Assise en tailleur dans le sable fin
Je laisse mes pensées divaguer vers toi
Le ressac à moi revient,
S'éternise ton souvenir à chaque fois
Le manque de ton rire résonne bien trop fort
Dans le silence où crie l'écume
Parfum iodé des larmes en essor
Manque de toi qui s'enrhume
Perdue dans l'immensité,
Émerge comme un mal de mer
Et dans mon impatience échouée,
J'attends sans notion le temps qui s'accélère
Sur la plage vide,
Les goélands ricanent
Mes excès d'émoi humides
Innondent leurs plumes et la mer d'albane
Dans les abysses de mon cœur
Naufragée en tempête,
Une main m'a sorti des profondeurs
Avant que je ne tombe en miettes
Elf & Fy