Bienvenue à Howth

Jamais encore on n’avait connu à Howth quelqu’un comme Tomas Flemings.

Dans sa jeunesse, Tomas Flemings se conformait pourtant à l’image du jeune homme du coin bien comme il faut. D’aussi loin qu’on puisse s’en souvenir, il n’avait jamais été pourvu de beaucoup d’imagination. Potelé, timide et sans grandes ambitions, il faisait la fierté de ses parents.  

— C’est un bon garçon, disait sa grand-mère en pinçant avec vigueur ses joues rosées.

— Il finira administrateur financier ou quelque chose comme ça, assurait avec espoir son père. 

Ce en quoi il ne se trompait guère. Tomas suivit des études quelque peu médiocres au collège de Dublin, spécialité comptabilité, avant de s’installer à Howth. Depuis il assumait, quoi que sans grand enthousiasme, les intérêts fiscaux et financiers d’une célèbre imprimerie locale. Il n’avait jamais demandé d’augmentation, n’avait pas refusé celle qu’on lui avait proposée, n’arrivait jamais en retard, ne prenait jamais une minute de plus pour déjeuner que celles qui lui étaient accordées. Ses journées défilaient dans une morosité somme toute rassurante, et ainsi allait la vie pour Tomas Flemings.

Mais un jour, au détour de ses vingt-huit ans, sans que l’on ne sache très bien comment cela lui était venu, Tomas Flemings s’était mis à avoir quelque chose que ne lui avait jamais connu : de la curiosité. On le vit soudain préférer des cours du soir à ses soirées pub et troquer ses sorties dominicales en bateau pour les rayons de la bibliothèque municipale. D’ordinaire effacé, il devint fréquent de l'apercevoir marmonner et s’extasier sur on ne savait quel magazine, ou tenter d’engager la conversation avec n’importe quel voyageur de passage. 

On commença à éviter sa compagnie et ses questions incessantes. Surpris par ce changement de routine, ses amis s’étonnaient.

— Tomas, mon cher, vous nous manquez aux parties de pêche, lui disait celui-là. 

Ou :

— Tomas, à quand remonte notre dernière pinte de bière ensemble ? demandait cet autre. 

Ce à quoi Tomas répondait invariablement :

— Merci, mais je dois finir ce livre. C’est passionnant et j’apprends tellement de choses !

Ses amis se firent moins nombreux, et les propositions d’activités se tarirent.  

Puis un jour, il disparut, laissant une simple note : 

 

“J’ai lu tous les livres et appris tout ce qu’il était possible d'apprendre à Howth. Je pars découvrir le monde, à bientôt”. 

 

La plus fâchée de l’affaire fut sans doute Mrs Flemings mère, bien embarrassée que son fils prenne le large ainsi, sans prévenir, qu’allait-on penser ?

Il se raconta dans le village qu’il était parti explorer d’autres contrées, Cork ou Londres peut-être. Certains émirent l’hypothèse qu’il ait même pu partir vivre en Espagne ou en France, mais au fond, tout le monde était très satisfait de ne pas vraiment savoir où il était passé. Sa disparition permit de fournir les ragots pendant des mois. Pas une soirée au coin du feu ou d’une tablée sans que soit ne mentionné l’étrange cas du petit Flemings. 

Et puis, les suppositions s’épuisèrent, d’autres histoires prirent le pas. Le temps passa, et l’on finit presque par oublier Tomas Flemings. 

Jusqu’à ce jeudi de juin pluvieux, où, précisément deux ans après avoir quitté le village, Tomas Flemings réapparut au seuil de l’unique agence immobilière de Howth en quête d’une maison à acheter, avec deux chambres s’il vous plaît. Un vieil ami de collège lui retint une maisonnette toute charmante sur Asgard Park, un quartier tout tranquille je vous l’assure, et Tomas emménagea à nouveau. 

Le bruit de son retour courut rapidement et relança les anciens commérages. 

Qu’il a changé !  s'étonnèrent ses voisins en le regardant d’un mauvais oeil déballer ses cartons avec une vigueur qu’ils ne lui connaissaient pas. 

De fait, le sourcil froncé et le teint hâlé, Tomas marchait désormais dans les rues du village avec l’assurance de celui qui a vu du pays. 

Mais Tomas n’était pas revenu seul. Il était accompagné d’une jeune française du nom de Caroline. La nouvelle Mrs Flemings - car Tomas et elle s’étaient mariés à Paris l’année précédente - était une adorable professeure de mathématiques. Elle avait la peau brune, de grandes mains, un goût artistique discutable et la santé fragile. Leur nouvelle maison fut bientôt remplie de meubles chinés et d’objets de décoration étéroclites ramenés dans leurs bagages, et qui n’étaient pas du goût de tout le monde. 

Quelques anciens amis refirent surface, curieux d’en savoir plus sur les aventures de Tomas, mais la plupart des gens se tinrent éloignés de ces Flemings qui avaient la bougeotte, de peur que cela soit contagieux peut-être. 

Caroline prit un poste d’enseignante à l’école élémentaire au coin de Church Street, et Tomas reprit le chemin des tableaux de comptabilité. Mais cette fois, on n’oublia jamais plus les Flemings. Car s’il sembla pendant un moment que la famille rentrait dans le rang, il ne fallut pas longtemps avant de se rendre compte que c’était loin d’être le cas. A vrai dire, on pardonna assez rapidement le passé de Tomas et son défi des convenances. Parce que ce qu’il y avait de pire chez Tomas Flemings, c’était encore son fils.

 

  La première fois que les habitants du village firent la connaissance de Jake Flemings, ils l’entendirent avant de le voir. Âgé d’un an, la peau métisse et les yeux sombres, le jeune Jake était ce que l’on peut appeler, sans exagération, un enfant terrible. Tout semblait être sujet à la frustration et la colère. Le premier jour, à peine descendu de la voiture en hurlant à pleins poumons, il se rua sur les parterres fleuris qui longeaient la façade de leur nouvelle maison, arrachant de ses petites mains les fleurs d’anémone et de géranium. Puis il se roula dans la terre sous le regard effaré de Mr et Mrs Brown, leurs nouveaux voisins venus se présenter.

Avec le calme olympien du parent qui a l’habitude des caprices de son enfant, Tomas se contenta d’attraper Jake par la taille et de le porter à l’intérieur de la maison, pendant que Caroline accueillait les visiteurs. 

Un instant décontenancés par la scène dont ils venaient d’être témoins, Mr et Mrs Brown firent bonne figure, souhaitant la bienvenue aux Flemings à l’aide d’un sourire coincé et d’une tarte aux myrtilles. Mr et Mrs Brown étaient tous les deux très petits et ils avaient les cheveux blancs comme neige. Ils parlaient à voix très, très basse, comme si chaque phrase était une confidence qu’ils divulguaient sous le sceau du secret. Ils vivaient ici depuis 45 ans déjà, dans ce quartier si paisible, et c’était la première fois qu’ils accueillaient un petit voisin aussi turbulent.

Mais il a l’air… gentil, avança prudemment Mrs Brown en tendant la tarte à Caroline.

Les myrtilles viennent de notre jardin, ajouta Mr Brown en tendant le doigt vers la palissade qui séparaient leurs deux propriétés. Et c’est Mrs Brown qui a cuisiné la tarte, c’est une excellente cuisinière, et voyez comme le plat est beau avec ses dessins à l’encre…

C’est notre petite fille qui nous l’a offert, elle vit avec sa mère à Dublin mais ils nous rendent visite à chaque premier week-end du mois…

Ah ça, réglée comme une horloge notre Shannen, c’est notre fille, Shannen, oh c’était un beau parti, vous savez, vous avez l’intention d’avoir d’autres enfants ? s’enquit Mrs Brown d’une traite et avec un regard appuyé vers les malheureux parterres saccagés. 

Le reproche se disputait à l’appréhension dans sa voix. Caroline fut surprise par la tournure que venait de prendre la conversation, mais sa bonne éducation l’empêcha de formuler une réponse qui aurait sans nul doute créé plus de mésentente qu’autre chose. 

Je vous remercie de votre sollicitude Mrs Brown, répondit-elle avec un accent chantant. Mais mon mari et moi n’avons pas prévu d’avoir d’autres enfants.

Oh… 

Le mot traîna en longueur tandis que Mrs Brown dardait son regard bleu perçant sur Caroline. Elle semblait chercher sur le visage de la jeune maman les réponses à des questions qu’elle n’avait pas encore formulées. 

Bien, dit-elle finalement. Vous nous rendrez le plat quand vous aurez fini, prenez votre temps très chère, ajouta t-elle en tapotant Caroline sur le bras.

Caroline poussa un imperceptible soupir de soulagement. Elle avait la désagréable sensation d’avoir échoué à un rite de passage. Il allait sans dire que dès l’après-midi tout le quartier, voire le village, connaitrait les moindres détails de cette rencontre. Mais au moins, Mr et Mrs Brown faisaient mine de battre en retraite, sans trop de casse.

C’était sans compter la détermination de Jake à perturber cette nouvelle relation de voisinage. Surgissant soudain de la maison comme un diable, il s’élança vers sa mère en dandinant, les bras tendus en avant. Sa démarche mal assurée aurait pu attendrir n’importe quel parent - si Jake n’avait pas eu les vêtements encore sales de terre et le visage recouvert de bouts de pétales arrachés. Alerté par les cris, Tomas arriva trop tard pour éviter la catastrophe. S’étant heurté aux jambes de sa mère, Jake était tombé sur son séant, et, s'agrippant au pantalon de Caroline, l’avait déséquilibrée, emportant le plat de tarte dans sa chute. 

Les Flemings contemplèrent les débris de porcelaine et de myrtilles jonchant le sol, mi effarés, mi résignés.

Cet enfant est le diable ! asséna Mrs Brown outrée. 

De si bonnes myrtilles…, se désola Mr Brown.

Jetant un dernier regard courroucé aux Flemings qui se répandaient en excuses, ils prirent congé, claquant le petit portillon derrière eux. 

Toujours par terre, le petit Jake affichait une figure d’ange, un grand sourire innocent peint sur le visage. Caroline prit l’enfant dans ses bras :

Tu as fait peur à Mr et Mrs Brown, le rabroua t-elle sans conviction en époussetant ses vêtements. 

Tomas soupira. Caroline passait toutes les bêtises de leur fils et il commençait lui aussi à perdre la foi. C’était pourtant la raison de leur retour à Howth. Paris était un terrain de jeu bien trop dangereux pour Jake et ils avaient pensé que le grand air lui serait bénéfique. Et puis c’était l’occasion pour Caroline d’apprendre à connaître l’Irlande, elle qui n’avait jamais encore visité le pays d’origine de son mari.

Les paroles de Mrs Brown résonnèrent aux oreilles de Tomas. “Cet enfant est le diable !” Oui, ils n’avaient peut-être pas tort. Son fils était terrible.

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Aedenli
Posté le 24/07/2020
Coucou Denisette, me voilà chez toi et je ne suis pas déçue.
Ton histoire est très sympa, très agréable à lire avec un vocabulaire riche, très riche.
Des phrases bien tournées et originales dans leur construction je trouve.
J aime beaucoup l ambiance et l intrigue qui s installe autour de tes personnages
En tout cas, bravo, on sent que tu y as mis ton coeur pour nous faire voyager avec toi.
Denisette
Posté le 28/07/2020
Héhé les visites les uns chez les autres ;)

Je suis contente que ce chapitre t'ait plu, merci pour tes compliments, et j'espère que la suite te fera autant voyager :)
Gabhany
Posté le 15/04/2020
Hello Denisette !
Ça faisait longtemps que je voulais lire ton histoire, j'ai beaucoup aimé le style et le ton un peu ironique, de cette présentation d'une famille un peu excentrique sans le vouloir. Et puis ça se passe en Irlande, j'adore l'Irlande :) je continue ma lecture avec plaisir !
A bientot
Gab
Denisette
Posté le 15/04/2020
Merci Gabhany, cela me fait extrêmement plaisir :) J'espère que la suite te plaira autant !
zinaverse
Posté le 07/01/2020
salut !

la couverture de ton livre m'a tout particulièrement attiré, il est plutôt rare de voir des héros de couleur dans les récits imaginaires et ça fait grandement plaisir !! PUIS, la mention de l'atlandide....j'suis conquise.
j'adore ta prose, les mots se lisent sans grande difficulté et d'un traite.

je sens que je vais déjà adorer jake, il est génial bahaha et ses parents aussi. impatiente d'en découvrir plus sur lui !
Denisette
Posté le 08/01/2020
Wahou, merci pour ce commentaire qui illumine ma journée !
J'espère que tu apprécieras autant l'évolution du personnage et l'histoire :)
Merci !!!
Fannie
Posté le 23/12/2019
Coucou Denisette,
Depuis le temps que ce début de roman est dans ma PàL, c’est le moment que je vienne par ici.
Après les commentaires des autres plumes, je ne sais plus trop quoi dire qui ne soit pas redondant. J’ai aussi perçu et apprécié ton humour pince-sans-rire ainsi que le contraste entre l’ambiance de ce quartier habité par des gens bien comme il faut et celle qui règne dans la famille Flemings, où la mère est incapable de la moindre sévérité envers son fils chéri, bien qu’il soit excessivement turbulent.
Il y a un passage qui me paraît contradictoire : « On commença à éviter sa compagnie et ses questions incessantes. Surpris par ce changement de routine, ses amis s’étonnaient. » Si les gens l’évitent, ils ne devraient pas s’étonner de ne plus le voir. Ou ses amis ne font pas partie de ceux qui l’évitent ? Ça mériterait peut-être une petite précision.
Ce début est agréable à lire et ton écriture a beaucoup de charme.
Coquilles et remarques :
— Lorsque Jake, 12 ans, découvre qu'il est un atlante (Résumé) [douze ans ; il est préférable d’écrire les chiffres et les nombres en toutes lettres, sauf s’ils sont très longs / un Atlante ; les substantifs de nationalité désignant une personne prennent une majuscule]
— quoi que sans grand enthousiasme [quoique ; ne pas confondre la conjonction « quoique », synonyme de « bien que », avec « quoi que », comme dans « quoi que tu fasses »]
— s’était mis à avoir quelque chose que ne lui avait jamais connu [qu’on]
— D’ordinaire effacé, il devint fréquent de l'apercevoir [syntaxe : après « D’ordinaire effacé », il faut continuer par « Jake » ou par « il », mis pour Jake.]
— bien embarrassée que son fils prenne le large ainsi, sans prévenir, qu’allait-on penser ? [Il faudrait un point ou au moins un point-virgule après « sans prévenir » ; dans ce cas, la virgule qui précède peut être enlevée.]
— sans que soit ne mentionné l’étrange cas [ne soit mentionné]
— Et puis, les suppositions s’épuisèrent [Ici, la virgule est superflue.]
— Jusqu’à ce jeudi de juin pluvieux [Je dirais « ce jeudi pluvieux de juin ».]
— en le regardant d’un mauvais oeil [œil]
— La nouvelle Mrs Flemings - car Tomas et elle s’étaient mariés à Paris l’année précédente - [Il faudrait des tirets cadratins ou demi-cadratins.]
— Il était accompagné d’une jeune française [une jeune Française ; voir plus haut]
— remplie de meubles chinés et d’objets de décoration étéroclites [hétéroclites]
— A vrai dire, on pardonna assez rapidement [À ; l’Académie française et Grevisse, notamment, recommandent de mettre les accents sur les majuscules, parce qu’ils ont pleine valeur orthographique.]
— Tout semblait être sujet à la frustration et la colère [sujet de frustration et de colère ; c’est le garçon qui est sujet à la colère]
— et ils avaient les cheveux blancs comme neige [L’expression est étrange dans ce contexte ; elle est généralement employée au sens figuré pour désigner une personne innocente ou sans reproche.]
— Ils vivaient ici depuis 45 ans déjà [quarante-cinq ans]
— vers la palissade qui séparaient leurs deux propriétés [séparait]
— Ah ça, réglée comme une horloge notre Shannen, c’est notre fille, Shannen, oh c’était un beau parti, vous savez, vous avez l’intention d’avoir d’autres enfants ? s’enquit Mrs Brown d’une traite [Même si elle dit tout ça d’une traite, je trouve que la ponctuation devrait être plus variée. D'autre part, « s'enquit » ne concerne que la question à la fin de sa tirade. Je propose « débita Mrs Brown ».]
— ajouta t-elle en tapotant Caroline sur le bras [ajouta-t-elle ; le « t » euphonique doit être placé entre deux traits d’union]
— Mais au moins, M. et Mrs [Mr et Mrs ou M. et Mme ; il faut choisir la langue]
— et, s'agrippant au pantalon de Caroline, l’avait déséquilibrée, emportant le plat de tarte dans sa chute [Ici, la syntaxe est un peu bancale : c’est Caroline qui emporte le plat dans sa chute, pas Jake.]
— mi effarés, mi résignés [mi-effarés, mi-résignés]
— le rabroua t-elle sans conviction [rabroua-t-elle ; voir plus haut]
Sachant le grand soin que tu apportes à tes écrits, j’espère que mes listes de coquilles et remarques ne vont pas te décourager.
Denisette
Posté le 30/12/2019
Hello Fanny :)
Wahou, quel commentaire ! Merci beaucoup, pour les compliments, et pour avoir pris le temps de rentrer dans le détail en relevant les coquilles, que je note bien.
Pour ce qui est du passage qui t'a semblé contradictoire : d'une part il y a les gens en général, qui commencent à l'éviter ; et d'autre part, ses amis en particulier, qui commencent d'abord par se questionner. J'espère que c'est un peu plus clair comme ça :)
Merci !!
NaL
Posté le 25/10/2019
Trop bien ! Tu écris bien, avec un style un peu à l’ancienne je trouve. En te lisant, j’avais un peu l’impression de lire une nouvelle de Lovecraft. Ton humour est également appréciable, pince sans-rire et tout ! :)
Denisette
Posté le 26/10/2019
C'est la première fois qu'on me le dit - on m'avais déjà dit que ce prologue avait une écriture british !
Le ton change un peu dans la suite de l'histoire, car ici on était vraiment dans un prologue vu de haut, ensuite on rentre plus dans "l'action" et par le regard du héro. J'espère que tu aimeras quand même la suite !
Denisette
Posté le 26/10/2019
Mince on peut pas édité une réponse ? Je voulais rajouter un grand MERCI ! 😊
Denisette
Posté le 26/10/2019
* éditer
NaL
Posté le 04/11/2019
avec plaisir :) j'ai vu que t'avais mis la suite je vais cheker ça !
Renarde
Posté le 20/10/2019
"Potelé, timide et sans grandes ambitions, il faisait la fierté de ses parents. " J'adore !

Ton premier chapitre est excellent. J'aime beaucoup comme tu nous amènes cette tranquillité bien proprette que tous respecte et comme elle vole en éclat au contact des livres, puis de Caroline.

Quant à Jake, il m'a l'air effectivement assez turbulent. A lire le résumé de ton roman, il aura sans doute besoin d'une sacrée dose de caractère pour affronter tout ça.

Sinon je trouve que c'est extrêmement agréable à lire et que ton style s'accorde parfaitement à l'atmosphère de cette charmante bourgade. Je me réjouis de suivre les aventures de Jake !
Denisette
Posté le 23/10/2019
Hello Renarde !

Merci BEAUCOUP pour ton commentaire - ce chapitre je l'ai énormément travaillé et chaque phrase a été travaillée et retravaillée. Donc cela me fait plaisir de voir que tu as pu percevoir ce que je voulais faire passer (et que tu as hâte de suivre les aventures de Jake 😉 )
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