5. Désordre

Par tiyphe

Lucas

Le matin au dortoir, la lumière augmenta progressivement, comme si le soleil se levait doucement. Elle traversa d’abord les fenêtres sans volets, puis les murs et le sol blanchirent. Le processus intriguait particulièrement Lucas. Il avait remarqué les changements de nuances du bâtiment en fonction de la luminosité environnante. La nuit, les pierres étaient aussi sombres que le ciel à la différence de la journée.

Tom avait abondamment pleuré et appelé leurs parents pendant l’obscurité. Même s’il avait essayé d’être discret et silencieux, Lucas l’avait vite remarqué et avait tenté de le consoler à plusieurs reprises. Cependant, le cadet s’était presque chaque fois fermé face à lui, ne voulant pas le réconfort du plus âgé. Quelques fois, il avait réussi à se calmer en chuchotant à sa peluche, Monsieur Bill, des « Je suis grand, je n’ai pas besoin d’adultes. Ce n’est pas grave. Je peux me débrouiller tout seul ! »

Alors que beaucoup d’Occupants s’activaient, Lucas et Tom firent de même. Un homme, d’une cinquantaine d’années et à la barbe noire conséquente striée de blanc, leur conseilla d’aller contempler le jardin qui était magnifique de jour, précisa-t-il. Ils descendirent donc dans la cour au milieu du bâtiment qui formait comme un cercle de béton gris clair. Lucas ne crut pas à ce qu’il vit. En fait, il ne savait pas vraiment à quoi il s’était attendu, mais le spectacle sous ses yeux dépassait son imagination.

C’était un magnifique jardin japonais où reposaient de calmes plans d’eau. Ils étaient doucement alimentés par des ruisseaux scintillants, dont leur source était invisible. Des chemins en pierres blanches ou en bois foncé serpentaient entre les bassins. Un sentiment de quiétude et de sérénité émanait de cette majestueuse cour intérieure. Mais le plus impressionnant était la végétation et les couleurs. Chaque feuille, chaque pétale, chaque brin d’herbe, tout était fait de verre. Quant aux teintes, elles semblaient si réalistes que cela rendait les lieux d’autant plus somptueux. La lumière, qui provenait du ciel, des murs et du sol, transperçait ces nuances comme les rayons d’un soleil. Cela répandait des éclats de couleurs, toutes plus fascinantes et féériques les unes que les autres.

Tom avait la bouche grande ouverte face à cette beauté et Lucas ne savait où poser son regard clair. Il lui était difficile de comprendre ce qu’il avait pu voir la veille ; un lieu noir, froid, effrayant. À présent, il avait le souffle coupé. Il n’avait jamais ressenti autant de quiétude qu’à ce moment précis. Étaient-ils au Paradis ? Les frères commencèrent à se balader dans ce lieu magique. Aucun jardin ne les avait autant émerveillés que celui-ci. Des hamacs et des chaises longues avaient été installés par endroits pour que les Occupants s’y prélassent et profitent de cet endroit presque divin.

Le cadet avança sur un pont qui traversait un ruisseau calme. Il se pencha au-dessus de la petite rivière et l’aîné fit de même.

— Eh regarde, Lucas, s’exclama l’enfant.

Il montrait quelque chose au fond de l’eau. Cela bougeait et se rapprochait d’eux. Le jeune homme reconnut la carpe Koï à ses écailles rouges et blanches caractéristiques. Le gros poisson sortit sa tête à la surface. Il semblait les regarder, ouvrant et refermant sa bouche comme pour leur parler.

— On dirait un vrai, pensa Lucas à voix haute.

Le monsieur à la barbe poivre et sel qui les avait conseillés le matin même passa près d’eux à ce moment-là et, curieux, examina lui aussi le ruisseau.

— Il n’y a jamais eu de poisson ici, s’étonna-t-il.

Une femme l’entendit à son tour et se rapprocha. Bientôt, une quarantaine d’Occupants regardaient la carpe ouvrir et fermer sa mâchoire devant leurs yeux ébahis. Les exclamations parvinrent à Honoré qui se déplaça, avec difficulté, jusqu’au pont.

— Que se passe-t-il ? demanda-t-il en se frayant un chemin dans la foule.

Le vieil homme n’était pas très grand, il dut donc se mettre sur la pointe des pieds pour observer la raison du chahut. Et lorsqu’il la vit, sa première réaction, involontaire, fut d’imiter le poisson en ouvrant et fermant sa propre bouche.

***

Louise

Pendant que Lucas et Tom s’étaient rendus jusqu’au dortoir dans la soirée, les dirigeantes avaient poursuivi leur devoir à la Porte d’Argent. Un petit millier de nouveaux Occupants étaient arrivés avant la fin de leur service. Après tant d’années, à faire le travail de la Gardienne près de cinq à dix fois par an, Louise s’interrogeait encore sur sa façon de gérer ce travail, seule. La Princesse n’osa pas demander à Naïra qui se présenta à minuit, afin de reprendre son rôle de Gardienne de l’Entre-Deux. Peut-être que sa patience et sa persévérance lui donnaient la volonté nécessaire à bien accomplir son travail.

Les deux Créatrices retournèrent finalement au château, prêtes à retrouver leurs propres responsabilités. Ce matin, alors que Louise s’occupait les mains à faire de la broderie pendant une pause, Jeanne toqua à sa porte. La lumière était levée depuis deux heures, éclairant les pièces de la spacieuse bâtisse d’une clarté presque éblouissante.

— Entre, fit la Princesse d’une voix détachée.

La grande femme obtempéra et salua chaleureusement sa jeune amie. Cette dernière était assise dans un élégant fauteuil de la Renaissance, le dos droit et les jambes légèrement sur le côté. Ses longs cheveux bruns, qui lui arrivaient aux hanches, étaient habillés d’une couronne de fleurs artificielles. Un peu de fard relevait la couleur de ses pommettes saillantes. Elle plissait le front et son petit nez en trompette lorsqu’elle était concentrée et cela fit sourire l’aînée. Louise le remarqua et le lui rendit.

— Devons-nous reprendre le travail ? questionna-t-elle. Il y avait déjà du monde ce matin, il faudrait trouver des solutions avec les Grands Occupants afin de réguler les venues et d’aider chaque citoyen à obtenir ce qu’il désire dans de meilleurs délais.

La Princesse était de bonne humeur pour un début de journée. Elle avait passé la nuit à se remémorer de doux souvenirs alors qu’elle créait pour son peuple, ceux du temps où elle filait le parfait amour, rejetant les émotions négatives qui l’avaient d’abord engloutie. Son amie la sortit de ses pensées lorsqu’elle annonça :

— En fait, il y a un problème, Mademoiselle Louise.

La jeune Créatrice s’arrêta dans son travail, l’aiguille suspendue au-dessus de son canevas, et arqua un sourcil. Jeanne paraissait mal à l’aise et cela n’était pas habituel chez elle. Morte à 36 ans, elle portait toujours ses cheveux, noirs comme la nuit, attachés en une coiffure assez serrée. Louise se leva de son fauteuil et posa sa broderie sur un guéridon. Elle s’approcha de son amie et lui tira quelques mèches de son chignon, ce qui lui donnait un air moins dur.

— Qu’y a-t-il, Jeanne ? demanda-t-elle. Est-ce grave ?

De ses yeux gris acier, la grande femme sembla chercher ses mots en rangeant quelques cheveux rebelles derrière son oreille, machinalement. Elle commençait à avoir les traits tirés par l’anxiété et cela inquiétait la Princesse. Après un instant, Jeanne finit par déclarer :

— Je n’ai pas d’informations, c’est ce qui me rend soucieuse. Jacques a été prévenu par Honoré. Il s’est passé quelque chose au dortoir, ajouta-t-elle.

Louise se crispa. Qu’est-ce qui avait pu avoir lieu ? Cela concernait un grand nombre d’Occupants. Étaient-ils en danger ? La jeune Créatrice demanda cinq minutes pour se changer. Elle troqua une simple tenue confortable d’intérieur pour une large robe d’une mode datant de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Elle aimait particulièrement ce que les femmes de cette époque lui avaient apporté en style vestimentaire, contrairement à celui du XXIe siècle, qui couvrait à peine les formes du corps.

C’est donc dans une robe composée d’un corset avec des manches écrues pour le haut et de trois jupes pour le bas qu’elle se présenta à son amie. Elle avait choisi de s’habiller dans des tons beiges et dorés, teintes qu’elle affectionnait particulièrement.

— J’espère que c’est vraiment important, Jeanne, s’exclama-t-elle. Nous avons beaucoup à faire pour demain.

Une longue cape couleur sable et brodée de fils d’or apparut dans sa main et elle la glissa sur ses épaules. D’un signe de tête, elle indiqua à la femme qu’elle était prête et les dirigeantes sortirent du château. Jeanne avait un sourire mutin sur le visage comme chaque fois que Louise en faisait trop.

***

Jacques

Jacques attendait les deux femmes à l’entrée du château. De taille moyenne pour un homme, il avait les traits tirés et le nez droit. Ses mains, sèches et abîmées, prouvaient qu’il avait fait un emploi manuel de son vivant, tout comme son teint hâlé. Pêcheur dans un premier temps, il s’était ensuite lancé dans l’ingénierie, travaillant sur les chantiers navals. Sa mort fut assez violente lorsqu’il se fit écraser par une machine construisant des cheminées pour les nouveaux bateaux à vapeur. C’était en 1857 et il venait d’avoir 40 ans. Sa barbe, broussailleuse et noire comme ses cheveux coupés ras, lui donnait un air strict. Ses lunettes rectangulaires accentuaient cette impression.

Les bras croisés sur son torse, il attendait. Lorsqu’il les vit, il ne put retenir un soupir de lassitude. Étant dirigeantes de ce monde, comment pouvaient-elles être en retard, se demanda l’homme. Pourquoi ne se fabriquaient-elles pas de quoi se déplacer instantanément ? Comment les nouvelles générations nommaient-elles cette technique futuriste, déjà ? Se téléporter ? S’il avait eu le pouvoir de la Création, Jacques n’aurait pas passé son temps à changer de vêtements une dizaine de fois par jour ou à faire apparaître des chaises en forme de kangourou. Il aurait essayé d’inventer de nouveaux objets toujours plus innovants.

Il attendait, adossé au rempart qui délimitait le château. Jeanne et Louise arrivèrent enfin à son niveau. Il adressa un sourire chaleureux à la première et un simple signe de tête à la seconde, ne voulant pas montrer son agacement. C’était en partie grâce à elles qu’il était à présent Grand Occupant. Il avait réussi à convaincre le conseil et les Créatrices afin de devenir la troisième personne la plus importante de l’Entre-Deux, et cela en seulement quatre ans. Pendant que ses compères réglaient les sujets d’habitations, de commandes ou de conflits légers, lui faisait régner l’ordre et il ne se privait pas d’en donner.

Cet ancien Danois avait de nombreuses responsabilités au sein de ce gouvernement particulier. Les prises de décisions ne se faisaient jamais sans lui, au même titre que les deux dirigeantes. Curieux de nature, l’homme aux lunettes rectangulaires aimait se renseigner auprès des Occupants venant des différents siècles et des différents continents afin d’innover et de faire évoluer le quotidien dans l’Entre-Deux. Il apportait alors de nombreuses idées pour améliorer la vie des citoyens et était souvent approuvé du conseil.

Il allait parler lorsque Louise le coupa dans son élan, les lèvres pincées :

— Quel est le problème, Jacques ? J’espère que c’est digne d’intérêt et que tu ne me fais pas déplacer en vain. Je te rappelle que nous avons une réception à préparer.

L’homme prit sur lui en soupirant de nouveau, discrètement. Une certaine animosité s’était imposée entre la jeune femme et lui, depuis presque toujours. Le Grand Occupant avait finalement décidé d’ignorer le comportement, souvent immature, de la Princesse qu’elle n’avait en fait qu’avec lui. Était-ce de la jalousie ou de la possessivité envers Jeanne ? Il se posait encore la question. Gardant son visage neutre et d’une voix rauque, Jacques répondit :

— Honoré m’a contacté. Il n’a pas su me dire, expliqua l’homme à la barbe broussailleuse. "C’est important, viens avec les Créatrices", a-t-il dit, c’est tout. Venant de lui, c’est étrange. Peut-être y a-t-il eu une grave rixe, la criminalité a malheureusement augmenté ces dernières décennies.

Les deux femmes se regardèrent soucieuses. Lui aussi était préoccupé, pour que le vieil hôtelier les appelle tous les trois, ce ne pouvait pas être seulement à cause d’une violente altercation. Jacques hâta les dirigeantes en les invitant à monter dans une de ses voitures de collection. Ils traversèrent alors la grande distance séparant le château du dortoir dans un silence pesant.

Arrivés dans la magnifique cour du bâtiment d’hébergement, ils trouvèrent un attroupement de personnes qui se tenait sur un pont et contemplait, en pointant du doigt et en parlant fort, le ruisseau qui y passait en dessous. Lorsque ceux-ci aperçurent les Créatrices et le Grand Occupant, ils se turent et s’éloignèrent pour les laisser s’approcher. Seuls Honoré et deux garçons restèrent sur la passerelle de bois.

Jacques regarda à son tour l’objet de ce désordre. Ses souvenirs d’ancien pêcheur revinrent à lui lorsqu’il reconnut la carpe qui faisait des ronds et sautait de l’eau, comme si elle les narguait. Son visage vira au rouge, celui de la colère. Il se tourna vers la Princesse.

— Qu’est-ce que c’est que ça ? Vous m’aviez dit que vous ne pouviez pas créer d’êtres vivants, s’énerva-t-il. Celui-ci paraît particulièrement vivant.

Il souffla en fermant les yeux. Il ne devait pas perdre sa prestance face aux dirigeantes. S’il voulait garder son poste, il devait faire bonne figure, toujours. Louise l’ignora complètement et se tourna vers Honoré.

— Qui est le responsable de cette farce grotesque ? exigea-t-elle d’une voix ferme.

Le vieil homme se sentit déstabilisé et bredouilla des paroles incompréhensibles. Jacques soupira de nouveau. Il était entouré d’incapables. Comment les dirigeantes ne pouvaient-elles pas être au courant de l’apparition de l’animal ? Elles étaient les seules à posséder le pouvoir de la Création. Alors qu’Honoré baissait un visage écarlate, gêné de cette situation, le Grand Occupant aperçut du coin de l’œil Jeanne s’effondrer au sol, inconsciente.

***

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Renarde
Posté le 31/07/2020
Coucou Tiyphe,

C'est confirmé, l'entre-deux commence à dérailler. D'abord la peluche, maintenant la carpe...

Je trouve également intéressant les informations que tu distilles dans ce chapitre : dissensions, bagarre, ambition. Tout n'est pas tout rose dans cet entre-deux et la gestion en a l'air bien plus compliquée que ce que l'on aurait pu croire lors des premiers chapitres.

Peut-on mourir dans ce monde-ci ?
tiyphe
Posté le 31/07/2020
Eh oui c'est le bazar total ! xD

Merci ! C'est super si tu aimes comme ça :) j'aime bien laisser du mystère, mais j'espère répondre quand même à toutes les interrogations ;)
Errylle
Posté le 08/12/2019
Bonjour ! Bonjour !
J'aime beaucoup ton histoire et ta façon d'ecrire, le seul truc qui me chiffonne c'est que j'avais l'impression que Tom était plus jeune (4/5 ans par exemple) au vue de ces réactions dans le chapitre précèdent 😅
tiyphe
Posté le 08/12/2019
Coucou Errylle ! C'est avec plaisir que je te souhaite la bienvenue dans l'Entre-Deux !
Merci beaucoup pour ton commentaire !
Ah non Tom a 8 ans, il faudra que j'aille voir le chapitre précédent du coup, merci pour cette remarque.
Eldir
Posté le 26/09/2019
Bonjour Tiyphe, une question me taraude depuis le premier chapitre. Si "l'enfer et le paradis", et surtout les êtres qui les dirigent, peuvent donner le pouvoir de création à des mortels décédés, pourquoi ne pas leur donner pour tache de créer des "paradis" et des "enfer" supplémentaire ? La création de l'entre-deux semble injuste pour tout les gens pas si méchant qui ont finit en "enfer" avant sa création et injuste aussi pour ceux un peu gentil qui ont raté leur entrée au "paradis" après sa création.

J'ai hâte d'en savoir plus sur le pouvoir des créatrices.
tiyphe
Posté le 26/09/2019
C'est une bonne interrogation !
J'ai du mal à imaginer la possibilité qu'il y ait plusieurs Enfers et plusieurs Paradis. Comment les différencier ? Selon le niveau de méchanceté ou de bonté de chaque personne ?
Mais ton questionnement est légitime et j'aime voir que tu t'es posé de telles questions.
Concernant l'injustice, tu comprendras par la suite ce qu'il en est, je n'en dis pas plus ;)
Merci !
Eldir
Posté le 26/09/2019
Hé bien je vais suivre tes publication avec attention. Merci de ta réponse.
Flammy
Posté le 29/08/2019
Coucou !

Alors, un chapitre qui me semble plus long que les précédents (il faudrait que je vérifie) mais où il se passe moins de choses. Pour le coup, c'est vraiment un ressenti personnel sur la longueur, je n'ai pas vérifié la taille. Bon, je viens de vérifier, il est plus court que les premiers, et moins que le précédent, et pourtant, il m'a paru plus long.

Je pense que c'est parce qu'il s'y passe moins de choses. En fait, dès le début, avec la scène du côté des Dirigeantes, on sait que quelque chose ne va pas, et ça donne un peu l'impression que tu essaies de traîner avant de dire ce qui ne va pas. Dès qu'on voit la carpe, le lecteur comprend ce qui cloche. Donc repartir en arrière avec Jacques et les deux dirigeantes qui ne savent pas... Je ne sais pas, ça ne m'a pas trop convaincue. Après, j'insiste, c'est vraiment un avis perso, mais pour moi, la sauce est trop délayée dans ce chapitre, pour l'action (au sens large) qui s'y trouve. Est-ce que, par exemple, le premier point de vue est vraiment essentiel ?

Sinon, j'ai beaucoup aimé la description du jardin ! Pour le coup, c'était très joli et sympa ^^ Et l'apparition de la carpe pose pas mal de question. Qui l'a fait apparaître ? Jeanne ? Et c'est pour ça qu'elle est fatigué ? Ou c'est l'un des deux jeunes, sans avoir fait exprès ? Ca pose pas mal de question, et ça ouvre vraiment beaucoup de possibilités sur comment va évoluer l'Entre Deux =D

Une petite remarque :

"l'aîné avait rassuré le petit garçon d’un peu plus de 8 ans comme il le pouvait." je comprends l'envie de précision, mais "d'un peu plus de" alourdit beaucoup je trouve

Je reviendrai lire la suite à l'occasion =D Pluchouille zoubouille !
tiyphe
Posté le 29/08/2019
Coucou Flammy !
Merci pour ton passage dans l'Entre-Deux !!

Tes remarques sont très intéressantes, à la base ce chapitre sert un peu de pause au lecteur avec tout ce qui vient de se passer ^^ Il permet aussi d'introduire Jacques et de montrer le quotidien lassant des Créatrices qui ne sera plus pareil avec l'arrivée des garçons x)
Donc je verrai si j'arrive à le rendre moins éprouvant à lire tout en gardant ces aspects là ;)
Flammy
Posté le 29/08/2019
Ce n'était pas éprouvant, je n'irais pas jusque là hein xD Juste, j'ai toruvé une différence de rythme par rapport à avant qui m'a un peu prise de court. En soit, c'est pas un rythme si lent que ça en soit, mais assez différent de ce qu'il y a avant.

Et juste, pour le quotidien lassant, je l'avais bien plus ressenti dans les chapitres précédents que là ^^ Là, ce que j'en retient, c'est que la Gardienne est badass (ou fait très mal son boulot) et que la princesse est une acharnée de mode ^^
tiyphe
Posté le 30/08/2019
la princesse est une acharnée de mode -> Elle l'est clairement xD
Vous lisez