Chapitre 12

Par Mimi

J’ai posé le pied à terre au moment où je me suis sentie incapable de pédaler plus longtemps. J’étais en équilibre sur ma selle pratiquement depuis le moment où j’avais quitté le gîte, après avoir englouti un solide petit-déjeuner. Mes voisines de chambrée étaient parties très tôt, sans doute plus habituée que moi aux nuits écourtées dans des chalets perdus de l’arrière-pays, mal isolés et à l’odeur persistante d’humidité. C’étaient elles qui m’avaient réveillée, malgré leurs précautions. Celle à qui j’avais parlé hier soir m’a fait un signe discret de la main en refermant la porte. Elle semblait gênée. Je me demandais encore de quoi, et j’hésitais entre la culpabilité de m’avoir extirpée du sommeil ou par le fait d’avoir passé la nuit dans la même pièce qu’une fille qui court après les fantômes.

La nuit tombait rapidement sur la route. Le soleil se cachait derrière les collines de plus en plus hautes. Je suis arrivée en haut de la côte et j’ai aperçu la lumière tremblotante des lampadaires de Sainte-Marie-sur-Dragonne (du moins, je le supposais, puisque j’en suivais depuis quelques heures les panneaux indicateurs), à travers une nappe de brouillard argentée. Des perles d’eau se sont accrochées à mes cils et à mes cheveux en bataille alors que je descendais vers le village.

L’endroit semblait désert. Le grondement lointain du torrent était la seule note vivante dans cette atmosphère étrange, irradiant d’un silence trop lourd pour être serein. Je ne doutais pas une seule seconde que Carole se soit plu dans cette ambiance glauque et apocalyptique, mais peut-être me suis-je dit ça parce que je me trouvais là, de nuit, dans le froid et loin, très loin de chez moi.

En passant la pancarte d’entrée d’agglomération, j’ai soupiré longuement sans pouvoir me retenir. Après m’être levée en retard, j’avais eu peur de ne pas atteindre le village aujourd’hui. Il était tard, mais il ne me restait plus qu’à trouver mon toit, et ça ne pouvait pas être difficile dans ce patelin qui ne semblait décidément pas bien grand. J’ai consulté l’adresse sur l’itinéraire de Phil et j’ai parcouru les ruelles dans la lueur blafarde des réverbères, sans trouver. Résignée, j’ai fini par sonner à la porte d’un petit hôtel d’une rue adjacente à la voie principale.

Une dame aux cheveux courts et grisonnants a ouvert au moment où l’attente m’avait découragée, alors que je m’apprêtais à me remettre en quête de mon logis. Elle affichait un air étonné, mais m’a demandé d’une voix neutre :

-       Nous sommes complet. Est-ce que je peux quand même vous être utile ?

-       Bonsoir, pardon de vous avoir dérangée. Je recherche l’Hôtel du Chêne Vert.

La dame a souri en coin sans se départir de son air surpris. Son expression, déjà plus chaleureuse, m’a fait regretter de ne pas avoir réservé là.

-       Il n’est pas dans le bourg. C’est un peu plus haut, juste avant le hameau des Rocheuses, mais ce n’est pas loin du tout. Vous en avez pour dix minutes, tout au plus.

J’ai cherché quelques secondes une bonne raison de rester là, et puis mon regard s’est posé sur le panneau à la fenêtre, indiquant complet, qui m’en empêchait expressément. La patronne a semble-t-il perçu mon trouble, puisqu’elle a poursuivi :

-       Je m’appelle Anne Rivière. Peut-être nous recroiserons-nous, si vous restez un peu dans le coin ?

J’ai acquiescé en enfonçant les mains dans mes poches. Pour comprendre pourquoi elle avait l’air si étonnée, il y avait des chances pour que je revienne la voir.

 

La montée vers les Rocheuses m’a arraché quelques larmes, pas seulement à cause du brouillard. La fatigue diffusait sa douleur lancinante dans chacun de mes muscles. J’ai poussé mon vélo comme sur le chemin de ma crucifixion, les bras tendus dans l’effort, tenant ma bicyclette du bout des doigts, arcboutée vers le sol, la peau mouillée de sueur et glacée par l’air brumeux qui stagnait encore en altitude. C’était la première fois que je traversais un nuage.

J’ai levé la tête au bon moment pour apercevoir l’indication de l’Hôtel du Chêne Vert à droite. J’ai bifurqué dans le chemin avec un mouvement violent et désespéré, ne retenant plus ma respiration qui s’affolait. Je n’arrivais même plus à éviter les cailloux et les touffes d’herbe qui me faisaient trébucher, à la lueur de ma dynamo qui faiblissait et se rallumait par intermittence, traduisant davantage mon état de fatigue.

J’ai finalement atteint le bâtiment, après avoir pas mal zigzagué dans l’allée. J’ai posé ma bicyclette sous une fenêtre et j’en ai profité pour jeter un œil à l’intérieur, mais la lumière semblait lointaine, elle devait venir d’une autre pièce. Un immense arbre déployait ses branches non loin de là. C’est en voulant m’en approcher que je suis tombée nez à nez avec la porte d’entrée, à laquelle j’ai assené quelques coups, probablement couverts par le grincement que produisait la planche marquée « Au Chêne Vert » en se balançant doucement. Ce constat m’a fait frissonner. Il n’y avait vraiment que Carole pour visiter ce genre d’endroit. Et moi, en l’occurrence.

Je n’ai pas tout de suite vu qu’on avait ouvert la porte. J’ai seulement distingué un visage austère qui flottait dans l’ombre, ne prononçant le moindre mot.

Sans doute était-elle mécontente que j’arrive si tard. Sans doute allait-elle me claquer la porte au nez en me disant d’aller voir ailleurs. J’ai eu une brève pensée pour la dame charmante et son hôtel dans le bourg de Sainte-Marie-sur-Dragonne. Cependant, j’étais trop épuisée pour me soucier de la politesse et de m’excuser de l’avoir fait veiller jusqu’à vingt-deux heures trente.

-       Bonsoir, je m’appelle Marion Arceau, on a dû réserver pour moi ce matin.

La tête en lévitation s’est déportée sur le côté, me provoquant une irrésistible envie de rire, que j’ai réprimée en passant devant la dame en noir. De toute façon, je doute qu’elle eût remarqué quoi que ce soit tant la luminosité du couloir était basse.

Elle a refermé la porte sèchement, nous replongeant dans le noir le plus profond. Je me suis guidée grâce au fil de lumière qui brillait sous une porte. Mon hôtesse l’a ouverte en grand, éclaboussant les planches de bois recouvrant le sol et les murs d’une teinte jaune, m’aveuglant au passage. Les larmes baignaient mes yeux mais elle m’a regardée fixement, au garde à vous sur le seuil, m’enjoignant à entrer. Avant de m’exécuter, je me suis soudain souvenue de mon vélo qui patientait dehors.

-       Ça ne risque rien, personne ne passe ici la nuit.

Sa voix avait claqué, sans toutefois être totalement antipathique. En tout cas, elle ne m’avait clairement pas laissée la possibilité d’insister pour l’abriter quelque part. L’humidité ne l’aiderait probablement pas à survivre à son âge avancé, mais Phil avait sûrement glissé dans mon sac de quoi graisser la chaîne.

Je me suis retrouvée dans une pièce que j’ai aussitôt qualifiée de vide. Elle était meublée d’un simple comptoir encastré dans le mur, ainsi que d’un vieux fauteuil élimé dont le rembourrage s’échappait par tous les coins. Deux pelotes de laine beige roulaient sur le sol depuis le tricot abandonné sur l’accoudoir.

La dame a claqué la porte derrière moi et a fait glisser ses charentaises jusque derrière son comptoir. Elle en a sorti un imposant registre écorné qui devait avoir vécu déjà pas mal d’années. Je me suis immédiatement promise de lui demander la permission de le consulter. Pour cela, je devrais sans doute attendre quelques jours, qu’elle montre moins d’animosité à mon égard, mais je devais vérifier si à tout hasard, le nom de Carole n’y figurait pas.

-       Vous êtes Marion Arceau, a-t-elle répété en tapotant l’ouvrage du bout de son index osseux. J’ai été prévenue que vous risquiez d’arriver tard, mais je tiens à vous dire que je n’ai pas l’intention de faire ça tous les soirs de votre séjour. Vous restez ici pour une durée indéterminée, il me semble ?

J’ai dit oui, tout en gardant pour moi qu’à ce train-là, je risquais de rester beaucoup moins longtemps que prévu.

-       Alors je vais vous demander une caution d’une semaine. Remplissez ici, s’il vous plaît, a-t-elle débité en me tendant l’épais volume d’un geste brusque. D’habitude, je ferme à vingt-et-une heures.

-       Je m’en souviendrai, ai-je assuré en écrivant mon nom d’une main tremblante.

J’étais dans un tel état amorphe que j’aurais pu supporter reproches encore moins subtils sans broncher. Quelque chose me disait que la caution avait quelque chose à voir avec mon allure d’oiseau migrateur, mais j’ai réglé sans protester. Après tout, je m’apprêtais à vivre chez elle pour un temps…

-       Suivez-moi, a-t-elle dit sans rien ajouter, alors que je reposais fébrilement le crayon sur le registre.

Je l’ai suivie dans le couloir, réajustant tant bien que mal mon lourd sac à dos sur mes épaules endolories. Elle m’a attendue en haut des escaliers avec un air impatient. Malgré tout, ma difficulté à me hisser sur la marche suivante n’était pas feinte, et je ne faisais rien pour la cacher, aussi n’a-t-elle fait aucun commentaire.

Je suis arrivée dans un corridor étroit éclairé par de vieilles appliques à la lumière vacillante en forme de chandeliers et étrangement tordu : la section du couloir tenait davantage du parallélogramme que du rectangle, à en juger par les angles bizarres que formait le parquet avec les planches clouées au mur.

La propriétaire des lieux s’est arrêtée devant la dernière porte à gauche. Mon temps de réaction était tel que j’ai manqué la heurter, le poids de mon bagage n’aidant pas à l’immobilisation d’urgence. Elle n’a pas paru le remarquer. Elle a tourné la clé dans la serrure, l’a ressortie et a poussé la porte en appuyant sur l’interrupteur dans un même geste.

Je me suis retrouvée sur le seuil d’une chambre assez petite, mais plutôt jolie. J’ai surtout remarqué le lit simple aligné au mur de droite.

-       Les sanitaires sont la porte juste à côté, a chuchoté mon hôtesse en me tendant la clé. Je sers le petit-déjeuner de sept heures trente à neuf heures.

-       Ne m’attendez pas, lui ai-je répondu en souriant faiblement.

Elle a dessiné à son tour ce qui m’a semblé être un sourire, mais qui, en toute objectivité, s’apparentait plutôt à un bref pincement du coin gauche de la bouche. Elle s’est éloignée en refermant la porte.

J’ai lâché mon sac. Je me suis sentie curieusement réveillée, bien qu’aussi vide que si la dame avait aspiré toute ma présence d’esprit et ma niaque avec ses aiguilles à tricoter.

Les lattes ont gémi lorsque je me suis effondrée sur le matelas. J’ai défait mes lacets à bout de bras, je me suis allongée et j’ai levé la main vers l’interrupteur.

Je n’ai même pas réussi à fermer les yeux. Allongée sur le dos, les mains croisées sur l’estomac, je scrutais l’obscurité, les paupières grandes ouvertes. J’ai pensé à cette dame désagréable que j’allais devoir côtoyer pendant tout le temps que durerait mon séjour à Sainte-Marie-sur-Dragonne. J’ai pensé à Phil, bien au chaud dans notre lit, dans notre maison, dans notre petite vie tranquille. Et j’ai pensé à Carole, qui m’avait entrainée là, m’en arrachant sans ménagement après en avoir fait l’expérience deux fois, et après avoir réalisé, sans doute, qu’on ne pouvait rêver mieux.

Je me suis assise brutalement, sans même m’en rendre compte. Mon corps était animé d’une énergie insoupçonnée, annihilant la fatigue, les courbatures, et la raison initiale et que j’avais pensé tout à fait justifiable du pourquoi je me trouvais là. Je ne pensais qu’une chose : Carole s’était vengée. Elle avait délibérément fait en sorte qu’on lui coure après, pour nous montrer à quel point sa vie était difficile et qu’il était injuste que nous ayons droit au bonheur, à une vie paisible, et pas elle. Etait-elle amoureuse de Phil ? Avait-elle agi par pure jalousie ? Espérait-elle que Phil ne m’aime plus à mon retour ?

Sans réfléchir, je me suis mise à faire les cent pas dans la chambre. Mon souffle était trop rapide, trop bruyant, je me tordais les mains pour les occuper. Qu’est-ce que je faisais là ? Carole n’était qu’une pauvre folle, une cinglée, une illuminée incapable d’avoir une vie sociale normale et qui ne voulait que le malheur de ses rares amis.

Je la détestais en cet instant, autant que je me détestais de m’être lancée dans cette aventure insensée sans y réfléchir à deux fois, en n’écoutant que mes sentiments, sans analyser la situation comme une personne raisonnable. Emportée par mes pensées orageuses allant crescendo, j’ai trébuché sur mon sac renversé au pied du lit. Je suis retombée la tête la première sur mon oreiller, et je me suis mise à pleurer. J’avais envie de hurler, la tête noyée dans la ouate, en espérant que personne ne m’entende – sauf Phil, pour qu’il vienne me chercher.

J’ai fini par sécher mes larmes en tâchant de respirer profondément. Je me sentais de nouveau toute molle. L’adrénaline que m’avait donnée ma bouffée de colère était partie avec elle. Je m’en voulais de m’être emportée et d’avoir eu de telles pensées. La vérité était que je ne savais pas ce qu’il était advenu de Carole, et quel qu’ait été son sort, je m’étais promis de la retrouver.

Je me suis glissée entre les draps et le sommeil m’a aussitôt emportée.

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Fannie
Posté le 22/03/2020
C’est là qu’on voit que si on réserve un hébergement à distance sans connaître le coin, on peut tomber sur de drôles d’hôtels. La tenancière n’est vraiment pas sympa. Espérons qu’après une nuit de sommeil, elle sera mieux disposée. L’ambiance de cet endroit est intéressante ; on dirait que tu suggères par là que quelque chose de funeste a pu arriver à Carole. Mais elle reflète aussi l’état d’esprit de Marion à la fin de cette journée épuisante. Elle réagit comme si c’était Carole qui lui avait infligé toutes ces difficultés. Le silence d’une personne est toujours terrible ; parfois on préférerait avoir entendu des méchancetés plutôt qu’être envahi par ce vide et les questions qui vont avec. Je comprends la colère de Marion tout comme je comprends ses regrets face aux pensées soupçonneuses qui ont déferlé dans son esprit.
Coquilles et remarques :
— Mes voisines de chambrée étaient parties très tôt, sans doute plus habituée que moi aux nuits écourtées dans des chalets perdus [de chambre (à moins que ce soit un dortoir) ; la chambrée est plutôt l’ensemble des personnes qui y dorment / habituées]
— et j’hésitais entre la culpabilité de m’avoir extirpée du sommeil ou par le fait d’avoir passé la nuit dans la même pièce qu’une fille qui court après les fantômes [Il faut mettre « et » à la place de « ou » et « par » est en trop : « j’hésitais entre la culpabilité (…) et le fait d’avoir passé (...) »
— Je suis arrivée en haut de la côte [Comme il y a déjà « hautes » juste avant, je propose « au sommet de la côte ».]
— (du moins, je le supposais, puisque j’en suivais depuis quelques heures les panneaux indicateurs) [Pas de virgule après « du moins ».]
— Le grondement lointain du torrent était la seule note vivante dans cette atmosphère étrange, irradiant d’un silence trop lourd pour être serein [irradiant un silence]
— Je ne doutais pas une seule seconde que Carole se soit plu dans cette ambiance [se soit plue]
— Nous sommes complet [complets]
— Pour comprendre pourquoi elle avait l’air si étonnée, il y avait des chances pour que je revienne la voir [« il y avait des chances que je revienne » suffirait : la phrase commence déjà par « Pour ».]
— tenant ma bicyclette du bout des doigts, arcboutée vers le sol [arc-boutée]
— J’ai finalement atteint le bâtiment, après avoir pas mal zigzagué dans l’allée. J’ai posé ma bicyclette sous une fenêtre et j’en ai profité pour jeter un œil à l’intérieur, [« passablement zigzagué » et « jeter un œil » iraient mieux dans le style ambiant, à mon avis]
— J’ai seulement distingué un visage austère qui flottait dans l’ombre, ne prononçant le moindre mot [ne prononçant pas]
— Cependant, j’étais trop épuisée pour me soucier de la politesse et de m’excuser de l’avoir fait veiller jusqu’à vingt-deux heures trente [et m’excuser ; « de » est en trop]
— De toute façon, je doute qu’elle eût remarqué quoi que ce soit [ait remarqué ; le subjonctif plus-que-parfait est trop châtié pour être employé ici]
— Mon hôtesse l’a ouverte en grand, éclaboussant les planches de bois recouvrant le sol et les murs d’une teinte jaune, m’aveuglant au passage [qui recouvraient ; il faut éviter d’avoir des participes présents qui n’ont pas le même sujet]
— au garde à vous sur le seuil, m’enjoignant à entrer [m’enjoignant d’entrer ; on enjoint à qqn de faire qqch]
— En tout cas, elle ne m’avait clairement pas laissée la possibilité d’insister [laissé ; le COD (la possibilité) est placé après le participe]
— Je me suis immédiatement promise de lui demander [promis ; le pronom réfléchi est COI, donc il n’y a pas d’accord]
— D’habitude, je ferme à vingt-et-une heures [N.B. C’est la graphie rectifiée ; la graphie classique n’a pas de traits d’union]
— J’étais dans un tel état amorphe que j’aurais pu supporter reproches encore moins subtils [des reproches]
— dans un corridor étroit éclairé par de vieilles appliques à la lumière vacillante en forme de chandeliers et étrangement tordu : [Il faudrait inverser les compléments comme suit : « un corridor étroit étrangement tordu, éclairé par de vieilles appliques en forme de chandeliers à la lumière vacillante ».]
— Et j’ai pensé à Carole, qui m’avait entrainée là, [N.B. Sans circonflexe sur le « i », c’est la graphie rectifiée.]
— et après avoir réalisé, sans doute, qu’on ne pouvait rêver mieux [avoir compris, après s’être rendu compte]
— Etait-elle amoureuse de Phil ? [Était-elle]
— Emportée par mes pensées orageuses allant crescendo [« qui allaient crescendo » serait préférable]
Fannie
Posté le 23/03/2020
P.S. J'ai fait une erreur :
— Je ne doutais pas une seule seconde que Carole se soit plu dans cette ambiance [se soit plue]
« se soit plu » était juste : « se plaire » fait partie des verbes dont le participe passé est invariable.
Jupsy
Posté le 09/04/2016
Oh la la la...
Pauvre Marion. Cette journée a été dure pour elle. En plus elle n'est pas super bien accueillie dans son hôtel. Bon après l'hôtesse est peut-être plus charmante en plein jour (j'y crois pas trop, mais qui sait ?) En tout j'ai plains Marion. Je dois bien l'avouer. Je comprends qu'elle se mette à en vouloir à Carole même si je pense que ce n'est pas totalement mérité, que c'est plus complexe que cela. En tout cas, avec la fatigue c'est normal qu'elle s'agace aussi facilement.  Après une bonne nuit de sommeil elle ira mieux, du moins je l'espère pour elle. :)
Mimi
Posté le 09/04/2016
Je ne révèle pas mes secrets !!! (même si tu les connais probablement déjà vu que tu as lu les chapitres suivants xD)
Il y a plus chaleureux comme accueil, c'est vrai. Elle aurait dû rester chez Anne Rivière (et tu sais certainement pourquoi aussi !!!). Bref. Merci pour ton commentaire :)
Corbeau
Posté le 22/03/2014
Aaaah, enfin la suite. Ca faisait longtemps ! /
Moi qui m'attendais à des révélations, que de mystère encore. En tout cas l'ambiance est loin d'être accueillante. Si elle doit supporter le régime porte de prison pendant plusieurs jours, ça ne va pas être la joie pour elle.
Le moment de paranoïa de Marion m'a bien plu. A bout de nerf et d'énergie, normal qu'elle se mette à avoir ce genre de pensées. Mais vraiment, j'ai hâte de savoir ce qu'il lui est arrivée à notre amie Carole. ( Oui, je suis du genre impatient, désolé. XD ) 
Toujours aussi curieux de connaître la suite. Bonne continuation ! :3
Mimi
Posté le 22/03/2014
Merci Blop :)
Je crois qu'effectivement, je suis partie pour vous faire mariner pas mal de temps… mais promis, les révélations viendront. Je vais d'ailleurs poster le chapitre suivant dans la journée, j'espère qu'il te plaira ! En tout cas, merci beaucoup de ton passage et de ton commentaire ! Je sais que je ne suis pas très régulière (en ce moment, je n'écris quasiment plus, mes études me prennent décidément beaucoup de temps), et ça fait plaisir de voir des lecteurs revenir malgré tout :)
Bises ♥
Mimi 
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