Chapitre 16 - Nodia

Notes de l’auteur : Bonjour :D J'ai eu une grosse avancée dans l'écriture aujourd'hui, alors pour fêter ça, j'avais envie de poster un chapitre hors programme ! Le suivant sera dimanche comme d'habitude (sauf si je suis de nouveau pris d'une envie de rébellion contre mon propre calendrier) et du point de vue de Del ^^ Bonne lecture !

Peut-être que Sehar et Del s’en sortiraient.

Les deux garçons disparurent derrière eux dans la forêt de cerisiers. Peut-être qu’ils trouveraient leur chemin vers le désert, loin de l’Abradja, loin du danger. Peut-être qu’ils rentreraient chez eux.

Pour Nodia et Lo, rien n’était moins sûr. Elle était l’une des meilleures combattantes de sa génération, mais elle n’avait jamais été préparée à vaincre une armée de maegis et de mercenaires, avec pour seul soutien lea faune qu’elle avait rencontré quelques jours plus tôt. 

Et tout ça, parce qu’elle avait laissé un cheval les suivre. Parce qu’elle pensait qu’il aurait pu prouver qu’ils avaient été attaqués. Que quelque chose de grave se préparait.

Les préparations étaient finies depuis longtemps, malheureusement. Alors, du peu de ténèbres qui l’entourait encore, elle tira sa lance.

Ils devraient se battre, pour laisser une chance aux deux autres de fuir. S’ils tenaient assez longtemps, ils pourraient partir, eux aussi.

S’ils tenaient.

Elle serra les doigts sur sa lance. 

Lo brandit son épée. 

Et le premier sortilège des maegis fusa vers eux.

Nodia sauta sur le mercenaire le plus proche, l’assomma d’un revers de sa lance, et sauta sur le suivant. Elle vit du coin de l’oeil Lo tirer au sol trois maegis qui se tenaient trop près l’un de l’autre avec une liane, avant de désarmer d’un coup de sabot le mercenaire nain qui avait tenté de l’attaquer de côté. 

Pendant un bref instant, Lo et Nodia furent redoutables - mais cet instant ne dura pas. 

Un quatuor de gnomes entrava Lo avec un sortilège, et Nodia suivit presque aussitôt, renversée par le revers de lame d’un hybride aux longues oreilles de lapin et aux cornes de faune. Un maegis acheva de l’immobiliser, et Nodia hurla lorsque sa magie trop lumineuse lui brûla la peau.

C’était terminé. En quelques battements de coeur, Lo et elle n’étaient plus que deux prisonniers de plus.

— Embarquez les dans une cage, ordonna une maegis à la combinaison violette.

— On ne devrait pas diminuer la Valeni comme les autres ? demanda un de ses collègues. Elle va nous faire chier, sinon…

— Pas le temps. On est déjà en retard.

Ils confisquèrent l’épée et les sacoches de Lo, et tirèrent Nodia et iel dans une cage scellée de plusieurs sortilèges et fixée à flanc de navire. Exposée à la lumière du dehors plutôt qu’aux ténèbres de la cale, elle serait totalement inoffensive - elle n’était pas assez insensée pour tenter une fuite à ciel ouvert, de toute façon. 

Et puis, elle avait besoin de réponses. 

Les maegis avaient bien parlé d’autres Valeni, non ? Alors, ils n’étaient pas morts… 

Pas morts, mais diminués. Sauf qu’elle n’avait aucune idée de ce que cela signifiait. Quoi que c’était, elle préférait encore finir dans une cage avec Lo que de l’expérimenter par elle-même. Elle ferma les yeux et relâcha la tension de ses mucles lorsque la porte se referma sur eux, et grimaça de douleur.

Elle était fatiguée par le combat. Fatiguée par la lumière. Fatigué par leur voyage rapide de Pied-de-Troll au Bout du Monde. Fatiguée encore de la chute à laquelle elle avait mystérieusement survécu quelques jours plus tôt, au-delà de ces mêmes falaises qu’ils s’apprêtaient à quitter. 

Et pourtant, malgré tout ça, Nodia n’était pas aussi terrifiée qu’elle aurait dû l’être. Pire, lorsqu’elle rouvrit les yeux pour les fixer sur son compagnon d’infortune, Lo réussit à lui adresser un sourire, qu’elle eut l’absurdité de lui rendre.

— Voler a l’air d’être un thème récurrent, dans ce voyage.

Elle leva un sourcil, et sa voix se ponctua d’un léger rire.

— C’est comme ça qu’on a traversé le désert jusqu’ici, mais j’espère qu’on aurait une meilleure vue, là-dedans !

Presque aussitôt, le bateau auquel leur cage était suspendue se décolla de la falaise, et s’élança entre les nuages. Nodia jeta un oeil vers le port, désormais vidé de tout ses maegis, mercenaires et prisonniers. Plus important à ses yeux, il n’y avait aucune trace ni de Sehar ni de Del. C’était l’une des rares bonnes nouvelles de la journée, en plus du fait qu’iels étaient vivants.

— Tu penses que Del s’en sortira encore combien de temps, sans nouveau filtre ?

Cette seule question suffit à chasser le peu d’optimisme qu’elle avait, et Nodia n’essaya même pas de lui faire comprendre une réponse. Son absence de communication dût être assez éloquent, cependant, car la mine de lea faune s’assombrit légèrement.

— Alors il faudra qu’on vole une de ses combinaisons avant de prendre la fuite, constata-t-iel.

Elle lui adressa un demi-sourire, maigre consolation, et acquiesça.

— Tu es déjà allée là-bas ? continua Lo. Chez les maegis ?

Elle confirma d’un nouveau signe de tête, puis montra le chiffre trois sur sa paume. Durant la longue partie du voyage où les nuages étaient la seule chose qu’ils pouvaient voir autour d’eux, Nodia réussit à lui expliquer qu’elle ne s’y était rendue que pour la fête des songes, qui avait lieu tous les cinq ans environ. Elle lui expliqua aussi, autant qu’elle le pouvait, que la pleine lumière du bout du monde lui faisait mal et l’affaiblissait, et que c’était une raison suffisante pour se tenir à distance des habitations des maegis, en temps normal. 

Elle ne dit rien de l’écrasement qu’elle ressentait face à leur magie, ni de la jalousie qu’elle ressentait souvent - rien non plus de la culpabilité qu’elle ressentait parfois, lorsqu’elle s’attrapait à songer à quel genre de pouvoir elle aurait eu, si elle avait été comme eux.

Elle ne dit rien, et iel ne vit rien. Mais ce n’était pas important. Elle avait l’habitude, et c’était mieux ainsi.

Néanmoins, même s’iel ne pouvait pas voir ce qu’elle ne voulait pas montrer, iel semblait avoir parfaitement compris le reste. Lo soupira, et son sourire était un peu moins assuré que d’ordinaire, avant qu’iel ne reprenne la parole.

— Nodia, je sais que la situation est… compliquée, et dangereuse.

C’était une façon de simplifier ce qui leur arrivait, en effet. Elle acquiesça, et lui fit signe de continuer.

— A vrai dire, je ne sais pas tout à fait comment on pourrait s’en sortir, parce que je ne connais rien à cet endroit. Mais… si tu veux qu’on cherche les autres Valeni, et qu’on les aide à s’enfuir en même temps que nous, je te suis. Si tu veux qu’on fasse demi-tour au plus vite pour soulever une armée à Pied-de-Troll, je te suis. Si tu as n’importe quel plan… je te suis. La seule chose que je peux te demander, c’est qu’on fasse tout notre possible pour retrouver Del et Sehar au plus vite.

Elle fixa ses yeux gris, et se répéta pour elle-même plusieurs fois ce qu’iel venait de dire, avant de détourner le regard. Elle ne savait pas comment lui répondre - elle n’avait pas de plan. Et même si elle en avait un, elle n’était pas convaincue que suivre ses idées était bon pour leur survie, au vu de comment avait tourné l’opération Tsari.

Mais elle n’eut pas le temps ni d’y réfléchir, ni de se morfondre davantage. Entre les nuages, les premières traces d’habitations apparurent enfin. 

D’abord, elle ne vit que quelques maisons aux murs de verre opaque, avec un toit de tuiles d’argent au-dessus, et un autre toit plus arrondi au-dessous qui leur donnait presque l’air de bateaux stationnés entre les nuages. Puis elle aperçut les chaînes, qui scintillaient dans les éclaircies, et reliaient chaque maison à la suivante, puis celle-ci à une autre, et ainsi de suite jusqu’à ce que bientôt, leur bateau soit forcé de ralentir la cadence pour manoeuvrer entre tous les câbles et les ponts qui reliaient les bâtiments les uns aux autres. Les parois opaques étaient parfois peintes en surface ou teintées dans la masse de couleurs vives, et des fanions multicolores décoraient les passerelles et les chaînes. A cela s’ajoutaient les maegis eux-mêmes, libérés des lourdes combinaisons qu’ils portaient sur la terre ferme, et vêtus de débardeurs et de shorts légers qui ne donnaient aucune prise au vent lorsqu’ils décidaient de sauter d’un étage à l’autre sans passer par les échelles. 

La Toile des Maegis étaient aussi festive que dans ses souvenirs. Pourtant, il n’y avait rien à célébrer, ce jour-là. Même ses habitants semblaient plus mornes, et les quelques regards qu’elle croisa depuis sa cage les dévisagèrent avec un mélange de surprise et de peur. 

Elle voulait hurler - hurler pour appeler à l’aide, ou hurler pour les repousser encore plus loin d’elle. 

Mais elle resta silencieuse. Ces gens, elle ne les connaissait pas. Qu’est-ce qu’ils pouvaient penser, de ces bateaux qui traversaient leur ville avec des prisonniers étrangers ? Qu’est-ce qu’ils savaient d’eux et de ce qu’il s’était passé, au bord du monde ?

Rien, probablement. Ils pouvaient être curieux, et les oublier aussitôt pour retourner à leurs vies tranquilles. 

Ce n’était rien, tout ça, pour eux.

— C’est la première fois que je vois une ville maegis aussi belle, murmura Lo. Tout tient par magie ?

Nodia cligna des yeux, et sortit de sa rêverie morose pour dévisager lea faune, qui observait le paysage avec une évidente curiosité, mais se tourna vers elle assez longtemps pour la voir hausser les épaules. Elle n’avait aucune idée de comment les maisons volaient au milieu des nuages sans s’y enfoncer - les bateaux non plus, d’ailleurs. Ici, la magie était si pressante, comme la lumière, qu’elle avait du mal à vraiment distinguer qui faisait quoi, en dehors de ce qu’elle pouvait voir avec ses yeux.

Leur bateau pivota légèrement, juste assez pour qu’en avant, ils distinguent la silhouette immense d’un château, hérissé de tours qui pointaient dans toutes les directions. Là où la plupart des autres bâtiments n’avaient qu’une seule chaîne pour les plus petits ou une dizaine pour les plus larges, le château était relié à ses minuscules voisins par plusieurs centaines de câblages et de ponts dont les grincements étaient à peine étouffés par la torpeur des nuages environnants. Le premier bateau de la file, qui accostait à un de ses quais, paraissait aussi large qu’une cerise abandonnée au fond d’un seau.  

— L’air n’est pas dangereux du tout pour les maegis, ici ? demanda soudainement Lo.

Elle confirma d’un signe de tête, même si l’évidente absence de combinaisons de tous les maegis qu’ils pouvaient voir était une réponse largement suffisante. Là où il y avait des nuages, et toute cette lumière, les maegis étaient en sécurité - autant qu’elle et tous les autres Valeni étaient condamnés à rester faibles et sans défense.

A mesure qu’ils approchaient du château, dans lequel Nodia ne s’était jamais rendu - les fêtes des songes avaient toujours lieu dans le château Rasket, plus proche du Manoir aux Cerises - elle nota l’usure de ses murs de verre opaque, la rouille de ses chaînes, et le nombre des filets de sécurité qui le recouvraient alors que des maegis s’affairait à en réparer les brisures. Le quai vers lequel leur bateau se dirigeait grouillait aussi de maegis, ainsi que d’une quantité impressionnante d’animaux vêtus comme leurs maîtres et occupés à des tâches toutes aussi complexes - des Oranimus, plus que Nodia n’en avait vu de toute sa vie. Il y avait en revanche si peu de représentants d’autres races que le seul hybride qu’elle aperçut, avec deux paires de bras et une peau aussi rouge que des cerises, détonnait autant ici qu’un maegis en combinaison sur la terre ferme.

Chacun des six bateaux s’arrêta à un port différent, le temps de décharger tous leurs passagers, mercenaires comme prisonniers. Alors que ces derniers étaient guidés le long des quais à l’intérieur du gigantesque château par des portes rondes, un maegis en débardeur bleu et short rayé s’approcha de la cage de Nodia et Lo, et observa la jeune fille avec un hochement de tête approbateur.  

— Ah. Nodia Nidré. Le maillon manquant est de retour.

Elle fronça les sourcils - comment l’avait-il reconnue si facilement ? Elle ne l’avait jamais vu de sa vie, et elle n’avait pas son portrait suspendu dans toutes les galeries d’honneur de l’Abradja, non plus… Elle serra les dents, et le fixa nerveusement. Elle, elle ne savait même pas qui était ce type, ni aucun des maegis qui supervisaient le déchargement du port, et c’était encore un avantage qu’ils avaient collectivement contre elle.

— Et toi, qui es tu et de quel village viens-tu ? demanda-t-il a lea faune.

— Lo d’Hexe, Chevalieresse de la Botte, répondit-iel aussitôt avec assurance. 

Nodia réprima un couinement de surprise - qu’est-ce qui lui prenait, à admettre ça sans aucune hésitation ? Le maegis observa lea faune avec autant de surprise et d’incompréhension qu’elle, et se gratta derrière une de ses courtes oreilles pointées vers le haut.

— Lo c’est ton nom, c’est ça ? Ton accent est dur à comprendre… Et tu viens de… «excès» ? Ou d’une… botte ? Botte-de-Troll peut-être ? 

— Non, non. La Botte. C’est de l’autre côté du désert.

Est-ce qu’il fallait qu’elle lea baffe pour qu’iel se taise ? Trop tard - le maegis lea regardait avec les yeux écarquillés, et secoua la tête, l’air décidément dépassé par les évènements.

— Iel se fout de ma gueule, grommela le maegis en s’éloignant.

Alors qu’il discutait avec trois de ses collègues, sans doute pour décider de leur sort, Nodia essaya de tirer une explication de Lo, mais lea faune se contenta de lui adresser un demi-sourire confiant. Un nouveau maegis les approcha, avec un rictus bien moins encourageant que celui de Lo, suivi du premier toujours aussi perdu, et à eux deux, ils réactivèrent le sortilège qui entravait les deux prisonniers, avant de les faire sortir de la cage et descendre sur le quai. 

— Félicitations, annonça le deuxième maegis. Vous venez de gagner un aller simple chez Fenara.

Nodia sentit son estomac se serrer, et un cri monter dans sa gorge. Elle aurait voulue être diminuée, quoi que cela voulait dire - ou jetée de nouveau par dessus bord. Mais les maegis ne firent rien de cela, et les tirèrent derrière eux. 

A l’intérieur de l’immense château, et à la rencontre de la plus terrible enchanteresse que l’Abradja avait connu.

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Nanouchka
Posté le 24/01/2022
Bonjour Anatole,

Onirique, le voyage dans le bateau volant, et cette image des maisons qui flottent. Encore un univers complètement différent.

C'est intéressant, cette ambiance de roadtrip depuis le début, parce qu'on ne reste jamais posé, on explore ton monde, et c'est satisfaisant, et en même temps c'est le premier chapitre où je me dis que ce ne serait pas bête aussi de se nicher quelque part un peu plus d'une journée narrative. Peut-être que je ressens comme le besoin d'un répit dans l'intrigue ? Je ne suis pas exactement sûre. Ça m'a semblé très dense, un peu comme une visite touristique où on a programmé plein d'activités.
Je crois que peut-être j'aurais aimé que le combat dure un peu plus longtemps, et je dis ça alors que les combats bon c'est pas mon truc. Et le trajet aussi, que tu développes le dialogue entre eux plutôt que de le résumer en un paragraphe. Bref, que tu développes plus posément les pièces que tu as mises en place.

J'aime bien la fin du chapitre, je veux savoir qui est cette enchanteresse et pourquoi Nodia en a peur. Et je me demande pourquoi on la connaît à l'avance, pourquoi on l'attendait, et ce qu'ils lui réservent.
AnatoleJ
Posté le 27/01/2022
Bonjour :D

On a tous besoin d’une petite barque pour se poser dans les nuages de temps en temps (sans l’option cage suspendue bien sûr).

Je suis d’accord avec l’aspect trop « visite touristique » de ce chapitre ! J’ai souvenir à l’écriture de ne pas avoir été très satisfait de ce chapitre (sans vraiment avoir envie de tout recommencer, parce qu’il remplissait son rôle pour le moment). Effectivement ça pourrait être intéressant de tout simplement développer le combat et le dialogue, y’a forcément moyen de rendre le tout plus dynamique sans perdre les informations essentielles ^^

Pour le besoin de répit, c’est au programme, donc je n’en dis pas plus (mais je te rejoins aussi sur le fait que j’ai pu y penser à ce moment-là, ce qui m’a peut-être paradoxalement poussé à aller plus vite pour atteindre la pause plus rapidement ? Bref, y’a des choses à retravailler !)
Mathilde Blue
Posté le 09/07/2021
Coucou :D

Je valide totalement cette rébellion contre ton propre calendrier, je ne vais pas râler contre un chapitre en plus ^^ (Surtout si le prochain est du point de vue de Del en plus). Bon sinon j’aime beaucoup ce chapitre, Nodia a l’air de davantage se rapprocher de Lo, qui est toujours aussi serein (je l’admire de rester aussi zen). En tout cas, ça ne dit rien qui vaille cette histoire d’enchanteresse… Mais on peut peut-être tenter un sauvetage en catastrophe ? Genre Del et Sehar débarquent dans leur petit bateau, Del va mieux et fait comme si Sehar était son prisonnier, ils filent dans le château, sauvent tout le monde et repartent en courant ! Non ? T_T

Mes petites notes :

« Et tout ça, parce qu’elle avait laissé un cheval les suivre. »
Dit comme ça, ça a effectivement l’air un peu bête xD

« mais cet instant ne dura pas. »
Mon cœur se brise, j’avais un tout petit d’espoir quand même T_T

« Pire, lorsqu’elle rouvrit les yeux pour les fixer sur son compagnon d’infortune, Lo réussit à lui adresser un sourire, qu’elle eut l’absurdité de lui rendre. »
Ben oui, absurde hein ? xD Moi je pense que c’est le début d’une grande histoire oui.

« — Voler a l’air d’être un thème récurrent, dans ce voyage. »
Ça va, il a pas l’air trop stressé pour l’instant xD

« Elle ne dit rien, et iel ne vit rien. Mais ce n’était pas important. Elle avait l’habitude, et c’était mieux ainsi. »
Il te reste des miettes de cookies pour recoller mon cœur ? Sinon il ne tiendra pas le choc jusqu’à la fin du chapitre T_T

« C’était une façon de simplifier ce qui leur arrivait, en effet. »
Effectivement xD

« Ce n’était rien, tout ça, pour eux. »
Je trouve que la phrase a un rythme bizarre, peut-être que ça fonctionnerait mieux en faisant passer le « tout ça » devant ?

« — Et toi, qui es tu et de quel village viens-tu ? demanda-t-il a lea faune. »
*à (et il manque un tiret aussi !)

« A l’intérieur de l’immense château, et à la rencontre de la plus terrible enchanteresse que l’Abradja avait connu. »
Ah. Ça a pas l’air annonciateur de bonnes choses pour la suite… T_T

Voilà ! À bientôt :D
AnatoleJ
Posté le 10/07/2021
Coucou :D

T’imagines ça aurait fait deux semaines entières sans Del et Sehar si je n'avais pas posté ce chapitre, ça aurait été franchement inadmissible, je pouvais pas faire un tel crime x)

Oui, Lo est très doué pour amadouer à peu près n’importe qui, même Nodia ! (c’est pas pour rien que Del l’aime autant). Et je ne vois pas de quoi tu parles, cette enchanteresse est forcément d’excellente compagnie, aucune raison de s’inquiéter voyons...

« Mais on peut peut-être tenter un sauvetage en catastrophe ? »
Del et Sehar approuvent totalement ce plan, ils auront probablement la même idée que toi d’ailleurs... et puis aucune chance que quelque chose ne les empêche de le mettre à exécution, n’est-ce pas ? Héhéhé...

« Dit comme ça, ça a effectivement l’air un peu bête xD »
C’est toujours des petits détails qui font rater les meilleurs plans, surtout quand un poney est impliqué dans l’affaire ^^

« Ben oui, absurde hein ? xD Moi je pense que c’est le début d’une grande histoire oui. »
Lo a une assurance et un sourire contagieux, elle ne pouvait pas résister éternellement x)

« Ça va, il a pas l’air trop stressé pour l’instant xD »
Tant qu’ils sont vivants, pourquoi s’inquiéter ? x)

« Il te reste des miettes de cookies pour recoller mon cœur ? Sinon il ne tiendra pas le choc jusqu’à la fin du chapitre T_T »
J’ai tout utilisé mais je peux toujours faire d’autres cookies! Et pas le choix, si on veut des miettes, il faut les manger d’abord, une vraie tragédie

« Ah. Ça a pas l’air annonciateur de bonnes choses pour la suite… T_T »
Mais non enfin, si ça se trouve elle sera trop occupée pour les recevoir et ils vont prendre le thé avec des gens sympathiques à la place, qui vont leur rendre tous les prisonniers sans poser de questions, tout espoir n’est pas perdu :D

C’est noté pour les petites fautes et la phrase bancale, merci !

A bientôt :D
Vous lisez