Chapitre 15 - Sehar

Notes de l’auteur : Bonjour et bienvenue dans ce chapitre où Sehar applique enfin les judicieux conseils de son papa, à défaut d'être en sécurité dans ses bras...
Bonne lecture :D

Le cri de Nodia transperça ses oreilles, et remplit Sehar d’une peur qui n’avait rien en commun avec aucune qu’il avait ressentit jusqu’alors. 

La seule chose qui l’empêcha de se figer, sa respiration écrasée dans sa poitrine, fut Tsari. Le cheval se leva sur ses pattes arrières, les oreilles plaquées sur sa nuque et les naseaux frémissants, tout aussi terrifié et surpris que son nouvel ami. Alors Sehar se ressaisit, et caressa doucement le cheval pie pour le rassurer. Lorsque Nodia redevint silencieuse, lézard et cheval étaient tout deux un peu plus apaisés - mais toujours sur la défensive. 

Elle se redressa, lentement, et avec une douceur presque craintive, posa ses mains de chaque côté du tableau. Les ombres dansèrent sur sa peau bleu nuit, et glissèrent sur la toile, jusqu’au visage assombri. Comme une tempête de sable qui révélait enfin un bateau échoué, les ombres repoussèrent les ombres, et les traits de la personne peinte apparurent. Elle les dévisageait tous avec un sourire timide, malgré son regard presque espiègle, la joue barrée d’une large cicatrice. 

Il y avait, dans ce visage, tout ce que Sehar et Nodia avaient en commun.

Mais aussi, tout ce que Sehar n’avait jamais vu de lui-même.

— Hey, euh … interrompit Del. Je sais qu’on a collectivement décidé sans se consulter de pas en parler tout de suite, parce que les chasseurs de prime c’était plus urgent, mais… je veux dire, c’est trop bizarre, faut que je demande. Vous êtes frère et soeur, hein ? 

Sehar n’avait pas le courage de formuler la réponse à haute voix. Pas aussi clairement, du moins. Il s’approcha du portrait, et toucha une petite plaque, en dessous du tableau, où quelques symboles étaient gravés.

— Je ne sais pas lire cette écriture, mais… je crois reconnaître les formes. Ma mère s’appelait Myria Nidré, et… elle écrivait son nom comme ça. 

Nodia le regarda, et il retrouva dans ses yeux toute la douleur qu’il avait entendue dans son cri, quelques instants plus tôt. Il déglutit, et se tourna de nouveau vers le portrait.

— Je n’avais jamais vu d’image d’elle, avant, continua Sehar dans un murmure. Je crois que mon père m’a menti quand il dit que c’est grâce à lui que je suis mignon.

— Tu l’as pas connue ? demanda Del. 

— Non… Elle est partie quand j’étais encore un bébé.

Sehar tourna de nouveau son regard vers Nodia, et le signe qu’elle répéta deux fois, facile à comprendre parce qu’il l’avait déjà vue le faire dans des circonstances bien plus anodines, lui serra le coeur.

Moi aussi.

Elle fondit en larmes, et les paupières de Sehar le piquèrent aussi. Il fit un pas vers elle - pour faire quoi, il n’en savait rien - mais elle recula aussitôt, une main placée entre eux pour l’empêcher d’approcher davantage. Puis elle essuya ses larmes, sans réussir à les arrêter, et s’éloigna à grand pas du portrait, bouscula presque Lo sur sa route, puis quitta la pièce.

— Ça va aller, Sehar ? demanda Del.

Il acquiesça, même s’il n’était pas vraiment certain de sa réponse. Avant d’avoir trop de temps pour y réfléchir, cependant, il pointa la direction dans laquelle Nodia venait de disparaître.

— On doit rester groupés, non ?

Lo lui tapota l’épaule, et lorsque Sehar croisa son regard, il y lut la même question que celle posée à haute voix par Del. Il força un sourire, et tira légèrement sur les rênes de Tsari pour lui signaler qu’ils reprenaient la route, avant de suivre Nodia hors de la galerie.

Rien n’allait, dans ce manoir vide où ils auraient dû recevoir de l’aide, mais n’avaient trouvé que des questions sans réponses - ou pire, des questions dont les réponses faisaient mal. 
Sehar fut soulagé de retrouver l’air extérieur et le parfum de sucre des cerises. Nodia les attendait en bordure des arbres, et lorsqu’ils arrivèrent à son niveau, elle pointa la  direction opposée à celle où ils étaient venus, puis échangea quelques signes avec Lo.

— Tu penses qu’il pourrait y avoir des gens là-bas ? » demanda-t-iel, et elle confirma d’un hochement de tête. « Amis ou ennemis ?»

Elle haussa les épaules, et ils la suivirent en silence, le long d’un sentier assez large pour que deux chevaux puissent s’y croiser sans effort. Après peut-être dix ou vingt minutes de marche, la forêt s’ouvrit de nouveau - et Nodia les arrêta avant qu’ils ne puissent dépasser le couvert des arbres.

Il y avait des gens, en effet. 

Beaucoup de gens.

Des individus, vêtus d’étranges combinaisons oranges ou violettes surmontées d’un casque de verre.

Des mercenaires, qui poussaient vers des bateaux des lignes de prisonniers. Parmi les mercenaires comme les prisonniers, des gnomes, des faunes, des nains, mais aussi des hybrides ou d’autres races que Sehar ne reconnaissaient pas. Aucun maegis, ni aucun valeni parmi eux, cependant... 

Ou plutôt, s’il en croyait les générateurs à nimbus branchés à tous les scaphandres, tous les maegis présents étaient du côté des vainqueurs - parce que c’est ce qu’il s’était passé, non ? 

Une autre bataille, comme dans le manoir, et les perdants étaient emmenés ailleurs, sans laisser personne derrière… Sehar ne voyait pas d’autre explication, pour le moment. 

Mais emmenés où ? 

Il plissa les yeux, et observa les six bateaux - bien plus grands et plus massifs que les barques kévriennes, leurs coques étaient de bois bleu et violet, et de longs mats, trois par navire, portaient des voiles à rayures blanches et dorées. Amarrés au bord d’une falaise, ils flottaient dans les nuages, qui s’étendaient à perte de vue comme l’aurait fait le sable du désert.

Non, ce n’était pas une falaise… C’était le Bout du Monde.

— Alors, amis ou ennemis ? murmura Del.

Ils n’eurent pas vraiment besoin de la réponse de Nodia - peut-être que le maegis espérait juste que la valeni ne contredise l’évidence. Sans bouger, elle regarda les maegis en scaphandre, son regard dur et sa machoire serrée. Alors ils observèrent avec elle, tendus et attentifs, jusqu’à ce qu’elle ne leur fasse enfin signe de faire demi-tour, au grand soulagement de Sehar.

Mais avant que l’un d’entre eux n’ait le temps de ne serait-ce que pousser sur ses pieds pour discrètement partir, quelque chose d’anodin - et d’autant plus terrible - les interrompit.
Un poney pie, monté par un mercenaire nain, arriva au petit trot sur la scène, et ralentit jusqu’à s’arrêter pour que son cavalier discute avec un autre mercenaire. Il ne fallut que quelques secondes pour que Tsari redresse les oreilles avec intérêt - et, malheureusement, hennisse pour saluer son camarade équin.

Pire, il bouscula Del pour se frayer un chemin au grand trot pour rejoindre le poney, et détruisit à coup de sabots sans aucun état d’âme les buissons qui leur servaient de cachette.
Non seulement Sehar, Lo, Del et Nodia étaient à découvert, mais l’attention de tout le monde - trop de monde - était désormais tournée vers eux.

— Courrez ! ordonna Lo.

Del était encore au sol, et secoua la tête avec une grimace.

— Je peux pas, gémit-il. J’ai…

Sehar l’attrapa dans ses bras sans réfléchir, alors que Nodia préparait un sortilège d’ombre, et que Lo avait sorti une graine de sa sacoche. Les regards des deux mages lui dirent la même chose : Court, petit lézard.

Un premier sortilège fusa des mains d’un maegis, et Del le dévia avec un faible bouclier - au battement de coeur suivant, Sehar courait enfin.

— On vous couvre ! assura Lo.

Sehar avait déjà vu cette scène - mais ses jambes le portaient au loin, sans écouter la part de son âme qui lui hurlait de ne pas faire un pas de plus. 

Avec Del qui gémissait de douleur dans ses bras, il n’avait pas d’autre choix que de partir. 

Encore.

Il ne s’arrêta que lorsqu’il n’entendit plus les bruits de bataille, et posa Del contre un des arbres rouges, dans la mousse vermeille.

— Tsari t’a fait mal ? 

— Je… sais pas… Le filtre ?

Sehar examina les câbles, et son estomac se serra. Un des tuyaux était écrasé, et les nuages du générateur y passaient bien plus doucement que normalement. Jusqu’ici, le problème de protéger Del du mystérieux mal n’avait été qu’une question de temps - quand ils arriveraient là où Nodia les emmenait, tout irait mieux. 

Mais ils y étaient, et la situation était pire qu’elle ne l’avait jamais été. 

— C’est… c’est cassé, je crois ?

Del toussa, plusieurs fois, plus fort que lors de ses précédentes quintes de toux, et serra ses doigts autour du bras de Sehar.

Qu’est-ce qu’il devait faire ?

Qu’est-ce qu’il pouvait faire ?

Rien, sans Lo et Nodia. Alors il regarda dans la direction du port, caché par plusieurs centaines de mètres de forêt, mais n’entendit rien.

Encore une fois, Sehar avait laissé en arrière quelqu’un prêt à le protéger… mais à quel prix ?

— T’inquiète pas pour Lo, assura Del. Iel est capable de se sortir de n’importe quelle situation. Et Nodia fait flipper. Ils vont arriver…

Le maegis glissa sa main dans la sienne, et ferma à demi les yeux. Ils attendirent encore un peu… 

Non, ils attendirent longtemps, figés sur place par la peur.

Si longtemps que Del s’était endormi, et que les nerfs de Sehar avait cédé, juste assez pour que ses paupières se croûtent de larmes sèches. 

Sehar sursauta, mais ce n’était qu’une branche morte, tombée non loin d’eux. Le bruit avait été assez fort pour réveiller Del, cependant, qui se redressa péniblement avec une grimace.

— J’ai dormi longtemps ?

L’hybride acquiesça, sa main toujours dans la sienne et sa peur toujours au bord des lèvres.

— Est-ce qu’on ne devrait pas aller voir… ? demanda-t-il.

Del esquissa une moue inquiète, et ses courtes oreilles pointues s’agitèrent entre les lanières de son filtre - mais il acquiesça, et attrapa l’autre bras de Sehar en soutien pour se relever.

— Okay, doucement alors…

A petits pas prudents, ils firent demi-tour vers le port - est-ce qu’ils arriveraient seulement à retrouver leur chemin, sans guide ? Sehar douta plusieurs fois, mais Del réussissait toujours à percevoir la trace de sortilèges violents, devant eux. Alors, ils avancèrent, et après une longue, trop longue marche, le port apparut de nouveau.

Cette fois-ci, il n’y avait plus personne. Les six grands bateaux avaient disparus, ainsi que les maegis en scaphandre, leurs mercenaires armés, et les prisonniers.

Lo, Nodia, Tsari et son ami poney, avaient tous les quatre disparus, eux aussi.

— Tu crois qu’ils les ont… ? 

Des larmes piquèrent de nouveau ses yeux, et il n’osa même pas finir sa phrase.

— Emmenés ? » compléta Del. Ce n’était pas le mot auquel il avait pensé, mais Sehar était soulagé que ce soit une option, finalement, et une option pas si absurde, une fois formulée à haute voix. « Peut-être… mais comment on va les retrouver ? »

Il était tenté de lui répondre, Je ne sais pas - et pendant un minuscule battement de coeur, c’était la réponse qu’il eut au bord des lèvres, juste à côté de sa peur. 

Mais avant que Je ne sais pas puisse sortir de sa bouche, ses yeux glissèrent sur une zone du port qu’il n’avait pas remarquée avant, dans toute l’agitation. 

Là, un vieux navire tanguait dans les airs, plus petit que ceux qui avaient disparu. Sehar n’eut pas besoin de savoir quoi que ce soit sur la navigation sur nuages pour comprendre qu’il aurait besoin de nombreuses réparations, pour pouvoir de nouveau transporter sa pleine capacité de personnes et de marchandises.

Mais il flottait encore, alors supporter juste deux personnes… ça irait, non ?

Une esquisse de sourire tira sur ses lèvres, et une autre réponse que Je ne sais pas en sortit.

— On n’a qu’à voler un bateau.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Nanouchka
Posté le 14/01/2022
Bonjour Anatole,

On est sur du chapitre agité, pour le coup ! J’ai adoré.

Je ne m’attendais pas du tout à ce que tu sépares les personnages, c’est une bonne surprise parce que j’aime tellement leur dynamique que ça me pousse à continuer pour les voir réunis.

Et bon, je suis ravie que Sehar se retrouve avec Del.

Et qu’on monte sur des bateaux, parce que la navigation c’est la vie.

Il y a quelque chose qui me chiffonne sur la mère de Sehar et Nodia… Je crois que j’aimerais que ce soit plus qu’une mère qui abandonne ses enfants. Pour le moment, c’est uniquement dans l’émotionnel, et en fait je ne sens pas la curiosité de wah c’est qui je veux la rencontrer. Alors que si c’était une maegis méga badass qui a découvert le secret du sable, j’aurais trop envie de la trouver. Tu vois ce que je veux dire ?
AnatoleJ
Posté le 14/01/2022
Aye capitaine, toutes les aventures ont besoin d’un bateau :D Ils ne pouvaient pas paisiblement faire de la randonnée tous ensembles éternellement, il fallait bien semer un peu le chaos... Ravi que ce changement de direction te plaise ^^

Je vois ce que tu veux dire sur la mère de Sehar et Nodia, parce que je me suis déjà posé la question ! Et en fait ça me présente un problème majeur : je pensais que les grandes lignes de l’histoire de Myria étaient super facile à deviner et j’ai écris l’ensemble du récit en conséquence, donc en supposant que les lecteurices devineraient très (trop) vite, mais je crois que pour l’instant personne n’a capté le truc que je pensais gros comme une maison xD
Du coup mon problème en réalité c’est : est-ce que je pointe le truc que je pensais clair, ou est-ce que je continue à faire comme si c’était censé être un grand mystère et voir quel effet ça produit ? (je penche pour l'instant pour la seconde option)
Dans tous les cas j’espère au moins pouvoir te rassurer un peu en disant que l’histoire de Myria est centrale dans le récit (bien que tissée en filigrane) et que ce n’est PAS l’histoire d’une mère qui abandonne ses enfants (même si comme tu l’as très justement décrit, du point de vue de ses enfants c’est comme cela qu’elle est d’abord perçue, au moins au début). Breeeeef ce sera définitivement un gros sujet de réflexion dans mes corrections, donc merci d’avoir ajouté du grain à moudre sur la question :D
Nanouchka
Posté le 15/01/2022
Ahahaha, j'adore ces moments où on sent qu'on est hyper transparents, et que les autres sont perplexes (ça m'arrive si souvent).

J'ai beaucoup réfléchi à cette question des surprises dans les histoires, versus le suspense. Hitchcock décrit ça comme : soit tu vois deux personnes prendre le café et boum une bombe explose (surprise), soit tu vois un mec mettre une bombe sous une table et puis les deux personnes prendre le café (suspense).

J'ai beaucoup essayé la surprise, et en fait je me suis rendu compte que je préfère le suspense, parce que je trouve ça plus généreux, porteur, abondant, et qu'il y aura toujours de quoi moudre après en fait.

Tout ça pour dire que dans le cas de la mère de Nodia, personnellement je pencherais vers le contraire, c'est-à-dire que tu mets des pistes de pourquoi elle est centrale narrativement, du coup j'ai trop envie de la rencontrer, et le suspense que j'ai c'est : okay mais comment ça va se passer entre les bébous que j'aime et elle ? Ça inverse les attentes, et ça remet de l'importance à l'émotionnel paradoxalement.

Disclaimer : ceci n'est que mon ressenti très personnel, et non celui de Tolkien, à qui j'ai demandé son avis, et qui m'a répondu d'arrêter de lui poser des questions toutes les vingt-cinq secondes.
AnatoleJ
Posté le 16/01/2022
J’aime bien l’exemple de la bombe ! Mais je t’avoue que dans ce cas-ci j’ai l’impression d’avoir posé la bombe de façon très visible, d’avoir fait coucou à la caméra, ouvert la porte aux victimes pour les laisser entrer dans le café, avant de filer dehors dans le brouillard avec un rire machiavélique xD
En fait dans la situation de Myria je n’avais pas prévu qu’il y ait ni surprise ni suspense quand à sa situation présente et une rencontre hypothétique avec la petite bande d’aventuriers (seulement sur pourquoi les maegis en ont après ses enfants). Je pense que ce sera quelque chose que je retravaillerais dans les premiers chapitres de Nodia, peut-être, ou même des mentions de la part de Tsisco côté Sehar pour qu'il y ait 0 ambiguïté... Breeef j’y réfléchis !

Toi aussi Tolkien t’envoie balader ? Mince, il doit être occupé le bougre...
Mathilde Blue
Posté le 04/07/2021
Coucou :D

« Le cri de Nodia transperça ses oreilles, et remplit Sehar d’une peur qui n’avait rien en commun avec aucune qu’il avait ressentit jusqu’alors. »
Je crois que je m’étais déjà fait la réflexion que son cri devait avoir un truc spécial (dans le chapitre 2 il me semble), mais j’ai l’impression que ça se confirme !

« Il y avait, dans ce visage, tout ce que Sehar et Nodia avaient en commun. »
Oh c’est la maman ! D’ailleurs, c’est assez chouette cette espèce de magie avec les ombres, même si je ne suis pas sûre de bien comprendre comment elle fonctionne.

« — Hey, euh … interrompit Del. Je sais qu’on a collectivement décidé sans se consulter de pas en parler tout de suite, parce que les chasseurs de prime c’était plus urgent, mais… je veux dire, c’est trop bizarre, faut que je demande. Vous êtes frère et soeur, hein ? »
Je l’aime lui xD

« Elle fondit en larmes, et les paupières de Sehar le piquèrent aussi. »
Je suis trop triste pour eux :’( Mais du coup c’est assez mystérieux aussi, pourquoi leur mère les aurait tous les deux abandonné bébé ? Et du coup est-ce qu’elle a quelque chose à voir avec le fait que ds chasseurs de prime aient été envoyés à leurs trousses ?

« C’était le Bout du Monde. »
Je ne suis toujours pas sûre d’avoir bien conceptualisé le Bout du Monde, en gros c’est juste à partir de là qu’il n’y a plus de terre ferme ?

« et, malheureusement, hennisse pour saluer son camarade équin. »
J’ai l’impression que les chevaux ne sont pas toujours ceux qui aident le plus tes personnages xD

« — Je peux pas, gémit-il. J’ai… »
Oh p’tit bout de chou :’(

« Mais ils y étaient, et la situation était pire qu’elle ne l’avait jamais été. «
C’est carrément la merde oui T_T

« Rien, sans Lo et Nodia. »
Attends, soyons clairs, tu vas pas les séparer hein ? T_T

« — On n’a qu’à voler un bateau. »
Mais dans quoi ils s’embarquent ? T_T Cela dit, attends, ça parle de bateaux, est-ce qu’on ne verrait pas bientôt Suzette ? x)

Voilà ! À bientôt :D
AnatoleJ
Posté le 04/07/2021
Coucou :D

« Je crois que je m’étais déjà fait la réflexion que son cri devait avoir un truc spécial (dans le chapitre 2 il me semble), mais j’ai l’impression que ça se confirme ! »
Dans le chapitre 2 elle casse une vitre en hurlant, c’était effectivement un premier indice qu’il y a quelque chose de spécial ^^

« D’ailleurs, c’est assez chouette cette espèce de magie avec les ombres, même si je ne suis pas sûre de bien comprendre comment elle fonctionne. »
Même Nodia ne sait pas exactement comment ça marche, c’est un peu comme l’art ancestral de la cuisson de cookie, tant qu’ils sont bons et mous à l’intérieur, vaut mieux pas se poser de questions x) (et peut-être qu’il faudrait qu’elle se penche sur le sujet ?)(moi je sais comment ça marche héhéhé)(la magie d'ombre, pas la cuisson des cookies, ça c'est toujours un mystère)

« Je l’aime lui xD »
Qu’est-ce qu’ils feraient sans Del pour mettre les pieds dans le plat xD

« Mais du coup c’est assez mystérieux aussi, pourquoi leur mère les aurait tous les deux abandonné bébé ? Et du coup est-ce qu’elle a quelque chose à voir avec le fait que ds chasseurs de prime aient été envoyés à leurs trousses ? »
D’excellentes questions ! Myria Nidré est nimbée de mystères, et les réponses seront importantes ^^

« Je ne suis toujours pas sûre d’avoir bien conceptualisé le Bout du Monde, en gros c’est juste à partir de là qu’il n’y a plus de terre ferme ? »
C’est ça, il y a une grande falaise et ensuite une immense mer de nuages !

« J’ai l’impression que les chevaux ne sont pas toujours ceux qui aident le plus tes personnages xD »
Ils ont déjà la tâche extrêmement complexe d’être mignons et poilus, manquerait plus qu’ils doivent être serviables en plus, quel scandale

« C’est carrément la merde oui T_T »
Mais non, tout va bien ! Relativement si on regarde l’ensemble... Haha... ahem

« Attends, soyons clairs, tu vas pas les séparer hein ? T_T »
Non bien sûr, ils se retrouvent tous dès le chapitre suivant, en pleine forme pour manger paisiblement des cerises les pieds dans les nuages :D (ceci est un mensonge éhonté)

« Mais dans quoi ils s’embarquent ? T_T Cela dit, attends, ça parle de bateaux, est-ce qu’on ne verrait pas bientôt Suzette ? x) »
Ils s’embarquent dans une vie de crime bien sûr :D Et peut-être bien que Suzette va les y aider... Mais c’est Suzette hein, rien n’est garanti x)
Vous lisez