Chapitre 4 : La Trêve du Jeûne

Le mois de ramadan avait débuté et la tempête disparu avec lui. Durant tout  ce mois, aucune collecte n'avait lieu et les peuples des deux royaumes restaient chez eux auprès de leur famille à louer leur Seigneur.
 

À chaque aube, ils entamaient leur journée de jeûne et à chaque crépuscule, il le rompait en ayant accompli leur devoir.
 

La trêve qui était organisé permettait aux ambassadeurs de se réunir dans un lieu neutre : en l'occurrence la mer de sable et de chercher à résoudre les conflits en cours. Cependant les Sultan de Shawarabad et Ishtolah fixaient de telles conditions, qu'il était presque impossible de trouver un accord pouvant satisfaire les deux partis.
 

Néanmoins, la princesse Asma gardait espoir. Elle avait grandement insisté auprès de son père pour endosser cette responsabilité, il avait finalement céder malgré la crainte qu'il lui arrive malheur. Elle avait trouvé les mots juste qui apaisèrent son cœur, sa destinée était entre les mains d'Allah le protecteur et rien ne change la destiné hormis la prière sincère.
 

Le jour du départ, son père l'embrassa tendrement sur le front et se fut le cœur serré qu'elle le quitta pour mener la délégation. Les gens du peuple et les soldats qui l'accompagner la couvrirent de louange et jurèrent sur leur vie de protéger leur princesse. Elle fût toucher par cet élan mais leur rappela que c'était plutôt à elle de tout faire pour les protéger.
 

Un camp avait été bâti en plein désert pour accueillir les deux délégations. La princesse Asma et le prince Wâsil se tenaient face à face, supportant chacun leur royaumes. Personne n'osait dire quoi que ce soit tant que les deux émissaires gardaient le silence : une atmosphère presque mystique imprégné le camp et Asma et Wâsil avaient cette même sensation le long de leur échine, ce tremblement faisant vibrer leur cœur à l'unisson des que leur regard s'étaient trouvé.
 

Asalam Aleykoum, princesse d'Ishtolah. salua poliment le prince en brisant le silence.
 

Waleykoum Asalam. lui rendit la princesse derrière son voile noir virevoltant au grès du vent.
 

C'est un honneur de vous rencontrez. Je sais que tout comme moi vous portez l'espoir de votre peuple sur vos épaules. déclara Wâsil. En toute franchise, je souhaite trouver une issue à ce conflit stéril et meurtrier. poursuivi t-il.
 

Asma fut surprise, car s'était bien la première fois que quelqu'un partager sa volonté, mais elle ne s'attendait pas à trouver cet être du côté de Shawarabad.
 

- Vos paroles sont les miennes cher prince. dit-elle avec douceur et Wâsil avait comprit qu'elle avait le même idéal. Bien qu'heureux de cette nouvelle, il était torturé intérieurement par sa mission d'enlèvement.
 

Quelques heures passèrent dans des discussions et débats en rapport avec les royaumes et les reproches de chacun envers l'autre.
 

Shawarabad et Ishtolah était au départ un seul et grand royaume nommé Ekshaat et dont les vestiges orne désormais la mer de sable.
 

Ekshaat était si imposante qu'elle fut dirigé par deux sultan qui étaient frère. Durant de nombreuses années leur règne apporta prospérité et joie au royaume mais une terrible dispute éclata semant une telle discorde qu'Ekshaat ne pu s'en remettre.
 

Les deux frères avaient succombé au charme d'une seule et même femme :
Une messagère venue d'une contrée lointaine que personne ne connaissait. La beauté de ses yeux avait suffit à conquérir le cœur des deux frères.
 

Elle venait apporter un message simple et mystérieux : "Chers sultans, la discorde est aux portes de vos cœurs. Ne vous laissez pas conquérir par la rancœur, cramponnez vous à votre foi et faite preuve de patience ! Elle sera garante de votre secours et notre Seigneur connaît mieux le destin."
 

Ce message marqua alors l'apparition d'une ombre ancienne, qui s'était extirper des ténèbres. Il s'agissait d'une créature écorché aussi vil qu'unique, venue d'un temps lointain et inconnu des Hommes. Les ténèbres et la jalousie avaient noirci sont âme et son cœur, le poussant à mener une lutte perdu d'avance contre le seigneur des mondes : Allah.
 

L'ombre qui avait pour nom Iblis, mais à qui on avait donné le titre de Diable fit naître dans le cœur des frères de la défiance. Ils se défièrent dans un combat à mort. Leur duel fratricide fut très serrer et alors qu'ils étaient tout deux sur le point de s'entretuer : la messagère s'interposa et mourut de leur lame.
 

Suite à cette tragédie, le chagrin et la rancœur s'empare d'eux et mena à la séparation des royaumes. Iblis avait réussi à les faire tomber.

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