Verset III - Bienvenue à Lengel

Notes de l’auteur : Ne pouvant afficher d'image ici, je me permets de mettre en lien le site de l'association du Café Cobalt : vous y verrez la carte du Secteur 5.4, l'endroit principal où se déroule l'histoire de Sous des milliers de soleils.
https://www.cafecobalt.fr/histoire/sous-milliers-soleils-livre-1/chapitre/47/

Ces rejetons célestes, même s’ils parsemaient le nouveau vide, étaient encore inertes. C’est sans éclat que les étoiles brillaient, que les roches se percutaient, que les planètes naissaient et dansaient tandis que voguaient les galaxies.

 

(Le Grand Livre de l’Obscurie, annoté par l’archidiacre Jérimadeth Ie,

IVe Âge de la Création)

 

 

Il m’a fallu pas moins de six degrés pour traverser le Secteur 5.4. J’ai dû programmer Vérin pour qu’il prenne des détours conséquents afin d’éviter les barrages obscuriens : contourner les vieilles montagnes autour du Puits-sec en passant près de la Griffe noire, puis bifurquer dans le désert des Pierres d’Ouden au lieu d’emprunter la Croisée fluviatile et de remonter par le Lengélois[1].

[1] Du mal à suivre ? Vous avez la carte un peu plus haut.

Au moins, ça m’a permis de prendre une bonne douche, sécher mes vêtements et pioncer un peu.

L’ordinateur émet une série de bips à l’approche de Lengel. J’émerge lentement, mes muscles encore endormis. Enfin, je prends les commandes et passe en vol manuel. L’ordinateur gargouille une alerte :

« Par l’ordre de la sainte Obscurie, veuillez transmettre votre identité. Tour de contrôle, terminé. »

Perchées en haut des pylônes jumeaux qui délimitent l’entrée de la ville, les batteries anti-aériennes se pointent sur moi. Ainsi va la vie sous le joug de l’Obscurie : obtempérez ou mourez. Servez sa cause, vénérez Néant, priez le Messager… et toutes les conneries habituelles.

Je sélectionne le code à transmettre dans l’ordinateur de bord, puis l’envoie aussitôt. Mes doigts flattent les commandes de tir…

Ils en mettent, du temps.

À droite, au-dessus des remparts, la barrière électrique s’ouvre pour laisser sortir deux aspics : les chasseurs de l’Obscurie, monoplaces, rapides, agressifs, une forme de goutte pointant vers l’avant. Une autre, toute humide, dégringole de ma tempe – ploc sur mon épaule. Ils adoptent un vecteur d’interception, ils vont me…

« Sujet Vito Majorien, vous êtes autorisé à entrer à Lengel. Le spatioport vous transmet son itinéraire, veuillez vous poser au hangar treize sans dévier de votre trajectoire. »

Putréciel, c’était long !

« Sujet Vito Majorien, deux aspics vont croiser votre trajectoire. En aucun cas ne modifiez votre vol. Tour de contrôle, terminé. »

En effet, la paire de chasseurs se sépare. L’un prend de l’altitude tandis que l’autre s’abaisse : ils me contournent par la verticale. Les aspics rejoignent un autre amphiptère, en approche à ma gauche, pour l’escorter jusqu’à une autre destination. Une huile à accueillir, ici ?

Je desserre les dents dans une série d’expirations courtes. Visiblement, mon code pirate est toujours fonctionnel. Une fois de plus, je pénètre dans ma cité avec une fausse identité, un vaisseau volé, un trésor hérétique et un armement interdit. Sans compter le plus hors la loi de tout, ici : mon cul.

Les portes de la ville s’ouvrent. Je pénètre son espace en passant les colonnes monolithiques marquées de la sanctosphère, le symbole de l’Obscurie. Toute la cité s’offre à ma vue : l’église tordue, au clocher courbé comme un vieillard arrogant sur une marmaille vautrée dans la boue ; la tour de contrôle aérien, symbole phallique des omni-élus du Messager ; les cinq postes de police et leurs casernes aux contreforts de fer ; le dôme de l’administration, un sombre champignon fatigué ; le marché couvert, sous ses poutres de métal et ses verrières ; les mornes cimetières fleuris d’arbres secs, autrement dit les lieux les plus garnis de la ville ; et, parmi les entrelacs de ruelles tortueuses, les maisons de terre crue, aux angles arrondis d’un brun délavé, comme des chicots usés après avoir tenté de ronger leurs liens…

Bienvenue à Lengel !

Le hangar 13, donc. Ce n’est rien qu’un court cylindre à ciel ouvert, juste de quoi parquer les véhicules et empêcher d’éventuels rôdeurs de s’intéresser aux pièces détachées. J’y descends Vérin dans un nuage de poussière. Je m’éclipse aussitôt hors de mon spationef : il serait dommage que des contrôleurs voient ce que je trimballe. À propos…

Je glisse la main dans ma sacoche, soupèse la boîte en bois.

Je dois cacher ça.

Je sors du hangar et, après quelques minutes de marche, distingue l’entrée d’un cimetière à l’est. Des murs aux moellons manquants, un portail rouillé et tordu : l’endroit m’aguiche. J’y erre jusqu’à repérer l’emplacement qu’il me faut : une pierre tombale éventrée lentement par les racines d’un arbre nu. Je m’approche, tête baissée, et mets un genou à terre. Certains déposent des offrandes ; je me contente de glisser le coffret de la relique dans la fissure de la dalle. Invisible. Je gratte la pierre jusqu’à exhumer le patronyme de sa couche de poussière :

 

“Mélite Mandragot”.

 

Mélite, tu m’inspires. Garde-moi ça au frais, d’accord ?

Division MA, allée 5B : je mémorise l’emplacement puis sors du cimetière. Direction le quartier nord ! Il reste plusieurs degrés avant la fin du halo, pourtant il fait déjà très sombre. Lengel se situe vers le bord montagneux de la terre-plaque : les lueurs orangées qui s’échappent de ses frontières ne nous laissent qu’un pâle horizon, quand les autres plaques ne l’étouffent pas simplement en avoisinant la nôtre. La loi des ténèbres… Les omni-élus du Messager sont vraiment tordus.

À peine pensé-je à eux qu’ils se pointent : deux rues avant l’arche nord, une escouade obscurienne remonte l’allée dans ma direction. Cinq Hydres menées par une sergente novarienne. C’est dur à dire, mais elle est parfaitement indissociable des autres officiers de son espèce, enserrée entre la casquette de son uniforme et le masque qui la prive de liberté. Ça, plus la peau bleuie…

Et dire que j’aurais dû ressembler à ça.

« Sujet, le couvre-feu est en vigueur depuis un demi-degré. Que faites-vous dehors ?

— Je viens tout juste de me poser, ma livraison a eu du retard. Je suis marchand, vous savez.

— Présentez vos papiers d’identité. »

Les Hydres ont le doigt sur la détente : je m’exécute pour sauver ma peau. La Novarienne analyse en détail les documents. J’observe à la dérobée ses réactions. Ses muscles respiratoires se tendent alors qu’elle puise l’air avec son masque, et l’arête de son nez se crispe. Mais, dès qu’elle pose les yeux sur mon adresse, elle change d’attitude :

« Tout est en ordre, Sujet Vito Majorien. Dépêchez-vous de retourner dans votre quartier. »

Je souris de toute l’hypocrisie dont je dispose et continue ma route. À Lengel, résider au quartier nord tient lieu de sauf-conduit, dans la mesure où l’on évite le grabuge. Il faut dire que j’ai eu ma dose pour la journée. Heureusement que le coin est contrôlé par Acrise : si ça avait été Laetere, ma couverture aurait grillé aussi vite que ma tronche.

J’atteins l’arche nord, deux piles de pierres qui soutiennent un linteau effrité ; rien de nouveau sur le soleil. Mais j’y vois ma surprise du jour en l’image d’une paire de mastards, chacun adossé à un pilier du portail. Et pas des obscuriens, non : le gris-bleu pâle de leur épiderme n’est pas violacé.

Le plus petit est vêtu d’une armure composite, un plastron sur lequel sont greffées diverses protections de cuir ou de métal : un équipement censé le rendre gaillard, mais qui n’arrive pas à rompre l’élancement typique des Novarii – un peu ridicule, donc. L’autre, plutôt grand, porte un long manteau qui a connu des jours meilleurs. Il en va de même pour sa crinière, tellement étirée qu’elle s’en va gésir jusqu’en bas de son dos, maintenue par deux nœuds à la nuque et aux omoplates[2].

[2] On parle davantage de crinière que de cheveux chez les Novarii, car elle est dense et souvent portée longue – pas par moi, d’accord. Seulement, la plupart des gens l’entretiennent, pas comme ce crétin.

Comment je le sais ? Je les connais, ces gaillards, vu qu’on partage le même employeur.

Autant en parler maintenant : l’Obscurie, bien que dominante, n’est pas la seule faction à sévir sur le sol ocritien. Certains peuples, certains groupes, certains individus se soulèvent parfois pour lutter contre l’oppression. C’est le cas notamment de la Rébellion Néphéline : terroriste pour certains, libératrice pour d’autres, trouble-paix pour le croquant standard[3].

[3] L’organisation tire son nom de Nephel, la planète où l’Obscurie fut fondée avant de bâtir l’étoile-sanctuaire autour du soleil, Ocrit. Cette même étoile-sanctuaire que nous foulons, alors que ses terres-plaques occultent partiellement la lumière d’Ocrit depuis douze-mille cycles. Nephel, elle, eut sa surface détruite et ses occupants anéantis : vous comprenez que la Rébellion a quelques petites choses à reprocher à l’Obscurie.

Même si, moi, j’en ai soupé de l’endocrinement, j’ai tout de même mon propre carcan : je suis contraint de bosser pour Arkon, le baron du crime local… et de cotoyer ce genre de lascards.

Visiblement, ils sont là pour moi. Le petit en armure me choppe le bras tandis que l’autre, le long-chevelu, me zyeute avec attention. Saren… fallait que je tombe sur ce connard ce soir. Tandis que je le dévisage, il bave :

« Alors Abriel, on a eu une journée chargée ?

— Mon nom, c’est Vito, réponds-je d’un roulement d’épaule.

— C’est celui qu’Arkon t’a donné, ouais ! Ça, plus son amphiptère. T’as pas fini de le rembourser, il me semble.

— Qu’est-ce que ça peut te faire ? Et qu’est-ce que tu bricoles ici ? ajouté-je en tentant de me dégager. D’ordinaire, t’as pas un poste important sur son vaisseau ?

— Si, je pilote ses aéronefs. Et Arkon est vraiment, vraiment pas content, crois-moi. À ce propos… Darek ? »

L’autre, le cuirassé, m’envoie son poing dans les côtes. Plié[4].

[4] J’en déduis que “Darek” doit être son prénom, à moins qu’il ne signifie “frappe comme un abruti”. Ou les deux.

« Putain, mais qu’est-ce que vous foutez ?

— Ça m’embêterait d’avoir débarqué en vain, reprend Saren comme si de rien n’était. T’as rien pour Arkon, par hasard ?

— Mais si, bande de cons ! »

Saren ravale sa réplique, Darek range ses phalanges. Derrière nous défilent plusieurs paires de bottes : la démarche toute militaire d’une escouade obscurienne. Les deux brutes avec qui je discutais me passent un bras sur l’épaule et m’emmènent derrière l’arche, comme trois potes qui se retrouvent après un dur halo de labeur. Je ne moufte guère : je ne tiens pas plus qu’eux à attirer l’attention des forces de l’ordre.

Une fois passé le portail du quartier nord, la tension s’estompe – ils ne viendront pas ici – mais les mastards ont de la suite dans les idées. Je me retrouve embarqué dans la première habitation à droite, un taudis d’où s’échappe une lueur maladive par l’huis resté béant. À l’intérieur ne m’accueille qu’une table en bois de cactus, l’une des rares plantes exploitable sur ces terres désertiques. C’est une ressource bien fragile, pourtant, comme le trahit sa surface couturée de trous, brûlures, taches et éraflures en tous genres : une table de jeu et sa portée de chaises sur un sol de terre battue. Combien de dettes se sont jouées sur ce plateau circulaire, et combien de verres renversés ? Ou… de doigts coupés ?

Les deux gaillards me relâchent. Une autre Novarienne – elle combine le mauvais goût de l’armure de Darek et de la crinière de Saren, une performance – sort de l’arrière-salle et s’adosse contre un mur. Darek s’adjoint à elle pour me surveiller ; les deux croisent les bras. Saren contourne une table et déplie ses longs doigts sur le plateau, éparpillant distraitement des cartes de jeu – le Phalangin – qui se trouvaient là. Je n’ai cure de son manège :

« Vous êtes gentils mais j’ai pas la tête à ça.

— Te barre pas, ça va ficher Karam en rogne.

— M’en fous, j’sais pas c’est qui. »

Je volte. Me heurte à un mur de pierre. En y regardant de plus près, ce sur quoi je viens de m’écraser le nez ressemble vaguement à une poitrine.

« C’est lui, Karam. »

Je lève le visage. À l’instar de son torse, sa tête est couverte de plaques sombres sur une peau flamboyante, comme de la croute noircie sur du magma. En clair, la chose a une gueule de lave en fusion.

Merdelle, un Rhakyt.

Celui-là doit bien faire ses deux mètres cinquante. Il me toise de toute sa hauteur, me foudroie de ses yeux blancs sans pupille. Puis il m’attrape les épaules de ses paluches monstrueuses et m’informe, de sa voix gutturale :

« Tu t’es trompé de chemin. »

Pas le temps de nier ou d’acquiescer : me voilà déjà retourné.

« Il m’a semblé entendre que tu avais quelque chose pour nous, insiste Saren.

— Vous allez si vite en besogne… »

Le canon d’un Peccamineux pointé sur moi m’engage à sauter les bonnes manières[5].

[5] Le Peccamineux est un pistolet bon marché à la puissance discutable. Mais il ne nécessite pas de temps de chargement, contrairement à mon Oblitorion. Son canon long et fin et sa crosse courbée en font un flingue facilement dissimulable et, curieusement, plutôt esthétique.

Pas le temps de sortir mon arme, je me ferais trouer avant de dégainer. Bon, on va rester calme…

L’ombre du Rhakyt pèse autant sur mon dos que si elle était de pierre.

« Montre. »

J’ouvre ma sacoche et dépose le mobilier des catacombes sur la table. Le calice, la coupelle et les bougeoirs étincellent sous la lumière électrique. Saren siffle son admiration, puis demande :

« C’est tout ce que t’as ? »

J’acquiesce, mais Darek vient farfouiller dans mon sac.

« Rien que du matériel de fouille, grogne-t-il à l’attention de ses comparses.

— C’est bon pour cette fois, Abriel. Arkon sera satisfait.

— Peut-être, mais j’aimerais savoir quand il compte me lâcher la grappe, moi ! »

Le Rhakyt grogne, Saren ricane – j’aimerais lui faire ravaler ses dents pointues.

« As-tu oublié ce que tu lui dois ? dit-il. Comment aurais-tu pu survivre, si tu n’avais pas échoué à moitié mort devant son navire ? Qui t’a caché de l’Obscurie, t’a donné la chance de repartir, ainsi qu’un amphiptère pour explorer les richesses du sol d’Ocrit ?

— J’ai pas fui l’ordination pour me retrouver l’esclave de quelqu’un d’autre ! Tous les trésors que je trouve – en risquant ma peau – finissent dans sa poche. Qu’est-ce que j’en retire ? »

Alors que Karam semble bouillir derrière moi, Saren soupire et se frotte la nuque, comme embarrassé :

« C’est vrai que tu commences à devenir… gênant. Arkon ne veut pas que tes exploits le fassent remarquer par l’Obscurie.

— Vous ne me croyez quand même pas assez con pour gueuler à tout va que je bosse pour lui ?

— Non. Mais nous craignons que l’Obscurie comprenne où finissent tous les trésors dérobés par leur “fugitif numéro un”.

— Quoi, vous voulez me buter, maintenant ? »

Saren rengaine son Peccamineux.

« Non, à condition que tu te tiennes à carreau. On te propose d’achever ta dette. Ensuite, tu seras libre. »

Plusieurs réponses se bousculent en moi, grondant leurs arguments comme une harde de grocs se jetant sur la curée. C’est trop facile, tout ça cache quelque chose.

J’aurais voulu clamer mon discours, celui que j’échafaude depuis quelques cycles : qu’ai-je accompli jusque-là, sinon enrichir Arkon au détriment de ma propre vie ? Comment peut-il se dire soucieux de l’existence des parias de l’Obscurie, lui qui me fait tabasser une fois sur deux, qui exerce du chantage sur tous les opprimés à qui il propose ses services ? Même les gamins qu’il recueille se traînent dans la poussière pour espérer manger ! Arkon n’est qu’un vulgaire baron du crime qui…

« C’est tout ce que tu as à dire ? » s’étonne Saren.

Bon, voilà, j’ai perdu mon temps à trop mâchonner. J’abdique en un soupir :

« Qu’est-ce que je dois faire ? »

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Emmy Plume
Posté le 02/03/2022
Comme par hasard, on vient lui piquer son butin... Heureusement qu'il a eu la présence d'esprit de cacher le coffret, sinon il aurait vraiment fait tout ça pour rien. J'ai moi-même mis du temps avant d'en m'en rappeler tellement j'étais indignée par le comportement de ses... comparses ^v^'
En tout cas, tu ne nous lâche pas de tout ton chapitre, et ta carte aide bien à se représenter son trajet
(du coup j'ai une question : c'est toi qui l'a dessinée, elle et l'image de couverture ?)
Bref, encore bravo pour ce chapitre palpitant ! =^v^=

Emmy
Julien Willig
Posté le 03/03/2022
Abriel, au début de l'histoire, c'est un gros galérien ^^'
Oui, je comprends, et puis on ne doit pas trop comprendre son geste avant de voir tout ça. C'est qu'il s'en traîne un petit paquet, des problèmes...

La carte est de moi, oui :)
Avant je faisais appel à des amies ou des connaissances illustratrices (comme pour la couverture, par exemple, ou les premiers portraits de mes personnages), mais depuis je me suis mis un peu plus sérieusement au dessin, alors j'expérimente.
Je suis assez fier de la carte (c'est une v2 : la première a été tracée à la plume, c'était joli mais une sacrée horreur à réussir sans trop de défauts). Malheureusement je ne peux rien afficher sur PA, mais je songe à faire une galerie des illustrations sur le site, au lieu de simplement mettre la carte... À voir, j'y réfléchis encore.

Merci et à bientôt ! :)
Emmy Plume
Posté le 03/03/2022
Très bonne idée, la galerie d'illustration !
Tu peux transmettre toutes mes félicitations à tes amies illustratrices, la couverture est magnifique.
Je t'envoie beaucoup d'encouragement dans tes expérimentations avec le dessin ! ;D

A bientôt ^^
Julien Willig
Posté le 04/03/2022
Eh bien voilà, le lien reste le même mais c'est devenu une galerie d'illustrations ^^
Merci beaucoup, j'en suis très content de cette couverture, et j'aime beaucoup comment elle a été faite :)
Et merci pour mes dessins !
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