart de son immense appétit, lui, ne pouvait rien avaler, son estomac étant aussi entortillé qu’une pelote de laine embobinée par les pattes d’un chat.

  • Alors, je la prends. Il nous faut constituer des réserves, lança-t-il avec un clin d’œil.

Le repas achevé, les Aspirants débarrassèrent les tables avant de regagner leurs carrées dans un joyeux chahut. Perdu dans ses pensées, Till suivait le mouvement. Trop distrait, il ne perçut pas dans son dos l’approche de Sven, décidemment plus collant qu’une gelée de coin, et sursauta lorsqu’une poigne dure s’abattit sur son épaule :

  • Demain, c’est le grand jour, compte sur moi !

Till secoua le bras comme pour chasser une mouche importune, Sven était vraiment pour l’instant le cadet de ses soucis. Le message délivré, ce crampon s’était toutefois prudemment éloigné.

Arrivés au seuil de leur carrée, Blair laissa à Naëlle le soin de déverrouiller la porte. Téméraire mais avisé ! pensa Till, qui se garda bien d’avancer l’ombre du bout du petit orteil. Ils rangèrent leurs bottines dans le râtelier prévu à cet effet avant de se réunir dans la chambre de Châny. Leur ami avait sorti de son havresac une minuscule pendule à balancier et double cadran dont l’un indiquait précisément vingt heures passées de trente-huit minutes tandis que l’autre affichait dix-neuf heures et quarante-sept minutes.

  • L’heure de l’île et l’heure du continent, expliqua-t-il sobrement.

Il la remonta méthodiquement à l’aide d’une clef avant de la poser en évidence sur le manteau de la cheminée. C’était un cadeau de son père qui la tenait lui-même de son grand-père horloger. Il avait tenu à l’emporter, cela lui avait semblé important sur le moment. D’une main ferme il arrêta l’élan de Blair pour s’en emparer :

  • On regarde, on ne touche pas, prévint-il.

Le ton dissuasif surprit Blair qui, pour une fois, n’insista pas.

  • Nous devons attendre, poursuivit Châny. Tous les Maistres seront à l’assemblée y compris, je pense, Maistre Zigue, mais ils ne prendront aucun risque et commenceront une fois certains de ne pas être dérangés. Ce qui nous laisse un peu de temps.
  • Qu’est-ce qu’on fait, alors ? demanda Blair.
  • Rien. Le mieux est d’aller se coucher, chacun dans sa chambre et d’attendre que tout le monde dorme.
  • Tu crains que Maistre Moustache s’invite ? s’inquiéta Till.
  • Je l’en crois tout à fait capable. N’oublions pas qu’il a accès aux carrées.

S’allonger ne voulait pas dire pour autant dormir, aucun ne l’aurait pu véritablement. Pour détourner son esprit des questions parasites, l’oreille de Till se focalisa sur les bruits de la grande maison. Dans son engourdissement elle s’épanchait comme un vieux souffreteux. Cliquetis, frôlements, raclements, ronflements traduisaient un registre symptomatique dont Till ne maîtrisait pas le langage mais qui deviendrait, probablement, rassurant avec le temps.

Le tic-tac de la pendule de Châny devint plus présent à mesure que les bruits perdaient en intensité. Il était d’ailleurs curieux qu’un si petit objet puisse produire un tel raffut. Les tics et les tacs résonnaient avec l’acharnement d’un marteau sur une enclume. En dépit de cette étrangeté, ou peut-être à cause d’elle, les paupières de Till devinrent de plus en plus lourdes, son esprit s’évada, attiré inexorablement vers les limbes de la nuit. Il s’y serait définitivement abandonné si Naëlle n’avait vigoureusement secoué son épaule en murmurant à son oreille :

  • C’est pas le moment de pioncer, on y va !
  • Arrête de me secouer comme un panier à salade, je ne dors pas.
  • Ah bon, dans ce cas t’es un bon imitateur. J’aurais parié le contraire. Maistre Zigue, aussi, s’est laissé embobeliner par ton jeu impeccable du dormeur éveillé. Il faut vraiment que tu t’inscrives au théâtre !

Till abandonna. Tout comme pour Thiya, discuter avec Naëlle lorsqu’elle avait raison, conduisait irréversiblement vers une voie sans issue.

Châny posa un doigt sur sa bouche pour intimer à tous le plus grand silence avant de glisser dans sa ceinture une de leur bottine droite, indispensable pour regagner leurs chambres. L’oublier aurait entraîné une explication des plus diplomatiques avec Maistre Zigue et, malgré tous les talents avérés de Naëlle, rien n’assurait qu’elle parvienne à l’entortiller une seconde fois. La porte déverrouillée, ils s’engagèrent dans le couloir sur la pointe des chaussettes pour gagner l’escalier d’accès aux niveaux supérieurs. Un éclairage discret au ras de la rambarde de fer forgé, offrait la lumière indispensable pour distinguer le plat des marches et avancer sans risquer une chute malencontreuse.

Alors qu’ils avaient presque déjà atteint le troisième étage, leur progression fut soudain arrêtée par le halo d’une lanterne pressée qui traversa le hall en contrebas, avant de s’évaporer dans un couinement lugubre de semelles.

Un instant déstabilisé par cette apparition, ils redoublèrent de précautions. Le cœur de Till toquait si fort dans sa poitrine qu’il se demanda comment ses amis ne l’entendaient pas, mais peut-être les leurs tambourinaient-ils avec la même frénésie. Enfreindre toutes les règles dès le premier soir n’allait pas sans éveiller quelques scrupules, ni susciter une certaine appréhension.

Arrivés au seuil de la porte secrète du cinquième étage, Blair reproduisit les gestes de Markus. Le battant s’effaça sans bruit.

Le couloir qui les accueillit n’était ni trop large, ni trop étroit. Dans un environnement d’une telle démesure, il semblait étonnamment normal. L’amorce d’une courbe annonça le mur de la librairie. Markus n’avait pas menti, les grilles d’aération étaient bien à l’endroit indiqué, fixées aux quatre bords par de simples pinces-ressorts. Les doigts exercés de Blair libérèrent une ouverture qui débouchait sur une coursive en balcon, desservant elle-même un accès au dôme de verre. Ils s’y engagèrent l’un après l’autre avec l’agilité de l’écureuil se faufilant dans le creux d’un tronc d’arbre.

 

(1) Crécelle : petit insecte des bois à longues pattes dont le clac-clac répétitif est aussi déplaisant que le crissement d’une craie sur un tableau noir.

(2) Cavaillon : petite balle utilisée dans le jeu du même nom. La règle consiste à faire passer le cavaillon entre les jambes de l’adversaire sans qu’il parvienne à l’intercepter. Deux équipes de dix joueurs disputent la partie qui se joue en treize points. Celle qui atteint en premier le score remporte la partie.

(3) Horloge courtoise : Horloge qui sonne l’heure lorsqu’on la lui demande.

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Baladine
Posté le 08/09/2022
Une école magique et des élèves qui transgressent les interdits dès la première nuit, on se croirait à Poudlard haha. Mais ton univers a néanmoins ses originalités qui le rendent unique, et ça passe par l'invention et la réactualisation toute poétique des mots comme cantinière, fourbicothèque, ordonnnançateur... c'est amusant parce que ça met le doigt sur l'arbitraire des mots qu'on emploie au quotidien, et leur rend par réverbération leur originalité première (pourquoi "emploi du temps" et pas "ordonnançateur" ? nous on préfère employer le temps plutôt que de l'ordonner.... comme c'est bizarre...).
Bref ! J'ai franchement ri quand Naëlle s'est retrouvée confuse face au bonhomme fil de fer, preuve que la scène est efficace ! Ils ont le chic pour se faire recruter dans les ateliers artistiques, ces quatre là, d'abord la chorale....
- Maitre Quenouille et maitre Coquecigrue => des noms qui nous propulsent directement dans un univers médiévo-féérique, j'adore !
- Ils ne reniaient pas se faisant leur patronyme de naissance, => ce faisant
- inénarrable, deux fois en parlant de Maitre Zigue, peut-être pas trop en abuser de ce mot parce qu'il est rare et précieux
- une gelée de coin => à moins que le coin soit une spécialité de ton île perdue, c'est pas coing ?
- attiré inexorablement vers les limbes de la nuit. => je trouve ça beau.
Toujours un plaisir, j'ai hâte de savoir ce qu'ils vont découvrir d'extraordinaire dans cette assemblée, maintenant, nocturne (et elle doit bien être extraordinaire d'ailleurs, pour le temps que ça dure ^^)
Hortense
Posté le 09/09/2022
Merci pour toutes les coquilles relevées et sur lesquelles mon œil a glissé sans trébucher ! Sacré œil !!!
Une école magique... L’école est un passage incontournable et toutes les écoles devraient être magiques, un lieu d'épanouissement où l'on apprend, où l'on grandit dans un environ bienveillant. Poudlard... j'ai beaucoup aimé la saga Harry Potter mais je ne vais pas orienter l’histoire sur l’école. Comme tu le soulignes, cela a déjà été fait. Mais le peu de temps où je m’y attarde j’ai pris un grand plaisir à l’imaginer telle que je l’aurai rêvée.
J’espère que la suite te plaira
À bientôt
Baladine
Posté le 12/09/2022
Et elle est très réussie, ton école magique ! En plus, on a la joie de pouvoir s'y promener en suivant Till !
sifriane
Posté le 27/12/2021
Salut Hortense,
Je poursuis ma lecture avec plaisir, bon il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre, mais on n'en apprend plus sur Gran Cairn et c'est agréable.
Je réagis aux autres commentaires et suis d'accord avec Edouard (même si j'ai au moins le double de son âge), ton histoire peut très bien convenir à un lectorat plus jeune, de 11-12 ans. Pour les mots compliqués c'est justement l'occasion pour eux d'ouvrir un dico, enfin je veux dire google :)
A bientôt
Hortense
Posté le 03/01/2022
Bonjour Sifriane,
Merci , c'est important de bien cibler son lectorat, j'avais peur que l'écriture soit trop compliquée ou trop riche comme on me le fait parfois remarquer. Je pense qu'il ne faut jamais sous-estimer le lecteur, il me semble qu'on peut souvent déduire le sens des mots "compliqués" sans avoir systématiquement recours au dictionnaire, mais il ne faut pas qu'il y en ait trop ! (dictionnaire ou google !
A très bientôt
Edouard PArle
Posté le 14/12/2021
Coucou !
Me revoilà (=
Le décor continue de doucement se mettre en place, on découvre les petits recoins de Grand-Cairn, ses élèves et professeurs...
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce chapitre mais j'ai des remarques plus générales.
Je réagis d'abord à ta réponse à Ella. C'est assez subjectif mais je pense que ce genre histoire marche vraiment bien pour des lectorats. On suit des personnages du même âge qui connaissent des déboires et aventures semblables à ceux d'un adolescent. Et plus on est jeune, plus on est émerveillé par ces descriptions de villes et châteaux imaginaires. Je pense qu'à titre personnel j'aurais encore plus apprécié lire L'Enfant des Sables plus jeune, même si ça reste évidemment très agréable. Bon c'est un détail^^
Par contre, au niveau du vocabulaire je ne pense pas que ce soit gênant pour un lectorat plus jeune. (j'imagine que tu as fait des modifs dans ce sens depuis juillet^^)
Autre chose, je trouve que la couverture pourrait être améliorée. Le rouge sur fond gris ne rend pas très bien, selon moi, c'est peu lisible. Vu que l'image est assez jolie tu pourrais la laisser seule sans titre. Après si tu veux mettre un titre à la couverture, je peux essayer de te faire quelque chose. Je ne suis pas un pro mais on peut toujours tenter^^
Quelques remarques :
"Soyez tout de même extrêmement discret," -> discrets
"Les noms fantaisistes des Maistres, l’excentricité vestimentaire de quelques-uns, leurs particularités physiques ou intellectuelles, " Une conversation avec des exemples ? Ou ils en croisent un dans un couloir ? Ce serait plus parlant je pense, là je trouve que ça tombe un peu à plat.
Voilà, j'étais inspiré en remarques pénibles aujourd'hui xD
A bientôt !
Edouard PArle
Posté le 14/12/2021
* lectorats jeunes
Hortense
Posté le 17/12/2021
Merci beaucoup Edouard pour ton analyse. Je suis d'accord avec toi, la trame linéaire correspond plus à un public de jeunes lecteurs que dans ma tête je situerai entre 14 et 18 ans (tout dépend du niveau du lecteur). Qu'en penses-tu ?
Merci pour ta proposition de m'aider à la réalisation d'une couverture. Je la case dans un coin de ma tête. J'avoue avoir fait celle-ci à la va vite et je suis d'accord, elle n'est pas terrible.
Pour toutes tes autres remarques, je prends bien sûr. Pour les professeurs je trouve que mettre en dialogues leur présentation est intéressante. Je garde.
Et non, tes remarques ne sont pas pénibles, elles sont très constructives au contraire. Merci, merci, merci !!!
A bientôt
Edouard PArle
Posté le 17/12/2021
J'aurais pu lire ça vers 11 -12 même je pense^^ Ca fait un super premier roman fantasy je trouve.
Pour la couverture, j'essaierai peut-être deux trois trucs après les fêtes ^^
Hortense
Posté le 18/12/2021
Je te fais confiance pour l'âge, je sens bien que je suis un brin déconnectée à ce niveau là.
Merci pour ton aide.
A très bientôt
Romanticgirl
Posté le 25/08/2021
Bonjour Hortense,
On en découvre davantage sur Grand-Cairn dans ce chapitre notamment avec de nouveaux décors, le couloir des montgolfières et la cantinière. Ces descriptions sont très réussies. On s'y croirait. J'ai beaucoup aimé la gêne de Naëlle quand elle comprend que Markus s'intéresse à elle. Tu ramènes les personnages dans un monde d'adolescents préoccupés par leurs sentiments amoureux. Je me demandais pourquoi Markus aidait les enfants. J'ai eu mon explication ! La fin du chapitre est bien écrite. On s'engouffre dans le couloir avec les enfants et on tremble avec eux. L'expression "sur la pointe des chaussettes" est drôle et bien trouvée.
A bientôt !
Ella Palace
Posté le 30/06/2021
Re,

Tu fais durer le suspense lol. J'ai à nouveau repensé à Harry Potter quand il traîne avec R. Et H. dans le château alors qu'ils ne peuvent pas.
Je me suis demandée à quel public ton histoire est destinée parce qu'il y a parfois des mots peu connus qui apparaissent sur quelques lignes. Il est évident que lire apprend du vocabulaire mais si un jeune ado doit régulièrement aller consulter le net, ça risque de l'agacer. Ceci dit, il peut très bien comprendre l'histoire sans connaître quelques définitions...

Remarques :

- redondance inénarrable
- redondance Interprétation et interprétait juste un peu plus bas
- "Le battant s’effaça discrètement à l’intérieur du le mur"...

A bientôt
Hortense
Posté le 01/07/2021
J'ai corrigé les redondance et supprimé quelques mots trop recherchés.
Tu as raison, la simplicité est souvent plus claire.
Le public visé est jeunes adultes plutôt que Ados mais la limite est subjective, tout dépend du niveau du lecteur.
C'est vrai que le suspense dure mais il me semble que chaque nouvel élément a son importance. Tout finit cependant par arriver !
Merci encore Ella pour toutes tes remarques constructives.
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