4. Le dortoir

Par tiyphe

Lucas

Lucas et Tom marchaient en direction du lac. Tout était lumineux autour d’eux, mais cette vive clarté commençait doucement à diminuer. L’aîné observa ce qui lui semblait être le ciel au-dessus de leur tête. Aucun signe d’une source d’éclairage comme le soleil n’était visible. Cela ressemblait à un grand plafond blanc haut de plusieurs centaines de mètres. Parfois caché par de petits nuages, également de couleur crème, il s’étendait à perte de vue. Au sol, un chemin de pavés clairs les menait au milieu d’une plaine de brume, vite occupée de maisons de tailles, formes et nuances différentes.

Les deux garçons avançaient à la suite d’un petit groupe de personnes, tous nouveaux arrivants comme eux. Peu de véhicules circulaient entre la gare et le dortoir puisqu’ils n’étaient pas si éloignés l’un de l’autre. S’il y en avait, ils se déplaçaient sur le côté du chemin. Aucune route, de bitume ou de graviers, n’était visible. Le sol semblait être, comme le ciel, une simple dalle pâle recouvrant le monde de l’Entre-Deux.

Ils arrivèrent alors à un croisement en forme de fourche. Un panneau indiquait le château d’un côté et le dortoir de l’autre. Il était possible d’apercevoir au loin ces deux bâtiments emblématiques. Le premier rappelait vaguement les vieilles forteresses de la Renaissance. Un mur d’enceinte ne laissait entrevoir que de hautes tours, comme des donjons. Le second, bien plus proche, semblait encore plus proéminent que vu depuis la gare, pouvant loger peut-être un million de personnes, se dit Lucas.

Les chemins se dirigeaient tous deux d’un côté et de l’autre du lac situé à quelques mètres de l’embranchement. Ce n’était pas le seul paysage naturel qu’ils avaient la chance de voir. Sur la gauche, bien au-delà du bâtiment servant de pension, s’étendaient de hautes montagnes. Elles semblaient enneigées de la base jusqu’au sommet. Plusieurs étangs parsemaient les nombreux villages qu’ils pouvaient apercevoir de là où ils étaient.

Ils prirent finalement la direction du dortoir à l’instar de ceux qu’ils suivaient depuis la gare. Ces derniers se pressaient plus ou moins selon leur volonté de se trouver un toit pour la nuit ou leur curiosité de découvrir ce nouveau monde. Ils marchaient depuis quelques minutes dans un silence complet lorsque le cadet s’arrêta. Surpris, son frère questionna :

— Qu’est-ce qu’il y a, Tom ?

Le petit garçon regardait vers l’étendue d’eau, non loin du chemin sur lequel ils avançaient. Puis il reporta ses grands yeux sur son aîné.

— Je veux aller voir le lac de plus près, commanda-t-il.

Un sourire s’était formé sur le visage du cadet et cela réchauffa le cœur de Lucas. Il le lui rendit, ne relevant pas le ton capricieux de l’enfant. Il acquiesça d’un signe de tête et lui tendit la main. Tom l’ignora et s’engagea vers l’étang. Le grand frère oubliait souvent que l’écart d’âge de quatorze ans creusait un fossé affectif entre les deux. Il ne s’en formalisa pas et suivit le pas énergique du plus jeune.

Certaines personnes semblaient avoir eu la même idée puisqu’ils ne furent pas seuls sur la berge. Des Occupants jouaient les pieds dans l’eau avec des ballons ou des raquettes. À la surface, plusieurs avirons, kayaks et pédalos glissaient, faisant onduler le liquide transparent. Ils paraissaient tous plus qu’heureux, comme s’ils n’étaient pas morts.

Tom s’approcha jusqu’au bord à un endroit un peu isolé et, en serrant son ourson Monsieur Bill, il observa son reflet. Rassuré de la quiétude de son frère, Lucas posa ses yeux sur sa main blessée quelques instants plus tôt. À présent, elle était entièrement guérie. Aucune trace ne laissait penser qu’il s’était brûlé auparavant en touchant la Porte d’Argent. Curieux, il n’avait pas voulu attendre qu’on lui ouvre et avait essayé de pousser le battant en acier. D’abord froid comme n’importe quel métal, il s’était mis à chauffer d’un seul coup calcinant la peau de sa paume. L’enfant interrompit ses pensées en faisant la remarque :

— Lucas, c’est bizarre le fond du lac. Et puis, on dirait qu’il n’y a pas de poisson. J’aime pas être ici. Je veux rentrer à la maison, ajouta-t-il, d’une petite voix.

Le jeune homme reporta son attention sur l’étendue face à lui, rapprochant son frère contre lui pour le rassurer. Cette fois, ce dernier se laissa faire, sûrement plus effrayé qu’en opposition avec son aîné. En effet, l’eau était transparente. « Comme dans un verre. », pensa Lucas. Elle montrait un sol tout aussi blanc que celui sur lequel ils marchaient. Ses yeux bleus comme la glace balayèrent les environs autour d’eux.

— Tu as raison, répondit-il. Il n’y a pas d’arbres ou de végétation au bord du lac. Mais tu te souviens de ce qu’a dit la femme, Jeanne. Il n’y a pas d’êtres vivants dans ce monde.

— J’aime pas être ici, grommela de nouveau le cadet en se dégageant finalement de l’étreinte de son grand frère.

Lucas s’accroupit et se mit face au petit garçon qui tourna la tête pour cacher ses émotions. Affichant un regard clair et apaisant, il demanda d’une voix douce :

— Tom, tu te souviens où nous allions avant d’arriver dans ce lieu ?

L’enfant lui offrit alors des yeux curieux et réfléchit quelques secondes avant de répondre :

— On allait au ski avec Papa et Maman.

— Exact, lui sourit son frère. Et ?

— Et ? répéta Tom.

— Que s’est-il passé ensuite ? s’enquit le plus grand.

— Je n’me rappelle plus, fit timidement le garçon.

— Nous avons traversé un brouillard épais qui est tombé sur la route d’un coup, raconta Lucas. On ne voyait pas à plus de cent mètres. Et comme nous étions lancés à 130...

— Les voitures se sont mises à freiner fort, se remémora l’enfant en complétant la phrase. Et Papa a pilé, sauf qu’un camion nous est rentré dedans.

Tom s’affaissa au sol, refusant l’étreinte de son frère en tremblant. De lourds sanglots bruyants brisèrent le silence autour d’eux. Les souvenirs de l’accident semblaient lui revenir comme une vague désagréable. Lucas put tout de même lui montrer son soutien en caressant l’abondante crinière dorée du garçon.

— Tu es mort sur le coup, Tom. Tu n’as pas souffert, souffla le jeune homme.

L’aîné tenait des propos durs, mais il voulait que son petit frère comprenne la situation et, surtout, qu’il l’accepte rapidement. Si une chose était certaine, c’était bien que la mort soit un état définitif. Lui se souvenait parfaitement de la violence du choc, des cris, du sang. Y penser lui donna la nausée. Il retira sa main des mèches ébouriffées et ferma les yeux afin de montrer de nouveau un visage rassurant. Il n’était pas utile de rappeler ce douloureux moment à Tom.

— Les parents vont bien, déclara Lucas. Sinon ils seraient là, avec nous. J’ai eu le temps de voir d’autres voitures arriver sur nous avant de sombrer dans le coma, puis de mourir.

— J’aimerais que Papa et Maman soient avec nous, renifla l’enfant d’une petite voix entre deux hoquets.

— Moi aussi, Tom, avoua le jeune homme. Mais ils sont encore en vie. Et nous pouvons leur souhaiter qu’ils vivent bien longtemps.

Les deux garçons restèrent un instant comme ça ; l’un assis les genoux ramenés près du corps, l’autre debout le regard clair au loin sur l’étendue d’eau. Puis Lucas releva le menton de son frère et lui essuya ses larmes. Il lui demanda s’il allait mieux et s’ils pouvaient reprendre leur route. Il savait que Tom était fort et qu’il surpasserait cette épreuve. Mais pour le moment, ils devaient rejoindre le dortoir, car la luminosité déclinait. Les Occupants près d’eux semblaient habitués à venir ici, quelques-uns se baignaient encore à cette heure tardive quand d’autres reprenaient leur route vers leur habitation ou le pensionnat.

L’enfant hocha la tête en signe d’approbation puis se leva. Lucas tendit sa main une nouvelle fois. Rassemblant tout son courage, Tom la refusa et s’élança devant son frère. Ils rejoignirent le sentier et un autre groupe de personnes qui marchaient silencieusement dans la même direction qu’eux.

Ils arrivèrent finalement face à l’immense bâtiment. Une pancarte affichait « Dortoir de l’Entre-Deux. Bienvenue. » Et en dessous, un plan montrait l’accueil ainsi que les lettres et nombres accordés aux différentes ailes. Les garçons s’arrêtèrent un instant devant cette grande bâtisse.

Au premier abord, l’édifice ne semblait pas très engageant. Plutôt grisâtres, les murs montaient assez haut pour former une soixantaine d’étages. Lucas pensa à un immeuble russe avec les deux tours encadrant l’entrée et se terminant en leur sommet par un dôme jauni en forme de bulbe. C’était la seule particularité de cette bâtisse qui était, sinon, faite d’un béton gris sale et de plusieurs fenêtres parfaitement alignées à tous les étages. Le jeune homme se demandait si la diminution de clarté n’influait pas sur les couleurs autour d’eux. La brume avait également pris une teinte poussiéreuse.

Ils avancèrent jusqu’à l’embrasure tout aussi grande que la Porte d’Argent et celle de la gare, comme s’il était question de faire introduire des géants dans ce monde. Cette entrée-ci était faite d’un bois sombre et majestueux. Des gravures, semblables à celles sur les murs du hall sans quais, embrasaient le chêne de leurs formes en arabesques. Lucas se demanda comment la porte avait pu être construite si aucun arbre ne poussait dans ce monde.

Un homme s’apprêta à toquer, mais les battants s’ouvrirent d’eux-mêmes, les laissant entrer. Lorsque le groupe fut passé, ils se refermèrent derrière eux dans un grand bruit sourd.

Ils se trouvaient à présent sous un haut et long porche éclairé de torches accrochées aux murs dont les flammes diffusaient une agréable chaleur. Un air plus frais venant du bout du couloir faisait onduler lentement la luminosité. Lucas crut apercevoir au loin une cour intérieure sombre et inquiétante. Sur leur gauche, une porte, composée d’un bois identique à celui de la précédente, à taille humaine indiquait « Accueil ». Un petit bouton avait été installé sur le côté. Le même homme prit l’initiative d’appuyer sur l’interrupteur. Comme le portail d’avant, le battant s’ouvrit de lui-même sur une volée de marches qui menait à une toute petite pièce.

Lucas et Tom étaient les seconds dans la file, certains attendaient dans les escaliers. La personne devant eux les laissa passer pour rejoindre une jeune fille. Ils purent alors observer la salle qui s’offrait à eux. Elle était éclairée de la même façon que le ciel de l’Entre-Deux. Le plafond complètement blanc contrastait avec les murs et le sol beaucoup plus gris. Un comptoir se tenait au fond de la pièce et un vieux monsieur semblait assoupi dessus, la tête dans ses bras.

Lucas se racla la gorge tout en s’approchant :

— Excusez-moi ?

L’homme âgé se releva en sursaut. Tom prit peur et se cacha derrière son frère. Le gérant était assis sur une chaise haute ce qui laissait penser qu’il n’était pas très grand. Ses cheveux blancs, mi-longs et en bataille rappelaient ceux d’un célèbre physicien. De petites lunettes rondes étaient posées sur le bout de son nez fin. Il regardait par-dessus avec des yeux noirs qui semblaient regorger de sagesse et d’histoires. D’une voix, qui trahissait des années de cigarettes, il se présenta :

— Bonsoir, je suis Honoré.

Par politesse, Lucas répondit :

— Nous de même.

Le vieil homme les observa, perplexe, avant de comprendre le malentendu.

— Non, non, dit-il vivement. Mon nom est Honoré.

Lucas se sentit gêné tout à coup et s’excusa :

— Je vous demande pardon. Je m’appelle Lucas et voici mon petit frère Tom. C’est Jeanne qui nous envoie, ajouta-t-il.

— Oh oui, Jeanne, une femme très séduisante, sourit le vieil homme. Combien êtes-vous ? Je viens de finir avec le groupe précédent qu’en voilà déjà un nouveau. Pourtant c’est une journée particulièrement calme.

Honoré semblait se parler à lui-même et Lucas ne releva pas.

— Nous sommes deux, fit l’aîné.

— Vous préférez deux lits côte à côte ou l’un au-dessus de l’autre ? demanda l’hôtelier en redressant ses lunettes. Il parcourut un vieux cahier jauni par les âges, plus gros que dix encyclopédies réunies. Des feuilles volantes semblaient accrochées dangereusement entre les pages. Soit cet hôtelier était très organisé et il s’y retrouvait dans ce désordre, soit c’était un coup de chance chaque fois qu’il trouvait l’information qu’il cherchait.

— L’un au-dessus de l’autre, répondit Tom prestement.

— Très bien, très bien, marmonna Honoré. Il en reste un dans l’aile C au rez-de-chaussée, quatre dans la L au dix-huitième et au trente-deuxième…

Il releva la tête avec un grand sourire.

— Je vous conseille l’aile L, c’est Mademoiselle Louise qui l’a créée, s’exclama-t-il. Les lits sont un peu plus confortables. C’est aussi elle qui a fait le beau parc qui se trouve dans notre cour intérieure.

Lucas se souvint de l’aperçu qu’il avait eu du jardin et beau n’était pas le premier adjectif qu’il aurait utilisé. Tout avait semblé être sombre et effrayant. Mais c’est autre chose qui le poussa à interroger son interlocuteur :

— Comment est-ce possible qu’il y ait des végétaux ? Je croyais qu’il n’y avait pas d’êtres vivants dans ce monde.

— Ce ne sont pas de vraies plantes, répondit le vieil homme tout en restant évasif.

Avant que le garçon ne pose d’autres questions, Honoré lui tendit un papier, prétextant l’attente derrière eux. Dessus était noté leur numéro de lit, ainsi qu’un plan du bâtiment avec une croix en dessous de la lettre L. Il leur indiqua la direction et les deux frères se rendirent dans l’aile conseillée.

Ils trouvèrent rapidement leur couchette qui était accolée à un mur. Le dortoir était un patchwork de différents canapés, hamacs et paillasses de tailles et formes différentes. Des paravents colorés séparaient les lits, afin de laisser un peu d’intimité aux Occupants. L’ambiance qui régnait dans ce lieu était étrange. Certaines personnes pleuraient tandis que d’autres riaient aux éclats.

Les garçons furent accueillis par un couple de soixantenaires qui étaient leurs voisins. Ils les rassurèrent et leur proposèrent de se joindre à eux pour un jeu de société. Après plusieurs parties, Lucas finit par mettre Tom au lit, celui du dessus évidemment, avant de se coucher lui-même. Il savait qu’ils n’avaient pas besoin de sommeil, mais cela lui semblait être la chose la plus logique à faire.

La petite femme qui leur avait proposé de partager leur soirée lui avait expliqué le principe du dortoir. Cela servait de transition. Les habitudes disparaissaient avec le temps, mais au début les nouveaux morts croyaient ressentir la nécessité de se reposer et ne se savaient pas en sécurité s’ils n’avaient pas de toit sur la tête. Le jeune homme avait alors demandé :

— Pourquoi le jour et la nuit existent-ils si notre corps peut se passer de sommeil ?

— Il paraît que la lumière appartient au Bien et l’obscurité au Mal, avait répondu le mari, mystérieusement.

À présent, tout le dortoir était plongé dans une semi-noirceur depuis un moment. Certains Occupants étaient allongés dans leur lit, les yeux fermés. D’autres s’étaient réunis dans un coin plus éclairé et jouaient aux cartes ou lisaient silencieusement. Quelques-uns faisaient des allers et retours entre les différentes ailes. Lucas ferma ses paupières, mais ne sentit pas le sommeil venir comme les avaient prévenus Jeanne et le couple voisin. Cependant, il resta là allongé dans son lit, le regard sur celui du dessus, toute la nuit.

***

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Renarde
Posté le 28/07/2020
Coucou Tiyphe,

Punaise, ça me ferait bizarre à moi de ne pas dormir. J'aime trop ça XD.

Ce monde est quand-même pas très joyeux. Tout est faux, artificiel et je trouve curieux que ceux qui sont déjà là cachent une partie de la vérité. Qu'est-ce qui peut être plus violent que "vous êtes morts ?".

Louise avait l'air stupéfaite de voir un enfant, mais là, personne n'a l'air d'être surpris. Ce qui est surprenant XD.

Est-ce qu'il y a un décalage total entre Jeanne et Louise et les Occupants ?

Je suis comme Tom. J'aime pas ça.
tiyphe
Posté le 29/07/2020
Ahah ! Tu peux quand même fermer les yeux ;)

C'est cool si tu y vois du négatif comme ça de l'Entre-Deux. J'avais vraiment envie que les personnes qui y habitent ne se sentent pas au Paradis, ni non plus en Enfer. Plus dans un lieu neutre et assez "faux et artificiel" comme tu dis.
Mais il y a aussi de belles choses et ce sont les Créatrices qui les ont apportées (entre autre ^^)

"Louise avait l'air stupéfaite de voir un enfant, mais là, personne n'a l'air d'être surpris."
-> Non, c'est vraiment plus le fait qu'il soit arrivé avec sa peluche, il y a pas mal d'enfants dans l'Entre-Deux ^^

Merci d'avoir enchaîné les premiers chapitres comme ça :D
Bisou !
Flammy
Posté le 28/08/2019
Coucou, me revoilà ici =D

Ce fut vraiment un plaisir de lire ce chapitre, cela se lit tout seul, et en découvrir plus sur l'Entre Deux, c'est vraiment chouette, surtout avec toutes ces descriptions ^^ Bon, ça a l'air de manquer un peu de couleur, mais ça donne une atmosphère très particulière et j'ai beaucoup aimé =D

Le dortoir, ça a un peu l'air d'être l'usine, mais c'est normal, vu le nombre de personne qu'il faut loger ^^" Mais bon, la chambre avait déjà l'air un peu plus "vivante" et colorée que le reste, c'est cool =D

Pour le passage sur leur mort et les parents, j'ai trouvé ça assez étrange. Je ne sais pas si c'est moi, mais je ne sais pas, je me sentais mise à distance, et pas triste pour eux au final. En fait, je pense que ça va un peu trop vite pour que ça prenne vraiment aux tripes. Ou alors je suis juste sans coeur xD Par exemple, quand l'aîné dit "Tu es mort sur le coup", je m'attendais à avoir une scène où il agonise trois plombes, où c'est horrible, il voit son frère mort, ses parents essaient de le sauver... Mais non. Après, c'est peut-être moi qui vait un peu trop dans le drama ='D Et le côté "espérons que les parents vivent vieux", mouais. Ils vont pas être heureux et joyeux les parents, leur souhaiter de vivre vieux, je sais pas si c'est sympa en vrai ='D

Mais voilà, à part ça, qui n'est que mon ressenti, j'ai vraiment apprécié ce chapitre et ma lecture =D

Un petit peu de pinaillage :

"Au sol, un chemin fait de pavés clairs " alors, je pinaille, mais pour moi le "fait" et inutile et alourdit juste la phrase, mais c'est du gros pinaillage ^^

"Lucas finit par mettre Tom au lit, celui du dessus évidemment, avant de se coucher lui-même." Si c'est interdit de dormir, c'est pas dangereux ? Et pourquoi ya des lits du coup ?

Bon, visiblement, c'est pas possible de dormir, alors pourquoi l'interdire ? Ca me perturbe ='D

Pluchouille zouobuille =D
tiyphe
Posté le 28/08/2019
Coucou Flammy ! ça fait plaisir de te voir continuer :D
C'est cool si tu as aimé ce chapitre :3

Alors concernant la mort de Lucas et Tom, je voulais quelque chose de banal sur lequel on ne s'attarde pas plus que ça, encore moins de nos jours parce que malheureusement ça arrive trop souvent.
Beaucoup de mes personnages ont des morts "accidentelles" parce que c'est ce qui arrive majoritairement (au delà de la vieillesse et de la maladie). Le fait d'avoir une mort rapide de la sorte, ça permet de rendre le traumatisme de la mort moins fort, même s'il est présent bien sûr.
Et puis Lucas cherche également à rassurer son frère, imagine à 8 ans tu meurs et en plus on te dit que tu avais une épaule sortie de ton corps, un morceau de vitre dans la gorge et une jambe sectionnée... Pauvre Tom !!!
Lucas ne s'attarde pas sur les détails pour épargner Tom finalement.
Pour les parents, je comprends largement ton point de vue, mais en même temps, quel enfant souhaiterai la mort de ses parents ? (bon y en a, mais Lucas ne fait pas partie des enfants maltraités, ouf)

Ton pinaillage est valable, je le note, c'est vrai que le "fait" est en trop ^^

Alors ce n'est pas interdit de dormir ! Ce n'est juste pas un besoin, tu ne ressens pas le besoin de dormir.("Vous n’avez pas besoin de boire, de manger ou de dormir." Jeanne dit ça dans le chap précédent)
Flammy
Posté le 28/08/2019
Ah ba du coup, si tu ne veux pas qu'on s'attarde sur la mort des enfants, en effet, c'est bon ;) Et je n'aurai pas été jusqu'à raconter la mort sanglante à Tom xD Juste que l'aîné lui sans souvienne en essayant de faire bonne figure. Mais vu que c'est pas le but recherché, on s'en fiche ^^

Et mea culpa pour l'interdiction de dormir, vu que c'était dans la discussion règlement, j'ai dû modifier ça en règle sans faire gaffe ^^"
tiyphe
Posté le 28/08/2019
Ta remarque est restée dans un coin de ma tête et du coup je pense que je peux peut-être développer le sentiment de Lucas à ce propos sans qu'il ne l'évoque à Tom. Histoire de montrer que Lucas est un peu traumatisé aussi quand même xD
Flammy
Posté le 28/08/2019
Non mais tu n'es pas obligée hein xD Tout dépend de ce que tu veux rendre dans le texte ^^ J'ai un peu insisté dessus parce que moi je l'aurai fait, mais tu es libre de faire ce que tu veux, c'est ton texte =D
tiyphe
Posté le 28/08/2019
Ahah tu as raison ! Je garde ça en tête et je verrai si je modifie ça un jour ;) En tout cas merci ! C'est bien d'avoir des avis extérieur pour prendre du recul sur son texte :D
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