17. Fenore

Par Hinata

Fenore se détourna de la partie de pions en retenant de son mieux le soupir qui lui gonflait la poitrine. Cela devait faire au moins une heure qu’elle s’usait les yeux et le cerveau à essayer de comprendre ce truc Les joueurs assis en tailleur ne prononçaient jamais le moindre mot et ne quittaient leur mine concentrée que pour se railler momentanément les uns des autres. Sans compter donc que personne ne lui expliquait les règles, Fenore ne voyait même pas le plateau de jeu en entier : les autres elfes avaient tous pris place autour des hybrides en train de jouer, et elle n’avait pas osé gêner quiconque pour s’approcher.

Toute seule en dehors du cercle des spectateurs, elle avait sûrement l’air d’une enfant punie. Pourtant ce n’était pas le cas. Dès le début, les marins s’étaient montrés accueillants. Très chaleureux, mais pas curieux. Tout ce dont Fenore pouvait rêver compte tenu de sa situation. Elle ne se sentait pas du tout prête à parler de l’accident et de son procès à qui que ce soit.

Elle-même ne savait pas grand-chose d’eux, hormis qu’ils avaient tous au moins le double de son âge. Elle se sentait bien avec eux, c’était un peu comme si elle se baladait avec une dizaine de parents. Ils avaient cette espèce de manière de veiller sur elle, de lui donner toutes sortes de conseils. C’était reposant. Et en même temps, ils n’avaient aucun remords à l’abandonner pour passer la soirée avec les hybrides. Elle les avait accompagnés une fois près de ces grands feux. Plus jamais. C’était bien trop risqué. Elle le sentait. Le feu réagissait à sa présence, ou plutôt trouvait en elle une résonnance inquiétante…

Si elle se rendait comme eux aux veillées, elle finirait de nouveau par blesser quelqu’un. Pas question de fuir les elfes et ce clan hybride dans les mêmes conditions que la dernière fois. Elle ne devait pas laisser l’histoire se répéter. Alors qu’est-ce qu’elle attendait pour partir avant que ça n’arrive ? Qu’est-ce qu’elle faisait là ?

Des cris l’arrachèrent à sa contemplation pensive de la toile d’ombrage. Le jeu était-il enfin terminé ? Ah non, les responsables de ce chahut n’étaient pas les joueurs, comme elle l’avait cru. Des gens passaient en courant et trébuchant entre les tentes, braillant des propos paniqués incompréhensibles.

Fenore suivit le mouvement des marins qui se levèrent tous pour comprendre ce qu’il se passait. Tout à coup une voix fusa, plus distincte que les autres :

− Le clan est attaqué ! Ils sont armés ! Fuyez !

Comment ça attaqué ? Fenore se rapprocha un peu plus du groupe de marins tandis qu’autour d’eux les tentes se mettaient en ébullition. La langueur de l’après-midi n’était déjà plus qu’un souvenir. Tout le monde s’agitait, se précipitait. On secouait les gens par les épaules, on se joignait craintivement au flux de personnes qui déboulaient dans leur partie du campement et la traversaient en courant. C’était à peine croyable. Y avait-il au moins un véritable danger là-bas ?

− Si on nous attaque, il faut nous défendre ! hurla un Ecaille en brandissant un sabre au-dessus de sa tête. Venez vous battre pour le clan !

Mais qui les attaquait ? Est-ce que quelqu’un en avait la moindre idée ? Qu’est-ce qu’il se passait ? Que…qu’est-ce qu’ils faisaient eux… ?

Sans même se concerter, les marins étaient allés agripper les piquets de la toile d’ombrage. Ils se retrouvèrent à six armés de ces lances de fortunes, les autres étaient allés chercher de quoi se battre auprès des hybrides. D’accord, trouver de quoi se défendre. Fenore, elle, sortit le misérable couteau qui lui servait pour couper sa viande.

− Les hybrides nous ont accueillis comme si nous étions des leurs, lança la chef des marins. Il est juste que nous les aidions à se défendre !

Ils se mirent en marche comme un seul elfe, à contre-courant des gens qui fuyaient en criant.  Fenore resta sur place. Elle aurait dû les suivre. Une part d’elle voulait les suivre au combat. Pour aider les hybrides. Pour ne pas se retrouver toute seule. Mais ses jambes ne répondaient plus. Les silhouettes armées de piques disparurent au milieu des gens et des tentes.

C’était sûrement pour le mieux. Ces marins étaient beaucoup plus expérimentés qu’elle. Ils avaient beaucoup voyagé, traversé plusieurs royaumes, et elle n’osait pas imaginer les années d’Entraînement dont ils bénéficiaient. Tous les elfes étaient censés savoir se battre. Leur royaume n’était pas très grand, ils n’étaient pas très nombreux. Mais chacun pouvait se battre pour défendre son prochain. Mais pas Fenore. Pas encore.

Elle était peut-être une elfe, mais une elfe de seulement vingt ans, et pas une guerrière ! Elle savait mimer un combat mais n’avait jamais été confrontée à un véritable adversaire. Face à quelqu’un prêt à la tuer, elle risquait tout bonnement de…mourir.  

Les mains moites, elle rangea son couteau et tituba vers l’endroit où Mocheté était attachée. Ce n’était pas tout près, elle allait perdre du temps, augmenter ses chances de rencontrer un ennemi. Mais fuir ce campement et tous ses occupants une bonne fois pour toute lui semblait la seule chose à faire. Elle allait retrouver sa monture et partir de son côté, comme elle aurait dû le faire bien avant.

Lâche.

Non, elle ne devait pas réfléchir comme ça. Pas maintenant, ce n’était pas important. Elle devait survivre. Elle avait le droit de survivre.

 

***

 

Fenore évoluait dans une zone déjà désertée par les hybrides. Les cris de panique qui continuaient de résonner dans le lointain la crispaient. Elle sursautait pour rien.

Tout à coup une épée argentée pointa hors d’une tente, puis un bras, un visage. Fenore se plaqua au sol, son cœur sur le point d’exploser. Ce n’était pas un hybride. Ni l’un des elfes marins. Elle allait mourir sur le fil de cette épée. Son cœur tambourinait si fort que l’ennemi allait l’entendre.

Rien ne se passa. Elle attendit. Encore. Entrouvrit une paupière pour vérifier qu’elle était toujours vivante. Bon, cette fois c’était sûr : si elle avait été repérée, l’ennemi aurait eu mille fois le temps de la transpercer.  

Quand elle osa relever la tête et hasarda un œil là où s’était tenu l’ennemi, Fenore ne vit plus rien. Rien que le vent qui agitait les pans de la tente. Elle perçut nettement, en revanche, une odeur de brûlé qui envahissait l’atmosphère. Il y avait aussi du bruit. Le crépitement des flammes et le craquement du bois.

Elle se remit lentement debout, leva le nez vers le ciel. Des panaches gris s’élevaient dans le ciel, à peine déformés par le vent. Ce n’était pas un feu de petite envergure.

L’ironie de la situation lui arracha un frisson. En plus de ses cauchemars sur le procès, celui de provoquer un incendie au milieu du campement l’avait hantée chaque nuit depuis leur arrivée au sein du clan. Les choses ne pouvaient plus empirer. Elle devait vraiment trouver Mocheté et s’éloigner le plus vite possible. En espérant que le cheval n’ait pas déjà brûlé vif…

La fumée se faisait plus épaisse au fur et à mesure de sa progression. C’était stupide de s’entêter, elle allait finir asphyxiée. Il valait mieux …

Mocheté ! Ce hennissement, c’était forcément elle ! L’incendie crépitait de plus en plus fort mais Fenore était sûre de l’avoir entendu. Elle était là, tout près. Derrière cette tente et…

L’épée se leva et s’abattit sur le cheval déjà tombé à terre. Fenore lâcha un cri qu’elle entendit à peine, couvert par l’agonie stridente de l’animal. La longue lame frappa encore l’encolure. Et encore. Jusqu’à réduire le cheval au silence. L’individu laissa enfin retomber son arme le long de son corps. Fenore recula précipitamment pour se cacher derrière la tente la plus proche.

Sa poitrine se soulevait rapidement, les battements de son cœur lui martelaient de nouveau le crâne. Du calme. Si elle se faisait repérer, elle était fichue. Elle devait repartir en sens inverse, sans paniquer, le plus discrètement possible. Elle n’aurait jamais dû partir de son côté !  Elle était incapable de s’en sortir seule !

Non, peu importe pour le moment. Elle devait s’éloigner du danger. Elle pouvait y arriver. Elle allait retrouver les autres. Tout irait bien.

Avec des gestes lents, Fenore ressortit son couteau. Si au moins elle était Révélée, elle pourrait se fabriquer une armure végétale à l’instant. Mais non, elle n’était bonne à rien ! Du calme.

Fenore prit une grande inspiration avant de se décoller de la paroi en tissu. La forme qui apparut brusquement lui arracha un cri de frayeur. Son couteau tomba sur le sol, elle se mit à courir mais quelque chose la tira en arrière, elle perdit l’équilibre et se retrouva par terre.

L’homme à l’épée la surplombait. Avant qu’il ait soulevé son arme, Fenore s’éloigna précipitamment. Elle cria et ferma les yeux malgré elle quand la grande lame fendit l’air tout près d’elle. Puis des flammes se dressèrent devant elle, le feu lui bloquait la route. Elle pivota juste à temps pour voir l’ennemi amorcer son attaque. Son corps bougea de lui-même pour esquiver le coup. Juste après son adversaire la faisait tomber d’un mouvement de jambe. Elle atterrit brutalement sur le sol, un objet pointu lui érafla le côté. Déjà l’autre brandissait de nouveau son épée, elle leva sans réfléchir son bras pour se protéger et l’homme se mit à hurler.

Le coup ne venait pas, Fenore baissa le bras, et découvrit son adversaire dévoré par les flammes. Il lâcha son arme alors que le feu mordait sa peau et ses vêtements. L’homme avait beau chercher à s’éloigner, le feu ne lâchait pas prise, le suivait, s’enroulait autour de ses jambes. Fenore se battait avec lui, lui disait quoi faire. Et il l’écoutait. Elle hurla au feu d’en finir et les flammes devinrent un brasier qui réduisit au silence l’ennemi, exactement comme il avait réduit au silence le cheval sans défense.

C’était fini. Le corps ne bougeait plus. Le feu se calma. Fenore se releva en tremblant. Elle avait mal à la tête. L’incendie atteignait cette partie du campement, plusieurs tentes s’écroulaient déjà non loin d’elle dans de grandes gerbes d’étincelles.

Elle pouvait faire grandir le feu. Comment, elle n’en savait rien. Mais elle avait ce pouvoir. Elle avait survécu. Tout n’était pas perdu, elle pouvait encore y arriver. Non. Ce pouvoir ne lui servirait à rien. Elle allait mourir brûlée, exactement comme celui qu’elle venait de tuer.

Un craquement retentit tout près et un grand carré de toile enflammé tomba sur elle, le noir se fit. Mais elle n’avait pas mal. Fenore repoussa le tissu tiède qui l’avait recouverte. Comment… elle pouvait vraiment… Elle avait fait grandir du feu, et elle l’avait fait disparaître. Cet incendie n’était plus un danger pour elle. Elle allait vraiment pouvoir se sortir de ce cauchemar.

Un vertige la fit tituber sur ses jambes. Il ne fallait pas s’attarder ici plus longtemps. Pouvoir ou non, la chaleur devenait insupportable et la fumée finirait par l’asphyxier.

Fenore se fraya le plus vite possible un chemin entre les tentes crépitantes. Le feu ne tarda pas à lui faire barrière. Elle brandit les mains en avant et ordonna résolument aux flammes de se rétracter pour la laisser passer. Cela fonctionna, et elle s’élança en avant sans perdre un instant.

Son corps lui semblait de plus en plus lourd. Mais elle continuait d’avancer. Le feu lui obéissait. Elle n’avait plus peur. C’était…étrange, cette légèreté.

 Elle devrait essayer d’étouffer complètement l’incendie ! Ce pouvoir…

Ses jambes se dérobèrent brutalement sous elle et Fenore s’étala par terre. Quelque chose lui griffa le bras. Elle se releva, la tête lui tournait. La fumée ? Non, l’air était plus clair qu’avant, elle s’éloignait de l’incendie. Alors quoi, la fatigue ? Ses mains tremblaient. Elle se remit à marcher, se concentrant cette fois pour ne pas tomber.

Même si pour une raison étrange il était en son pouvoir d’éteindre le feu qui dévorait le campement, elle n’en avait clairement pas la force. Elle n’était plus bonne qu’à se sauver elle-même… C’était déjà ça.

− À l’aide !!!

Fenore se pétrifia avant de chercher de tous côtés qui venait de crier dans son oreille, mais il n’y avait personne à côté d’elle. De nouveau un cri se fit entendre, mais plus lointain cette fois-ci. Elle aperçut enfin une silhouette, là-bas, brouillée par le feu et la fumée.

Un souffle de vent balaya ses cheveux en arrière.

− Pitié, aide-moi !

De nouveau ce cri comme si la personne se tenait juste à côté d’elle. Cette voix…c’était celle d’un enfant !

Fenore noua précipitamment ses cheveux blancs et les glissa dans le col de sa tunique. Elle devait économiser ses forces, utiliser le moins possible son pouvoir. Allez !

Tout en protégeant son visage des braises qui volaient partout, Fenore s’efforça de ne pas quitter des yeux la silhouette de l’enfant. Peu à peu, elle distingua une robe et de longs cheveux bouclés. La fille l’avait vue, elle la regardait avancer. Fenore allait lui crier de ne surtout pas bouger mais le mouvement d’une toile embrasée l’en empêcha. D’un geste rageur et désespérée, elle brandit la main en avant pour faire disparaître le feu qui la séparait encore de l’enfant. Une fois le chemin dégagé, elle s’élança en avant et atteignit enfin la fille  qui lui agrippa les bras avec une force surprenante.

Ses yeux clairs l’imploraient muettement, embués et rougis à l’extrême. Elle ne devait pas avoir plus de douze ans. Fenore la reconnaissait maintenant. C’était l’humaine qui voyageait avec le nain et la fameuse nymphe, tous les trois accueillis comme eux par le clan. Que faisait-elle ici toute seule ? Était-il arrivé malheur à ses amis ? Avaient-ils simplement été séparés dans la panique ? Peu importe. Elle se baissa pour faire monter l’humaine sur son dos.

Courage, Fenore.

Ce n’était pas fini, elle ne devait pas s’écrouler maintenant. Pour une fois qu’elle réussissait quelque chose, ce n’était pas le moment de tout gâcher en…D’un mouvement de tête, elle s’efforça de rejeter la fatigue qui pesait sur ses épaules. L’humaine surtout lui pesait. Une fois loin des flammes, elle pourrait…

La fille glissa au sol avant même que Fenore ne le lui demande. Elles avaient réussi, le danger se trouvait derrière elles à présent. Mais l’incendie continuerait de grossir. Elles devaient quitter le campement. Mais est-ce que les alentours étaient sûrs ? Et si l’ennemi n’attendait que ça pour leur tomber dessus ? Dans quelle direction étaient partis les hybrides ? Où se battaient les autres elfes ? Elle ne savait plus.

− Viens, lui enjoignit alors l’humaine d’un mouvement de menton.

Elle avait l’air beaucoup moins effrayée maintenant que les flammes ne la cernaient plus de toutes part. Mais où allait-elle comme ça ? Ce n’était pas le moment de jouer les téméraires et de partir n’importe où s’en réfléchir.

– Je sais où aller, affirma l’humaine. Tu devrais venir avec moi. Mais je te préviens, tu jures de tout faire exactement comme moi, ou tu reste là.

Le regard dur qu’elle posa sur Fenore lui donna instantanément deux ans de plus. Gamine ou pas, cette fille-là était décidé à survivre.

À peine arrivées à la lisière du campement, elles se mirent à ramper. Ventre à terre, Fenore se retrouva cernées par les hautes herbes verdoyantes de la Plaine. S’efforçant d’oublier que les ennemis pouvaient à tout moment les surprendre et s’abattre sur elles, elle garda les yeux fixés sur l’humaine qui rampait devant.

Puis le feuillage de grands arbres se découpa dans le ciel au-dessus d’elles. Toujours à ras du sol, elles longèrent longtemps les saules et les chênes qui poussaient près du lac, jusqu’à ce que l’humaine s’arrête, se redresse et pénètre aussitôt dans la végétation dense de la rive. Fenore continua de la suivre, pataugeant sur un sol devenu spongieux, écartant de son mieux les herbes et les roseaux. Elle découvrit alors, complètement immobiles, des hybrides accroupis dans la boue.

Ils étaient tous bien cachés dans la forêt de joncs qui poussaient drus entre les arbres et l’eau. Les enfants se blottissaient contre leurs parents, et les adultes eux-mêmes se réconfortaient muettement les uns les autres. Ceux dont Fenore croisa le regard détournèrent aussitôt la tête. Tous pétrifiés dans ce lieu sombre et humide, ils semblaient attendre sans savoir quoi.  

Progressant lentement au milieu de ces statues vivantes, l’humaine semblait l’avoir totalement oubliée. Elle s’arrêta tout à coup et serra quelqu’un dans ses bras. Ces bras blancs et ces longs cheveux verts ne pouvaient appartenir qu’à la nymphe.

– Qu’est-ce qui t’a pris de partir ? interrogea-elle son amie humaine d’une voix clairement émue. Tu nous as fait atrocement peur !

– Elle est là, c’est le principal, fit remarquer, avec le même soulagement, le jeune homme accroupi à côté d’elles.

Fenore avait failli ne pas le reconnaître. Le nain qui voyageait avec la nymphe et l’humaine arborait d’ordinaire des cheveux ébouriffés d’un rouge frappant qui l’avaient marquée. Mais, mouillés comme ils l’étaient, ces cheveux avaient perdu leur forme et leur couleur, ce qui donnait au nain un tout autre visage.  Avec sa moustache et sans sa touffe de cheveux ébouriffés, il avait l’air légèrement plus vieux.

– Merci de l’avoir ramenée, dit alors le nain en levant vers Fenore un regard sincèrement reconnaissant.

Il lui parlait. La remerciait. Oui, elle avait réussi. Elle était en sécurité. Ses jambes se mirent à trembler et Fenore se laissa tomber le plus doucement possible au milieu des roseaux.  

− C’est moi qui l’aie ramenée, rectifia l’humaine.

Elle n’avait pas tort. Fenore devrait la remercier. Mais elle se sentait si fatiguée…

− Tu n’as pas l’air bien.

− Allonge toi. On veillera sur toi.

Elle aurait voulu rester éveillée encore un peu. Qu’est-ce qu’ils allaient penser d’elle, à s’écrouler comme ça à peine arrivée ? Elle ne connaissait même pas leurs prénoms…

Son corps bascula lentement l’horizontal. Elle plia son bras pour y caler sa tête et avant de fermer enfin les yeux, remarqua la présence, derrière le nain, d’une autre personne allongée comme elle. Un Ailé à la peau noire. Les plumes lui faisaient un matelas. Elle aurait bien aimé avoir des ailes comme lui…

 

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Notsil
Posté le 07/06/2020
Elle était donc planquée dans les tentes, la petite Domy. Mais pourquoi ? J'imagine qu'on le saura plus tard.
Fenore réalise enfin son pouvoir (un poil dangereux mais utile ^^), et tout ce petit monde se retrouve !
Il reste à plancher sur ces mystérieux attaquants qui ne vont pas disparaitre par magie...
Hinata
Posté le 08/06/2020
Yaaay, comme d'habitude c'est trop cool d'avoir tes réactions et tes interrogations sur la suite =D
Merci encore d'être aussi présente, c'est vraiment chouette et ça me motive tellement à me replonger vite vite dans la suite de la réécriture ^^
_HP_
Posté le 05/06/2020
Hey !

Donc si je résume : Fenore contrôle le feu. Nelsi contrôle le métal. Domyrade contrôle l'air. Je suppose qu'Aktos contrôle l'eau. Et je sais plus (désolée 😅) si on a parlé du Don de Beherzt. Ca fait un parfait groupe dis donc ! XD
Fenore qui se joint au groupe. Tout le monde est là ? C'est bon ? 😝
Tes descriptions sont très précises, y a pas mal d'action mais tu prends le temps de tout détailler, c'est cool ^-^
Et Domyrade... Mais qu'est-ce que t'étais partie faire, enfin ?? 🙄🤦‍♀️

• "Gamine ou pas, cette fille-là était décidé à survivre" → décidée ^^
• "Ventre à terre, Fenore se retrouva cernées par les hautes herbes verdoyantes de la Plaine" → cernée ^-^
• "Qu’est-ce qui t’a pris de partir ? interrogea-elle son amie humaine d’une voix clairement émue" → "interrogea-t-elle", je pense ^^
• "Son corps bascula lentement l’horizontal" → "à l'horizontal", je suppose ^^
Hinata
Posté le 06/06/2020
Haha, oui je comprends que cette histoire donne envie de faire ce genre de petit bilan/ check-list à ce stade XD Et t'as tout juste, bravo t'as bien suivi (et je confirme qu'on n'a jamais mentionné de Don pour Beherzt ;)

Yaay, trop bien si la narration de l'action ne t'a pas perdue !

Alice_Lath
Posté le 06/05/2020
Huhu, et zou, Fenore qui les rejoint, ça fait un sacré petit groupe dis-moi. Juste, y'a un passage qui m'a turlupinée, c'est le moment où elle combat le mec à l'épée, j'avoue que j'ai eu du mal à visualiser nettement les enchaînements. Sinon, en dehors de ça, je suis toujours aussi bien à lire ton histoire héhé, elle progresse bien, y'a de l'action et on sent que ça se noue peu à peu, ce qui ne va apporter que du bout
Hinata
Posté le 06/05/2020
Je note le moment de confusion, merci pour ça c'est très utile de savoir quel passage exactement est à reprendre un peu ;)

Oww trop cool que ça continue de te plaire ^^ (et que le rythme ne te semble pas trop lent, c'est quelque chose qui m'effraie pas mal sur cette histoire > <")

À plus :)
Xendor
Posté le 14/04/2020
Punaise, Hina ! J'ai éclate de rire quand un moment elle entend dans son oreille quelqu'un crier. Ça m'a fait penser à : "Ah Thierry, on me dit dans l'oreillette qu'un homme est tombé sur le ring ! Et oui tout a fait, pas de chance pour eux : ils ont raté l'occasion de gagner" 😁 du coup j'étais amusé ^^
Ah la la ! Fenore ! Tu contrôles enfin ton pouvoir ! Peut-être insister sur l'impact psychologique que ça a : elle maîtrise le feu, c'est une super révélation ! Là elle devrait peut-être être en extase limite 🤔 ou alors elle a trop de self-controll. Mais en tous cas c'est bien ! On avance ! Et 0_o cette concentration de Révélés !
Hinata
Posté le 14/04/2020
Haha oui c'est un peu ça XD Tant mieux si ce détail a pu apaiser un peu l'aura dramatique du chapitre heh ^^

Je pense en effet qu'il faudra que je revienne sur l'effet que ça lui fait, mais en même temps la situation ne lui laisse pas trop l'occasion de réaliser quoi que ce soit pour le moment, c'est pour ça que j'ai gardé les introspections un peu pour plus tard, tu me diras si ça s'équilibre ou si c'est pas suffisant
Et puis Fenore n'a pas un sens des priorités très logique haha, elle pense avant tout à ce que les autres vont penser d'elle, le reste ça passe un peu à la trappe ^^"

Eh oui, ça fuse de tous les côtés, c'est pas le titre de ce tome pour rien ;)

Merci pour ton commentaire !!
Vous lisez