Chapitre 13 Réflexions

Par Cathie
Notes de l’auteur : des idées pour un titre ? Merci aux créatifs.

Après un repas frugal mais convivial avec sa petite famille, l’aubergiste montre leurs chambres à ses invités.

Au moment de se séparer sur le pas de leur porte respective, Copine informe le chevalier qu’elle va chercher dans son Livre quelques précisions sur la physiologie dragonienne.

— C’est ça, marmonne le chevalier en guise de bonne nuit. Ça ne peut pas faire de mal !

Dès qu’il est couché, le chevalier réalise que, malgré la fatigue, il n'arrivera pas à s'endormir. Il tourne et retourne dans sa tête ce qu'il sait sur les dragons (beaucoup plus que quand il a quitté la princesse certes) mais il ne possède aucune technique satisfaisante pour gérer la situation présente. Il en a la bouche sèche d’appréhension et décide d’aller chercher un verre d'eau.

Dans l’obscurité, il a du mal à se repérer et quand il rejoint le bout du couloir, il découvre, au lieu des escaliers escomptés, une porte qui cède sans bruit dès qu’il la sonde. Derrière, une lueur blafarde révèle la volée de marches espérées. Mais celle-ci monte au lieu de descendre !

La curiosité et plus encore son désir de se changer les idées, poussent le chevalier à s’engager dans l’escalier qui le mène à un vaste grenier. À la faible clarté de plusieurs lucarnes, il distingue des amoncellements de formes et d’ombres impossible à identifier. « Voilà qui pourrait être très intéressant à explorer » se dit-il, « mais pas en pleine nuit… et sans l’accord de l’aubergiste. »

Le jeune homme est sur le point de tourner les talons, quand il a une impression de mouvement, à l’autre bout de la pièce. Il s’immobilise et voit alors apparaitre, bouche-bée, une pleine lune étincelante.

Un frisson le parcourt de la tête aux pieds et brusquement, il revoit la princesse, la nuit où il a posé les yeux sur elle pour la première fois, dans la chambre qu’ils partageaient sans le savoir.

Tremblant d’émotion, il lui faut faire un effort pour réaliser que la lune, émergeant des nuages, se reflète dans un grand miroir suspendu à un angle bizarre juste sous une lucarne. La lumière est si vive que le jeune homme perçoit clairement le lourd cadre orné ainsi qu’un fouillis impressionnant de meubles, de boites et de coffres qui remplit l’espace et l’empêche de s’approcher.

Alors il reste là, incapable de détacher son regard de cette vision et il veut ce miroir pour en faire cadeau à la princesse. Ha ! Si seulement il pouvait le lui offrir comme il le voit maintenant, éclairé de l’intérieur par cette lune enchantée…

…Qui disparaît aussi brusquement qu’elle est apparue quand un nuage passe devant, plongeant le chevalier dans une obscurité qui lui semble deux fois plus profonde qu’avant. À tâtons, le chevalier redescend les escaliers et rejoint sa chambre sans plus penser à son verre d’eau. Quand il finit par s’endormir, il rêve qu’il danse avec la princesse dans la grande salle de bal du château qui n’est éclairée que par une multitude de croissants de lune se reflétant dans les vitres et les miroirs.

 

— À défaut d’avoir trouvé une idée pour nous débarrasser du dragon, j’ai découvert dans votre grenier, cher Hôte, le cadeau parfait pour ma bien-aimée, annonce le chevalier en entrant dans la cuisine, le lendemain matin.

Installé avec Copine à la table du petit déjeuné, l’aubergiste lui lance un regard perplexe :

— Je me suis égaré dans votre grenier, cette nuit, explique le jeune homme, ce n’était pas mon intention que de fouiner, mais j’espère que vous me céderez cette pièce absolument splendide dont vous n’avez pas l’utilité, de toute évidence.

— Chevalier, répond le petit homme en se levant pour lui servir une écuelle de soupe de gruau plutôt claire, vous pouvez prendre tout ce qui se trouve dans ce grenier ! Je doute que vous y trouviez grand chose de valeur, mais… Excusez-moi un instant, je vais chercher quelques bûches.

Le chevalier s’installe à côté de son amie, considère son assiette d’un air chagrin et reprend, à l’intention de Copine :

— Il s’agit d’un Miroir qui m’a paru d’une grande beauté ; enfin, je ne l’ai vu qu’à la lueur de la lune.

— Un miroir ? Quelle coïncidence ! s’écrie Copine la bouche pleine. Figures-toi que j’ai trouvé dans mon livre tout un tas d’informations intéressantes sur les miroirs, hier soir. Je cherchais des pistes pour notre dragon, mais rien à faire, hier soir, c’était les miroirs, magiques en particulier, qui étaient au programme. Il y en a vraiment pour tous les goûts, entre ceux qui répondent aux questions, ceux qui montrent le passé, réfléchissent sur le présent, ou prédisent le futur ; ceux qui reflètent des choses plus profondes, rêves, désirs…

S’avisant que le chevalier ne touche pas à sa soupe, elle conseille :

— Tu devrais manger, il va nous falloir des forces !

Pendant que le chevalier avale la soupe en rêvant d’une bonne tasse de café, Copine reprend :

— Il y avait un chapitre dévoué entièrement aux miroirs de l’ombre. Ces derniers sont rares et imprévisibles. Ils demandent à être canalisés par leur magicienne, qui interprète ensuite les réflexions du miroir à ceux qui viennent consulter. Fascinant !

— C’est vrai que cela ne nous aide pas beaucoup dans notre entreprise, remarque le chevalier au moment où l’aubergiste entre dans la pièce, les bras chargés de bûches. Pour ma part, le miroir que j’ai découvert dans le grenier me semble tout ce qu’il y a de plus…

— Le miroir ? interrompt l’aubergiste en palissant. Le miroir du grenier ? Malheureux, que me demandez-vous là !

D’une main tremblante, il fourre une bûche dans le fourneau et se retourne vers le chevalier :

— Laissez-moi vous dire que vous l’avez échappé belle : c’est à dessein que ce meuble est accroché là-haut, hors d’atteinte. Si par mégarde, vous y aviez vu votre reflet…

— Que voulez-vous dire, demande Copine en repoussant son écuelle vide. C’est la raison d’être d’un miroir que de…

— C’est que les réflexions de celui-ci sont d’une nature particulière ! affirme l’aubergiste en secouant la tête d’un air accablé.

Copine répond au regard étonné du chevalier par un haussement de sourcils gourmands :

— Voilà qui est fort intéressant ! Pouvons-nous aller le voir ?

— S’il vous plait, insiste le chevalier en se levant. Mais je doute pouvoir être dissuadé de vous l’acheter.

— Je ne suis vraiment pas sûr que ce soit une bonne idée, maugrée l’aubergiste. Je tiens ce meuble de mon grand-père, qui l’a reçu d’un magicien en déroute - contre un lit et un repas chaud. J’étais très jeune et le personnage m’avait fort impressionné ; c’est sans doute pour ça que j’ai gardé le miroir. Ce sorcier nous a raconté que l’artefact, magique et très ancien, nous porterait bonheur si mon grand-père acceptait de le conserver en sureté jusqu’à l’arrivée de sa propriétaire légitime. Ce n’était pas lui, ce qu’il regrettait infiniment, mais cette dernière arriverait promptement et le compenserait pour sa peine.

— Comment, s’exclame Copine, ce miroir est magique ?

— Hélas ! confirme l’aubergiste en suivant le chevalier qui s’engage dans l’escalier menant à l’étage. Le sorcier nous avait donné des consignes strictes : il ne fallait absolument pas se regarder dedans, sous aucun prétexte, sans exception ! Une consigne contre-intuitive dans le cas d’un miroir, je vous l’accorde.

L’aubergiste s’arrête en haut de l’escalier pour reprendre son souffle et Copine, dont les yeux se sont mis à briller, lui passe devant en répétant :

—  Un Véritable Miroir Magique ?

— Absolument, Mademoiselle, reprend le petit homme en essayant de la rattraper. Heureusement, mon grand-père avait pris les recommandations du mage au sérieux et il évita le pire pour notre famille. Mais les quelques malheureux qu’il n’avait pas eu le temps de prévenir (ainsi que ceux qu’il avait prévenus mais qui ont voulu voir de quoi il retournait par eux-mêmes) ont très mal pris les réflexions du miroir. Et nous n’avons jamais compris pourquoi, car ils ont tous pris la fuite comme s’ils avaient le diable aux trousses et sans donner d’explication.

— C’est formidable, s’exclame Copine quand elle arrive à la porte du grenier devant laquelle les attend le chevalier. Tu as trouvé un Objet Magique !

— Magique et très encombrant, au final, souffle l’aubergiste en s’appuyant contre le chambranle. Ce meuble a donné mauvaise réputation à mon auberge… et personne n’est jamais venu le réclamer ! J’ai fini par le mettre dans un coin, hors d’atteinte, et j’avais presque réussi à l’oublier.

Copine se retourne alors vers leur hôte et le chevalier se demande si elle ne va pas lui sauter au cou, ce qui serait très embarrassant pour tout le monde. Mais Copine se contente de s’exclamer :

— C’est que, Cher Hôte, je suis une magicienne, jeune et sans grande expérience, mais sortant d’une bonne école, et je suis à la recherche de mon Objet Magique, celui-là même qui me consacrera aux yeux des mondes visibles et invisibles. Comment, alors, ne pas me demander… se pourrait-il que ce soit ce miroir ?

Les yeux de l’aubergiste se mettent à briller aussi fort que ceux de Copine :

— Pourriez-vous être celle que nous attendons, venue nous débarrasser de cet encombrant artefact ? À défaut de débarrasser le pays du dragon !

— Il n’y a qu’une seule façon de le savoir, annonce le chevalier en ouvrant la porte du grenier.

Ils commencent à se frayer un chemin vers le meuble, mais l’impatience de Copine la rendant tout à fait inefficace, le chevalier finit par lui proposer d’aller se mettre au calme quelques instants pour se préparer à cette rencontre, sans doute capitale pour elle. Ce qu’elle accepte avec une grimace, laissant les deux hommes se bagarrer avec le mobilier.

Décrocher l’encombrant miroir n’est pas facile, en partie à cause de l’évidente paranoïa de l’aubergiste qui laisserait volontiers le chevalier se débrouiller seul une fois le passage dégagé. Mais le meuble est lourd et ils ne sont pas trop de deux pour le descendre de son perchoir et le caler sur son pied.

Finalement, l’imposant artefact se dresse sous la lucarne, prêt à retrouver son heureuse propriétaire. C’est du moins ce que le chevalier, caché derrière avec l’aubergiste, espère avec ferveur, même si cela signifie qu’il ne pourra pas l’offrir à la princesse.

Copine réapparaît alors à la porte du grenier, drapée dans un châle qui la recouvre de la tête aux pieds. Seules quelques boucles de sa tignasse en dépassent, lui mangeant le front et les joues. Son pas mesuré, son air grave, presque sombre, contraste avec l’exubérance qu’elle montrait  d’abord.

S’arrêtant à bonne distance, Copine s’adresse au miroir dans une langue que le chevalier ne comprend pas. Elle s’approche jusqu’à pouvoir toucher le meuble tout en restant hors du champs réfléchissant et d’une main prudente, elle en caresse le cadre sans cesser de murmurer.

Le chevalier remarque le pli soucieux qui barre son front, quand, toujours emmitouflée dans le châle, elle vient se placer face au miroir, tout en continuant à parler d’une voix douce et rassurante, comme on parle à un animal craintif aux réactions imprévisibles.

Pour la soutenir et tout en se décalant pour ne pas voir son propre reflet, le chevalier se rapproche de son amie. Le reflet de Copine, qu’il voit parfaitement, ne présente rien d’inhabituel. « Décidément, ce miroir m’a l’air tout sauf magique et je me demande à quoi servent ces simagrées » pense-t-il.

Il se reprend à rêver de l’offrir à la princesse quand, tout à coup, Copine lâche le châle qui tombe à ses pieds. Aussitôt, son reflet se déforme : son nez et ses cheveux poussent, son ventre s’élargit, ses doigts s’allongent et ses jambes raccourcissent.

La jeune fille laisse échapper une exclamation de stupeur, et le chevalier ne peut réprimer un mouvement de recul devant le monstrueux assemblage. Mais déjà l’étrange image s’efface, en commençant par les membres, puis le corps, jusqu’à disparaitre complètement. Il ne reste bientôt plus que le visage qui a repris ses propositions d’origine et qui disparait à son tour avec un clin d’œil et ce mot articulé par les lèvres blafardes : Désolé !

Pendant que le chevalier, les yeux écarquillés, essaye de se remettre de sa surprise, Copine, figée, fixe le vide devant elle. Finalement, l’aubergiste risque un œil au-delà du cadre et demande :

— Tout va bien ? C’est réglé ?

Alors, seulement, Copine semble se réveiller. Elle récupère le châle dont elle recouvre le meuble, puis, le visage tout chiffonné de déception, elle s’accroupit à coté et en caresse le cadre avec tendresse :

— Vous m’en voyez terriblement déçue, mais ce n’est pas mon Objet Magique ! À mon grand regret, cher Hôte, ce n’est pas moi qui vous en débarrasserai.

Puis elle ajoute avec un sourire sans joie :

— La vérité, c’est que j’ai tout de suite trouvé ce meuble d’un goût plus que douteux, tape-à-l’œil, encombrant et prétentieux. Or, chacun sait que les Objets Magiques sont toujours parfaitement harmonisés à leur propriétaires.

Le chevalier ne sait que dire pour la réconforter. Il se laisse tomber sur un fauteuil éventré, alors que l’aubergiste, aussi déconfit que lui, fixe la jeune fille avec désespoir.

— Après ce que vous nous en avez dit, cher hôte, j’ai voulu vérifier, poursuit Copine. Je suis tombée sur un avertissement adressé aux magiciennes rencontrant ce type de miroir. On y détaillait les précautions à prendre et les procédures à suivre ainsi que les dangers pour les non-initiés. Cela m’a mis le doute…

— Je suis désolé, murmure le chevalier, j’aurais été si heureux que ce soit ton Objet Magique. En tout cas, ce n’est pas le cadeau que je m’étais imaginé !

S’extirpant du fauteuil, il conclut :

— Il ne nous reste plus qu’à nous recentrer sur notre quête première, le dragon !

L’aubergiste, qui s’était mis à faire les cent pas devant les jeunes gens, se plante alors devant Copine :

— Heu, excusez-moi d’insister, mais il me parait évident, à moi, que cet objet ne peut plus rester ici ! Ce deuxième avis donné par une magicienne en confirme la nature, et je vous serais reconnaissant de le considérer maintenant comme votre problème.

— C’est vrai qu’on ne peut pas laisser un artefact de cette valeur caché dans un grenier, acquiesce Copine. Comment sa propriétaire légitime va-t-elle le trouver ? Dans l’idéal, il faudrait le ramener au château et émettre un communiqué officiel pour que l’heureuse propriétaire de l’objet se déclare.

— Voilà une excellente idée, approuve le chevalier en se dirigeant vers la porte. Je suis sûr que vous trouverez un transporteur qui…

— Si vous croyez que je n’ai pas essayé, l’interrompt le petit homme en secouant la tête. Mais personne ne veut y toucher, ni de près ni de loin, et c’était déjà le cas avant l’arrivée du dragon, alors vous pensez, depuis…

— Bon, tergiverse le chevalier, je vous promets que nous ferons le nécessaire, mais pour l’instant, il nous faut revenir à nos moutons ; c’est à dire à notre dragon.

 

Une heure plus tard, Copine s’apprête à enfourcher le cheval quand l’aubergiste dégringole les quelques marches du perron et se précipite vers les voyageurs.

— Attendez, leur crie-t-il, il se passe quelque chose dans le grenier. Cela a commencé avec des murmures et des grincements pendant que vous étiez à l’écurie. Puis c’est monté en puissance, et c’est un vacarme invraisemblable là-haut, maintenant. Je suis sûr que le miroir y est pour quelque chose ! Ma femme et mon fils sont terrorisés, je vous en prie, venez voir ce qui se passe, !

Le chevalier fait une grimace, mais Copine s’est déjà élancée vers l’entrée. Quand les deux hommes la rejoignent dans le grenier, elle est agenouillée devant le miroir, les deux mains à plat sur la surface argentée qui frissonne et se gondole au rythme de ses paroles. Des éclairs en traversent la surface et un gémissement aigu et continu vrille les oreilles du chevalier. Petit à petit, cependant, le volume diminue et bientôt, seule la voix de Copine s’élève dans le silence.

L’aubergiste pousse un soupir de soulagement et la jeune fille se relève, pâle, les sourcils froncés. Mais à peine a-t-elle fait quelques pas que le gémissement reprend, agrémenté de coup sur le sol. L’aubergiste se plaque les mains sur les oreilles et recule jusqu’à disparaitre dans l’escalier, tandis que Copine se retourne vers l’artefact, dans un mouvement d’impatience cette fois, ce qui a pour effet immédiat de faire baisser les décibels de moitié. Mais ce n’est que quand elle est à nouveau en contact avec le meuble que le silence se rétabli complètement.

— Allons bon, s’exclame le chevalier. Qu’est ce qui se passe-t-il maintenant ?

— Je n’en suis pas sûre, répond Copine en détachant doucement ses doigts du cadre sans le quitter des yeux.

Sa frayeur initiale semble s’être transformée en une perplexité amusée qui n’augure rien de bon au chevalier.

— Il arrive, bien que très rarement, que, dans le but d’atteindre sa partenaire légitime, un objet magique s’attache à une magicienne de passage…

— Et c’est toi qui t’y colles ? s’exclame le chevalier. Maintenant ? Alors que nous avons, l’un et l’autre, d’autres objectifs de la plus haute importance ?

Copine fronce le nez et lance un regard acéré au chevalier :

— Ce n’est peut-être pas le moment le plus propice, je te l’accorde, mais cela montre que le miroir reconnait en moi une magicienne et c’est un grand honneur.

Puis, baissant la tête pour faire retomber ses boucles rousses sur ses joues, elle ajoute :

— De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais le choix.

Le chevalier pousse un long soupir et réfléchit un instant avant de demander :

— Et ta nouvelle charge aurait-elle la courtoisie de patienter encore le temps que nous enquêtions sur mon dragon ? Après tout, cela fait des années que ce meuble prend la poussière ici, il n’en est sans doute pas à quelques jours !

C’est le moment que l’aubergiste choisit pour réapparaître à la porte du grenier, l’air complètement affolé :

— Je vous en supplie, s’écrie-t-il, vous ne pouvez pas nous laissez seuls avec ce…

Et devant l’air maussade du chevalier, il ajoute :

— Chevalier, je m’en veux d’insister et je m’en excuse par avance mais je vous assure que, dragon ou pas dragon, si vous ne partez pas avec, vous ne le retrouverez pas en revenant !

Cette déclaration déclenche une vague de gémissements désespérés de la part du miroir. Le regard horrifié que lui jette Copine fait battre l’aubergiste en retraite.

Quand la jeune fille a réussi à calmer l’artefact, elle se plante devant le chevalier, les poings sur les hanches :

— Qu’est-ce que tu proposes, maintenant ?

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Miaoo!
Posté le 21/12/2019
Un titre?
Réflexions de lumière et d'ombre

...et j'attends la suite avec impatience !!!
L'écriture et l'histoire de plus en plus fluides, les "descriptifs" sont bien nourris et aident l'imaginaire de chacun à la création du scénario en toile de fond ...
Cathie
Posté le 21/12/2019
Ah ! oui, pour le titre : peut être juste : Reflexions ?
Ravie de te voir aussi assidue.... même toute seule dans ton coin ;-). Je me magne pour le reste .
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