Ils avaient peut-être bien raison, les disciples de Gaïa; nous sommes comme les Hébreux sortis d’Égypte, qui, après avoir tant souffert dans le désert, s’être plaints à qui mieux mieux à leur Dieu, ont reçu une pluie de manne sur la tête, avant de découvrir la terre promise. Au bout de la track, il y a peut-être bien un paradis réinventé, un ondoyant champ de blé d’or, mais qui aura été irrigué par le sang d’une civilisation à laquelle, quoi que j’y fasse, j’appartiens. Je resterai à jamais un fantôme de cette nouvelle Antiquité. J’espère que le destin sera meilleur pour toi.