Victoria passe à l'attaque (la garce)

Le lendemain, la situation ne s’était pas particulièrement améliorée. Sauf que je faisais la gueule à Jax en plus d’Esmé. A quelque chose le malheur était bon : le personnage de Derek n’était pas franchement un rigolo. Ma mauvaise humeur lui conférait une nervosité qui plaisait bien à Randall. Alors que je repassais ma scène suivante, à moitié vautré dans le fauteuil pliant pompeusement tagué à mon nom, je vis apparaître une Victoria radieuse dans les vêtements de Katarine. Les cheveux crantés et le maquillage sophistiqué lui donnait une prestance que je lui enviai.

Elle s’assit dans le fauteuil voisin avec grâce et retira ses talons avec un soulagement évident.

« Quelle chance tu as de ne pas devoir porter ces instruments de torture, » murmura-t-elle.

Je lui souris sans répondre. Contrairement à ce que j’avais affirmé à Jax, je me voyais mal lui sauter dessus sans préavis. Pourtant, je ne pus m’empêcher de laisser mon regard remonter de ses chevilles fines  à la limite de sa robe. Victoria était très belle, sans conteste. Ses doigts lissèrent le tissu chatoyant et le firent remonter un peu sur ses cuisses. Je replongeai le nez dans mon script.

« Tu es mignon quand tu es gêné, me dit-elle dans un petit rire.
— Gêné?
— Tu me regardais. »

Ça n’était pas une question. Victoria était sûre de l’effet qu’elle était censée faire.

« Ça ne m’ennuie pas, tu sais. Au contraire. »

Ses paupières battirent lentement. Je résistai à l’envie d’écarter mon col de chemise pour mieux respirer. Je me sentais comme le détective privé de « Qui veut la peau de Roger Rabbit? » lorsqu’il est face à Jessica : complètement dépassé par les évènements. Et relativement certain que céder à la dame ne serait pas sa meilleure inspiration. Ou alors si? Victoria posa une main légère sur mon genou.

« Tu sais, ce soir, nous pourrions voler une bouteille de vin dans la cuisine et passer un peu de temps dans ma chambre? Et voir où cela nous mène? »

Elle prit appui sur ma jambe pour se relever et déposa un baiser sur ma joue. Son parfum floral me fit légèrement tourner la tête. Victoria laissa courir ses doigts dans mon cou dans un geste plein de promesse, puis s’envola. Je restai assis dans mon siège, essayant désespérément de reprendre mes esprits. Dans quoi m’étais-je laissé embarquer? Je soulais tout le monde avec mon attirance pour Esmé et je décrochais - quasiment sans le faire exprès - un rendez-vous, dont la nature laissait peu de place à l’imagination, avec Victoria. Elle, au moins, savait ce qu’elle voulait. A savoir, moi. J’en étais flatté, surtout après m’être fait copieusement envoyer sur les roses par mon assistante.

C’était peut-être la solution. Victoria était belle, intelligente, parfaite. Je n’étais qu’un crétin à courir après une folle qui refusait quelque engagement que ce soit.

Il était temps que je me comporte en adulte.

 

***

 

Ma conversation avec Randall avait eu l’avantage d’offrir une échappatoire inespérée à mes pensées pénibles au sujet de Sebastian. La vieille au soir, j’avais repris toutes mes notes avec la perspective de faire de mon histoire, une série. Randall n’avait pas tort. Ça pouvait marcher. Certains évènements seraient difficiles à caser en épisodes mais avec un peu de réécriture, je pouvais bricoler quelque chose de cohérent. Quant à trouver à qui présenter le projet… Je ne connaissais personne dans le domaine. Pour un film, j’aurais su chez qui toquer, pas pour une série. Malgré cet écueil, ce rebondissement m’avait remontée à bloc. Du moins sur le plan professionnel.

Concernant Sebastian, j’étais toujours au point mort. Jax était venu me voir l’air de rien pour prendre le vent. J’avais battu en brèche ses sous-entendus à moitié subtils pour me tirer les vers du nez et avais clôt le sujet en le renvoyant à son meilleur pote pour avoir des explications. Meilleur pote avec qui il n’était pas en si bons termes en ce moment, de ce que j’avais pu saisir. Ma brouille avec Sebastian commençait à avoir des répercutions sur notre entourage, ce qui n’était pas bon signe. Je décidai plus ou moins de faire l’autruche tant que le tournage n’était pas impacté. Après tout, c’était pour ça que nous étions là.

Victoria mit à mal mes belles résolutions.

Je tombai sur elle au détour d’un plateau, alors que je cherchais Sebastian pour l’informer d’un changement d’horaire pour l’après-midi.

« Bonjour, Esmé
— Salut, Victoria. Tu as vu Sebastian? Il faut que je lui parle du planning de cette après-midi.
— Tu peux me donner le message, si tu veux. Je lui transmettrai. »

J’eus un léger mouvement de recul. Ce culot.

« C’est gentil de ta part mais c’est un peu mon travail. Je vais continuer à le chercher. »

Alors que j’avais déjà fait quelque pas, Victoria me fit stopper net.

« Si tu le cherches encore ce soir, il sera dans ma chambre. »

Ah. Donc, c’était la guerre. Je me retournai, un air affable soigneusement plaqué sur la figure.

« Ah bon? Vous allez travailler? »

Le sourire de Victoria s’élargit.

« Tu peux appeler ça travailler, si ça te chante. 
— A vrai dire, je m’en tape. »

Cette fois, c’est moi qui souriait. Même si, pour être honnête, le coeur n’y était pas. Victoria croisa les bras et se plaça bien en face de moi.

« Il est temps que nous ayons cette conversation, tu ne penses pas? demanda-t-elle.
— En fait, je ne vois pas très bien de quoi tu parles. »

Je croisai les bras à mon tour, à la fois pour la singer et pour faire quelque chose de mes mains. Quelque chose qui ne serait pas lui mettre une baffe. Néanmoins, Victoria n’était pas du genre à se laisser impressionner.

« Tu sais très bien de quoi je parle. Je ne suis pas aveugle. Je te vois tourner autour de Sebastian. J’avoue même qu’à un moment, j’ai cru que ton petit numéro allait marcher. Mais, de toute évidence, tu as mal joué ton coup et moi, j’ai placé mes pions. Il n’a pas protesté une seconde quand je lui ai proposé de venir dans ma chambre. Au contraire. Alors, après cette nuit, tu vas me faire le plaisir de reprendre ta place d’assistante, ni plus, ni moins. Finie la bonne copine, terminées les soirées en tête à tête. Tu fais ton job sans histoire et tout se passera bien.
— Et sinon?
— Sinon, je me débrouillerai pour que tu aies une opportunité plus intéressante ailleurs. »

Je pris une grande respiration. Et fis craquer mentalement mes doigts, comme un boxeur avant de passer à l’attaque. Et souris.

« Tu as raison. C’est une excellente idée de mettre les choses à plat entre nous. Je t’en suis TRES reconnaissante. »

Si mon sourire s’élargissait encore, il allait faire le tour de ma tête. Comme un de ces clowns tueurs.

« Alors voilà! De mon point de vue, Seb est libre de se taper qui il veut. Fut-ce une pétasse arrogante et maigrichonne. Ça me fait juste un peu de peine pour toi qu’il se résigne parce que je l’ai envoyé bouler l’autre soir. »

La bouche de Victoria s’arrondit en un « o » presque parfait. Je ne lui laissai pas le temps d’en placer une.

« Donc, fais-toi plaisir ma grande, essaie de ne pas trop simuler, ce serait dommage, parce que, vu comme il embrasse, je suppose qu’il doit être un super coup. J’espère pour toi que tu seras à la hauteur. Par contre, il m’est revenu aux oreilles que tu caressais l’espoir de faire le buzz avec ta potentielle relation avec lui. »

Je lui collais mon nez sous son menton pointu, en espérant que mon haleine serait suffisamment caféinée pour lui donner mal au coeur.

« Si, d’une façon ou d’une autre, tu le mets dans une situation déplaisante ou qui le met mal à l’aise, tu as ma parole que je ferai mon boulot d’assistante à fond. Je démonterai ta belle image glamour, même si je dois me faire virer pour ça. Réfléchis à ça avant de baisser ta culotte pour de mauvaises raisons! »

Elle eut un haut-le-coeur des plus satisfaisants. Je la saisis aux épaules et lui plaquait une bise sur chaque joue en savourant son air horrifié.

« Je me sens plus légère, maintenant qu’on a ouverts nos coeurs, nos chakras, tout ce que tu veux. Envoie-toi bien en l’air ce soir! »

J’abandonnai une Victoria dans un état de sidération proche de la crise de nerfs. Enchantée de mon petit effet. Ridiculement contente de lui avoir rivé son clou.

Franchement retournée à l’idée que Sebastian compta coucher avec elle.

 

***

 

Jax m’avait généreusement fourni des capotes. Je les sentais dans la poche arrière de mon jeans, pas encore très sûr de ce que j’allais en faire. Je n’avais pas pu m’empêcher d’aller le voir pour lui déballer la proposition de Victoria. J’attendais, je ne sais pas, un conseil avisé, un « réfléchis un peu avant de te lancer »… Au lieu de ça, il avait presque sauté de joie et bourré mes poches de préservatifs. J’essayais de voir ça comme un encouragement. Cependant, alors que le moment de rejoindre Victoria était venu, je tournais en rond dans ma chambre, à tergiverser.

Lui poser un lapin était indélicat. Je ne pouvais pas juste ignorer son invitation. Mais je ne savais toujours pas si j’avais envie de me laisser séduire. Ni jusqu’à quel point. J’étais surtout inquiet que Victoria attende de moi plus que je n’étais capable de lui donner à ce jour. Sans compter que je ne me sentais résolument pas à l’aise avec l’idée de passer du temps avec une femme alors qu’une autre me trainait dans la tête… et ailleurs. En parlant de l’autre femme, je l’avais aperçue au déjeuner, elle avait expédié les changements de planning de la journée et avait disparu. Esmé ne faisait vraiment rien pour m’aider.

Je pris une grande inspiration. Ce n’était pas en restant ici sans rien faire que je ferai avancer les choses, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Sans me laisser le temps de réfléchir, je fonçai vers la porte et sortis dans le couloir. La chambre de Victoria était à deux pas. Je toquai discrètement. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’elle n’ouvre. Le temps de me poser plusieurs fois la question : « qu’est-ce que je fous là? » Le battant s’écarta et laissa apparaitre une Victoria ravissante de naturel. Elle avait troqué les vêtements sophistiqués de Katarine pour un legging noir et une chemise en soie. Son visage, dépouillé de tout maquillage, me parut bien plus attirant. Elle me sourit mais son front était un peu froissé par ce qui me sembla de la contrariété.

« Tout va bien? demandai-je. Tu préfères qu’on remette ça à une autre fois? »

Cette fois, elle s’éclaira tout entière. Elle me tendit la main.

« Surtout pas. Ne fais pas attention. J’ai eu une conversation désagréable avec une personne insignifiante et ça m’a un peu mise de mauvaise humeur. Mais, maintenant que tu es là, ça va beaucoup mieux. »

Elle prit mon poignet pour m’attirer à l’intérieur, puis referma la porte. Elle avait jeté quelques coussins sur l’épais tapis de sa chambre et préparé un plateau sur lequel étaient disposés une coupe de fruits, deux verres à pied et une bouteille de vin.

« Installe-toi, je t’en prie. »

Elle-même s’assit par terre avec grâce. Je me posai à côté d’elle avec moins d’élégance. Et une impression grandissante de malaise. Tout cela était charmant et j’appréciais réellement les efforts de Victoria. Néanmoins, j’avais la sensation de jouer une scène de film. Une scène pour laquelle je n’avais pas du tout répété. Victoria nous servit deux verres et m’en tendit un.

« À quoi buvons-nous? me demanda-t-elle.
— À la réussite du Film? » proposai-je un peu au hasard.

Elle parut légèrement déçue mais acquiesça avant de porter le verre à ses lèvres. Je l’imitai pour me donner une contenance. Victoria me regardait, la tête un peu inclinée sur le côté. Un léger sourire étirait ses lèvres alors qu’elle berçait son verre de vin avec délicatesse. Son genou vint caresser le mien en douceur. J’essayai désespérément de me détendre.

« J’ai l’impression que tu es un peu nerveux, dit-elle. Moi aussi, tu sais. J’avais beau savoir que ce moment arriverait, c’est toujours un cap important à passer. »

Comment ça « j’avais beau savoir »? Alors que je tentais de réfléchir à ses paroles, Victoria posa son verre pour se rapprocher de moi. Elle laissa glisser sa main sur ma nuque, son visage vint plus près, encore plus près… Ses lèvres se posèrent sur les miennes.

 

***

 

Si je continuais mes allers et retours, j’allais faire un trou dans le tapis. Depuis le début de l’après-midi, je m’étais bouclée dans ma chambre et je tournais en rond comme un fauve en cage. Évidemment pour éviter de croiser Sebastian ou Victoria. Pour la seconde, il s’agissait surtout de ne pas finir en taule pour agression. Pour le premier, c’était moins clair dans ma tête. Selon les moments, j’avais soit envie de le trucider, soit de lui sauter au cou pour arranger les choses entre nous.

J’en étais là. L’imaginer avec Victoria me rendait folle. J’étais convaincue qu’il ferait une énorme bêtise s’il allait jusqu’au bout avec elle. Et totalement illégitime pour le lui faire savoir. Je ne pouvais quand même pas aller expliquer au type que j’avais envoyé promener qu’une autre fille - totalement disponible pour lui, ELLE -  le rendrait malheureux (sous-entendu, encore plus que moi…) De plus, je n’avais strictement rien à lui proposer en retour car j’étais toujours tétanisée à l’idée qu’il se passe quelque chose entre nous.

Entendez-moi bien. Si j’avais croisé Sebastian dans un bar ou une soirée quelconque et si j’avais eu la possibilité de l’accrocher à mon tableau de chasse, je n’aurais pas hésité une seconde. Mais, dans ce cas de figure, je me serais débrouillée pour limiter nos interactions à un domaine purement sexuel. Et pris la tangente dès que les choses auraient fait mine de se compliquer. Là, je faisais tout l’inverse, à mon grand désarroi. J’étais devenue proche de lui par défaut, puisque nous étions obligés de nous côtoyer. Pourtant, ç’avait été si facile que je m’en alarmais à retardement. Où étaient passées mes barricades habituelles? Je m’étais laissée toucher par lui sans m’en rendre compte. Et je crois bien que j’aimais ça en plus!

Et maintenant quoi? Aller défoncer la porte de Victoria pour les interrompre en pleins ébats? J’en avais la nausée rien que d’y penser. Je ne me sentais pas beaucoup mieux à l’idée de laisser faire et de devoir affronter l’heureux couple dès demain. Je poussai le plus long des soupirs avant de me laisser tomber sur mon lit. Avec la meilleure volonté du monde, je ne pouvais pas m’imaginer dans une relation amoureuse. Encore moins avec une vedette aux côtés de laquelle je serais sous le feu des projecteurs. Je n’étais tout simplement pas faite pour ça. Tôt ou tard, je le décevrais. Ou je lui ferais du mal. Ou à moi. Ressentir de l’amour, c’était prendre le risque de souffrir. Et là, je disais non.

Si je continuais à soupirer, j’allais pouvoir me reconvertir en appareil de climatisation.

Bon. À part me coucher et essayer de m’étouffer moi-même avec l’oreiller, je ne voyais pas quoi faire d’autre. Je rabattis rageusement le couvre-lit.

Quelqu’un frappa trois coups à la porte. J’hésitai à répondre. Je n’avais aucune envie de me taper une discussion avec Kim. Partie comme j’étais, j’étais fichue de coucher avec elle, juste pour penser à autre chose. Et après tout? Pourquoi pas! D’autres ne se privaient pas!

En un bond, je fus à la porte que j’ouvris à la volée.

Sebastian était sur le seuil.

« J’étais avec Victoria. Elle m’a embrassé. Ça ne marche pas, Esmé. Je n’y arrive pas. C’est avec toi que j’ai envie d’être. Personne d’autre. »

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Trisanna
Posté le 08/11/2021
Une joute verbale de qualité madame ! J'ai adoré et j'en suis sortie souriante. Un peu moins quand cette PE***SE a osé toucher Sebastian, mais c'est pas grave parce que ce chou à la crème l'a jetée pour venir voir notre petite Esmé enflammée hehe. Donc je te pardonne. Mais juste cette fois.

bien à toi,
Trisanna.
Aliceetlescrayons
Posté le 10/11/2021
Une joute? Une exécution en règle, oui! :D
Ouiii! Sebastian est un chou, je me tue à le dire! Merciiii de me pardonner :D (mais je risque de récidiver, j'en ai peur...)
Alice
Trisanna
Posté le 10/11/2021
Y a pas intérêt ! Une chance, pas deux !
AnonymeErrant
Posté le 04/08/2021
Comme ce petit règlement de comptes à O.K. corral était savoureux. C’est le genre de truc qui te laisse tremblante comme une feuille à la fin, mais qu’est-ce que ça fait du bien ! C’était joliment mené.

Seb a bien repris ses esprits, finalement. Trop gentil, je dis. Fallait lui faire confiance. Crétin xD

Va-t-on finir par jouer aux chambres musicales ? =D Parce que cette dernière phrase d’accroche est cruelle ! Je n’arrive pas à déterminer ce que ça présage, mais ça va faire du bruit. Il n'empêche que c'est méchant de nous laisser là-dessus T_T

A bientôt !
Aliceetlescrayons
Posté le 04/08/2021
Maiiiiiiiiis oui il est gentil, Seb: Je me tue à le dire :D

Esmé l'est beaucoup moins. Surtout avec Victoria. Mais Victoria n'est pas très sympa non plus (quoiqu'elle m'a fait un peu pitié après ça :D )

J'avoue, j'ai été méchante. Mais je vais me rattraper. Je mets la suite de ce pas ^^
Par contre, mon départ en vacance va m'obliger à faire une pause de trois semaines dans la publication. Je redémarrerai à la rentrée pour la fin :)

A bientôt et encore merci pour tous tes commentaires <3
Alice
VavaOmete
Posté le 01/08/2021
Olalala l'ascenseur émotionnel de ce chapitre xD
Entre l'envie de claquer Sébastian qui ne sait pas ce qu'il veut, Esmée qui tourne en rond et ne sait pas plus ce qu'elle souhaite, Victoria qui est tout simplement et la petite phrase de la fin... GAAAAH !

Par contre... j'adore purement et simplement les réparties d'Esmée. C'est marrant parce que quand on est à l'intérieur de sa tête, c'est un personnage assez classique aux réactions attendues vis à vis des situations qu'elle rencontre, mais dès qu'elle ouvre la bouche... c'est juste... savoureux et inattendu. La façon dont elle a fusillé Victoria lors de la "mise au point" est juste merveilleuse =D
Aliceetlescrayons
Posté le 04/08/2021
Rhooo! Le pauvre Sebastian, 'faut pas le taper, il a déjà assez de mal à s'en sortir comme ça XD
Pour être franche, j'hésitais à partir en vacance en laissant l'histoire en plan là-dessus. La suite à la rentrée :'D
Mais bon, je ne vais peut-être pas être aussi cruelle ;p

J'avoue que je me suis fait plaisir dans les réparties d'Esmé. Moi, qui ai l'esprit d'escalier et qui ne trouve jamais rien à répondre sur le moment, ça m'a fait planer d'avoir un personnage qui ne filtre pas quand il pête les plombs :D
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