Carte 4 - Corps

Par Elore

J’ai perdu la tête, où est le chemin de ma maison ?
Quoi qu’il advienne, je retrouverai les clés d’la raison

Yseult - Corps

 

Quand j’étais petite, mon corps a été sectionné.

 

Je me souviens très bien de ce jour, dehors il pleuvait. Dans les vestiaires du très vieux studio de danse, les autres filles riaient. J’avais hâte de danser, j’avais tellement hâte ; avec Iris, on était toujours les premières à arriver.

 

Je me souviens de Madame Émilienne, sa silhouette osseuse et sa peau fripée. Peut-être qu’à l’époque, j’étais fine comme elle mais je ne m’en rappelle pas. Mon regard a toujours été déformé, tordu par l’histoire que les autres m’attribuaient. À cette époque, il y avait déjà cette déchirure dans mon âme, quelque part au niveau du cou, qui grandissait. Pourtant j’étais encore entière, reliée. 

Plus pour longtemps

 

Échauffements, exercices, je rigolais avec Iris et Madame Émilienne nous grondait. Puis, tour à tour, nous nous sommes élancées. J’étais dernière à atterrir sur le bois centenaire, dernière à ignorer la déchirure creusée par les murmures. Dernière qui se prépare, se met en position.

 

Et qui, d’un geste, s’élance.

 

J’atterris, le bois cède et la première chose que je ressens, c’est la peur. Mon esprit avant mon corps sent que quelque chose ne va pas, que je ne devrais pas descendre aussi bas. Mes chaussures se heurtent au sol dur des fondations, des planches brisées déchirent mes collants. Je suis à moitié dans le sol et entourée d’un silence de plomb.

 

Puis, des rires résonnent.

 

Les gloussements des filles sont pointus comme des aiguilles. Je reste là, submergée par une vague de honte. Elle m’enserre et il faut que la voix de Madame Émilienne claque pour que je me redresse. M’accrochant à son bras farineux, je me hisse tant bien que mal au-dehors. Alors qu’elle aboie quelque chose aux autres filles, une planche me râpe le flanc et je n’ose pas gémir. Une fois sur le plancher, Madame Émilienne me traîne vers une chaise et m’y assied. Son regard est sec, réprobateur.

- Reste tranquille. Je vais chercher de quoi te soigner.

J’ai les yeux en brouillard, je ne vois rien. J’aimerais ne pas pleurer car les gens forts ne pleurent pas, mais j’ai mal et j’ai tellement honte de moi. Et les autres continuent à rire avec des éclats qui blessent. À travers l’humidité, je vois Iris qui s’approche et mes bras se tendent. 

Je veux ma maman, mais en son absence ma meilleure amie fera l’affaire.

 

J’ai fermé les yeux, le câlin ne vient pas. À la place, on pose la main sur mon ventre et on le tapote comme si j’étais un animal. Une voix hilare et cruelle serpente vers mes tympans.

- Faudra faire gaffe, hein ?

Une nouvelle tape.

Leurs rires sont les couteaux qui sectionnent et séparent mon esprit de mon corps.

 

***

 

Je déteste les photos.

Devant l’objectif, je me ratatine. Mes mains cachent mon visage, je bouge pour être floue. J’arrive à regarder le miroir certains jours mais les photos sont insupportables. Je m’y vois énorme, je suis une masse informe. Il n’y a rien que j’aime dans ce corps, rien qui mérite d’être sauvé. Je ne le considère pas, je ne m’en occupe pas. Je ne supporte plus de regarder vers moi, mon regard est toujours ailleurs, sinon la Honte jaillit.

Je le hais.

 

J’ai fermé la porte de ma chambre et maman crie de l’autre côté. Tout ce que je répète, c’est non, non, non, je ne veux pas y aller. Je ne veux plus aller danser, je ne veux plus voir le docteur. Il veut toujours me peser comme la fois où papa a pincé mon ventre devant lui. Des jours, j’essaie de ne pas manger. J’adorais manger et je crois que j’aime toujours, mais je me sens toujours mal. J’aimais le sucre, les glaces en terrasse et les tartes de maman. Maintenant, si je me ressers, il y a son œil qui me traverse comme un pic.

Je repose l’assiette, le cœur au bord des lèvres.

Ils répètent que je ne fais pas assez d’efforts.

 

***

 

Je pèse soixante tonnes.

 

Je le sais, c’est marqué. En chiffres verts sur noir puis sous l’aiguille de la balance. L’homme en blouse blanche ne dit rien, d’abord, mais je le vois qui note. Sa bouche est tordue comme un toit et je sens mon cœur qui descend. Il va se perdre, dans les marées de mon gras, au fond de ce corps hanté qui ne m’appartient pas. J’ai envie de lui hurler que je me déteste assez, que je n’arrive pas à m’empêcher de gonfler. Je suis un train, je suis un tas, je m’écroule et je roule vers ma destination. Je déborde de partout, c’est dur de trouver une tente pour me cacher, je le hais, je me hais, je me hais.

Le doc me prescrit des repas, il me dit que je dois compter. Et je pense à cette vie rêvée, celle des femmes dans les écrans et des corps aux côtes. Je veux ce désir, je veux cette beauté. Ceux qui m’aiment le font par pitié, je le sais.

Alors je l’accepte.

Et je commence à compter.

 

***

 

J’ai perdu, je suis toujours un tas mais un tas qui fait des efforts. Je compte mes pas, je compte l’énergie de mes repas, mon corps est devenu un animal sauvage que je contrôle, sur mes murs il y a des photos des filles que j’aimerais aimer mais dont je ne me sens pas digne. Je me dis ”bientôt”, l’obsession m’étreint. Dans le bain, mes cuisses sont gelée et mon ventre est zébré, impossible de ne pas le voir alors je gratte.

Je me hais, mais au moins je m’active. Au moins, maintenant, je sais compter.

Autour de moi, les gens me félicitent.

Je suis malheureuse à en crever.

 

Je ne sais pas quand je reprends, mais ça finit toujours par arriver. Je m’amplifie, je prends une place inconsidérée. Au bout de l’énième fois, je lâche et j’envoie le docteur valser. Je fais des mois au fond du lit, je suis perdue dans un océan de duvets. Ma tête est détachée de ce que je n’ose même plus toucher, je suis un spectre.

Au moins, quand je dors, je ne mange pas.

 

***

 

Je vis sans le corps que l’on m’a ôté, dans la rue on murmure mais j’y suis habituée. Je n’ose pas approcher les femmes, je ne serai jamais assez bien pour elles. Alors je me colle aux garçons, je suis la première à faire des blagues sur moi. J’anticipe, ils rient, ma place est dégradante mais au moins, je suis intégrée. Aucun fard sur mon visage, aucun habit coloré ni près du corps, j’ai vu à la télé que ça ne m’irait jamais. Je suis comme eux, sauf que je ne charme pas.

On ne couche pas, quand on est juste du gras.

 

Un jour, c’est l’apéro, le soir vient et la fête se prolonge. Accompagnée de mes gars les plus proches, je titube jusqu’à un club inconnu. J’y reconnais les piliers argentés et les lumières obscènes, je sais où je suis et me rincer l’œil ne me pose aucun problème. On s’assied, les hommes se tiennent les coudes et un nom inconnu est annoncé.

 

D’abord, je vois sa peau cuivrée et ses cheveux immenses, qui entourent son visage comme une auréole dorée. Puis ses courbes qui se battent contre le cuir rose qui les enserre et les fait déborder de partout, sublimées par la lumière. Je vois sa peau lustrée, les rayures de tigre qui ornent son ventre qui bouge. Son regard croise le mien, elle me foudroie du sourire de celle qui s’aime.

 

Et qui, d’un geste, s’élance. 

 

J’ai retenu ma respiration, mon souffle ne reviendra jamais. Sous mes yeux, le corps de cette femme est gros et puissant, ses bras bandent alors qu’elle tournoie, défie la gravité. Autour de moi éclatent des tonnerres d’applaudissements mais je n’entends rien, il n’y a plus qu’elle. Elle et son corps, elle et ses zébrures, elle et ses tonnes qui font écho aux miennes.

 

Elle qui est si belle.

 

Quand le spectacle s’arrête, je sens mon corps s’animer et avaler une bouchée d’air avide. En face de moi, la femme ramasse des billets et tire une carte de ses cheveux. Je sais qu’elle la tendra à l’un de mes potes, je ne suis pas celle que l’on désire.

Pourtant, sa main s’arrête devant moi. Je la fixe, bouche bée, et il faut qu’elle attrape ma paume pour y déposer le papier.

 

Avant de reculer, lever les bras. Son corps est une apparition pailletée qui s’évanouit dans l’ombre des coulisses.

 

Les minutes passent, je suis sonnée. Sur la carte, il y a un mot écrit au stylo rouge et un cœur mal fait. Ma tête bat comme un cœur et il faut que mes potes me poussent pour que je me lève.

On me dis tu attends quoi, vas-y. Et j’ai les mains qui tremblent, je me sens comme ces jours où je ne me forçais à rien manger.

L’un de mes gars perd patience, se lève et me guide jusqu’à un endroit sombre, près des toilettes. Il y a une porte avec ACCÈS INTERDIT sur le mur, je lui fait non de la tête et je dois être si pale mais il s’en fout, il pousse ma masse à l’intérieur. Mes mains s’éclatent contre la porte, la font voler. J’arrive dans une pièce colorée, avec des chaises et des miroirs. Et assise devant l’un d’entre eux, en peignoir nacré, l’apparition vient de se retourner.

Son regard accroche le mien, je me tiens comme une idiote. Jamais je n’aurais été plus séparée de mon corps, j’oublie même comment le faire marcher. La danseuse se lève et, de sa main chaude, me guide vers une chaise. Je m’y coule, me fait enfant timide et la femme rit d’un rire qui ne se moque pas, qui fait plus caresse que couteau.

J’ai envie de pleurer.

 

Elle me demande si je l’ai appréciée. Je bafouille des oui alors qu’à travers les murs la musique palpite comme un cœur. J’apprends ses noms et m’enhardit au point de ne presque plus bégayer quand elle me pose des questions. Au bout d’un temps, je finis par lui en poser également. Sous les lumières, son corps respire et est si vivant. 

Quand je ressors, je croirais presque que le mien l’est également.

 

***

 

Je revois Grace, plusieurs jours durant. D’abord au club, puis en dehors. Je la vois sur des terrasses, je la vois au cinéma, je la vois dans mon appartement. Quand elle me propose d’aller à la mer, je me décompose et il faut qu’elle soit tendre pour faire vaciller ma résolution. On y va le soir, quand il y a peu de gens. L’eau est chaude, elle bat mes plis et éclate contre mes seins. Grace complimente mon sourire puis me pousse en riant. Peu à peu je ris aussi et on joue comme des enfants. Mes bras ronds s’ouvrent et l’éclaboussent, mon ventre heurte les vagues et fait corps avec alors que je bois la tasse. Le goût du sel est immonde, mais en avaler me rappelle que quelque chose pulse, quelque part en-dessous de mon esprit.

Quelque chose se bat, quelque chose vit.

Je jaillis, je suis une baleine qui s’élance et se jette sur elle. Mon corps est preste, il est complice, il existe presque.

Cette nuit-là, je rêve qu’une main prend un fil d’eau marine et recoud quelque chose. 

 

Quelques jours plus tard, Grace m’amène dans un magasin de vêtements. En voyant les grandes cabines et leurs gros miroirs, je recule mais elle me retient. Elle s’habille toujours comme il ne faudrait pas, avec des rayures horizontales et des couleurs saturés. Avec horreur, je la laisse empiler entre mes gros bras des motifs et des matières indignes. De la résille, des fruits sur une robe. Jamais je n’oserais porter ça, exposer mes jambes et mes bras. Mais son regard est doux et insistant, je cède en évitant de me regarder. Je n’ouvre même pas les yeux quand je lui dis de venir voir, c’est elle qui rajuste la robe sur mes épaules et fait frissonner ma peau avant de prendre mes poignets et les écarter, délicatement.

Le tissu éclate à la rétine, empli de mes couleurs préférées : rose, bleu, jaune, motifs psychédéliques qui attirent tant l’attention, me rappellent que quelque chose les porte et que ce quelque chose est enlacé par des bras aimants.

Grace me dit que je suis magnifique et j’éclate en sanglots dans la cabine. 

 

Quand je dis à Grace que je rêve de danser, elle ne se moque pas. Je n’ose pas encore lui raconter l’accident du plancher, alors je me tais. Elle nous inscrit à des cours et j’ai peur des histoires que l’on mettra dans mes bras. Mais Grace me rassure, me dit qu’elle a des contacts. Alors je la suis, je suis ce quelque chose qui se bat. C’est moi qui amène l’inscription à une femme tout chair et sourire.

Quelques jours après, nous sommes dans la salle. Il y a d’autres femmes, d’autres corps : des os, des muscles, du gras, des cheveux et des cœurs qui pulsent. Madame Marlene glisse, se déhanche et déplace ses courbes avec lenteur pour que l’on puisse mieux comprendre. Je fais de même, je me trouve idiote pourtant il y a, dans le miroir géant, quelque chose qui me plaît doucement.

A mes côtés, Grace capte mon regard et sourit comme la plus heureuse des enfants.


***

 

Dans la baignoire, mon corps se repose. Je le sens battre doucement, vivre et s’animer avec une paresse que l’on me refusait. J’ai le ventre plein, du miel sur les papilles. Quelque part entre mon menton et mes clavicules, des fils constitués d’eau marine, de paillettes et de rubans maintiennent le lien entre mon esprit et mon corps. Mes mains sont sur mon ventre, enlacent le gras et les organes qu’il protège. Je vis, je suis grâce et énergie. Les cheveux de Grace chatouillent mes joues, ses bras se glissent le long de mes épaules.

Je l’aime, je nous aime en entier.

 

Quand je sors, un peu avant elle, mon cœur bat à en crever. Je n’ai que peu de temps, quelques minutes avant qu’elle ne me rejoigne au salon. Je cours jusqu’à ma chambre, fouille le double-fond d’un tiroir et en tire l’écrin carmin qui renferme une promesse. Pas le temps d’attendre un meilleur moment, si me retiens encore l’amour va me faire exploser. Je l’entends qui chantonne en entrant dans le salon, sent la boîte battre contre ma peau. La voix de Grace résonne derrière moi, je sens mon corps qui se raidit. Reste d’une peur ancienne, ombre d’un reflet qui murmure que je ne ferai jamais assez d’effort, qu’elle ne m’aime que par pitié. 

 

Mais mon cœur bat trop pour que ce soit faux, maintenant je le sais.

 

Mes doigts resserrent leur prise, je prie mon corps de ne pas me lâcher. Je le sens alors qui s’anime par et se retourne, la bague cachée dans son poing. 

 

Et, d’un geste, s’élance.

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SollyR
Posté le 01/06/2020
Coucou Elore !
Tu as les mots pour rédiger une admirable histoire !
J’ai beaucoup aimé le fait que tu as écrit à la première personne ! Ça nous rapproche un peu plus du personnage qui d’ailleurs a un mal de vivre.
Tu as une forte plume, et ta nouvelle est vibrante, j’ai adoré te découvrir ! Bravo !
Elore
Posté le 04/06/2020
Hello SollyR !
J'aime beaucoup écrire à la première personne, je suis contente que ça fasse son effet. Merci pour ta lecture et tes compliments ♥
Alice_Lath
Posté le 01/06/2020
Oooh, c'est vraiment un texte superbe, je l'ai trouvé magnifique, super bien écrit et surtout hyper émouvant. Oui, je confirme, c'est vraiment incroyable tellement c'est bien trouvé et bien écrit. J'ai vraiment apprécié lire et découvrir ton univers dans cette nouvelle, c'était un régal. Tu as vraiment une plume hyper soyeuse, c'est fou. Enfin, tellement d'hyperboles hahaha mais je le pense vraiment!
Elore
Posté le 04/06/2020
Wow Slib ! Tant d'hyperboles... ça me fait super plaisir, même une part de moi - celle qui doute - se demande ce que j'ai bien fait pour mériter tout ça. Mais bon ! Je ne suis pas ingrate, je prends tes compliments avec un grand plaisir ♥ merci pour ta lecture et tes jolis mots !
Flowrale
Posté le 31/05/2020
Waouw des frissons à la fin de la lecture.
Quelle belle plume, quelle force et quelle énergie. Merci pour ces mots. Tu le fais avec finesse et délicatesse pour un sujet délicat qui peut vite être mal exprimé. Bravo pour la beauté que tu transmets et la justesse avec laquelle tu le fais.

je pourrais noter plusieurs phrase de ton texte mais j'ai un coup de coeur pour celle-ci : "elle me foudroie du sourire de celle qui s’aime."

Merci beaucoup pour ce partage
Elore
Posté le 04/06/2020
Hey Flowrale !

J'ai passé beaucoup de temps à réfléchir sur mon corps et ma grosseur. Après être finalement arrivée à un état d'acceptation et même d'amour, je me dis que partager mes émotions (et - indirectement - une partie de mon parcours) ne peut qu'aider, même si le sujet est "délicat", en effet ♥

Merci pour ta lecture et tes compliments, je suis ravie que le texte t'ait charmée ♥
LrnLyra
Posté le 30/05/2020
J'ai adoré ce texte, il est dur et si doux à la fois. Le message que tu fais passer est fort et il m'a vraiment touchée. Ça transpire le vrai, le brut, le gros vivant !
Merci, ça fait du bien.
Elore
Posté le 04/06/2020
J'adore l'expression "le gros vivant", c'est beau de voir le mot "gros" utilisé comme quelque chose de simplement descriptif, sans connotation négative !
Je suis contente si ce texte t'a fait du bien, merci de ta lecture ♥
Xendor
Posté le 30/05/2020
Coucou, c'est une histoire très poignante et très profonde. La souffrance, le regard des autres. L'intervention de Grace a vraiment été salutaire pour elle. D'ailleurs, c'est un grâce que Grace l'ai sorti de là. Une coïncidence ?

De plus, c'est très bien écrit. Les mots sont si poignants que ça bouscule l'intérieur.

Merci pour cette interprétation de la carte
Elore
Posté le 04/06/2020
Coïncidence, peut-être que oui... ou peut-être que non ;)

Merci beaucoup ! Remuer doucement les intérieurs des gens, un peu et de temps en temps, suffit à mon bonheur ♥
PetraOstach - Charlie O'Pitt
Posté le 29/05/2020
Coucou Elore !
Je suis bluffée par cette interprétation de la carte. Tu es partie tellement loin que ton histoire a pris une sorte d'indépendance vis à vis de la carte.
Le récit est poignant. L'utilisation de la 1ère personne au présent est parfaite, elle sonne juste. Très beau texte :)
Bravo !
Elore
Posté le 29/05/2020
Hello Petra !

C'est vrai, je suis allée trèèèès loin x') moi qui ne suis pas si habituée que ça aux longs textes, j'ai été un peu déstabilisée en revoyant mon compte de mots !

Je suis super contente que tu apprécies ma narration (j'adore le présent et la première, hehe). Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire ♥️
_HP_
Posté le 28/05/2020
Je... J'ai pas les mots là ^^"
Ton texte est vraiment plein d'émotion, j'en ai les larmes aux yeux 😄
La violence des enfants au début ajoute encore à la puissance de ta nouvelle. Tu nous transmets un magnifique message ; tout le monde a besoin d'une Grace dans sa vie ♥
C'est vraiment très triste et très doux, même poétique.
Je ne trouve pas de meilleurs mots, alors bravo ❤
Elore
Posté le 29/05/2020
Oh non HP ! Je ne veux surtout pas te prendre tes mots, surtout quand tu me dis des choses aussi gentilles... x')

Plus sérieusement, merci beaucoup pour ton commentaire, il réchauffe mon cœur gros ♥️ Grace est un personnage qui apparaît aussi dans mon projet principal et l'écrire depuis des années m'a beaucoup aidée, je suis tellement contente de voir qu'elle vous plaît !
Cocochoup
Posté le 28/05/2020
Popopopo
Les larmes sont montés pendant la lecture.
J'ai lu les premiers mots et petit à petit je me suis complètement laissé embarqué.
Les descriptions sont sublimes.
La douceur la tendresse de la fin est juste ❤️
J'ai adoré cette phrase : un fil d'eau marine
Elore
Posté le 29/05/2020
Hey Coco ! Je suis très contente de voir que mes mots ont su te happer et t'émouvoir. Ça a toujours été mon rêve, de provoquer des émotions grâce à mes histoires, hehe.
Merci pour ton commentaire tout doux et ta lecture ! ♥️
MariKy
Posté le 28/05/2020
J'ai vu ton nom passer sur Discord, alors je suis venue feuilleter... et je ne regrette pas ! Tu as une plume magnifique, le texte est bourré d'émotions. C'est une claque dès le début, puis une reconstruction qui réjouit du fond du coeur.
Bravo !
Elore
Posté le 29/05/2020
Hello MariKy ! Je suis heureuse que le Discord t'ait donné envie de venir par ici, le temps d'une claque et un câlin :) merci beaucoup pour ta lecture et ton gentil commentaire.
StarHopper
Posté le 28/05/2020
Je..je...euuh.
Comment commenter cette pépite ?
Tout est juste ici, le fond, la forme. On a juste à se, taire et à profiter de ta plume qui nous emmène avec toi.
C'est beau, je ne trouve pas de qualificatif plus juste.

Bravo encore, Elore !

(tu pourras juste dire au ninja qui a coupé des oignons pendant que je lisais que c'était pas drôle ? xD)
Elore
Posté le 29/05/2020
Star ♥️ ça me touche beaucoup que tu trouves le texte juste, c'est un sujet qui me tient énormément à cœur et j'avais très peur de me prendre des remarques grossophobes en le postant. Merci beaucoup beaucoup ♥️

(Et NON. D'ailleurs, surveille tes placards, non seulement il coupe les oignons mais il vole aussi les sucreries pour me les ramener 8D)
Zig
Posté le 28/05/2020
"Quand j’étais petite, mon corps a été sectionné." : j'ai lu la première phrase et je me suis dit : "oh putain, qu'est-ce qu'elle me réserve encore ?" xD

Bah de belles choses... apparemment...
Il y a tellement de belles choses dans ce texte que je ne sais pas par où commencer, et que je ne trouverai jamais les mots assez juste pour faire ressortir tout ce que j'ai ressenti, et tout ce qu'il y a de parfait dans ta plume.

C'est une Plume d'Argent, ça c'est sûr, et je suis tellement contente de t'avoir amenée ici !
Elore
Posté le 28/05/2020
Oh, tu sais, moi j'aime sectionner surtout les cœurs avant de les raccommoder. Mais t'as quand même bien fait de te méfier ♥️

Je ne te remercierais jamais assez de m'avoir amenée ici, ça fait beaucoup de bien à mon cœur, ma plume et à mes lecteurices apparemment ???? J'ai de la peine à y croire mais je savoure tous vos compliments, ils me mettent sur un nuage...

Merci d'être passée, merci pour tes compliments. J'espère pouvoir t'émotionner encore longtemps ♥️
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