- XVI -

L'ours grogna, lâcha un souffle brulant alors qu'il plongeait son museau sous la tête de Loup. Surpris, le jeune homme se releva. L'ours fit un pas en arrière et fixa sur lui ses yeux noirs, tellement étroits dans sa tête immense. Peut-être l'animal, en le voyant reposer sur le sac, avait-il cru qu'il n'était qu'un loup mort, n'ayant pu identifier que la fourrure dont Loup s'était couvert pour avoir chaud. Mais comme ce qui lui avait paru inoffensif au premier abord avait bondi sans crier gare, l'ours, nerveux, fit un pas en arrière, puis plusieurs pas. Loup s'était redressé à quatre pattes et avait veillé à ce que la peau de loup le recouvre tout entier. Il se disait que l'ours serait plus calme face à un loup que face à un homme. Mais son odeur le trahissait. L'ours fit mine de charger en grondant :

― Recule !

Loup reculait. L'ours, d'un œil noir, le surveillait, mais cela, il ne le voyait pas. Il n'y avait dans son champ de vision que ses grosses pattes qui s'agitaient. Il recula encore, toujours à quatre pattes. Au bout d'un temps, l'ours souffla, en un soupir qui disait quelque chose comme :

― C'est mieux comme ça.

D'un pas, l'ours se rapprocha du sac, et à nouveau, il enfouit sa tête dedans.

Loup ne répliqua pas. L'ours était sur son territoire et considérait que tout ce qu'il y trouvait était à lui. Lui adresser la parole n'aurait fait que l'inquiéter davantage. Quelque part au-dessus d'eux, Crapouille roulait sa peine quand elle vit l'ours, la tête en l'air, faire de longs mouvements de mâchoire pour avaler le reste du fromage pâteux qu'ils avaient gouté la veille. L'ours n'en tint pas compte, mais Loup frissonna en entendant le miaulement. Sa jambe glissa sur la surface de feuilles délavées par l'hiver, et la forêt se froissa comme un vieux livre.

Sous son épaisse fourrure, l'ours cligna de ses yeux minuscules dans la direction de Loup, qui baissa la tête, à l'abri sous sa peau d'animal. Il ne voyait toujours de l'ours que les pattes, mais des pattes redevenues paisibles. L'ours savait qu'il n'était pas un loup, mais à ce moment-là, seule la nourriture contenue dans le sac l'intéressait. Quand l'ours avança d'un pas vers lui, Loup recula encore de deux pas, et en profita pour se réfugier derrière un arbre. Plusieurs minutes passèrent. L'ours croqua les pommes, avala le pain sec et fouilla encore de sa grosse patte dans le sac de Bell. Il n'y avait plus rien à manger. L'animal reprit son chemin d'un pas pesant, ils l'entendirent s'éloigner, puis ils ne l'entendirent plus.

― C'est trop dommage...

Loup saisit Crapouille qui, à coups de pattes mal assurés, tentait de redescendre de l'arbre où elle s'était réfugiée.

― J'ai pas fait attention, on aurait pu voir qu'on était sur le territoire d'un ours.

― Moi, je connais pas les ours, annonça Crapouille, de la voix aérienne qu’elle prenait pour rejeter la responsabilité sur les humains.

Loup rassembla les affaires dispersées autour de lui. La fiole était restée au fond du sac. Il l'enroula avec précaution dans les vêtements. Au moment de ranger le couteau, il hésita, et le fourra dans sa poche. Il attrapa la gourde, en but les dernières gorgées, et la remit à l'intérieur du sac, qu'il referma et jeta sur son épaule.

― On part, et on ouvre l'oeil.


 


 

C'était le milieu de l'après-midi quand la vive lumière du jour jaillit de sous les feuillages. Loup était épuisé, à la fois soulagé et peiné de quitter la forêt. Il fit quelques pas, et s'assit par terre quelque temps, là où le soleil rencontrait l'ombre frisotée des derniers arbres sauvages. Il regarda le paysage qui s'offrait à lui. Un chemin de terre fin prenait naissance à quelques pas de là, et se matérialisait en une route de plus en plus large, à mesure qu'elle en croisait une autre, puis une autre encore. Cette route grimpait sur un pont de pierres, le pont enjambait d'abord une rivière, puis un canal. Des bateaux se balançaient sur l'eau calme. Au-delà du canal, un peu plus loin, les remparts d'une ville s'élevaient, sévères, devant la montagne. On contourne, se dit-il. Loup contournait toujours les villes, car à la pensée de se retrouver au milieu des humains, sa gorge se nouait. Mais la faim lui tordait l'estomac, la soif avait séché sa gorge, la fatigue tambourinait à ses tempes. Après avoir somnolé quelques instants, il demanda à la boule de poils lovée sur son ventre :

― Tu crois que l'eau de la rivière est bonne ?

Crapouille le regarda sans comprendre. Il ramassa ses affaires et se dirigea vers la rivière. Trouvant un coin tranquille près du pont, où un chemin descendait vers le bord de l'eau, il laissa tomber tout ce qu'il avait derrière lui.

― Quelle horreur !

Crapouille était atterrée en voyant Loup se laisser glisser dans l'eau glaciale et frissonnante. La chatte, au bord de la rive, miaulait à s'en déboiter la mâchoire.

― Quelle idée, mais quelle idée ! T'attends pas à ce que je te suive. Non mais vraiment... Tu reviens ?

Pour toute réponse, il plongea sous l'eau et le froid lui saisit la tête, comme si chacune des cellules de son visage et de son crâne se réveillait en hurlant. Il avala de longues gorgées d'eau glacée au gout fade, qui lui donnèrent l'impression que la rivière s'emparait de tout son être dans une étreinte vive et totale. Quand il tenta de remonter à la surface, ses cheveux, imbibés d'eau, avaient pris un poids invraisemblable et semblaient le rappeler à la rivière.

― Tu reviens ?

Quand il sortit de l'eau, il sentait comme son cœur propulsait son sang jusqu'aux extrémités de son corps, jusqu'aux doigts, jusqu'aux orteils, jusqu'aux oreilles. Sa peau réagissait au plus infime déplacement de l'air. La terre humide et irrégulière, piquée de pierres et d'herbes longues, lui chatouillait la peau sur la berge. D'énormes frissons dansaient sur tout son corps, le secouaient tellement qu'ils déclenchèrent un rire frénétique et irrésistible. Crapouille faisait les cent pas en restant à distance de l'eau glacée, pendant qu'il se séchait tant bien que mal avec la cape. Ses cheveux n'en finissaient pas de goutter et lui tombaient dans le dos comme un serpent glacé. Il y avait tellement de nœuds qu'un oiseau aurait pu y faire son nid. Il fouilla les poches de la cape à la recherche du couteau. La seconde d'après, une grande mèche tournoyait dans la rivière comme la peau morte d'un animal informe.


 


 

― Quand est-ce qu'on mange ?

Le soir tombait à peine, mais Loup n'avait rien mangé depuis la veille, sachant bien que toute idée de chasse, sous forme humaine, dans la forêt de la sorcière, était exclue. Loup connaissait la faim et la supportait d'autant mieux que sa baignade avait apaisé sa soif et reposé son corps, mais Crapouille, bien qu'elle ait dévoré plusieurs petits mammifères en cours de route, avait l'estomac impérieux. Ils s'étaient assis sur le bord pavé du canal et regardaient les bateaux valser sur l'eau calme.

― Je sais pas, j'ai faim aussi. Dans la ville, on peut surement trouver quelque chose.

― La ville, la ville !

― Y a trop d'humains là-dedans, j'ai pas confiance.

― T'es un humain, s'amusa Crapouille en cherchant à lui mordre l'oreille. T'as pris un bain.

Loup la prit à deux mains et la posa à terre à bonne distance, mais Crapouille revint à la charge.

― Ça veut rien dire. Et je vois pas comment ça nous aiderait à retrouver Bell.

― Je croyais qu'on parlait de nourriture. T'écoutes pas. Comme avec l'ours.

― J'étais distrait, pour l'ours !

― T'étais dans tes pensées.

― Tu l'as pas vu venir non plus.

― T'as changé, depuis que Bell est partie.

― C'est pas...

Ce n'est qu'à ce moment-là qu'un éclat de rire sombre et retentissant interrompit leur échange.

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Eska
Posté le 14/03/2023
Hello Claire !

J'aime vraiment ce changement d'angle avec le point de vue du personnage de Loup, et ne peux qu'être curieux de ce qui l'attend même si je commence à sérieusement m'inquiéter pour Bell dont l'absence me laisse songeur !

Ma mâchoire s'est un peu décrochée en lisant ça "Sa jambe glissa sur la surface de feuilles délavées par l'hiver, et la forêt se froissa comme un vieux livre." C'est tout simplement superbe :)

On ne déroge pas à la règle avec ce chapitre donc, c'est encore une réussite !
Claire May
Posté le 16/03/2023
Coucou ! Merci pour ton retour ! J’avoue que je prends un malin plaisir à vous faire languir…
À bientôt
MichaelLambert
Posté le 26/01/2023
C'est fabuleux ce personnage qui s'engage dans une quête sans être à l'aise avec ce qu'il est ! Loup ne doit pas seulement retrouver Bell transformée en louve, mais aussi se retrouver lui-même dans l'humain qu'il est (re)devenu ! J'apprécie vraiment cette profondeur !

Et j'apprécie toujours les rencontres surprenantes puisqu'au lieu de nous donner un ours dangereux et agresseurs, tu nous offres un bon gros gourmand peu bavard !

Après, je suis dubitatif face à la grande proximité de la ville : la montagne n'était-elle pas très isolée ? pour qu'elle raison Loup irait-il chercher une louve parmi les hommes ?

Bref, toujours aussi impatient de lire la suite !
MichaelLambert
Posté le 26/01/2023
Ah oui, j'oubliais un détail :
"Loup ne répondit pas." -> je ne vois pas pourquoi tu utilises cette formule puisque l'ours ne lui a rien demandé ?
Claire May
Posté le 26/01/2023
Mais non, les ours, c'est mignon, il ne faut pas les empêcher de manger, c'est tout :)
Loup m'amuse beaucoup parce que je le trouve un peu perdu depuis qu'il est humain, ce qui est en désaccord avec l'image qu'on avait de lui jusqu'à maintenant, mais il cachait bien son jeu !
Il y a une rivière qui passe entre la montagne et la ville. Elle est doublée par un canal. J'ai pris soin de mettre le canal du côté de la ville et la rivière du côté de la montagne (c'est dans ma tête que ça se passe...) la ville ne donne d'ailleurs pas tout de suite sur le canal. Honnêtement, pour moi, ça me suffit comme distance. Elle n'est pas si isolée que ça, à peine un jour de marche du hameau de Jeff. C'est sûr qu'on n'est pas sur un voyage au long cours, mais bon !
"pour qu'elle raison Loup irait-il chercher une louve parmi les hommes ?" => je l'avais bien sentie, celle-ci, je me suis dit, bon, personne ne me fait la remarque jusque là, si ça se trouve c'est moi qui me fait des noeuds dans le cerveau, mais évidemment tu as raison et je veillerai à être attentive non seulement à la direction (il se trouve que la pie à indiqué un chemin sur lequel se trouve cette ville) , mais à la motivation. Clairement, Loup n'a aucune envie de se mêler à la populace, mais comme tu le dis si bien, Loup n'a pas qu'une quête (retrouver Bell), il doit aussi se trouver lui-même dans l'humain qu'il est, même s'il n'est pas tout à fait conscient de cette dernière. Je le pousse un peu dans la ville au chapitre 18, je crois, tu me diras si ça fonctionne pour toi. Et bien sûr je serai attentive à ce point dans mes prochaines corrections, voir s'il n'est pas possible de renforcer la ligne qui le guide.
A bientôt !
Nathalie
Posté le 03/12/2022
Bonjour Claire May,

Très sympa la rencontre avec l'ours, pas dangereuse, juste un gros gourmand. Et puis Loup qui n'a plus l'habitude d'être humain. La réaction du chat face à un bain, très réaliste :)
Claire May
Posté le 03/12/2022
Autre aspect utile de Crapouille : prétexte à passages plus légers.
Nathalie
Posté le 03/12/2022
Arrête de te justifier sur la présence de Crapouille. Sa présence est ESSENTIELLE à l'histoire ;)
Claire May
Posté le 03/12/2022
Parfaitement ! :,D
Hortense
Posté le 04/09/2022
Bonjour Claire,
Les chapitres sont à présent centrés sur Loup et sa découverte du monde. On comprend son angoisse et son appréhension. Son bain dans la rivière ressemble à une renaissance et, je ne sais pas si je te l’ai dit mais il y a dans ton récit de très belles images. Dans tous les cas, je ne décroche pas !
A très bientôt
Claire May
Posté le 06/09/2022
Oui ! une renaissance ! Je me suis dit que comme il avait raté sa première, on pouvait bien rejouer la scène...
A bientôt
sifriane
Posté le 03/08/2022
Coucou Claire,
Chapitre très agréable, toujours aussi poétique. La forêt se froissa comme un vieux livre, j'aime beaucoup.
L'ours a quand même été sympathique je trouve, la scène est bien menée. Loup semble un peu angoissé à l'idée de retrouver la ville et les hommes, ce qui laisse présager de nouvelles aventures

Détail: quelques minutes se passèrent, le "se" alourdit je trouve.
Claire May
Posté le 15/08/2022
Coucou Sifriane,
Merci pour ta lecture et tes impressions, ça fait toujours plaisir ! Et merci aussi pour la coquillette, j’ai corrigé ça ! (J’en avais laissé d’autres, mais chut…)
Arod29
Posté le 18/06/2022
Hello Claire!
Je savais bien que cet ours, même s'il n'est pas spécialement amical, ne ferait pas de mal à Loup! ;-)
La relation Crapouille/Loup est vraiment sympa.
J'apprécie toujours ton écriture poétique et la fin pleine de suspense!
A bientôt!
Claire May
Posté le 22/06/2022
Salut ! Merci encore pour ton retour ! En effet, Loup s'est fait un peu racketter, mais il s'en sort bien ^^
maanu
Posté le 11/06/2022
Hello ! :)

J’ai beaucoup aimé la scène de la baignade dans la rivière, tu as très bien réussi à nous faire ressentir le froid. Très chouette aussi la description du bord du canal, c’est un décor assez original, je trouve, et qui nous fait sortir un peu de la forêt ;)

Juste quelques petites coquilles :
- « Mais comme ce qu'il lui avait paru inoffensif au premier abord » → «  ce qui lui avait paru inoffensif »
- « Sous son épaisse fourrure, l'ours cligna de ses yeux minuscules dans la direction de Loup, qui baissa la tête, à l'abri sous sa peau d'animal, il ne voyait de l'ours que les pattes, mais des pattes redevenues paisibles. » → je pense que ta phrase serait un peu plus claire si tu la coupais en deux, en mettant un point après « sa peau d’animal »
- « et fouilla encore de sa grosses pattes » → des « s » en trop (ou un « ses » devenu « sa » ;) )
- « ramparts » → « remparts »
- « mamifères » → « mammifères »

Comme toujours, tu nous laisses sur un suspens en fin de chapitre ^^
Claire May
Posté le 11/06/2022
Coucou maanu ! Merci pour ta lecture et ton relevé de coquilles, dis donc, j'en avais laissé plein !!! ^^'
Le suspense c'est fait pour que tu continues à lire et à m'aider de tes précieux commentaires :D
maanu
Posté le 11/06/2022
Il me semblait bien avoir saisi ta stratégie ^^
Poppy Bernard
Posté le 25/05/2022
Hey ! J'arrive toujours un peu en retard, mais ça me fait réaliser une chose : tes personnages sont tellement attachants qu'on ne les oublie pas, et l'histoire défile sans avoir à revenir sans cesse en arrière pour la comprendre. Maintenant que l'introduction est faite, je te propose quelques remarques (je n'ai pas d'aussi joli mot que "coquillette", alors je vais tenter une "chichinette") :
Le point est déjà soulevé dans un commentaire il me semble, donc pardon pour la redite ; deux passages sont possiblement à remanier :
--> "peut-être avait-il cru à un loup mort (...) pour avoir chaud"
--> "la chatte (...) miaula à s'en déboîter la mâchoire"
On retrouve aussi le mot "quelques" répété 3 fois dans un passage ("quelques pas", "quelques temps", "à quelques pas de là", mais ce n'est pas vraiment dérangeant je trouve, ça peut même contribuer au style :)

Voilà pour les petites broutilles, le texte est toujours joli (notamment la comparaison de ses cheveux avec une mue !), et la partie dans la rivière est effectivement très réussie !
Je continue, à tout de suite !
Claire May
Posté le 25/05/2022
Bonjour Poppy !
Merci pour ton retour, ça me fait plaisir de te revoir par là ! Je navigue un peu à vue sur ces derniers chapitres alors ça m'aide vraiment beaucoup d'avoir des commentaires ! Merci aussi pour les chichinettes, coquillettes et autres brouilles. Avec ça, je vais pouvoir me bricoler une belle boussole, c'est gentil ! A très vite
Claire May
Posté le 26/05/2022
Je reviens sur ce chapitre aujourd'hui, et je lis "Peut-être l'animal, en le voyant reposer sur le sac, avait cru qu'il n'était qu'un loup mort, ... " si ça se trouve tu as lu une version plus ancienne de ce chapitre (mais l'histoire de la mue est venue après). C'est tellement mystérieux... :o
Poppy Bernard
Posté le 29/05/2022
Ke-wa ?! C'est étrange, très étrange ! (quoi que, je crois que ce n'est pas la première fois que ça m'arrive ! Je vais relire le chapitre :)
Luna Peregrine
Posté le 17/05/2022
Salut !
J'aime énormément la relation qui se développe entre Loup et Crapouille ( je la trouve très drôle ! ).
J'ai beaucoup aimé la confrontation entre Loup et l'ours, c'est comme si Loup avait encore un côté animal, qui s'en va peu à peu.
J'aimerai bien des nouvelles de Laëtitia et de la sœur de Bell ! Il y en aura dans les prochains chapitres ?
À bientôt !
Claire May
Posté le 19/05/2022
Salut Luna ! Je suis contente que tu aimes cette relation. Je m'en amuse beaucoup aussi ! Laëtitia et Elena vont très certainement réapparaitre, mais quand ?
A très vite !
Audrey
Posté le 13/05/2022
Bell me manque un peu. Sa fraîcheur, ses aventures. Mais le petit chat est plutôt drôle avec son discours grognon et froussard.

Très sympa ton passage sur la rivière, on s'y serait crû ! C'était beau à lire.0

Mais j'ai eu du mal avec le 1er paragraphe. Je l'ai lu plusieurs fois avant de passer à la suite : " Peut-être il avait cru à un loup mort, n'ayant pu identifier que la peau dont Loup s'était couvert pour avoir chaud."

Des petits mélanges singulier/pluriel à plusieurs endroits aussi.

À bientôt ^^
Claire May
Posté le 13/05/2022
Coucou ! Merci pour ton retour ! Je vais revoir le premier paragraphe et faire attention aux mélanges ! Je voulais développer aussi le moment dans la rivière, mais je suis contente qu’il te plaise déjà. Et puis c’est vrai qu’il commence a être temps qu’on retrouve Bell !
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