Volcan

Par Lyrou
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  Le soleil du matin venait éclairer l'océan d'éclats orangés.

  Les vagues venaient une à une s'écraser sur le sable. Elles se retiraient ensuite en ne laissant derrière elles qu'un long sillon d'écume que les suivantes s’empressaient d'effacer puis de recréer à l'infini. Le long de la plage, elles rencontraient quelques obstacles contre lesquels elles s'écrasaient, créant ainsi encore davantage d'écume.

  Du vieux bois pourrissait là où les courants s'entrechoquaient. Un bateau s'était échoué, et la mer n'avait pas voulu l'emporter au large une nouvelle fois. La coque était rongée par la moisissure mais la cabane qu'elle maintenait était toujours en état. Elle était visiblement humide, envahie par les algues par endroits, mais encore accueillante. Des mandarines jaillissaient par les hublots. Un pied planté à l'intérieur avait dû s'étendre et cherchait la lumière du soleil.

  Le lieu aurait pu paraître abandonné si une petite créature noire ne s'était pas assise sur le toit bombé de ce qui faisait du bateau une péniche. Son chapeau de paille toujours solidement enfoncé sur le crâne, Numéro neuf scrutait les environs à la recherche de la silhouette qu'il espérait voir dans son champ visuel. Elle sortit quelques heures plus tard de la forêt qui bordait la plage, sa citrouille accrochée dans le dos. L'une de ses mains maintenait sur sa tête la casquette du vieux pêcheur d'où jaillissaient ses courtes mèches brunes, et l'autre tenait l'énorme fruit qu'elle avait cueilli dans les bois.

  Numéro neuf se laissa glisser le long des planches de bois et atterrit en douceur sur ce qu'il restait de la coque. Il bondit ensuite sur la plage et vint à la rencontre de Louna qui marchait péniblement dans le sable.

- J'ai trouvé un petit village.

  Neuf hocha la tête en guise de réponse puis courut vers la péniche pour y attraper sa canne à pêche au bout de laquelle pendouillait sa lanterne, ainsi que deux mandarines au passage. Il revint ensuite vers Louna et lui donna l'un des deux fruits. Il garda l'autre pour lui et ils commencèrent à les peler en avançant vers la forêt. La jeune fille avait déjà fini le sien lorsqu'ils furent à l'ombre des arbres.

- Tu crois que le vieux serait content de ce qu'est devenue sa péniche ? demanda Numéro neuf en croquant dans son fruit.

- Je crois que tant qu'on s'occupe de ses mandarines ça va.

  Numéro neuf acquiesça et finit son fruit en une bouchée.

- Il est loin le village ?

- Pas tant que ça.

- Oh.

  Ils marchèrent dans la forêt toute la matinée, et très certainement toute l'après midi aussi, et n'en sortirent que lorsque le soleil s'approchait peu à peu un peu plus de la ligne d'horizon. Le premier bâtiment qu'ils virent fut une vitrine où étaient exposés divers instruments de musique. Le verre était en mauvais état, mais ce n'était pas le cas de la marchandise. Et tandis que Louna pénétrait dans le magasin, Numéro neuf restait dehors à scruter les environs. Lorsque la jeune fille sortit enfin, une flûte à bec à la main, il n'avait toujours pas décelé la moindre trace de vie humaine dans le village.

  Le volcan qui dominait toute l'île devait avoir une responsabilité dans le silence qui régnait parmi les ruelles.

  Ils avancèrent droit devant eux pendant un certain temps avant de se décider à rentrer dans une petite épicerie. Les fruits et les légumes étaient pourris depuis un certain temps, les mouches elles aussi l'avaient compris. Elles s'agglutinaient par paquets sur les restes des abricots, des tomates ou des aubergines qui se liquéfiaient à travers les rainures des boîtes qui les contenaient. Le rayon frais sentait le moisi dans son ensemble. Le système ayant été débranché, les produits étaient livrés à eux mêmes, et la pourriture s'était immiscée parmi les yaourts, quiches et autres plats tout faits.

- Tu crois que les pizzas pourraient pousser dans les arbres ?

- Pourquoi elles le feraient ?

- Oh... je ne sais pas, je me suis dit que comme les choses changeaient par ici, ce genre de choses pourraient arriver.

- De toute façon, celles-là sont moisies.

- Ouais.

  Des dépôts s'étaient formés au fond des bouteilles de jus, qui par la même occasion perdaient toute attractivité. Les gâteaux secs n'avaient pas l'air d'avoir été beaucoup épargnés, bien que leurs emballages en carton n'en disait rien.

  Après avoir fait le tour des étagères, ils passèrent devant la caisse où étaient exposés différents portes clés poussiéreux. Tous représentaient le volcan qui surplombait l'île.

- Ça devait être pas mal touristique avant... déclara Louna en se saisissant de l'un d'eux, tu crois qu'ils ont pensé que le volcan se réveillait ?

- Ça ou autre chose, ça ne change rien.

- C'est vrai...

  Louna fourra le porte clé dans sa poche et emboîta le pas à Numéro neuf qui sortait de l'épicerie. Ils poursuivirent leur route et ne tardèrent pas à constater que le village n'allait pas beaucoup plus loin. Quelques centaines de mètres plus tard, les petites maisons aux toits ardoisés couverts de lichen laissaient place aux arbres humides de la forêt.

- J'ai bien envie d'aller jusqu'au volcan aujourd'hui, pas toi ?

- Pourquoi pas !

  Louna laissa son regard se perdre dans l'allée qu'ils venaient de traverser de bout en bout, puis quitta le village pour s'enfoncer dans la forêt. Numéro neuf fit de même quelques instants plus tard.

  La nuit ne tarda pas à tomber, et les lanternes purent enfin montrer leur utilité. Leur halo diffus se fondait dans les feuillages et éclairait le chemin qui s'étendait devant eux, et qui devenait moins large à mesure qu'ils s'approchaient du volcan.

  La jeune fille ressentit quelques picotements dans les yeux quand minuit passa, mais le sommeil sut attendre. Ils arrivèrent au pied du volcan quand le soleil se pointait enfin de derrière l'horizon. Ils levèrent tous deux les yeux au ciel. Les parois de la montagne s'élevaient un peu moins haut que ce que numéro neuf avait imaginé, mais ça n'en était pas moins impressionnant. Les arbres, couchés par le vent, continuaient de pousser aux flancs du volcan, faisant poursuivre la forêt jusqu'au sommet sans doute.

- On grimpe un peu ?

- Pourquoi pas. 

  Louna hocha la tête et ils entamèrent l'ascension. De temps à autres pendant la montée, la jeune fille s'arrêtait, puis se retournait pour regarder derrière elle le chemin qu'ils avaient parcouru, et surtout la vue qu'ils avaient à cette hauteur. Au début elle ne vit que la cime des arbres, puis le village apparut dans son champs de vision, enfin vint la plage et la péniche du vieux pêcheur échouée sur le sable, et de l'eau à perte de vue. Lorsqu'elle vit bien au delà de la ligne d'horizon, ils arrivèrent au sommet. Du moins sur les bords du sommet, le cratère étant encore très creux. Alors que Louna laissa de nouveau son regard se perdre dans l'étendue de bleu qui se déroulaient sous elle et loin devant, Numéro neuf toussota.

- Le volcan est encore en activité.

La jeune fille se tourna aussitôt vers lui, puis le fixa quelques instants.

- Ah bon?

- La lave fait « blop, blop » en bas. Et elle remonte. Je ne crois pas que ce soit très bon signe.

  Louna parut réfléchir quelques instants, s'accorda un dernier regard vers l'horizon, puis déclara :

- On descend alors ?

- On descend.

  Elle pivota aussitôt sur elle-même et commença à dévaler la pente en trottinant, sa flûte à bec toujours à la main. Numéro neuf était moins confiant et faisait bien attention à ne pas s'écraser contre un arbre dans la descente. Il attrapa quelques fruits au passage, en mangea certains et mit les autres dans sa sacoche.

  Un groupe d'oiseaux passa au dessus d'eux, d'autres quittaient les arbres pour les rejoindre ou pour s'éloigner en solitaire. Quelques petits animaux passèrent près d'eux, fuyant le sommet du volcan. La terre trembla.

- Je crois qu'il va être temps de quitter cette île, hurla-t-il à l'intention de Louna qui courait toujours en zigzaguant entre les arbres.

- On a pas eu beaucoup le temps de la visiter, c'est bien dommage... Surtout que la péniche n'est pas en état de repartir...

- On trouvera bien un moyen.

  Quelques minutes plus tard, la jeune fille arriva au pied du volcan et attendit Numéro neuf adossée contre un arbre. Lorsqu'il arriva dans son champ de vision, elle se releva et ils reprirent la route en direction du village.

  La terre trembla de nouveau.

  Alors ils commencèrent à courir, remuant les feuilles mortes et les aiguilles de pins qui couvraient le sentier. Ils traversèrent le village toujours aussi désert en trombe, n'ayant plus d'arbres à éviter. La poussière de l'allée centrale se soulevait sur leur passage, puis retombait sur les bas côtés.

  Ils pénétrèrent de nouveau dans la forêt et la terre trembla une troisième fois. Un rapace faisait du sur place dans le ciel, tournant sur lui même en profitant des courants ascendants, les yeux rivés sur le volcan. Louna l'observa elle aussi. Elle peinait à en voir le sommet, une nuée de brume l'enveloppait. Mais elle vit du orange en sortir. Un liquide orangé qui s'échappait de la montagne à une vitesse bien trop élevée à son goût.

  Numéro neuf courait toujours devant elle. Elle cligna des yeux une fois, puis deux, puis autorisa ses jambes à utiliser toute la force qui lui restait en réserve. Elle rejoignit con compagnon en quelques enjambées, le dépassa puis hurla :

- Cours plus vite !

  Il se retourna pour savoir où en était l'éruption du volcan. Il déglutit puis imita Louna qui sautillait de gauche à droite pour éviter les arbres. Lorsqu'ils arrivèrent sur la plage, la lave avait déjà bien trop avancé. Il leur fut plus difficile de courir sur le sable, leurs pieds s'y enfonçaient, mais ils parvinrent tout de même auprès de la péniche.

  Louna tapota une planche moisie qui partit en miettes. Le reste de la coque n'était pas en meilleur état.

- Il faut vraiment trouver une autre solution, soupira numéro neuf les yeux rivés sur l'océan, je ne sais pas nager...

- Oh... moi non plus...enfin pas vraiment... Essaie de trouver des planches en bon état pour flotter dessus alors.

  Il hocha la tête puis sauta par dessus la coque. Les clous qui maintenaient les morceaux de bois étant rouillés, il fut simple d'arracher les deux planches. Elles étaient bien trop lourdes, bien trop chargées d'eau pour les emporter au large.

  Et il n'avait absolument aucune idée des avantages que lui procuraient sa condition de petite créature de brume face à de la lave.

  La forêt brillait d'éclats orangés, et une odeur de bois brûlé emplissait l'air. Numéro neuf sauta de la péniche puis se dirigea vers la mer. S'il pouvait choisir, il aimait autant tester sa résistance à la noyade. Louna fixait toujours la péniche d'où jaillissaient encore quelques branches portant les fruits.

- Je ne sais pas toi mais moi je préfère me noyer que brûler...

- Moi aussi je crois...

- Alors dépêche-toi ou tu n'auras bientôt plus le choix !

- Je ne peux pas les laisser là …

- De quoi ?

- Les mandarines.

- Tant pis pour le pied du vieux, si tu reste là trop longtemps tu vas cramer comme les arbres !

  Louna haussa les épaules et s'approcha de la péniche. Numéro neuf avança dans l'eau. Elle enjamba la coque puis pénétra dans la cabane par le trou qu'avaient laissé les planches après qu'elles eurent été retirées. Elle ouvrit tous les placards un à un jusqu'à ce qu'elle trouve enfin le seau de pêche dont ils s'étaient tant servi. Elle s'en saisit puis s'accroupit à côté du pied de mandarines. Elle gratta la terre qui l'entourait, en remplit à moitié le seau, puis retira délicatement les racines de la terre pour les caler dans le récipient qu'elle prit ensuite par la poignée. Une chance que l'arbre avait su rester petit. Puis elle sortit de la cabane, seau dans une main et flûte à bec dans l'autre.

  La lave arriva sur la plage.

  Les vagues avaient emmené numéro neuf au large. Il agitait ses petits bras pour maintenir sa tête au dessus de la surface plane de l'eau et observait la scène avec inquiétude. Il fallait qu'elle se dépêche ou elle brûlerait en même temps que la péniche.

  Louna planta sa flûte dans le pot puis courut vers l'océan. Alors que l'eau lui arrivait aux genoux, elle entendit le feu crépiter derrière elle. Elle risqua un regard en arrière où le bateau se faisait dévorer par les flammes. Les planches s’effondraient sur le sable, noires, complètement brûlées.

  L'eau était vraiment très froide.

  La lave s'en rendit bien compte lorsqu'elle s'y risqua et se mua en un rocher noir d'encre.

  Louna soupira. Elle se laissa entraîner au large, une main tenant fermement le seau, l'autre faisant des mouvements circulaires pour maintenir l'ensemble à la surface.

  Ce ne fut que très peu concluant.

  Alors qu'elle et numéro neuf s'éloignaient de l'île en espérant très fort faire naufrage le plus vite possible sur une autre, le pot que Louna ne voulait surtout pas lâcher devint trop lourd. Un seul bras ne suffit bientôt plus pour flotter, et le pied de mandarine entraîna doucement la jeune fille vers les profondeurs. Elle agita les jambes pour remonter à la surface qui s'éloignait d'elle, mais rien ne changea sa trajectoire. Des bulles d'air s'échappaient de sa bouche.

  Numéro neuf plongea sous l'eau à son tour pour l'aider à remonter, mais n'y parvint pas, avec ou sans elle.

  Une bien trop grande baleine assista ainsi au plus étrange spectacle qui lui ait été donné de voir dans l'océan. Celui de deux silhouettes se faisant noyer par des mandarines.

 

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Renarde
Posté le 01/09/2019
J'adore ! Je n'ai aucune idée où je vais avec ton récit, mais c'est à la fois relaxant, divertissant et poétique.

Par moment, j'ai l'impression d'être dans ces jeux vidéos à l'ancienne où tu ramasses tout un tas d'objets incongrus en espérant qu'ils servent plus tard (la flûte, les mandarines).

Rêve ou pas ? Je n'ai pas besoin de savoir pour apprécier !
Lyrou
Posté le 09/11/2019
Tant mieux si ça a pu être ces trois choses là à la fois!
chouette comparaison les jeux effectivement! Quand je me suis rendu compte que ça suivait pas mal cette mécanique j'ai fait en sorte que les personnages récupèrent quelque chose dans chaque chapitre, c'est chouette que ce genre de petit détail passe
Merci pour ton commentaire!
Isapass
Posté le 05/09/2018
Mon commentaire risque de ressembler au précédent : j'adore. C'est charmant, au sens premier du terme. Je ne sais pas où tu m'emmènes mais c'est pas grave : j'y vais !
Tes descriptions sont assez sommaires et pourtant, je visualise tout : j'ai l'impression d'avoir un dessin animé devant les yeux.
Quel régal ! 
Lyrou
Posté le 09/11/2019
C'est quelque part rassurant que ça ressembla aha surtout que ça veut dire que ça te plait toujours
Merci pour les descriptions et pour ton commentaire Isa!
Jowie
Posté le 28/06/2016
P { margin-bottom: 0.21cm; }  Hello !
“Des mandarines jaillissaient par les hublots. “ → Vraiment? Littéralement ? Lyra, j'aime beaucoup ce “rêve”, dis-moi ce que je dois faire pour y accèder! >.<
Non, sérieusement, je trouve intéressant que le thème des mandarines apparaisse souvent pendant ce chapitre. Et le fait que les personnages sont prêts à se noyer pour les mandarines (d'ailleurs, j'ai adoré la dernière phrase du chapitre^^) me dit que ces fruits doivent avoir une signification de ouf !
Ce petit monde m'intrigue vraiment, je me pose plein de questions sur les personnages (qui sont-ils, vraiment ? D'où viennent-ils ? Pourquoi Numéro Neuf s'appelle-t-il comme ça ? Et apparemment, c'est une petite créature de brume ? Pourquoi veulent-ils absolument sauver les mandarines ? Qui était le vieux pêcheur, pour eux ? J'ai envie d'en savoir pluuuus). Voilà, je crois que je vais arrêter de t'agresser avec des questions ^^
En tout cas, tu arrives parfaitement à dépeindre le paysage de l'île. J'ai réussi à me faire une sorte de carte mentale 3d, ce qui rend la lecture très imagée :-)
<br />
Petites coquilles :
par endroit → par endroits
dans son champs de vision → champ
<br />
Que dire, à part que je suis extrêmement curieuse de découvrir la suite !
À ploutsch! (l'eau, la plage, la noyade...tu vois le lien? xD)
Jowie
Lyrou
Posté le 28/06/2016
Hey coucou Jowie! Me voilà enfin!
Le coup du Jaillir c'est une métaphore que j'utilise fréquemment je ne pensais pas qu'ellepouvait poser soucis :'D zutre zutre.. 
wow wow wow tu te poses des tonnes de questions c'es fou! Au moins trois fois plus que moi *tousse* Mais du coup je me sens un peu mal visà vis de ça parce que je ne prévois pas du tout de répondre à autant de questions mais en même temps ça m'embêterai de telaisser sur ta faim... du coup j'aurai tendance à dire : ces questions n'ont pour le moment, et avant un bout, pas de réponse officielle alors libre à toi d'y répondre et d'interpreter l'ensemble comme tu le souhaites (je suis consciente de ne pas du tout t'aider, désolée :')
Pour la carte 3d c'est chouette, j'en avait une dans la tête aussi donc c'est plutôt une bonne chose si j'ai réussi à la transposer sur l'écran j'imagine
Merci pour les fautes c'est corrigé! 
Haha oui à ploutsh ou à plouf! : p et bonne année à toi! 
Lyra
Rimeko
Posté le 23/06/2016
Coucou Lyra, me revoilà !<br /> <br /> Pour commencer, chipotons :<br /> "créant ainsi encore d'avantage (davantage) d'écume."<br /> "à la recherche de la silhouette qu'il espérait apercevoir ('trouver', plutôt, sinon ça fait un peu pléonasme) dans son champ visuel."<br /> "Et l'autre ('tenait' ? sinon ça induit qu'elle fait la même chose avec ses deux bras, c'est-à-dire qu'elle maintient le fruit sur sa tête ^^) l'énorme fruit qu'elle avait cueilli dans les bois."<br /> "lorsque le soleil s'approchait peu à peu un peu plus de la ligne d'horizon" Trop de 'peu' tue le 'peu' x
"Essaies (pas de -s, c'est de l'impératif) de trouver des planches en bon état"<br /> "Elles étaient bien trop lourdes, bien trop chargées d'eau pour les emporter au large." Peut-être rajouter genre 'du coup ils renoncèrent' pour que ce soit un peu plus clair... :)
 
Des remarques en vrac :
- Louna ne regarde pas dans le volcan quand ils sont au sommet ? C'est personellement ce que j'aurai fait...
- Quand la lave se fige, ils peuvent pas monter dessus ? Ou rester dans l'eau où ils ont pied pour faire le tour de l'île et trouver une endroit intact plutôt que d'essayer de se noyer ? Ou tout du moins y penser... Je suis pas sûre du tout pour cette remarque, parce que le côté onirique de ton histoire colle pas trop avec des raisonnements logiques. Mais voilà.
Hé bien, ils ne seront pas restés longtemps sur l'île en effet xD J'adore les petits détails comme le nom au feutre sur son front, les mandarines, et dans ce chapitre la flûte à bec... Par contre j'ai cru qu'elle l'avait achetée, du coup je me posais plein de questions, avant de comprendre que le village était vraiment abandonné #boulet
J'ai été surprise aussi du fait que le vieux pêcheur soit mort / disparu, qu'on ne sache pas comment, mais en même temps ce flou apporte un vrai charme à ton texte. Du coup je pense que ça vaut mieux comme ça, qu'on ne sache pas...
Rah, mais les images que la lecture de cette histoire impriment dans la tête du lecteur, elles sont juste trop belles <3 Là, quand ils coulent au fond de l'océan avec leurs mandarines... Je crois d'ailleurs que tu auras un dessin de moi un de ces quatre !
Voilà voilà, j'adore toujours autant, tu as vraiment trouvé un style très beau et original avec cette histoire ! Je reviens très très vite pour le troisième chapitre, bisous !
Riri
Lyrou
Posté le 23/06/2016
Coucou riri! me voilà tout court après deux apocalypses (minimum)
Pour commencer merci pour les "chipotages" (je ne dirai jamais assez que tu ne chipotes pas , ça m'aide beaucoup ces relevés d'erreurs, même quand ce sont des erreurs minimes, alors ne te prive surtout pas) 
- hmm je ne sais pas? J'aurai regardé la vue d'abord moi très honnetement du coup je ne pense pas que ce soit complétement improbable uhu
-  tousse tousse Oui, oui j'y avais pensé, parfaitement hum hum(bon plus sérieusement tu pointes là ne sacré incohérence que je n'avais même pas vu :'D j'y réfléchis et je reviens vers toi, ok? merci encore hh)
 haha oui pour le coup le village est vraiment abandonné :') c'était pas clair du tout ou..?
Du coup oui voilà, typiquement pour le coup du pêcheur  ni toi ni jowie ni ethel êtes d'accord comme j'avais pu le dire sur le jdb mais je suis ravie de voir que tu soutiens le flou artistique 
aw et merci beaucoup pour les images! J'adore faire des descriptions alors si j'arrive à ce qu'elles soient visuelles comme ça je suis contente  (j'en profite pour te remercier encore une fois pour ton dessin <3) 
Merci beaucoup pour ton commentaire riri! ça me fait très plaisir, et au moment où tu l'as mis aussi même si je ne prends que maintenant le temps de te répondre et j'en suis désolée. 
Bonne année 2017 rimrim et à très bientôt!
Lyra
Laure
Posté le 06/06/2016
Il est vraiment charmant, ton univers tout onirique !
Je ne comprends pas tellement pourquoi Louna ne se demande pas plus que ça pourquoi elle est là et tout. Tes personnages sont amusants à regarder aller, mais j’ai du mal à m’y identifier parce qu’ils ont l’air de tout trouver normal alors que c'est pas tellement normal. C’est pas grave, mais j’ai l’impression de rester à distance de l’histoire un peu. Et c'est peut-être voulu, en plus. En tout cas, ça contribue à l'impression de rêve, je trouve.
Je n’ai pas suivi, il s’est passé quoi avec le vieux pêcheur ? Il est mort ? :O
Tes descriptions de la nourriture périmées étaient très imagées, on s’y croyait ! Et c’était donc bien dégoûtant, haha.
Ça finit sur une note un peu inquiétante ! Vivement la suite pour savoir comment ils s’en sortiront et où ils iront ensuite :D
Détails :
« Les vagues venaient unes à unes s'écraser » : une à une
« la mer n'avait pas voulut l'emporter » : voulu
« numéro neuf scrutait les environ » : environs
« dans son champs visuel » : champ
« qu'elle avait cueillit dans les bois » : cueilli
« La jeune fille avait déjà finit le sien » : fini
« ce qu'est devenu sa péniche ? » : devenue
« les mouches elles aussi l'avait compris » : l’avaient
« Elles s'agglutinaient par paquet sur les restes » : paquets
«  Le rayon frai sentait le moisi » : frais
« celles là son moisies » : celles-là sont
« Les gâteaux secs n'avaient pas l'air d'avoir été beaucoup épargnés, bien que leurs emballages en carton n'en disait rien. » : disaient. Mais si le carton ne le laisse pas paraître, comment ça se fait qu’ils n’ont pas l’air d’avoir été épargnés ?
« tu crois qu'ils ont crut que le volcan » : cru
« les petites maisons aux toit ardoisés couvert de lichen » : toits, couverts
« Elle pivota aussitôt sur elle même » : elle-même
« ils parvinrent tout de même au près de la péniche » : auprès
« Si il pouvait choisir » : s’il
« Alors dépêches toi » : dépêche-toi
« après qu'elles aient été retirées. » : qu’elles eurent, je crois. On ne peut pas utiliser après que avec le subjonctif :(
« Elle ouvrit tous les placards uns à uns » : un à un
Lyrou
Posté le 06/06/2016
Coucou Ethel! 30 000 ans plus tard me voilà, désolée pour le délai de réponse ;v;
Hm oui je pars du principe que la distance est volontaire mais si elle est trop importante pour te permettre de prendre part au recit c'est bof.. du coup on en revient aux problèmes que j'avais soulevé la dernière fois sur mon jdb donc on en avait parlé là bas mais maintenant que je relis ça je me dis que ça reste ok puisque ça contibue au rêve? Je ne sais hh
Pour le vieux pêcheur du coup je vais tenter un truc pour clarifier tout ça mais c'est vrai que même si j'en parle plus loins, qu'il disapraisse comme ça sans explications ça peut être bizarre dès le 2e chapitre :') 
Merci pour les descpriptions, merci infiniment pour le relevé d'erreurs et merci beaucoup pour ton commentaire Ethel! 
Et bonne année à toi <3 
Lyra
Liné
Posté le 08/01/2018
Hello Lyra,
Je confirme, j'apprécie beaucoup de suivre les explorations de tes deux petits personnages, sans qu'il y ait forcément d'intrigue ou de fil conducteur précis :-) En parlant de fil conducteur... pourquoi des mandarines ? Et comment est-ce que tu construis tes chapitres ? C'est de l'inspiration "à l'aveuglette", tu te sers de tes rêves, il y a une symbolique consciente... ?
 
J'ai repéré 2-3 petites coquilles pas méchantes :
lorsque le soleil s'approchait peu à peu un peu plus de la ligne d'horizon -> répétition du mot 'peu'<br />
bien que leurs emballages en carton n'en disait rien. -> disaient<br />
Elle rejoignit con compagnon -> son ^^
A très vite !
Liné
Lyrou
Posté le 08/01/2018
Hey Liné!
Pour le coup c'était effectivement à l'aveuglette, j'allais selon des images qui m'inspiraient des scènes et ensuite je laissait dérouler ;-) les mandarines sont venues de la même façon puis son restées. Les symboliques sont donc inconscientes pour la grande majorité d'entre celles que l'on peut trouver selon tout un chacun
Merci pour le relevé de coquilles et pour ton commentaire!
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