Chapitre 4 : 13e jour

Notes de l’auteur : Je vous remercie de prendre le temps de lire cette humble histoire. Je vous souhaite une bonne lecture.

13e jour

Elle était attachée par la cheville à un anneau sur le pont, par la même chaîne qui retenait les ballots, les caisses et d’autres marchandises. Le métal lui mordait la peau, la blessait et d’ici peu provoquerait une infection. Il y avait là tout juste assez de longueurs pour qu’elle puisse se tenir assise le long de la coque du sampan, coincée entre un sac de tubercules de taro et une immense jarre contenant de l’eau douce.

Elle bougea, chercha une nouvelle position. La chaleur était suffocante. Elle avait mal aux jambes, au dos et aux fesses. Ce corps ne cesserait-il donc jamais d’avoir mal quelque part ? Même en ne faisant strictement rien, il était douloureux.

La chaîne tinta. Du haut de la plateforme à la poupe, un batelier lui jeta un regard vide sans arrêter l'oscillement lent et régulier du yuloh. Elle l’observa.

Grand, la peau tannée par le soleil. Il portait une tunique de toile grise auréolée de sueur et un pantalon large et court qui lui laissait le mollet libre, des bandages noirs protégeaient ses pieds. Ils étaient deux, identiques, à donner le mouvement de droite à gauche et de gauche à droite à l’aviron, provoquant un léger roulis à l’embarcation.

En treize jours avec les humains, Tempête comprenait quelques bases de leur organisation. Premièrement qu’ils accordaient une grande importance à la séparation mâle et femelle. Langage, gestes, vêtements, il était à leurs yeux fondamental de faire la différence. Ensuite, il y avait les humains libres et les humains à vendre, pour finir, une hiérarchie complexe entre ceux qui ordonnaient et ceux qui obéissaient.

Au final, tout cela se résumait essentiellement à la forme et la quantité de vêtements qu’ils portaient.

Elle ramena son attention au pont, balaya du regard la marchandise qui lui faisait face.

Femelle à vendre dont la seule fonction était d’obéir, vêtue d’un habit de toile rêche qui cachait fort peu leur corps. L’une ne cessait de tirer dessus pour tenter de recouvrir la peau laissée à découvert, l’autre se tenait recroqueviller bras et jambes contre elle pour se dissimuler derrière.

Elle baissa les yeux vers son propre corps… Elle n’avait pas la moindre idée d’à qui il avait appartenu avant et l’exposer aux regards l’indifférait. En quoi cela avait-il tant d’importance ? Soit dit en passant, Océan avait eu le bon goût de la faire rien, moins que rien, chez les humains. Et cela était censé changer son opinion sur eux ?

Vent apporta un air brûlant et nauséabond.

Elle leva les yeux vers le ciel d’un bleu sombre couronné d’un soleil de plomb, elle s’agita dans la chaleur, se retourna, se redressa. Elle tira d’un coup sec sur sa chaîne pour ramener ses jambes contre elle, écorchant sa cheville au passage. La marchandise attachée à l’autre bout du lien émit un cri de protestation. Elle ne lui jeta même pas un regard, ses jérémiades l’insupportaient suffisamment comme ça, pas besoin d’en voir la face. Elle se leva tant bien que mal, tirant à nouveau sur la chaîne, provocant ce qui devait être une bordée d’insultes. Pauvre petite Poule. Qu’elle caquette tant qu’elle voulait, ça n’attirerait que plus vite le renard qui la dévorerait.

Elle lui lança un regard froid.

À ses côtés, l’autre humaine à vendre n’était guère plus qu’un animal en boule et apeuré. Pauvre petit Lapin.

Ces marchandises ne cessaient de se plaindre et de pleurnicher, comme si cela changeait quoi que ce soit à leur situation. Leurs larmes ne feraient pas fondre leurs chaînes, et même si c’était le cas, où iraient-elles ?

Tempête posa ses coudes sur le garde-corps et observa le marais qui s’étendait à perte de vue. Immensité  saumâtre et pourrie. Océan avait envahi la terre et tout ce qui s’y trouvait avant, à présent mort d’eau et de sel, se décomposait lentement.

Les squelettes de la végétation tendaient leur silhouette décharnée au-dessus de la surface. L’eau opaque ne laissait rien voir. Les avirons soulevaient une vase puante, heurtaient par intermittence des affleurements invisibles, faisaient remonter parfois des cadavres boursouflés d’être dont on ne pouvait pas reconnaître l’espèce tant la putréfaction était avancée, perçant des poches de gaz de décomposition nauséabond.

Par sécurité, tout feu avait été interdit dans le convoi. Ni cuisine, ni lumière, pas la moindre étincelle. Les bateliers, malgré la fatigue, malgré la pauvre nourriture liée à l’absence de possibilité de cuire quoi que ce soit, fournissaient un effort surhumain pour traverser ce lieu de mort au plus vite sous le soleil de plomb.

Une lueur bleutée scintilla au loin.

Le pilote en tête de convoi poussa un cri strident, brandit un drapeau pour avertir les autres bateaux. Les hommes affichaient une mine tendue, leur regard plein de peur contenue scrutait les environs.

Le gaz des marais s’enflammait spontanément dans l’air surchauffé. Des feux follets courraient sur l’eau.

Les bateliers récitaient une longue litanie de supplications aux Dieux, leur confiant leur âme, pleurant la clémence. Ils savaient qu’à ce moment leur vie ne tenait qu’à un fil, qu’à une étincelle. Pourtant ils continuaient leur mouvement, avançaient.

Le sampan de tête heurta une masse invisible qui dévia sa route. Le deuxième sampan tenta de corriger sa trajectoire pour l’éviter. L’aviron se planta dans la vase, la remua.

L’eau frémit.

Une nappe feu couvrit la surface en un instant.

Une langue de flamme s’éleva dans un grondement sourd. Le troisième sampan fonçait sur le brasier. Terrorisés, les bateliers dans le dernier sampan se pétrifièrent, impuissants. La marchandise hurla.

Tempête sourit.

Ainsi Feu ne l’avait pas abandonnée.

Les cordages à la proue du navire s’embrasèrent, les flammes grimpèrent à bord, se répandirent sur les ballots de toiles sèches et surchauffées par le soleil.

Poule et Lapin hurlaient de terreur, attachées au pont, elles allaient brûler vivantes. Les bateliers tétanisés ne parvenaient pas à réagir. L’eau autour d’eux était elle-même en feu. Leurs lèvres remuaient, mais aucun son n’en sortait.

En tête de convoi, Hué assistait au désastre. Le marais brillait du feu bleu du gaz de putréfaction, avec au centre un sampan s’embrassant comme une torche, un immense brasier orange, jaune et noir s’élevait dans les airs.

Des cris.

À ses côtés, Cha Puy hurlait des ordres pour tenter de sauver les autres bateaux de la catastrophe. Le navire en flamme était perdu. Il n’y avait rien à faire pour eux. Il fallait s’éloigner au plus vite sous peine d’être pris à leur tour dans l’incendie.

Des scories tombèrent sur le deuxième sampan. Les bateliers sautèrent de leur perchoir pour éteindre ce qui pouvait l’être, l’aviron racla la vase. Une langue de feu bleu s’abattit sur les hommes terrorisés.

Cha Puy tremblait.

À la surface de l’eau se forma une masse de feu et de fumée, s’élevant vers le ciel dans un long sifflement. Une tête cauchemardesque nimbée de flamme. Un corps de braise, des griffes de lave.

Hué.

Cha Puy

Les bateliers.

Les esclaves.

Tous terrifiés par l’apparition monstrueuse.

Tous muets.

Ils virent le dragon de feu s’abattre sur le troisième sampan.

Dans la fumée, les scories, les flammes, Tempête avait observé l’arrivée de Feu. Elle étouffait, elle peinait à garder les yeux ouverts, sa peau brûlait. Le bateau s’enfonça, heurta la vase quand le dragon se posa lourdement à sa proue. L’eau boueuse se déversa à bord, le bois incandescent siffla, forma de la vapeur.

Tempête se leva, en équilibre instable sur le pont couvert de limon. Une masse se détacha du dragon de feu, une silhouette humaine, ni homme ni femme. Son visage barbouillé d’ocre jaune, orange et rouge ne portait aucune expression. Un tissu noir et écarlate flottait mollement autour de ses jambes aux muscles secs.  Un crépitement se fit entendre.

— Eh bien, Tempête…

Iel bougea.

— Ainsi, c’est vrai.

Tempête serra les dents.

— Océan t’a enlevé tes pouvoirs ! Il a refait le sceau !

Iel émit un grondement semblable à un rire étouffé. Elle le foudroya du regard. Feu n’était pas là pour l’aider. Iel était juste venu voir sa déchéance.

— Libère-moi !

— Ne compte pas sur moi.

— Traître ! cracha-t-elle.

L’eau saumâtre autour de ses jambes tourbillonnait. Océan...

— J’ai déjà brisé une foi le sceau, je ne referais plus cette erreur.

La silhouette de Feu se fondit à nouveau dans le dragon.

— Bon courage Tempête, je sens que ça va être amusant…

Le monstre s’élança vers le ciel où il disparut dans un nuage de fumée noire. Un remous d’eau vaseuse submergea le sampan, éteignit les dernières flammes et l’échoua hors de danger sur un monticule qui affleurait.

Tempête avait envie de hurler.

Des traîtres, tous des traîtres !

 

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Némériss
Posté le 09/12/2023
Hello !
Me revoilà après quelques temps ! Je vois que Tempête donne de nouveaux surnoms, une apparition brève pour Poule et Lapin.
Feu n'est peut-être pas venu aider Tempête, mais c'est un personnage qui me plaît bien, j'espère que nous le reverrons !
Quant au corps emprunter de Tempête je suppose qu'il s'agit d'une noyée, à moins que d'autres surprises arrivent de ce côté-là !
Sur ce, je m'en vais lire le suivant !
Reveanne
Posté le 09/12/2023
Coucou!
Merci pour ce commentaire. :)
oui, on reverra Feu, plein de fois, mais plus tard... quand on aura bien avancé dans l'histoire.
Pour le corps "emprunté" de Tempête... tu es loin de savoir où tu as mis les pieds hé hé hé! (rire démoniaque)

Encore merci d'avoir lu et commenté.
Némériss
Posté le 09/12/2023
Hum...ça m'intrigue !!! Je sens que je vais adorer ^^
Reveanne
Posté le 09/12/2023
Bonne lecture alors! :)
Il y a déjà 37 chapitre disponible. :)
Nephtys17
Posté le 14/11/2023
Et bien complètement embarqué dans ton histoire. Intriguant, percutant, c’est une histoire qui vient définitivement d’ailleurs. Et j’ai vraiment envie de continuer à m’y perdre.
Reveanne
Posté le 18/11/2023
Bonjour!
Je suis ravie que cette histoire te plaise, j'espère que le suite te plaira tout autant.

:)
Lilisa
Posté le 30/10/2023
Hello Reveanne !

Oh j'adore Feu ! Détruire trois sampans juste pour venir se foutre de la gueule de Tempête et de sa déchéance ! J'adore !!!

Alors réfléchissons, il y a : Océan, qui a puni Tempête, Tempête, qui est punie et qui est (re ?)devenue humaine, Vent, qui essaye de protéger Tempête en l' éloignant d' Océan, Feu, qui s'en fiche complètement et vient se moquer de notre Tempête préférée, quelqu'un d' autre ? Terre ? Arbre ? Orage ?

Hum plus j'y réfléchis,moins j'ai d'hypothèses plausibles concernant ce qui s'est passée avec Océan. Elle a plutôt l'air d'avoir été sous les ordres d'Océan, même si elle a aussi l'air d'avoir été hyper puissante. Donc, si elle était sa subordonnée, peut-être qu'elle a tenté de se rebeller et de prendre le pouvoir ? Mais sur quoi ? ET comment pourrait-elle voler le royaume d'un autre élément que le sien ? Oh tout ça est fort compliqué ! Et dire que c'était ma seule théorie à peu près valable !

Bon allez maintenant : le chapitre suivant !
Reveanne
Posté le 30/10/2023
Coucou!
Quelqu'un d'autre? oui : Ciel, Terre, Etoile, Glace, sable,... tout plein de gens fort sympathiques... ou pas. XD

Sinon j'adooore les hypothèses des lecteurs. XD
Après on est seulement au chapitre 4, Tu n'as pas la moindre idée d'où tu a mis les pieds. ;)

J'espère que la suite te plaira. :)
Arison Sword
Posté le 26/09/2023
Bien bien bien on en sait un peu plus sur Tempête. Sur sa déchéance et sur son caractère. Elle avait l air extrêmement puissante mais peut-être que sa soif de liberté l a entraînée dans cette odyssée auquel elle s attendait pas. On peut dire que sa naïveté l a perdue. Si même Feu ne veut pas s interposer c est que la situation de Tempête est grave. Même si Feu l avait libérer de ses chaînes physiques cela n aurait pas été suffisant en plus c est pas le genre de Liel^^
Reveanne
Posté le 26/09/2023
Feu... tout un poème. il ne faut pas se fier à iel. ;)

Merci d'avoir lu et commenté. :)
blairelle
Posté le 15/09/2023
J'aime bien Feu, iel est marrant à apparaître et à tout brûler juste pour se foutre de la gueule de Tempête. (Je deviens comme Tempête, à se foutre des humains qui sont juste des animaux sans cervelle qui vaquent à de futiles occupations.)
Donc Tempête s'est incarnée dans un corps qui appartenait à quelqu'un avant ? Une noyée ?

Femelle à vendre dont la seule fonction était d’obéir, vêtue d’un habit de toile rêche qui cachait fort peu leur corps. L’une ne cessait de tirer dessus pour tenter de recouvrir la peau laissée à découvert, l’autre se tenait recroqueviller bras et jambes contre elle pour se dissimuler derrière.
=> Je trouve ce paragraphe assez bizarre, on ne comprend pas trop s'il y a une ou plusieurs "femelle à vendre", le début est au singulier mais la suite laisse supposer qu'il y en a deux en plus de Tempête elle-même ?

Une nappe feu couvrit la surface => une nappe de feu
Reveanne
Posté le 15/09/2023
Je vais revoir ce passage.
Je note la coquille.

Oui, Feu c'est un personnage... particulier... bien à la hauteur de tempête. ;)
Lordure
Posté le 04/09/2023
Les premiers chapitres sont très prometteur. C'est original et intrigant, en plus d'être très bien écrit.

J'étais juste un peu perdu par les noms de fleuves ou villes dont la connotation étrangère n'aide pas à assimiler. Trop nouveau pour moi.

Sinon j'aime beaucoup rentrer directement dans l'action et garder tout le mystère de l'histoire.
Reveanne
Posté le 05/09/2023
Je te remercie.
J'espère que la suite te plaira.
Corbeau
Posté le 28/08/2023
Quel chapitre, il m'a foutu des frissons tellement le tout est bien décrit ! L'ambiance est là, lourde, les descriptions sont top et on ressent parfaitement la terreur de tout ce petit monde face à la catastrophe qui s’annonce, puis se provoque.

Sinon j’adore ce nom, Tempête. Et j’aime beaucoup la façon froide et détachée avec laquelle elle observe les humains et leur monde, mais aussi dont elle vie ses propres épreuves. Je suis curieux de savoir ce qu’elle a bien pu faire pour mériter un tel sort.

Bref, c’est avec grand plaisir que je m’en vais découvrir la suite. :)
Reveanne
Posté le 28/08/2023
Bonjour!
Oh! Tu t'es lancé dans cette histoire après Gothiquelolita412, c'est pas du tout le même style/univers. XD
Visiblement ce modeste début te plaît. J'espère que la suite te plaira aussi.
(juste en passant, je viens de modifier la fin de ce chapitre, lors de la rencontre avec Feu, si tu as le courage d'y jeter un oeil, ça te sera utile plus loin. ;) )
Je te remercie d'avoir lu et d'avoir pris le temps de commenter. :)
Dae
Posté le 16/08/2023
Coucou,
et tout juste génial ! Quelques indices et une mise en appétit qui donne faim de la suite. Là, je sens un tournant et pressens que Tempête va bien en baver pour que son "voyage initiatique la transforme" mais en même temps, je ne souhaite pas qu'elle s'adoucisse. Elle est trop intéressante comme ça.
Reveanne
Posté le 16/08/2023
Koukou!
Oh, que de compliments!
Pour en baver, il faudrait que quelque chose l'atteigne. XD
Pour ce qui est du "tournant", on aperçoit juste un instant une partie de ce qui se cache derrière cette histoire... ;)

Je te remercie d'avoir lu et commenté. :)
MariKy
Posté le 24/07/2023
Salut ! Je continue ma lecture de ton histoire et j'adore le style :) tempête est pour le moment antipathique, mais en même temps on comprend son ressentiment et son dédain pour les humains. Elle finira bien par apprendre quelque chose, comme le dit Feu ! Et on se demande ce qui a pu provoquer cette punition... Bref, à suivre !
Reveanne
Posté le 24/07/2023
yabadabadou!

Merci d'avoir lu et commenté. Je suis ravie que mon modeste texte te plaise.
Rendez-vous pour la suite alors. :)
Adela Rune
Posté le 31/05/2023
Salut,
Intéressant, j'ai donc appris que son corps appartenait à quelqu'un avant elle et qu'elle a été punie pour changer d'opinion sur les hommes. Cela semble difficile pour l'instant. J'ai aimé son analyse froide et tristement juste de la hiérarchie humaine.
J'ai aimé l'arrivée de l'action qui s'est achevée bien vite à mon goût, mais tant pis.
J'ai noté la phrase "Nappe de feu", il manque le "de". (je ne sais pas si tu cherches des corrections ou pas. Tu en as peu besoin.)
Je n'ai pas compris plusieurs choses : si Lapin et Poule risquaient d'être brûlées, alors elle non ? Même si elle n'est pas du genre à avoir peur, elle aurait pu nous informer qu'elle se trouvait dans le brasier.
Quand Feu arrive et parle, où est-on ? Sur le pont du bateau en feu ? Quelqu'un les observe ? Personne ne réagit ? J'ai eu l'impression que le décor disparaissait et qu'il n'y avait plus que Feu et Tempête. Mais j'aurai peut-être des explications dans la suite du texte.
Reveanne
Posté le 31/05/2023
Bonjour!
Merci d'avoir lu et commenté.
Oui, je veux bien qu'on me signale les erreurs, fautes, coquilles, trucs bizarres divers et variés... :)
Bon visiblement ce n'est pas évident d'où sont Tempête et feu, et que Tempête est en plein milieu du brasier.
Je vais revoir ce passage.
:)
Amber Frosth
Posté le 26/05/2023
Encore un chapitre très bien écrit, tu peux être fière de toi. J'ai toujours autant apprécié. Plus on avance dans l'histoire, mieux on comprend, et c'est super.
Reveanne
Posté le 26/05/2023
Je te remercie. Je suis ravie que mon modeste texte te plaise. :)
Elly
Posté le 21/05/2023
Me revoilà !
Tempête est extrêmement indifférente et même méprisante envers les humains. Je l'avais déjà remarqué dans les chapitres précédents, mais j'ai hâte de voir son évolution en vivant parmi les humains. Cela promet d'être intéressant.
J'ai un peu de peine pour elle quand même. J'ai moi même cru que Feu était un allié et qu'elle n'était pas complètement seule, mais visiblement si x) Elle enchaine les trahisons, j'espère que ça ira pour elle.
Reveanne
Posté le 21/05/2023
Coucou,
Je te remercie pour ce commentaire. :) c'est toujours intéressant de voir comment le lecteur perçoit les évènements.
:)
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