Chap 5. : Parce que c'est nécessaire

Notes de l’auteur : Coucou les amis !
En reprenant les chapitres pour les poster ici, je me dis que ça va bientôt faire un an que j'ai commencé cette histoire !
Il y a tellement de choses qui se sont passées, dans le récit et dans ma vie que j'ai du mal avec cette notion de temps !
Je vous remercie pour vos lectures et vos commentaires, ça me fait vraiment plaisir de voir qu'une histoire sur le Premier Ordre (bien que ce tome soit surtout axé sur Hux et Spencer) vous plaise !
Bonne lecture !

« Il faut partir »

Quelque part dans la galaxie. An 5 après Yavin.


Une voix avait fait irruption dans la pièce et tout le monde avaient sursauté.
« Ce sont les rebelles, ils sont aux portes de la ville. Je ne donne pas deux jours pour que les dernières positions ne tombent. »


Eurydice avait regardé l’homme avec un regard triste.


« Ainsi donc, l’empire va aussi mal… ». Elle avait appris la mort de l’empereur l’année dernière et savait que ce n’était plus qu’une question de temps.
Mais elle avait espéré que le temps fut plus clément avec eux.
Il hocha la tête. 
« Nous ne sommes plus en sécurité ici. Le seul moyen de nous en sortir c’est de rejoindre la bordure extérieure et le système Arkanis… Si tant est que cet endroit soit encore un lieu sûr… 
- N’avez-vous aucune information à ce sujet ?
- Toutes les communications ont été coupée depuis des semaines. » L’homme haussa les épaules. « Il faut tenter, de toutes façons, si nous restons ici on est morts, ou au mieux soumis à leurs autorités en tant que civils. »


Désemparée, elle se tourna vers l’enfant et la secoua doucement.


« Enael, réveillez-vous ma chérie, nous allons devoir partir. 
- Mmm..Mais marraine, il fait encore nuit…
- Je sais mon enfant, mais c’est l’heure. Habillez-vous.»


Elle se leva doucement, peinant à trouver son chemin dans la pénombre de la pièce. Ce n’était pas le grand luxe. Cette ancienne grande bâtisse était en ruine depuis que les rebelles et la nouvelle république martelaient la zone. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’ils dormaient là avec d’autres habitants de la ville qui avaient tout perdu.
Eurydice avait beau lui chanter des berceuses, Enael avait entendu les détonations au loin, et les visages s’alourdirent au fil des jours qui passaient. Mais elle avait préféré ne pas poser de question.


L’homme avait fourni des vêtements et des capes à l’ensemble des habitants. « Nous ne voyagerons pas en groupe. Sachez juste qu’il y a encore des navettes qui quittent cette planète, mais pour cela il faut aller dans la ville voisine, à l’Est, et traverser les lignes ennemies de la capitale.
Elle habilla rapidement l’enfant d’à peine cinq ans.


« Vous avez entendu Enael ? Nous allons devoir marcher, longtemps. Lorsque nous pourrons nous reposer je vous le dirai, pas avant. Vous devrez être courageuse.
- Je prends Misty avec moi. »

Misty était son petit chat noir en peluche. Elle l’avait depuis toujours. Certains lui racontaient qu’il s’agissait du cadeau de naissance de son grand-père. Elle n’en saura jamais rien.
-Très bien, mais ne le perdez sous aucun prétexte, est-ce bien compris ? »
L’enfant hocha la tête alors que sa marraine lui releva sa capuche, cette dernière en fit autant avec la sienne avant de prendre la fillette par la main. Elle salua ses colocataires de fortune, sachant qu’elle ne les reverrait probablement jamais et parti en entrainant l’enfant.


Dans un silence assourdissant, Enael ne distinguait que des échos au loin. Difficilement perceptibles, ces bruits semblaient venir d’un autre monde. A l’extérieur, tout n’était plus que ruines. Les bâtiments autrefois si majestueux s’étaient effondrés sous les tirs ennemis et la ville ne dégageait plus rien d’heureux.


Tout n’était que désolation.


Levant les yeux au ciel, Enael espéra voir la lune au loin, la seule lumière qui lui était encore familière. Mais la seule chose qu’elle put voir, c’était un croiseur à la dérive, entrant dans l’atmosphère.
Le monde dans lequel elle avait vécu s’écroulait à jamais.


Les brasiers ardents des bâtiments en feu troublaient la nuit de leurs couleurs orangées, et il n’existait probablement plus un seul axe qui n’avait pas été recouvert de gravas. Enael enjamba péniblement les obstacles de ses petites jambes, mais refusa de s’en plaindre à sa marraine, qui marchait déjà bien trop vite à son goût.


« Marraine » lança-t-elle finalement. « Pourquoi les gens ils crient des prénoms ? Ils ont l’air si tristes. »


Enael avait peiné à reconnaître la grande place de la ville où elle avait passé ces dernières années. Entourées d’autres silhouettes, elle entendait les appels et distinguaient les regards perdus des gens qui rôdaient aux alentours, tels des fantômes.


« Ils appellent leurs proches. » Lança Eurydice sans s’arrêter de marcher.
« Et pourquoi ils répondent pas les proches ? Ils jouent à cache-cache ? »


Eurydice ne savait plus quoi dire. Elle voulait épargner à l’enfant de savoir que si personne ne répondait c’était car personne ne pouvait plus le faire.
Car ils étaient tous là, à terre.
Mais une jeune femme à genou, en sanglot, tenant entre ses mains le visage d’un petit garçon inanimé sur le sol avait répondu pour elle.


« Allez, dépêchez-vous maintenant ! » finit-elle par dire en attirant la fillette vers elle. L’espace d’un instant elle s’était imaginé à la place de cette femme. Et si c’était Enael qui avait pris ce tir de canon ? Et si elle avait perdu cette fillette ? Jamais elle n’aurait pu se le pardonner. Avant son départ, elle avait juré à Eleonore de protéger son enfant au péril de sa vie. Et au fil des années, elle s’était liée d’affection pour la fillette.


Elle regardait autour d’elle, des corps sans vie jonchaient le sol et elle était parfois obligée de passer au-dessus d’eux. C’étaient des soldats, parfois des civils, tous avaient péris sous le feu.
Distraite par le triste spectacle, l’enfant ne réalisa pas directement que sa marraine avait cessé de marcher et sentit une main la retenir. Elle regarda droit devant elle, ils étaient là.


Les rebelles.


Elle les entendait rire aux éclats et elle pouvait entendre des instruments de musique. Au loin, elle apercevait l’un d’entre eux brandir le drapeau de la République.
Le visage de sa marraine vint se poser devant elle.


« A partir de maintenant vous ne lâchez ma main sous aucun prétexte. Et surtout, surtout… » elle marqua une courte pause. « Ne les regardez jamais dans les yeux, jamais ! Est-ce bien compris ? »
Enael hocha la tête et une peur inexplicable s’empara d’elle.


Elle sentit la poigne de sa marraine se serrer sur sa main, et elle profita pour se rapprocher d’Euridyce qui marcha d’un pas feutré mais rapide.

La fillette, elle, lança des regards discrets alors que les chants de la rébellion raisonnaient autour d’elle. Pendant qu’un homme assis sur un tonneau jouait d’un accordéon de fortune, des jeunes gens dansaient en chantant tandis qu’un autre servait de l’alcool à ses frères d’armes.


Elle aperçut au loin les ombres d’hommes et de femmes à genoux se refléter contre le mur d’un bâtiment en ruine. Les ombres semblaient danser à la lumière des braséros allumés par les rebelles. Mais leurs danses cessèrent une à une à chaque détonation qu’elle entendit raisonner.

« Crevez bande de sous merdes ! » entendit-elle hurler dans un fou rire.


Elle serra la main de sa marraine.
Peur.
Misty lui avait glissé des mains.


Elle se retourna, surprise, lâcha la main de sa marraine pour se ruer sur l’ours en peluche tombé au sol.
Et alors que sa main voulait attraper le chat en peluche, une autre main s’était déjà posée sur lui. Une main calleuse et pleine de boue.
Elle leva les yeux.


Un rebelle.
La regardait droit dans les yeux.


Elle était pétrifiée. Eurydice s’était hâté de rattraper la fillette et regarda l’homme, saisie de panique. Qu’allait-il faire d’elles ? Elle était persuadée que s’en était fini.
Mais l’homme semblait avoir abusé de l’alcool.
Il avait déjà lâché la peluche pour se concentrer sur son propre équilibre et sur son gobelet de fortune en s’en allant en titubant.
Enael n’eut pas le temps de saisir la peluche que déjà sa marraine l’entrainait avec elle.
« Non ! » cria-t-elle.
« Silence Enael, silence » fit-elle essoufflée.
L’enfant regarda une dernière fois son compagnon de toujours, les yeux remplis de larme.

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« Amirale ? »

Donnagher - 28 Ap Yavin


Elle sursauta. Se serait-elle encore endormie en travaillant ?
« Capitaine ? » finit-elle par répondre dans son micro.
« Pardon de vous déranger dans votre travail. Mais vous êtes demandée sur le Finalizer immédiatement. 
- Très bien. »

Elle s’était appuyée contre le dossier de sa chaine. Avait-elle encore rêvé de ça ? De temps à autres, des bribes de cette époque de sa vie lui revenaient en rêve.
Et Enael aurait préféré s’en passer.
Mais elle balaya tout cela de son esprit pour le moment, et se rendit sur le Finalizer.

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Elle était entrée sans s’annoncer.
Hux l’avait dévisagé comme si elle venait de commettre un crime de lèse-majesté.


« On ne vous a donc jamais appris à vous annoncer ? » Lui lança-t-il sèchement.
« Bonjour général Hux, vous souhaitiez me voir ? » fit-elle en ignorant la remarque désagréable du rouquin. Elle n’avait pas estimé cela nécessaire car elle avait été convoquée.
Il lui lança un rapport sur le bureau. « Lisez ! » ordonna-t-il et Enael comme s’il s’adressait à un chien à qui il venait de donner un os.
Elle survola rapidement le rapport et s’exclama.
« Les voleurs sont sur Kijimi ?! »

Pour comprendre, il fallait revenir quelques jours en arrière. Un transport de marchandises avait été intercepté par une bande de voleurs, nul doute relié à la rébellion. Il avait détourné le convoi et ce qu’il transportait. Kylo Ren avait été fou de rage et les responsables du guidage du transport avaient payé le prix cher. Hux avait ensuite été chargé de retrouver le convoi et de ramener la marchandise destinée au projet.
Il était donc sur des charbons ardents depuis lors. Déterminé à mener à bien sa mission, qu’importe le prix à payer. Enael était surprise par tant de détermination. D’où lui venait une telle rage de vaincre et d’être le meilleur ? Avait-il toujours été habitué à être sur un piédestal ? Cherchait-il toujours à impression tout le monde ?

« Oui, selon toutes nos informations sur place, il semblerait qu’ils s’y terrent et je vais aller les chercher. »
Il se leva alors et traversa son bureau pour récupérer sa veste.
« Et vous allez venir avec moi.
Sérieusement ? »
lui lança-t-elle irritée. Enael se demandait combien de temps son petit jeu de moquerie allait encore durer. « Vous avez besoin d’une nounou, général ? » lui lança-t-elle faisant fit de sa hiérarchie.


Hux était piqué au vif et le rouge lui monta aux joues. Cette petite effrontée ne manquait pas d’air et elle était insupportable. Elle, son regard plein de défi et sa moue boudeuse de gamine pourrie gâtée.
« Vous êtes nouvelle, ce genre de mission de récupération ne doit pas vous être familière. Et lorsque je vois comment se passe vos « escapades » lorsqu’on vous laisse partir gambader sans surveillance, je préfère vous voir sous mon autorité. »
Enael lui lança un regard méprisant, elle ne s’abaisserait pas à répondre à ce genre de remarque bien digne de ce pauvre type imbu de sa personne. A chacune de leur rencontre, il l’horripilait de plus en plus.


« Et quand partons-nous ?
- Sur le champ »
siffla-t-il. « Dépêchez-vous ».


Elle ne put s’empêcher de souffler tout en levant les yeux au ciel.
Arrivés à la porte d’embarquement les troupes étaient déjà prêtes au départ et n’attendant plus qu’eux. Elle avait vérifié que son arme était toujours à sa ceinture et s’installa aux côtés des troupes.
 

Si elle n’avait jamais mis les pieds sur cette planète, elle avait lu en long et en large son historique. Kijimi était un important réservoir de recrutement pour le Premier Ordre, mais aussi une planète de voleurs. Il y régnait une anarchie presque permanente et on racontait même qu’y être envoyé en patrouille était une sanction. 


Mais ce qu’elle y vit était loin de ce qu’elle avait pu imaginer à travers les livres.


En dehors des rues désolées et remplies d’immondices, les cris et les suppliques lui glaçaient le sang. Elle ne pouvait pas tourner le regard sans voir une patrouille défoncer une porte ou assainir un coup à un habitant sur le seuil de sa propre maison. Alors qu’ils avançaient en ville, elle n’arrivait pas à détacher ses yeux de cet horrible spectacle.


Hux, quant à lui, avançait plus déterminé que jamais. Rien que de ce qui se passait autour d’eux ne semblait l’atteindre. Avait-il un cœur ? Comment pouvait-il rester de marbre face à…tout ça.
Elle s’arrêta un instant en apercevant au loin une femme à genoux, cramponnant les jambes d’un stormtropper.

« Pitié » hurla-t-elle « Il n’a rien fait, il n’a rien fait » ses mots étaient étouffés dans un sanglot. Enael avait compris que l’autre Stormtropper tenait son mari dont il avait entravé les mains.
Elle n’eut comme réponse qu’un coup de pied dans la mâchoire.


« Amirale !! » entendit-elle hurler au loin.
C’était Hux.
Elle hâta le pas pour arriver à sa hauteur.

 
« Sommes-nous obligés de faire tout ça ? » lança-t-elle.
« Quoi donc ? 
- Mais regardez autour de vous ! Est-ce bien nécessaire ? 
- Et c’est vous qui me demandez ça ? Dois-je vous rappeler votre première mission ?
-ça n’a strictement rien à voir ! »
S’exclama-t-elle
«Bien sûr que si ! »


Il s’arrêta un instant et planta son regard de glace dans le sien.
« Amirale, Kijimi est une grande réserve de recrutement, mais ces gens-là n’ont aucune valeur, ils ne respectent pas l’ordre établi. Avec des êtres indomptables il est bien nécessaire d’employer la force. »


Ce qu’elle avait vu ne cessait de la renvoyer à son passé. Elle savait, elle savait qu’autrefois ses parents avaient été exécutés comme des bêtes par des rebelles trop heureux de fêter leur victoire. Lorsque sa tutrice et elle avait pris la fuite après la victoire des rebelles, elle avait été témoin de ce genre de répressions envers les partisans de l’empire. Elle avait l’impression…Qu’ils étaient devenus comme eux.


« Et s’ils n’étaient pas tous comme ça ? 
- Et vous êtes indulgentes en plus de cela ? Décidemment vous n’avez rien pour vous ! »

« General » l’interrompit un stormtropper « Nous avons détecté les voleurs ».


A cet instant, plus aucun son ne parvenait aux oreilles d’Enael. Son regard avait capté une silhouette tapie dans l’ombre et n’eut pas le temps de sortir son arme que déjà, l’homme brandissait la sienne.
Tout allait au ralenti. L’homme brandissait son arme, une expression de haine. Le canon était dirigé vers…


Hux.


Il était trop tard pour tirer, le coup était déjà parti.
Ne pas réfléchir.
« Général ! » hurla-t-elle.


Ne pas réfléchir, faire ce qu’il faut.
Elle bondit…
Et chuta.
Elle ne sentit pourtant pas la neige sous elle. Elle captait encore le brouhaha des stormstroppers qui avait intercepté le fugitif.


« Chaleur, tissus » elle reprit son calme, ses esprits.
Elle était couchée sur le général Hux.


L’impact se trouvait juste derrière eux, aucun doute que sans son intervention le général serait mort.
Ils restèrent là un instant, essoufflés par l’adrénaline. Il respirait. Elle le regardait un instant.
Il avait des yeux magnifiques. Et il semblait la regarder avec tant d’insistance.
C’était le choc, pas de doute…C’était le choc.


« Êtes-vous blessée ? » souffla-t-il.
Elle ne put qu’hocher négativement la tête. Trop sonnée par ce qui venait de se passer.
Ils se relevèrent à la hâte. Hux avait déjà brandit son arme.


 « Voyez-vous maintenant, pourquoi tout cela est nécessaire, amirale ? »
Et tandis qu’il finissait sa phrase, il posa le canon sur le front de l’homme mis à genoux.


« Vive la Rep… » il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le coup partit.


C’était fini.


Hux resta un instant à regarder le corps sans vie de son agresseur et pesta.
« Ta république n’en a plus pour très longtemps ! »


Enael était abasourdie. Tout s’était passé beaucoup trop vite pour elle.
« Général » une troupe de stormtropper arriva « on les a interceptés. »
« Et la marchandise ?
- Affirmatif, tout est en ordre »
- Parfait » il
tira sur chacun des hommes amenés devant lui. « Nous n’avons plus rien à faire ici, partons ! »


Elle considéra les corps jonchant le sol un bref instant. Si elle avait connu la violence auparavant, c’était surtout les paroles de Hux qui résonnaient dans sa tête.
Était-elle trop indulgente ? Avait-il eu raison à son sujet ? Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, il était évident qu’elle l’avait été beaucoup trop. 
Et avant qu’on ne la rappelle à l’ordre une nouvelle fois, elle se dirigea vers le transporteur qui les ramènerait au Finalizer.

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ManonSeguin
Posté le 23/12/2020
Enael continue à briller pour moi. Avec ce chapitre, on en apprends toujours un peu plus sur elle et c'est vraiment chouette ! Ca l'a rends tellement "humaine", enfin on s'imagine que les personnages du Premier Ordre/Empire etc...Du côté des méchants sont souvent de gros enfoirés sans sentiments, mais là on s'aperçoit que c'est pas le cas..Puis Hux :') Mon dieu Hux ahah... Après on dit aussi "qui se ressemble s'assemble" moi je dis ça, je dis rien !
Enaelyork
Posté le 12/02/2021
J'avais vraiment envie d'en faire un personnage profondément humain. On est chez les "méchants" et on se surprend à s'attacher à elle. J'aime pas la vision manichéenne des choses =D
Hux et sa fierté mdr !
MissRedInHell
Posté le 18/11/2020
I'm back ! o/

J'aime beaucoup l'introduction de ce chapitre où on en apprend plus sur l'histoire d'Enael. Je m'attendais à ce qu'elle perde la peluche mais ça fait toujours mal de voir une peluche se faire abandonner. (Oui je suis très émotive pour les peluches /o/)
Par contre, c'est précisé deux fois que c'est un chat et à un moment c'est un ours. Est-ce que c'est une erreur ou j'ai loupé quelque chose ? ^^'

D'ailleurs, j'aime beaucoup que ce soit introduit dans un cauchemar, ça renforce le côté traumatique de l'évènement.

Le rapprochement un peu forcé entre Enael et Hux, j'ai beaucoup aimé huhu. En même temps, ça a un côté maladroit pour les personnages et assez jouissif en tant que lecteur que je ne pouvais qu'aimer. x')

J'aime aussi beaucoup le fait qu'Enael s'interroge sur leurs méthodes, notamment via "Elle avait l’impression… Qu’ils étaient devenus comme eux.". J'ai hâte de voir petit à petit ses réflexions :3
Enaelyork
Posté le 19/11/2020
Heeey welcome back :D
Oui c'est une erreur. C'est bien un chat.
C'est clair que l'introspection va être la base de l'histoire. Enael a un côté très juste en elle, mais à côté de ça elle a vécu la guerre du mauvais côté. Alors bon, elle reste persuadée que les méchants c'est la rébellion... Mais jusque quand ? :)
Merci pour ton commentaire.
MissRedInHell
Posté le 19/11/2020
De rien ^3^

J'ai hâte de voir tout son chemin de réflexion en tout cas :D
Cora Lee
Posté le 30/10/2020
Il y avait quelque chose dans Misty, non ? Vu comment sa marraine lui a demandé de ne surtout pas le lâcher et que c'était un cadeau de son grand-père.
Ben, là, maintenant Hux, il sera obligé d'être gentil. Elle lui a sauvé la vie quand même !
Enaelyork
Posté le 30/10/2020
On va dire que ça va le radoucir. Misty c'est un peu un clin d'œil à ce qui va se passer dans le tome 2 et aussi un symbole, il représente la part d'humanité du grand moff Tarkin. Qui assassine des millions de gens mais qui offre une peluche à sa petite fille
Cora Lee
Posté le 30/10/2020
Il y aura un tome 2 ?
Oui, c'est toujours difficile aux gens de croire qu'il y a une part d'humanité chez ses gens-là, mais tu as bien montré que chez les rebelles aussi, il existe des gens comme ça. Ça dépend de quel côté on est.
Enaelyork
Posté le 30/10/2020
Oui il y aura 3 tomes
Enaelyork
Posté le 30/10/2020
Exactement. Le but est bien de montrer qu'il n'y a ni méchants ni gentils. Mais bien des gens avec un vécu qui ont bien du se construire comme ils ont pu
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