Chapitre IV : Ultime espoir (edit : 23/05/2020)

Les kirnels se fondirent dans leur création. Telle une nuée de sauterelle, ils dévoraient le vide par leur imagination. Evannah abandonna son exploration. Les renards d'argent s'enfonçaient trop loin et elle s'éloignait de plus en plus de Cano'orah. Elle désirait rester ici, dans ces paysages oniriques, mais elle devait revenir sur la terre ancrée dans le monde et faire face à ses problèmes. Elle retourna à la souche d'arbre où elle avait posé les fruits. Un kirnel surgit de la forêt qui avait remplacé la rivière et vola sous le plateau. D'autres le rejoignirent en glapissant. Evannah les suivit du regard avant de se pencher vers le vide. Elle sursauta quand elle entendit le Marionnettiste l'appeler.

Le suvanel se tenait sur la falaise, aux côtés de Clya. Ses poupées étaient protégées par des sangles et une vitre. Les yeux du Fraral, deux boules de verre jaunes, survolèrent l’œuvre des kirnels et s'arrêtèrent sur Evannah. Difficile de deviner les sentiments d'une machine. D'ailleurs, l'humaine se demandait si elle ressentait vraiment quelque chose.

- Tu n'as pas peur de rester ici ? s'inquiéta le Marionnettiste, viens ! Cet endroit est dangereux ! Les kirnels sont imprévisibles !

Evannah observa les renards, frappée par cet avertissement. Pourtant, rien n'indiquait qu'un danger était imminent.

- Tout va bien ! certifia-t-elle, l'un d'eux m'a accueillie ici pour me donner un peu de nourriture. Regardez ces fruits ! J'ai de quoi manger pour notre voyage. Ce qu'ils ont fait est incroyable !

- Effectivement, approuva le Marionnettiste, pas du tout convaincu par son assurance.

La jeune fille prit une de ses provisions et mordit dedans. Elle s'avança vers le suvanel sans quitter le plateau.

- Les kirnels sont si fascinants, mais je ne les comprendrai jamais, dit-il, ils peignent des merveilles alors que la société qu'ils ont sculptée est si laide. Les meutes sont très hiérarchisées et la loi du plus fort est la meilleure. Pourtant, les kirnels se traitent avec égalité.

- Les kirnels ne modélisent que l'apparence des êtres de ce monde. L'âme vient ensuite animer les statues qu'ils ont sculptées. Les Nebulas les colorisent, définissent leur force physique, leur caractère et leur nature.

Evannah perdit son enthousiasme et reprit la parole d'un air grave :

- J'ai réfléchi. Des sociétés qui régulent les Nebulas, il n'y en a pas des masses. Mais celle qui m'est venue à l'esprit est Leïvron. L'une de ses dimensions peut m'…

- Leïvron ? Personne ne voudra t'aider, là-bas. Ses dimensions sont contre le système de Mitrisiane.

- Je le sais bien. Mais même si je viens de Mitrisiane, il doit bien y avoir une personne qui voudrait m'aider.

- Elle sera opposée à son monde, c'est sûr. Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Vous risqueriez tous les deux d'avoir d'énormes ennuis.

- Mais vous avez voyagé et vous savez quelle option est la plus simple. Mon problème est déjà une source de mystères que je n'arrive pas à résoudre. Leïvron ne me donnera pas la réponse, mais il me donnera peut-être le remède. Je n'ai jamais pensé que ça allait être facile.

Le Marionnettiste opina de la tête, songeur.

- De plus, continua Evannah, Leïvron est un monde très nébulien. Sans doute le plus grand dans Synoradel. Il a ses règles et ses lois, mais je pense avoir plus de chance de trouver ma guérison là-bas qu'ailleurs.

Mais face à l'air dubitatif du créateur, elle insista :

- Qu'est-ce qu'on y perd ? Absolument rien. Je sais que la route sera dangereuse, mais qui vous dit que mes Nebulas ne me tueront pas avant ? Je ne veux pas rester ici à réfléchir éternellement. Je serais prête à partir seule si vous ne voulez pas, je ne vous en oblige pas à me suivre.

Ses propres mots lui glacèrent le sang. Sa mutation avait été aussi brutale qu'une flèche qui avait percé son corps. Dans ces conditions, les fils spirituels s'emballaient comme des grains de sable portés par la tempête. La douleur éclatait alors et brûlait ses nerfs. Un jour ou l'autre, elle finirait par s'apaiser. Deux issues étaient possibles : la stabilisation naturelle des Nebulas ou la mort.

La détermination se lisait clairement dans les yeux d'Evannah. Le Marionnettiste espérait que ces braises dans son regard finiraient par s'éteindre, mais non. Laisser une jeune humaine seule aller dans Leïvron ? Il ne se le pardonnerait jamais s'il lui arrivait malheur. Avec des Nebulas aussi douloureuses, sa quête serait encore plus difficile.

- Je doute fort qu'on y trouvera une solution, dit-il, une autre se présentera peut-être à nous plus tard.

Cette idée ne l'enchantait guère. Ce monde surveillait de près les suvanels. Eilémas avait été conçu par un être aux pouvoirs immenses. Destinée à mourir, cette personne avait donné naissance à ces terres d'acier et de vapeur dans une explosion de lumière. Eilémas était ce qu'on appelait un monde utopique. Et Leïvron avait eu de gros ennuis avec ce type de voisin. Avec un suvanel et une humaine dans leurs dimensions, les habitants seraient deux fois plus sur leurs gardes.

- Et je ne sais pas du tout comment a réagi mon entourage face à ma disparition, renchérit Evannah, si on me cherche et qu'on me retrouve, vous savez que je terminerai dans la prison d'Uvrenel. C'est pour ça que j'ai fui. Personne ne me croirait de toute façon.

La mention de ce nom lui noua l'estomac. Oui, elle l'avait échappé belle et on aurait pu l'éjecter dans ce monde dont personne ne connaissait l'apparence. On appelait Uvrenel la "seconde mort". Ou peut-être était-ce pire que la mort elle-même ? Elle éviterait à tout prix de savoir la réponse.

- Tu as raison, admit le Marionnettiste, comme tu viens de le dire, nous n'avons rien à perdre, à part notre temps. Si tu veux qu'on y aille, nous irons.

La jeune fille lui sourit, reconnaissante. C'était au moins le seul plaisir qu'il en tirait de cette conversation.

- Dis-moi, reprit-il, sais-tu quelle dimension de Leïvron pourrait t'aider ?

Quelle dimension ? Eh bien, la plus rebelle d'entre elle. Et la plus dangereuse. Alors qu'Evannah allait prononcer son nom, le Marionnettiste hurla, pris de panique :

- Non ! Toi, arrête ça !

Evannah se tourna vivement. Avec sa deuxième queue, un des renards avait effacé un des piliers qui tenait un plateau. Un autre se dépêcha de le recréer. Le kirnel destructeur montra les crocs et grogna. D'autres se mêlèrent à la dispute et choisirent leur camp. Apparemment, ils se battaient pour savoir comment allait évoluer leur œuvre. L'un d'eux prit une décision. Il s'envola et supprima l'escalier pour le remplacer par une cascade. Les plateaux tremblèrent et le cœur d'Evannah sursauta.

Le Marionnettiste bondit dans son Fraral qui roula à toute allure vers la jeune fille. Celle-ci attrapa la main qu'il lui tendait et fut tirée vers l'intérieur. Elle jeta un coup d’œil vers le nouveau tableau des kirnels. Les renards peignaient une rivière torrentielle et les eaux grognaient si fort qu'elles couvraient le bruit des effondrements et les cris de Clya. Pris par de violentes secousses, Evannah et le Marionnettiste réussirent à s'agripper aux bords de la fenêtre alors que le Fraral dévalait les plates-formes à une vitesse effrénée.

- Clya sait nager ? hurla Evannah.

Tremblant de tous ses membres, le Marionnettiste ne lui répondit pas. La jeune fille préféra croire qu'il n'avait rien entendu. Les yeux fermés, elle gémit quand les chutes devinrent plus brutales. Elle regarda dehors dans l'espoir qu'un kirnel ait pitié d'eux. Mais ils étaient tous absorbés dans leur délire. Evannah et le suvanel crièrent lorsqu'ils s'approchèrent de la rivière, lâchèrent prise sous le choc et s'écrasèrent sur une étagère.

Clya ferma porte et fenêtres et se laissa porter par les torrents. Les eaux féroces forçaient les volets et pénétrèrent dans le Fraral. Elles se glissèrent dans les bottines d'Evannah qui tressauta. Le Marionnettiste lui lacérait les bras de ses doigts métalliques et geignait de désespoir.

Leur folle descente s'arrêta brusquement, les projetant une dernière fois contre une autre étagère. Evannah se redressa, les côtes et les bras endoloris. L'eau s'écoula du Fraral, indiquant qu'ils avaient quitté la rivière. Mais Clya pouvait être coincé n'importe où et ni la jeune fille, ni le Marionnettiste n'osaient bouger, terrifiés à l'idée qu'ils étaient peut-être suspendus au-dessus du vide. Tous deux bondirent lorsque Clya se releva en poussant de longues plaintes. Soulagée d'apprendre qu'ils étaient à terre, Evannah marcha à quatre pattes jusqu'à la porte, en évitant les outils éparpillés au sol. Elle l'ouvrit avec délicatesse et un vent glacial fit irruption dans la pièce. Trempée de la tête aux pieds, elle frémit davantage. Une brume épaisse voilait l'extérieur et un silence ténébreux régnait. Seul un écoulement osait l'affronter. Le Marionnettiste se leva et s'avança aux côtés d'Evannah d'un pas mal assuré. Une forte lumière jaillit de ses yeux et il inspecta les alentours.

- Où est-ce qu'on est ? demanda la jeune fille, la voix encore tremblante sous l'émotion.

- Nous sommes tombés sous Cano'orah. Nous sommes sur l'archipel Garyon.

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Alice_Lath
Posté le 07/10/2020
Hahaha j'apprécie toujours autant les kirnels, je dois l'avouer
Juste un point qui m'a un peu plus chiffonnée : je n'ai pas très bien visualisé le passage de la chute je dois avouer haha, j'ai eu du mal à entrer dedans
Sinon, en dehors de ça, je suis curieuse de voir à quoi peut bien ressembler ce monde dans lequel ils viennent de tomber. J'espère qu'il y aura des dangers MOUHAHAHA (alerte : lectrice sadique)
DraikoPinpix
Posté le 07/10/2020
Je reviendrai sur cette scène, alors ;) Je verrai ce qui ne va pas de mon côté.
J'avoue que je suis un peu sadique aussi... mais au moment où on ne s'y attend pas ^^'
Xanne
Posté le 21/06/2020
Me revoilà pour ce chapitre 4!

Tu as oublié un s à sauterelle dans "Telle une nuée de sauterelle".
"Les yeux du Fraral, deux boules de verre jaunes" Je crois que "jaune" doit être au singulier parce qu'il est placé à côté du mot "verre".

"Difficile de deviner les sentiments d'une machine. D'ailleurs, l'humaine se demandait si elle ressentait vraiment quelque chose."Je ne comprends pas trop pourquoi Evannah s'interroge sur les sentiments de Clya. Est-ce parce qu'elle-même est émervaillée par la beauté de la création des kirnels et qu'elle se demande si Clya ressent quelque chose de similaire?

"La jeune fille prit une de ses provisions et mordit dedans. Elle s'avança vers le suvanel sans quitter le plateau."Ce n'est qu'après deux ou trois lectures que je me suis rappelée qu'Evannah n'est plus à la même altitude que le marionnettiste (elle a emprunté plusieurs escaliers). Dans ma tête, les plateaux ressemble un peu au blocs de pierre flottant dans Avatar, liés entre eux par des piliers, des ponts, des escaliers et des rivières qui tombent sur des plateaux plus bas ou dans le vide.

"Les meutes sont très hiérarchisées et la loi du plus fort est la meilleure. Pourtant, les kirnels se traitent avec égalité." 
Je n'ai pas bien compris ce passage. Si la loi du plus fort règne, les plus faibles sont a priori "rejetés". Quelle forme prend l'égalité dans ce cas? Est-ce que tu veux dire que les meutes sont égales entre elles?

C'est très utile d'avoir le lexique à la disposition du lecteur, sinon je me serais perdue dans le dialogue sur les dimensions de Leïvron.

"Elle sera opposée à son monde, c'est sûr." Je trouve la formulation un peu bizarre. On comprends que si un habitant de Leïvron s'engage à aider Evannah, cet habitant se retourne contre les moeurs de son monde, mais il y a peut-être moyen de reformuler la phrase?

"La douleur éclatait alors et brûlait ses nerfs." Je n'ai pas tout de suite saisit ce que tu voulais dire, mais lorsque j'ai lu le chapitre avec la crise nébulienne, c'est devenu plus clair. Je pense que je vais relire les chapitre plusieurs fois, quitte à déposer plusieurs commentaires au fil des relectures. Ma compréhension et mon interprétation changent avec les relectures, chose que j'aime beaucoup. Je pense sincèrement que ton roman a un grand potentiel de relecture, même si je n'en suis qu'au tout début. C'est le genre d'histoire que l'on relit pour s'engouffrer à nouveau dans le monde créé au fil des pages. J'avais déjà cette impression avec La Passe Miroir et je retrouve ce sentiment ici, même si l'univers est complètement différent.

Je  crois qu'il manque un tiret devant "Quelle dimension ? Eh bien, la plus rebelle d'entre elle."

"Le kirnel destructeur montra les crocs et grogna." Aha, ils ne sont donc pas si gentils que ça ^^ Mais ce n'est pas étonnant. Quand on a un pouvoir créateur comme celui des kirnels, on peut vite se prendre pour les maîtres du monde XD

"Le Marionnettiste bondit dans son Fraral qui roula à toute allure vers la jeune fille." Le Fraral est sur le même plateau qu'Evannah? Je croyais qu'ils étaient à des altitudes différentes...Est-ce qu'il a une pente qui les relie?

"les eaux grognaient si fort" Je rejoins AudreyLys sur le fait que "grondaient" sonne mieux que "grognaient".

"Les eaux féroces forçaient les volets" j'adore la sonorité de cette phrase. Oui, quand j'analyse les textes que j'aime bien, je lis à voix haute. ^^

"Tous deux bondirent lorsque Clya se releva en poussant de longues plaintes." Clya a échangé ses roues contre ses pattes? 

Après trois chapitres très "introductifs", on a droit à un élan d'action qui nous emporte dans l'intrigue, c'est bien construit.

A bientôt!
DraikoPinpix
Posté le 21/06/2020
Okay, si ça mérite de clarté, je le ferai. Je sais que c'est un peu compliqué avec toutes ces choses que j'ai créées.
Oui, Clya échange ses roues contre ses pattes. J'aurais dû le préciser quand la machine fonce vers Evannah.
Ça me fait vraiment plaisir que tu passes du temps pour lire et commenter. Ma réponse est courte, mais je prends en note tout ce qui est dit :)
A bientôt !
Eryn
Posté le 12/06/2020
Hello !
C'est sympa d'avoir cette dualité chez les Kirnels : d'un côté ce sont des animaux créateurs très beaux, et de l'autre, leur système sociétal est (animal) mais destructeur et sombre. C'est intéressant.
Bien aussi les découvertes sur le monde avec les mots que tu as inventés, on se sent dans l'ambiance.
DraikoPinpix
Posté le 12/06/2020
Coucou !
Merci pour ton commentaire 🙂 je suis heureuse que l'ambiance te plaise.
À bientôt 🙂
AudreyLys
Posté le 15/04/2020
Coucou ! Ce chapitre est sympa, il montre un peu le côté obscure des kirnels. Cano'orah, suvanel, Fraral, j'aime bien tous ces noms. Tu les crées de toutes pièces où tu as des inspirations particulières ?
Suggestions :
>D'ailleurs, l'humaine se demandait si elle ressentait vraiment quelque chose face aux situations -> le « face aux situations » n’est pas très beau je trouve, en terminant avec « quelque chose » ça marche très bien
>De plus, continua Evannah, Leïvron est un monde très nébulien. Sans doute le plus grand dans Synoradel. Il a ses règles et ses lois, mais je pense avoir plus de chance de trouver ma guérison là-bas que dans n'importe quel monde. -> répétition de « monde »
>les eaux grognaient si fort -> grondaient plutôt ?
Je n'ai pas grand chose d'autre à dire, sinon que j'ai bien aimé ce chapitre. Du coup, à bientôt !
DraikoPinpix
Posté le 15/04/2020
Merci pour ton commentaire. Effectivement, je les ai créés de toute pièce. À bientôt pour la suite 🙂
cirano
Posté le 14/10/2019
J'aime vraiment beaucoup ton monde, il est très poétique, j'ai hâte de voir à quoi ressembleras Leïvron :D Je trouve ça intéressant la manière dont les Kirnels peuvent être dangereux ^_^
DraikoPinpix
Posté le 04/06/2020
Et je réponds des mois plus tard ! XD (Bien évidemment, je l'avais vu ton commentaire, mais j'ignorais quoi te dire).
J'espère en tout cas que les autres mondes te plairont. J'ai aussi aimé écrire les passages sur les kirnels :3
Primrose
Posté le 28/09/2019
Décidément, j'aime beaucoup cette idée des kirnels créateurs et destructeurs d'un monde perpétuellement fluctuant et soumis aux caprices de ces divinités fantasques et lunatiques. Cette poésie et cette fantaisie mêlée à l'aspect beaucoup steampunk et technologique des automates rend un mélange des plus intéressants. Ton histoire prend beaucoup de profondeur à chaque nouveau chapitre et ton style est toujours aussi plaisant, à la fois fluide et capable d'injecter des percées de poésie. Je suis sous le charme !
Cela étant dit, j'ai quelques petites remarques. Tout d'abord, je ne comprends pas bien pourquoi le Marionnettiste est prêt à se mettre en danger pour accompagner Evannah. Il vient après tout à peine de la rencontrer et de la recueillir, et il n'a pas réellement de motivation pour l'aider dans une quête aussi périlleuse (ou peut-être que j'ai raté cette information ?). Je regrette également un peu que tu ne développes pas plus les émotions de tes personnages lorsqu'ils sont soumis à une situation extrême comme celle de la fuite d'Evannah et du Marionnettiste. Cela permettrait d'ajouter de la tension à la scène que de s'attarder un peu plus sur la terreur et ses manifestations physiques chez Evannah par exemple et de créer également un effet de suspense (vont-ils s'en sortir ?)
À part ces deux petits points, je reste vraiment enthousiasmée par ton histoire et j'ai très hâte d'en découvrir plus sur cet univers :D
DraikoPinpix
Posté le 29/09/2019
Merci Primrose !
Concernant les motivations du Marionnettiste, elles seront plus explicites au fil du roman. J'ai bien conscience qu'un.e lecteur.rice se pose cette question, mais elle aurait une réponse plus tard (bien plus tard, je dois l'avouer). A voir ce que pense les lecteurs et lectrices par la suite, si je dois ajouter quelque chose dans le récit.
Ce chapitre est court, oui. Mais perso, je ne sais pas si je devrais insister plus sur les émotions des persos, étant donné que leurs manifestations physiques donnent beaucoup d'infos sur leur détresse.
Bref, à la semaine prochaine pour le prochain chapitre :)
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