Yaourt à la cerise, CosmoP et civilisation disparue

CosmoP, la radio, déballe encore ses voix criardes dans tout le vaisseau. Samira adore cette station. À tel point qu’elle a limité les appels radio personnels aux heures des repas, de sorte qu’on entend douze heures par jour les âneries de sa radio « fun et pour des gens normaux et adaptés socialement ». L’équipage s’y est habitué, en quelque sorte. J’ai remarqué qu’Élise, des machineries, ne quitte plus son casque antibruit sauf pendant le dîner. Coïncidence ou bonne idée ? Peut-être devrais-je lui demander si elle n’aurait pas un casque en rab’ pour moi ?

 

Notre bon capitaine aux goûts culturels douteux, ma sœur, a comme qualité de ne pas aimer tout ce qui n’entre pas dans son monde imaginaire idéal. C’est-à-dire, sans intellectuel. Point positif, elle a horreur de lire. Sûrement est-ce pour ça que je ne fais jamais de journaux vidéo et préfère de loin un carnet et un crayon.

En parlant de journal, j’ai beaucoup de choses à dire à propos des dernières heures…

 

 

Après deux semaines de voyage, nous approchons du système Ventris J-558. La planète Ventris IV étant au zénith de son ellipse, se mettre en orbite aurait dû être une formalité.

Depuis l’intérieur du vaisseau, c’était un spectacle terrifiant. La planète portait plusieurs anneaux de débris circulant à différentes altitudes et à des vitesses phénoménales. De quoi endommager efficacement un transporteur et donner des sueurs froides à toute la capitainerie.

— Second Blanco, alignez-nous avec le champ de débris !

 

Ma sœur n’est pas une totale idiote. J’aimerais qu’elle le soit, ça me faciliterait la vie. Samira est capitaine du transporteur Hyena et surtout c’est une bonne pilote. En soi, elle n’est pas si intelligente que ça, juste ce qu’il faut. Bien assez, puisqu’elle a compris que son joli minois et ses formes avantageuses lui octroient bien plus que tous mes diplômes en histoire et linguistique.

 

Assise dans mon fauteuil, accrochée à ma ceinture de sécurité, je regardais l’anneau de débris entourant la planète comme s’il s’agissait de mes dernières minutes en vie.

Samira me lança un coup d’œil et aussitôt son visage se détendit.

— Allons Sahar, ce ne sont quelques débris volants à plusieurs milliers de kilomètres par secondes !

Sa remarque amusa sa cour, pilotes, analystes et autres calculettes sur pattes. Comment font-ils pour être aussi détendus en pareille situation…

Le vaisseau entra dans le champ de débris et se laissait aller à la même vitesse que lui. Nous étions en orbite. Ce n’était pas la manœuvre la plus délicate. Pour l’avoir déjà vu cent fois, je pouvais déjà anticiper le second mouvement. Il s’agit de pousser le vaisseau vers la planète. De la laisser l’attirer juste assez vite pour éviter de se prendre les déchets spatiaux, juste assez lentement pour ne pas entrer dans l’atmosphère à toute vitesse et s’écraser comme un moustique sur un pare-brise.

— Blanco, décrochez à mon signal !

— Paré à décrocher, Capitaine !

Le second Blanco, un homme fermé aux yeux amandes regardait fixement ses commandes, le bras levé sur un levier.

Samira semblait attendre quelque chose. Observant le rendu du radar et la planète en gros plan devant elle.

— Capitaine ?

— Patience Blanco.

Du Samira tout craché. Il n’y avait pas de « bon » moment. Nous avions cinq anneaux à passer, donc peu importe quand nous sortirons du premier, nous devrons nous insérer aussitôt dans le second et ainsi de suite jusqu’à atteindre la stratosphère. Mais durant cet instant, Samira a pouvoir de vie et de mort sur nous tous. Je peux la sentir frémir à l’intérieur.

— Décrochez !

Le vaisseau hoquète, nous perdons de l’altitude, les moteurs maintiennent une vitesse constante de descente, la planète se rapproche. Une lame nous frôle, filant à toute vitesse sous nos yeux. Je retiens mon souffle. Les panneaux solaires encore intacts d’une ancienne station spatiale s’éloignent en scintillant avec le flux. S'ils nous avaient touchés, ils nous auraient écorchés vifs.  Soubresaut final. Mon estomac se noue, c’est le moment où le vaisseau s’intègre.

 

L’entrée de l’atmosphère suivit et quelques heures après, le vaisseau se posait en marge d’une forêt tropicale. Le vert des arbres me mit du baume au cœur. On coordonnait la descente du matériel et des tentes. Nous resterons quelques jours, tout au plus, le temps de localiser des sites prioritaires et de piller ce qui s’y trouve de plus précieux.

Samira regarde sa montre, une antiquité, qu’elle calibre au rythme de la planète.

— T’y crois, ça ! Onze satellites. C’est une tannée de comprendre le système horaire du coin…

Je la laisse rouspéter, elle n’attend pas de réponse, elle aime seulement qu’on l’écoute parler. Encore une fois, son regard piquant, son sourire moqueur.

— Tu vas encore vomir, soeurette ?

— Non, je n’ai pas vomi ! me défendais-je.

Mais dans son langage de gens normaux, il faut savoir que nier c’est avouer.

— J’espère que t’as nettoyé derrière toi. Ce serait bien que mon équipage s’occupe à autre chose que de gérer ma petite sœur.

Je suis vexée, ça se voit. Elle adore ça. La colère est là, les mots eux se refusent à venir. Lui répondre quelque chose, lui envoyer une remarque cinglante, j’en rêve. Ce serait tellement bon de la voir se décomposer. Mais comme toujours, elle poursuit sans me laisser le temps de trouver les mots justes qui la feraient taire.

— Bon ! Rends-toi utile pour une fois. On sait qu’il y aura peut-être des technologies intéressantes à récupérer.

Bien sûr que je le sais. C'est moi qui le lui ai dit lors des préparatifs de la mission.

— Donc, poursuit-elle. Il faut faire de la place dans les soutes.

— Tu m’envoies faire du rangement ? dis-je, outrée.

Je suis rouge de honte. Car je ne suis pas technicienne de maintenance, ni logisticienne. Je suis historienne et si son vaisseau est sur cette planète, c’est grâce à moi. J’ai passé les trois derniers mois à déchiffrer des bordereaux et des registres commerciaux pour trouver cette planète. Sans moi, il n’y aurait pas de vestiges à aller chercher, car elle ne saurait même pas qu’ils existent !

— Je n’ai déjà pas assez d’hommes pour fouiller ce monde, Sahar. Alors soit gentille et fait ton taff !

— Mais je…

— C’est un ordre !

Samira s’en va, victorieuse.

C’est ainsi que ma présence sur ce vaisseau est au bas mot tolérée par ma sœur. Elle voit en moi un parasite qui occupe une couchette sur laquelle Samira aurait voulu voir quelqu’un d’autre. Quelqu’un d’utile. Car être la seule historienne d’une expédition en quête de reliques historiques, ce n’est pas être utile. Après tout, lire n’est pas une activité, c’est un passe-temps. Dans son esprit, du moins.

 

 

La planète Ventris IV a vu sa population grandement diminuer puis disparaître brutalement lors d’une pandémie qui dura sept ans. Du moins, j’ai retrouvé sept ans d’archives de commerce pour des ressources pharmaceutiques. Il est possible que la planète ait connu la pandémie plus tôt et que la population diminuant, il soit vite devenu difficile d’extraire les matériaux nécessaires aux soins.

Il faut savoir que dans l’espace, le temps est une donnée qui ne sert qu’aux historiens et aux banquiers, car ce n’est pas une mesure fiable. Par exemple, je peux dire que cette planète a cessé d’exister comme civilisation établie il y a, environ, neuf siècles. Normalement, cela voudrait dire que cette planète ne contient que des vieilleries. Mais ici, une vieillerie pour les uns pourrait être une donnée technologique majeure pour d’autres. L’Histoire a de la valeur et a un prix.

C’est exactement pour ça que nous sommes ici. Trouver des vestiges historiques prioritaires afin que Udyr Mérawen, mon père et employeur, puisse les vendre aux plus offrants.

Mais qu’est-ce qu’un vestige prioritaire pour la Corporation Mérawen R&D ?

Dans cet ordre hiérarchique : les armes et technologies de défense, les technologies médicales, les technologies agricoles et d’assainissement, les données spatiales et enfin les vestiges culturels et cultuels. Vous noterez que l’archéologie, ici, n’a qu’une très faible importance, sauf si ça rapporte…

 

À midi, Samira sortit de la tente de commandement furieuse. Elle gagna le messe et s’assit immédiatement face à moi. C’est bête, j’avais de l’appétit jusque-là.

— La végétation est trop dense, les sites principaux sont quasiment tous recouverts, nous ne pouvons pas tous les fouiller un par un. Ça va prendre des siècles de trouver quelque chose d’utilisable !

Elle se sert directement sur mon plateau, vérifiant que j’ai choisi un parfum de laitage qui lui convienne avant de l’ouvrir et d’en lécher l’opercule sous mes yeux.

Ce pourrait être le moment de lui donner quelques indices sur où chercher, non ?

On finit toujours par en arriver là. Elle feint de me croire inutile sur son vaisseau, elle atterrit en grandes pompes, elle ne trouve rien durant ses maraudes, puis elle rédécouvre mon existence car il faut bien que quelqu’un l’écoute quand elle est frustrée. C’est important d’avoir une épaule sur laquelle pleurer ? Tout le monde devrait en avoir une.

Ensuite, je finis par lui suggérer une idée. Je commence souvent par « j’ai lu que… donc il se pourrait que… »

De coutume, elle se contente d’ignorer mes informations. Elle s’en va trouver des choses utiles et revient comme si elle son incroyable intuition lui avait soufflé où chercher.

Nous pourrions peut-être faire quelque chose à ce sujet. Par exemple, je pourrais court-circuiter son scénario préétablis en lui donnant dès le départ des informations pertinentes.

Essayons ça :

— Si j’en crois les dernières données démographiques, la population se sit…

— Ah non ! Pas pendant que je mange. Sérieusement, Sahar… Ces gens sont morts depuis mille ans. Ne viens pas me raconter des choses dont je me fiche sur eux.

Elle s’interrompt et juge de l’effet de ses mots en scrutant mon visage. Que puis-je dire ou faire, je suis perplexe et comme toujours, incapable de me défendre.

— Et sinon, t’as réussi à nous faire de la place ?

Je sens mes cheveux se dresser sur ma nuque et le frisson de colère parcourir mes mains. Je la regarde et à l’intérieur c’est de nouveau l’orage. Tout ce que je trouve à dire ne me ressemble pas :

— As-tu vraiment besoin de place puisque tu n’as rien trouvé ?

Ses joues se colorent et elle s’emporte.

— Je t’ai donné un ordre. Va me ranger cette soute, bordel ! Ou je te laisse sur cette foutue planète !

Elle se leva. Samira, drapée dans son honneur, gagna une autre table prête à l’accueillir et à l’écouter. Quelques mètres seulement nous séparent.

Je l’entends répéter quelques plaintes dont elle est habituée. Les mots changent mais le contenu est toujours, peu ou prou, le même : Comme elle a de la chance cette Sahar ! Samira a une sœur incapable de trouver un métier convenable et comme son père passe tout à la petite dernière, il lui a donné un travail. Comble de son ingratitude, cette étudiante ratée refuse même jusqu’à faire le peu qu’on lui demande ! Voilà ce qu’elle raconte à son équipage avec son air désolé : si seulement Sahar avait été élevée avec un peu plus d’autorité… Mais avec la disparition de leur mère. Bah ! La petite a été trop couvée par leur père. Mais la famille, c’est essentiel ! Elle ne laissera pas Sahar à la rue. C’est parfois difficile d’avoir une sœur qui se croit supérieure aux autres, mais il faut tout de même être tolérant avec elle…

 

L’écouter palabrer m’a définitivement coupé l’appétit. Je retourne dans ma cabine. À essayer de faire passer le temps, j’ai relu mes notes sur Ventris IV. Une carte de répartition des principaux centres démographiques apparue sur mon PDA. À en croire les flux de marchandises, les ports spatiaux étaient assez faciles à localiser et d’ordinaire, on construit les ports non loin des parcs de maintenance, des stocks et des entreprises spécialisées. Si j’étais capitaine, j’irais sûrement fouiner par là-bas. Mais je ne suis pas capitaine et quand j’essaye de lui parler, le capitaine m’envoie ranger la soute !

 

Cet après-midi-là, Samira s’entêta à emmener les voiliers vers le sud. Ses hommes et elles quittèrent le campement dans un balai de voiles solaires, ils revinrent au coucher du soleil bredouilles et abattus.

Le séjour commençait déjà à se faire long. La radio réglée sur CosmoP à longueur de journée devait y être pour quelque chose.

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Liné
Posté le 14/11/2022
Coucou Dodonosaure,

Un super plaisir de découvrir ce premier chapitre ! Tout s'agence très bien, on entend déjà la voix de la narratrice, l'introduction avec cette histoire de radio donne un chouette ton, le contexte est posé avec intelligence et très bien dosé, bref : bravo !

C'est encore un peu compliqué d'en dire beaucoup sur l'univers, ce qui est bien normal à ce stade : je continue ma lecture !

J'ai été un peu intriguée par des changements de temps entre passé/présent, mais comme visiblement la narratrice écrit dans un journal, ça a sans doute un vrai sens narratif (elle revit un peu les actions au moment où elle les écrit ?). Je garde ça en tête pour la suite, si jamais ça me titille vraiment.

A tout de suite !
Dodonosaure
Posté le 22/11/2022
Bonjour et merci pour ton gentil commentaire.

Ah ! Les temps... J'ai des soucis de conjugaison. Très nombreux.
M. de Mont-Tombe
Posté le 05/11/2022
Hello !
J'adooooore ton histoire ! *^* Le space opéra type exploration est un genre qui me plaît beaucoup (et pourtant, la science-fiction, c'est loin d'être mon genre préféré). J'aime beaucoup la relation que tu construis entre les deux soeurs. On se demande comment les choses vont évoluer!
Nous avons toutes les informations qu'il nous faut. J'aimerais peut-être avoir plus de précision sur leur mission et sur les conditions qui ont permis au navire de partir. Tu parle du père de Sahar, bien sûr, mais tu ne parles pas de la situation sur Terre (enfin, si cette expédition est bien terrienne !). Bref, j'aimerais en savoir plus.
Tu as un bon style d'écriture, assez rythmé. Il manque parfois des mots dans tes phrases, mais avec une bonne relecture, ça s'arrange vite ! :) Je poursuis...
Dodonosaure
Posté le 22/11/2022
Bonjour et merci pour ton commentaire

J'ai volontairement gardé quelques détails pour moi.
D'abord, pour éviter de noyer le lecteur dès le départ.
Ensuite, car une partie des détails sont liés à mon intrigue.
J'espère que les futures révélations seront à ton goût !

Quant à la Terre, je crains que tu ne sois un peu surpris par la situation...
Edouard PArle
Posté le 02/11/2022
Coucou !
Ce premier chapitre d'introduction est intéressant, tu poses l'essentiel. On a l'ambiance SF avec la radio en fond sonore qui est ma foi plutôt sympathique et ton univers est introduit par petites touches donc ce n'est pas du tout lourd.
Les deux personnages principaux en sœurs aux caractères opposés sont poses efficacement. Je ne trouve pas forcément que ce soit si caricatural puisque la narration est du pdv de l'une des deux donc forcément elle ne se gêne pas.
Curieux de la suite, je poursuis ma lecture !
Dodonosaure
Posté le 22/11/2022
Bonjour et merci pour ton commentaire

Tout le monde l'aime cette radio, je devrais la garder <3

Et oui, Sahar ne se gêne pas pour en rajouter des couches sur sa sœur.
Même si... Elle a sûrement des raisons.
Zlaw
Posté le 27/10/2022
Bonjour Dodonosaure !


Tu l'auras peut-être deviné, et je ne vais aucunement le cacher : ce sont les Histoires d'Or qui m'amènent par ici. Ceci dit ça ne te retire aucun mérite, parce que je suis particulièrement mauvaise pour fouiller dans la bibliothèque PA, et en plus de ça, je suis notoirement difficile à convaincre de quoi que ce soit. En général, qu'on essaye de me pousser vers quelque chose m'en rend encore plus méfiante. Donc voilà, pas de traitement de faveur, si jamais c'était une crainte que tu avais. ^^

On commence ici une histoire de Science-Fiction très solide. La description de l'ambiance, à la fois dans le vaisseau et de manière plus globale pour les gens à cette époque - indéterminée mais que je présume futuriste par rapport à la nôtre - est immersive, entraînante. Je n'ai aucune idée de la vraisemblance de l'atterrissage, mais en tous cas en n'y connaissant rien, il a plutôt sonné juste à mon oreille. Je ne saurais pas dire si cette histoire de sauts d'orbite en orbite entre les anneaux de débris a un quelconque fondement physique, mais j'ai trouvé le degré de détail bien dosé quoi qu'il en soit. Je trouve toujours que le risque principal avec ce registre SF, c'est soit d'en dire trop (et donc de tomber dans l'invraisemblable) soit de ne pas en dire assez (et donc de tomber dans du Deus Ex Machina permanent, tout aussi agaçant à la lecture). En ce qui me concerne, tu t'en sors haut la main sur ce plan ! =D

Du côté des personnages, je suis mitigée (mais encore une fois, je suis difficile, donc ça ne présage rien de particulier ^^). La voix de Sahar est à la fois forte et, pour moi en tous cas, difficile à accepter. Sa sœur se comporte en effet plutôt comme une pimbêche, je ne peux objectivement pas le nier, mais l'insistance de Sahar sur ce point me la rend un peu antipathique. Sans doute n'est-elle pas innocence faite femme non plus. Il y a un côté presque prétentieux à la façon dont elle appuie sur le dédain de son aînée pour son domaine d'expertise. Je me doute que ça va lui servir au fil de cette aventure, et de toute évidence c'est déjà utile même aux objectifs de sa sœur, mais elle n'en est pas pour autant exactement à sa place, si ? Elle souhaiterait être ailleurs, et pas seulement parce que sa sœur la méprise. Ce côté "montée sur ses grands chevaux" va probablement s'équilibrer au fil des chapitres, donc ça ne m'alarme pas du tout à ce stade, mais c'est mon ressenti, alors je le partage. Et de toute manière, ça n'a absolument aucun impact sur la qualité de la narration en elle-même, voire tout le contraire. J'ai trouvé ça fluide et agréable. Et au moins, elle ne me laisse pas indifférente, et elle a une bonne marge de progression par rapport à mes repères personnels, donc c'est un bon début. ;-)


Voilà pour moi pour ce premier chapitre. À titre informatif, j'ai un côté koala accrochée à sa branche d'eucalyptus, donc à moins qu'il se passe un truc qui me choque brutalement dans cette histoire, tu vas sans doute te traîner mes commentaires interminables jusqu'à la fin, si pas forcément à un rythme exactement stable. ^w^
À bientôt !

P.S.: si ça aide, je n'ai trouvé que deux coquillages sur ta plage:
- "ce ne sont quelques débris" -> "Ce ne sont que quelques débris" ("que" manquant)
- "revient comme si elle son incroyable intuition lui avait soufflé" -> "comme si son incroyable intuition lui avait soufflé" ("elle" en trop)
Dodonosaure
Posté le 29/10/2022
Bonjour et merci Zlaw pour la richesse de ton commentaire.
(et je vais remercier MrOriendo qui en a parlé aux Histoires d'Or <3)

Je prends toujours en note les commentaires et je compte bien repasser sur ce récit une fois que le premier jet sera terminé.
J'espère que d'ici là, la lecture te plaira toujours autant.

Avec le recul, je trouve aussi l'opposition entre les soeurs assez caricaturale. Je tente de rendre cette relation un peu plus profonde au fil du temps. Tu m'en diras sûrement des nouvelles ;)

Bonne lecture !
MrOriendo
Posté le 20/10/2022
Hello !

Bon, arrivé sur ce premier chapitre qui est pour moi une découverte de tes écrits et de ton style, j'avais l'intention de scander haut et fort "Pavé César, ceux qui vont devoir lire te saluent !"
Mais je réalise que pour l'essentiel des remarques que je voulais soulever, mes VDD l'ont déjà fait.

Je vais juste me contenter de dire que j'aime ton style, l'opposition entre les deux sœurs, tu donnes juste assez de détails sur ton univers pour qu'on y plonge avec elles et ça fonctionne bien.
J'aime également l'idée de l'ambiance sonore de la radio qui sert de trame de fond pour accompagner le lecteur du début à la fin de ce chapitre, peut-être pourrais-tu l'utiliser un peu plus comme fil conducteur. Par exemple au mess, avec une référence discrète à l'émission qui est en train de passer...

Sinon rien de plus à ajouter, j'ai hâte d'aller lire la suite !
Dodonosaure
Posté le 21/10/2022
Bonjour Mr Oriendo !

J'ai lu tous tes commentaires et je ne m'attendais pas à autant d'engouement, merci pour chacune des critiques constructives que tu m'as laissé. J'en ai pris bonne note et comme toi, je pense qu'il y a des défauts dans la narration, avec ton aide, je vais sûrement corriger un certain nombre d'entre eux dans les prochaines versions de ce texte.

D'ici là, merci encore et j'espère que tu prendras encore plaisir à suivre les aventures de Sahar.

Bonne lecture !
MrOriendo
Posté le 22/10/2022
Je n'ai mis que quelques avis/conseils sommaires car je n'ose jamais critiquer/décortiquer en détail un texte sans l'accord de son auteur.e, mais si ça t'es utile tant mieux 🙂
Au plaisir de te lire !
Dragonwing
Posté le 01/05/2022
Hello Dodo, je suis ravie de retrouver ta plume ! Ça fait une plombe que je voulais passer sur tes nouvelles histoires, il était temps. Pour l'instant, j'accroche très bien. Est-il utile de dire qu'on s'attache facilement à Sahar ? Par contre, on en collerait volontiers une à Samira. (qui, moi, violente ?) Je me dis que j'ai de la chance d'avoir une sœur supportable, en fin de compte... Au moins, il y a longtemps qu'elle a dépassé l'âge des concours de mauvaise foi.

Le décor est bien planté, on se prend vite au jeu de cette galaxie. Et ton humour m'avait manqué. Je suis curieuse de lire la suite !
Dodonosaure
Posté le 21/05/2022
<3 merci pour ton passage.
Et encore, tu n'as rien vu de l'amour fraternelle définie par Samira... ;)
Oyoèt
Posté le 23/04/2022
Hello !
Très chouette premier chapitre, le style vire du fluide au cinglant et j'ai trouvé l'esquisse des personnages très convaincante. Je suis également curieux de voir ce que tu vas faire de ton univers, car tu ne t'as pour l'instant fermé aucune porte :)
Le seul bémol scénaristique que j'ai trouvé : Samira est peut-être un poil caricaturale à mon goût dans son rôle de grande soeur, je trouverais très intéressant qu'elle laisse entrevoir une faiblesse (de la jalousie non assumée, un manque de confiance, des angoisses...), mais ça arrivera peut-être dans la suite ^_^

Sinon je ne peux pas m'empêcher de relever les imperfections grammaticales quand je lis, donc je te laisse mes remarques en vrac et tu en feras ce que tu veux !

- « L’entrée de l’atmosphère suivit et quelques heures après, le vaisseau se posait en marge d’une forêt tropicale. Le vert des arbres me mit du baume au cœur. On coordonnait la descente du matériel et des tentes. Nous resterons quelques jours, tout au plus, le temps de localiser des sites prioritaires et de piller ce qui s’y trouve de plus précieux. » Je suis perturbé par la concordance des temps. Je mettrais soit tout au passé soit tout au présent (ce qui me semblerait plus cohérent au vu du reste)
- « me défendais-je. » pareil, plutôt « me défendé-je » ou « je me défends » non ?
- « soit gentille et fait » sois et fais
- « sortit de la tente de commandement furieuse. Elle gagna le messe et s’assit » toujours un problème de temps
- « C’est important d’avoir une épaule sur laquelle pleurer ? Tout le monde devrait en avoir une. » Je ne suis pas très convaincu par la formulation de la question rhétorique, je pense qu’elle passerait mieux en affirmation
- « comme si elle son incroyable intuition » le « elle » est en trop ?
- « son scénario préétablis » sans s
- « juge de l’effet » le « de » est en trop ?
- « gagna une autre table » [temps]
- « Je l’entends répéter quelques plaintes dont elle est habituée » auxquelles elle est habituée ? Ou plutôt auxquelles les autres sont habitués ?
- « même : Comme » sans majuscule
- « apparue sur mon PDA » apparaît ?
- Pareil pour le dernier paragraphe, je suis toujours perturbé par l’emploi du passé
Dodonosaure
Posté le 24/04/2022
Salut Oyoèt !
Merci pour ton aide, très utile pour la future relecture.
Sylvain
Posté le 16/11/2021
Bonjour!

Je trouve ton histoire bien amorcée, la présentation des personnages est agréable à lire, et on s'attache forcément à cette pauvre Sahar qu'on ne connait que depuis peu mais qui nous fait forcément un peu de peine. J'aime tes descriptions des organisations spatiales, ça pose bien le cadre. Et même si finalement, il ne se passe pas énormément de choses dans ce chapitre mais tu nous tiens par le style et on démarre tranquillement, c'est agréable.

Par contre, tu devrais revoir le temps employé, tu alternes entre passé simple et présent, ce qui créé un problème de concordance des temps.
Par exemple, dans la phrase :
"Nous avions cinq anneaux à passer, donc peu importe quand nous sortirons du premier, nous devrons nous insérer aussitôt dans le second et ainsi de suite jusqu’à atteindre la stratosphère. Mais durant cet instant, Samira a pouvoir de vie et de mort sur nous tous"

Soit tu restes sur le passé simple et tu mets sortirions et devrions sans partir sur le présent ensuite.
Soit tu mets tout au présent, mais le mélange des deux ne fonctionne pas.

A part ça, rien à dire, j'aime beaucoup!
Dodonosaure
Posté le 18/11/2021
Bonjour Sylvain, merci pour ton commentaire.
Je prends bonne note de tes suggestions, merci également d'avoir pris le temps de m'aider aux corrections.
Je te souhaite une bonne lecture.
Lupin
Posté le 08/09/2021
Bonjour,

C'est un très bon début de mon point de vue. Il place immédiatement l'action à suivre, il permet d'avoir un bon aperçu du personnage principal et de la situation.

Le cynisme de l'héroïne me parait être un point fort indiscutable, et ses relations sororales sont un point d'accroche efficace. Mettre en scène un personnage considéré comme inutile alors qu'on l'imagine aisément détenir des clés pour la suite me parait très avisé.

J'ai également apprécié la fin qui rappelle le tout début (l'émission de radio). Très bon pour le rythme du récit.

Au chapitre des suggestions d'améliorations - autant essayer de se rendre utile -, j'ai noté quelques points :

- L'expression "comme un moustique sur un pare-brise", qui m'a bien amusée, est peut-être un peu trop ancrée dans le présent pour être utilisée dans un monde futuriste, mais comme il n'y a pas encore assez d'éléments pour juger à quel point il est futuriste, c'est à voir.

- J'ai trouvé le paragraphe qui termine par "L’Histoire a de la valeur et a un prix." excellent dans l'intention, mais je n'ai pas tout compris. Je suis notoirement lent d'esprit, donc il ne faut pas forcément en tenir compte, mais peut-être voir si ça peut être rendu plus clair.

Voilà, bon courage pour la suite de l'écriture, je lirai la suite prochainement.
Dodonosaure
Posté le 08/09/2021
Merci Lupin pour ce commentaire instructif.
Je reste persuadée que les moustiques auront suivi la conquête spatiale à travers les mondes. (pire que des cafards...)

Je vais réfléchir à tes suggestions. Merci encore d'avoir pris le temps de m'en faire part.
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