Vésuve

Par Fy_

Quand écrire est la dernière solution,

Et que les larmes-cendres sont vaines

Éteintes d’un volcan de commotions

Érupté de la frénésie de mes veines

 

Fièvre de douleur me tirant vers le bas

Ardente lave de mes larmes

Glisse sur mes joues, se délectant de moi

Sans que ses brûlures ne m’épargnent

 

Foyer du Vésuve de mon cœur,

Enivrement perduré de soufre,

Contient en lui inquiétude et peur,

Répand terreur, mon esprit en souffre

 

Dévorée de cette attaque de feu,

Le danger de cette pente raide

Où l’on nous pousse à nous déchirer en deux,

Au lieu de favoriser l’entraide

 

C’est pour cela que crachent les volcans

Ceux qui comme moi osent dire les choses

Mais de plus en plus rares parmi les gens

Sont ceux qui pensent en conscience et en cause

 

Ma rage contenue est et sera

Tant que je me laisserai atteindre

Révolte de basalte se calmera

Lorsque Vésuve viendra déteindre.

 

Fy

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Ewen
Posté le 07/11/2020
Hello! La métaphore est bien trouvée, déjà ça ça me plaît :D
Jacques Brel chantait déjà, il y a un sacré bail de ça maintenant, les "terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril" - et même si c'était sur un autre sujet, on retrouve le thème de la "nécessité volcanique", si on peu appeler ça comme ça.

Je note quand même 1 truc que j'identifie comme une maladresses, mais à toi de me dire si jme trompe :
- "Sans que ses brûlures elle ne m’épargne" : le "elle" me semble de trop 🤔

Et une tite photte :
- "Où l’on nous pousse à nos déchirer en deux" : t'as oublié le u de "nous" :P
Fy_
Posté le 07/11/2020
C'est vrai que ça sonne mieux en enlevant le "elle", je n'avais pas pensé à tourner cette phrase dans ce sens ^^
La photte aussi m'avait échappée merci ! xD

Je suis contente que ce poème t'aie plu, merci à toi pour ton gentil commentaire !
Au plaisir de te lire,
Fy
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