Volons un navire

        L'équipe du Prêcheur est sur le port, elle s'est séparée en plusieurs groupes.

L'éclaireur Chaton est parti inspecteur les bateaux sur le port. Les tireurs d'élites sont allés repérer les lieux pour trouver des emplacements pour être d'une efficacité optimale lors d'une attaque. Le chef fait le tour des commerçants accompagné du vieux Boussole pour trouver de bons ingrédients pour ses futurs plats. Quand à Prêcheur, il patiente avec les deux frères cogneurs.

 

Chaton : — Je me faufile, je saute, personne ne me voit ni vu ni connu, j'ai commencé ma carrière d'artiste dans un cirque mais le cirque n'apporte pas les mêmes sensations que la vie de voleur et puis je gagne bien plus d'argent en une soirée que ce que je me faisais avec un mois de salaire au cirque, voilà alors je choisis le bateau de droite ou celui de gauche, moins de garde à droite donc je prends celui de droite, il a tout ce qu'il faut ce bateau une petite merveille, j'aurais pu le voler tout seul mais je ne sais pas le faire marcher je devrais prendre des cours de navigation, je le mets dans ma liste des choses à faire plus tard, mais je pense que Boussole y arrivera facilement, je pense que j'ai trouvé toutes les informations dont nous avons besoin, j'ai plus qu'à rentrer, c'est vraiment trop facile, non en fait, ça n'a rien de facile, c'est juste que je suis super doué dans mon domaine mais je devrais développer mes compétences si un jour je veux faire cavalier seul.

 

        Du côté des tireurs d'élites Mister 4 et 5 examinent des emplacements prés des bâtiments pendant que Mister 1 et 2 essaient de trouver des endroits placés en hauteur.

 

Mister 4 : — Ici, j'ai une parfaite vue des bateaux.

 

Mister 5 : — Oui mais c'est trop à découvert, tu vois là on nous repèrera moins facilement.

 

— Ok, je reconnais ton professionnalisme, tu ne prends jamais de risque toi.

 

— Si j'en prends déjà assez, c'est le métier qui exige ça mais j'évite de trop m'exposer, tu es peut-être meilleur tireur que moi, ce qui fait souvent de toi une cible facile.

 

— Je laisse croire à mes adversaires qu'ils ont une chance alors qu'ils en ont aucune, je ne suis pas seulement précis, je suis rapide aussi.

 

— Ah, ah, ah! Tu n'es pas immortel et si un gars t'aperçoit, il suffira d'une balle.

 

— Je sais déjà cela, Mister 5, tu as assez repéré les lieux, je pense, ne restons pas là, il ne faudrait pas éveiller les soupçons.

 

— Oui, tu as raison, rejoignons les autres.

 

        En hauteur.

 

Mister 1 : — Ce lieu est parfait pour moi.

 

Mister 2 : — Oui chef, d'ici on fera un carton.

 

— Deux gars s'approchent.

 

— Je m'en charge. Bang, bang.

 

— Merde, va planquer les corps.

 

— Tiens Mister 4 et 5 sont de retour.

 

— Vous tombez bien vous deux, aller aider Mister 2 à planquer ces corps.

 

        Bang bang.

 

Mister 1: — Encore une victime de Mister 2, je vais vous aider.

 

        A part Mister 4 et 5 planquant un corps.

 

Mister 4 : — Je ne comprends pas, c'était seulement un repérage, ces gens n'avaient rien de menaçant, je pense que Ben n'avait pas besoin de les éliminer.

 

— Mister 1 n'a rien à voir avec ça, c'est l'œuvre du boucher alias Mister 2, il dégaine son arme pour un rien et je ne l'ai jamais vu manquer sa cible, tu vois, quand Mister 1 s'est associé à lui il avait déjà cette mauvaise réputation, mais Ben avait besoin de quelqu'un pour se débarrasser d'une bande de voyous sans pitiés, ils étaient très nombreux et Mister 2 en a massacré les trois quarts d'entre eux laissant quelques tête à Mister 1.

 

— Dans ce cas, je préfère le savoir de notre côté.

 

— Parfois je me demande s'il en vaut vraiment la peine, c'est un véritable monstre.

 

Mister 1 les rejoins : — C'est bon, vous avez fini avec les corps.

 

— Oui, chef.

 

        Bang, bang.

 

Mister 4 : — Non, pas un autre corps à planquer.

 

Arrivé de Mister 2 : — Je vous en rapporte deux.

        Il sourit.

 

        Le chef et Boussole sont bien chargés avec des provisions, ils s'arrêtent devant un boulanger.

 

Boussole : — J'ai un petit creux, tu ne prendrais pas un bon pain.

 

Chef : — J'ai tout les ingrédients pour faire du pain, je dirais à Tommy de t'en faire quand on sera de retour sur le navire.

 

Boussole : — Ça risque d'être long avant notre retour sur le navire regardons ce que ce boulanger propose. Oh! Je n'ai jamais vu ces choses. Qu'est-ce que c'est ?

 

Le boulanger : — C'est une chocolatine.

 

Boussole : — C'est quoi une chocolatine.

 

Chef : — C'est un pain au chocolat.

 

Le boulanger : — Non, ça n'a rien à voir!

 

Chef : — Y a du pain et du chocolat donc c'est un pain au chocolat.

 

Le boulanger : — Non, une chocolatine.

 

— Pain au chocolat!

 

— Chocolatine!

 

— Je vais me le faire : pain au chocolat !

 

— Chocolatine !

 

Boussole : — Allons, messieurs peu importe le nom que vous lui donnez, je peux en avoir un.

 

Le boulanger : — Non, je refuse de vendre ma marchandise à des clients qui n'ont aucun respect.

 

Chef : — Tu n'est qu'un imposteur qui appelle une pâtisserie d'un nom au lieu de son vrai nom, le pain au chocolat !

 

— Chocolatine, nom de dieu!

 

Boussole : — Allons-nous en, on risque de se faire repérer.

 

Chef : — Rien à faire! On en a pas fini tout les deux je reviendrai te régler ton compte, à toi et ta chocolatine.

 

Le boulanger : — Je t'attendrais avec ton pain au chocolat.

 

        Prêcheur patiente avec les deux frères.

 

Prêcheur : — Bon sang, mais qu'est-ce qu'ils font je n'aime pas ça, je leurs ai pourtant dit que cette opération est importante, mais est-ce qu'ils m'écoutent? Non, cette opération prends trop de temps.

 

Un des frères cogneurs : — Faut pas être tendu comme cela, ils ne vont pas tarder.

 

L'autre frère : — Tiens, quand on parle du loup, voilà Chaton.

 

Prêcheur : — Alors, t'as trouvé ce qu'il nous faut?

 

Chaton : — Le colis est prêt à être délivré, une dizaine de gardes font le guet devant le navire et vingt de plus à l'intérieur, voilà où se trouve notre futur navire tout équipé, on aura juste à lui rajouter un jolie drapeau pirate pour faire plaisir à notre Capitaine.

 

Prêcheur : — Enfin une bonne nouvelle. Tiens, voilà le rigolo de service.

 

Chef : — J'ai fait pleins de provisions, pendant que tu glandais comme d'habitude Prêcheur.

 

Prêcheur : — Pour une fois tu vas te rendre un peu serviable, on aurait besoin d'une bonne diversion c'est dans tes cordes.

 

— Bien sûr !

 

Boussole : — Ça sent bon, je reconnais l'odeur de cette boulangerie.

 

Mister 1 : — Désolé, on est un peu en retard, on a du faire un peu de ménage avant de vous rejoindre, j'ai pensé à vous rapporter des gâteaux pour nous excuser.

 

Chef : — T'as pris des pains au chocolat.

 

Mister 1 : — Oui, le gars parlait de chocolatine.

 

Chef : — J'en veux pas.

 

Mister 1: — Le pauvre gars, il aurait jamais dû dire chocolatine, ça n'a pas plu à Mister 2, il l'a dégommé.

 

Chef : — Finalement, j'en prendrais bien un.

 

Boussole : — T'es vraiment changeant Chef, t'en voulais pas lorsque le gars était encore en vie.

 

Chef : — Ça n'a rien à voir avec ce gars. J'aime pas gâcher la nourriture.

 

        Après un petit encas les tireurs d'élites se sont placés en hauteur vu la position du navire, Prêcheur s'approche accompagné des frères cogneurs et du chef pendant que Chaton et Boussole restent dans un coin planqués.

 

Chef : — Salut les gars, je peux vous proposer un de mes fameux mets.

 

Un des gardes : — Lieutenant, approchez, on a des visiteurs.

 

        Cinq gars descendent du navire pour s'approcher du chef et des autres.

 

Le lieutenant : — Mais qu'est-ce que ça sent?

 

Prêcheur : — Je t'avais dit que ta cuisine est immangeable.

 

Chef : — Qu'est-ce que t'y connais en cuisine ?

 

— Apparemment autant que toi.

 

— Mais t'y connais rien!

 

— Comme toi.

 

        Tout les gars sont accaparés par la dispute.

 

Mister 1 : — C'est le moment, messieurs feu.

 

        Les tireurs d'élites abattent dix gars en trois secondes, les autres essaient de se mettre à couvert mais les cinq autres se font aussitôt descendre.

 

Prêcheur : — Les gars, il doit en rester une quinzaine, on rentre et on les dégage au nom du capitaine Mac Vinty.

 

Un des frères cogneurs : — Tu sais ce que cela veut dire frérot. C'est l'heure de la baston.

 

L'autre : — Oui, frérot. À l'abordage!

 

        Ils montent sur le navire.

 

Mister 1: — Mister 2 et 4, vous aimez les tirs rapprochés, n'est-ce pas, vous allez donc rejoindre les autres sur le navire pendant qu'on couvrira vos arrières moi et Mister 5.

 

        Ils partent rejoindre les autres sur le navire alors que le combat fait rage, les frères cogneurs se battent avec huit gars pendant que Prêcheur et le chef s'occupe dans une bagarre des six autres. Les coups pleuvent bang bang Mister 1 et 5 ont tué deux gars qui n'étaient plus à couvert à cause des frères cogneurs. Trois gars effrayés prennent la fuite. Bang bang deux d'entre eux se font canarder par Mister 2.

 

Mister 2 : — J'aime pas les fuyards !

 

        Bang bang bang Mister 2 a fait un carton.

 

Prêcheur : — Bravo messieurs, le bateau est à nous.

 

        Prêcheur fait un signe de ralliement de la main pour que les autres le rejoignent sur le navire, voyant le signe Chaton, Boussole et les deux tireurs d'élites se dirigent en direction du bateau.

 

        Une fois que tout le monde est sur le navire.

 

Prêcheur : — Boussole c'est à toi de jouer maintenant, tu penses pouvoir faire démarrer notre vaisseau.

 

Boussole : — Donne-moi dix minutes et on pourra se barrer de là.

 

Chaton : — Je crois pas qu'on aura autant de temps, un gars a dû prévenir les autorités.

 

Mister 2 : — Encore un fuyard, je les déteste.

 

Prêcheur : — C'est pas vrai, Boussole au boulot, Chaton et chef vous l'aidez.

Les tireurs d'élites, on a de la compagnie, faites votre boulot. Les frères vous savez vous servir des canons, je descends avec vous, on va voir ce que l'on peut faire avec.

 

Boussole : — Chaton, occupe-toi des amarres, chef toi tu te charges des voiles, si j'ai bien compris ceci c'est pour barrer et ça c'est pour faire partir le moteur, c'est un jeu d'enfant, ne traînez pas moussaillons.

 

Chef : — Il se sent plus à nous donner des ordres.

 

Boussole : — On se dépêche!

 

        Sur le pont : Bang, bang, bang, bang.

        Pan, pan, pan.

 

Mister 5 : — On ne va pas tenir longtemps, ils sont trop nombreux.

 

        Boom, boom, boom.

 

Mister 4 : — C'était quoi ça?

 

Mister 1 : — Les canons, on avait bien besoin de ça.

 

Mister 2 : — Ils sont désemparés, c'est le meilleur moment pour les détruire.

 

        Bang, bang, bang.

 

        Les autorités font une retraite stratégique.

 

Chaton : — Ça y est, je me suis chargé des amarres.

 

Boussole : — Bien joué, mon gars. On en est où avec les voiles?

 

Chef : — Les voiles sont levées.

 

Boussole : — Parfait, croisons les doigts si ça marche on sera sorti du pétrin. Le moteur démarre mais on avance pas, c'est quoi ce bordel.

 

Chaton : — On a pourtant, tout fais comme tu nous l'as demandé les amarres, les voiles. Qu'avons-nous oublié ?

 

Boussole : — Bande de marins d'eau douce, il faut tout vous dire, vous avez oublié de lever l'ancre, si on ne lève pas l'ancre comment voulez-vous avancer.

 

Chef : — Je me charge de l'ancre.

 

Prêcheur : — L'ancre est levée, cap vers l'ouest, la mission est accomplie, on peut tous être fiers de nous les gars, ceci me rappel une chanson pirate que l'on chante sur les vaisseaux pirates mais pour pouvoir chanter nos chansons pirates il manque le petit détail le plus important d'un navire pirate notre bannière, notre emblème c'est notre drapeau pirate, Chaton tu peux hisser le drapeau pirate.

 

Chaton : — Tout de suite.

 

Prêcheur : — Je sens le vent dans mes cheveux, c'est l'odeur de l'aventure qui nous appelle. Oh capitaine mon capitaine !

 

Chef : — T'as pas bientôt fini avec tes paroles débiles, on est pas encore sorti d'affaire, ils vont nous poursuivre.

 

— Qu'ils essaient, nous sommes des pirates en mer et la mer est notre élément, vogue la galère.

 

        Boom, boom, boom.

 

        Les frères cogneurs ont coulé les bateaux amarrés aux port, la voie est libre les pirates peuvent fuir en toute tranquillité.

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