Une nouvelle vie

Par Fannie
Notes de l’auteur : Comme je n'ai pas réussi à le publier à temps, mon texte s'est trouvé hors concours.
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Le passage en italique était donné pour le concours, et j'ai continué l'histoire.

Comme il faisait froid ! La neige tombait et la nuit n’était pas loin ; c’était le dernier soir de l’année, la veille du jour de l’an. Au milieu de ce froid et de cette obscurité, une pauvre petite fille passa dans la rue, la tête et les pieds nus. Elle avait, il est vrai, des pantoufles en quittant la maison, mais elles ne lui avaient pas servi longtemps : c’étaient de grandes pantoufles que sa mère avait déjà usées, si grandes que la petite les perdit en se pressant de traverser la rue entre deux voitures. L’une fut réellement perdue ; quant à l’autre, un gamin l’emporta avec l’intention d’en faire un berceau pour son petit enfant, quand le ciel lui en donnerait un.

La petite fille cheminait avec ses petits pieds nus, qui étaient rouges et bleus de froid ; elle avait dans son vieux tablier une grande quantité d’allumettes, et elle portait à la main un paquet. C’était pour elle une mauvaise journée ; pas d’acheteurs, donc pas le moindre sou. Elle avait bien faim et bien froid, bien misérable mine. Pauvre petite ! Les flocons de neige tombaient dans ses longs cheveux blonds, si gentiment bouclés autour de son cou ; mais songeait-elle seulement à ses cheveux bouclés ? Les lumières brillaient aux fenêtres, le fumet des rôtis s’exhalait dans la rue ; c’était la veille du jour de l’an : voilà à quoi elle songeait.

Elle s’assit et s’affaissa sur elle-même dans un coin, entre deux maisons. Le froid la saisit de plus en plus, mais elle n’osait pas retourner chez elle : elle rapportait ses allumettes, et pas la plus petite pièce de monnaie. Son père la battrait ; et, du reste, chez elle, est-ce qu’il ne faisait pas froid aussi ? Ils logeaient sous le toit, et le vent soufflait au travers, quoique les plus grandes fentes eussent été bouchées avec de la paille et des chiffons. Ses petites mains étaient presque mortes de froid.

*

Pourtant, elles tenaient encore une boîte dans laquelle il ne restait plus que quatre allumettes. Comme elle désirait se réchauffer un peu ! Une allumette la soulagerait peut-être durant un court instant…

La petite fille déambula dans les rues enneigées et désertes à la recherche d'un lieu idéal pour gratter son allumette quand soudain, une ombre qui se faufilait entre les maisons attira son regard. Oh ! Un mignon petit chien à la belle fourrure gris argenté. « Attends, petit chien ! » murmura la petite fille. Ah ! Si seulement elle pouvait le tenir dans ses bras quelques minutes, passer ses mains dans son magnifique pelage ! Elle aspirait tant à quelques minutes de répit, à un instant de réconfort, si minime fût-il ! Elle se mit à courir après lui de toute la force de ses jambes, oubliant le froid, oubliant la neige glacée qui meurtrissait ses pieds nus. Mais hélas, après une poursuite éreintante, elle vit l'animal disparaître au coin d'une ruelle sombre. Seule à nouveau, elle regarda autour d’elle. Où était-elle arrivée ?

Maintenant, la fillette était perdue dans un quartier inconnu. Elle regretta amèrement son impulsivité. Qu’avait-elle espéré en suivant ce petit chien ? Ce n’était certainement pas d’un animal de passage que viendrait son salut. Ce chien avait sûrement des propriétaires, une famille qui l’attendait dans un appartement confortable, autour d’une belle table garnie de mets délicieux, à la chaleur d’un bon feu de cheminée. Mais il n’y avait rien de tel pour elle. Depuis que sa chère grand-mère avait quitté ce monde, il n’y avait jamais de fête à la maison. Noël, Nouvel An, les anniversaires, tout cela n’était plus qu’un lointain souvenir. Alors en ce moment, si elle avait pu partager ne fût-ce que la niche d’un chien, elle se serait considérée comme très chanceuse.

Comme la nuit était tombée, la ruelle dans laquelle elle était arrivée était si sombre qu’elle n’y voyait presque rien. Elle dut gratter une deuxième allumette pour se situer. Elle marcha droit devant elle et, lorsque l’allumette fut consumée, elle parvenait presque au prochain croisement. Elle se dirigea vers la faible lueur qu’elle apercevait à présent et déboucha sur une rue plus large. La lumière de la lune était légèrement voilée et il faisait toujours aussi froid. La petite fille ne sentait presque plus ses pieds. Il fallait absolument qu’elle trouve rapidement un abri. Elle aurait pu attendre que son père s’endorme pour rentrer chez elle. En effet, après avoir éteint la lumière, il lui fallait peu de temps pour sombrer dans le sommeil, ce qu’elle reconnaissait à ses ronflements tonitruants. Mais elle ne savait même plus comment rentrer chez elle. À vrai dire, ignorait où elle était.

Épuisée et frigorifiée, elle n’avait qu’une envie : se coucher et dormir. Pourtant, il fallait marcher encore, marcher à la recherche d’un recoin où se réfugier. Après d’interminables minutes à errer dans la ville, elle aperçut une charrette garée devant une auberge. Un marchand l’avait sans doute laissée là le temps de prendre un bon repas. Les chevaux étaient en train de manger dans des sacs.

Voilà qu’enfin une occasion favorable se présentait à la petite fille. Elle pouvait se reposer un instant, délasser ses pieds en les retirant de la neige et se réchauffer un peu sous les bâches tendues sur les caisses de marchandises. Il y avait même de grosses couvertures. Quelle aubaine ! Leur laine avait beau être rêche, elles semblaient confortables à la fillette, si peu vêtue dans ce froid glacial. « Juste un moment, pensa-t-elle en grimpant sur la charrette. Dès que le marchand sortira de l’auberge, je m’en irai. » Mais après quelques minutes à peine, elle fut profondément endormie. Elle se mit à rêver.

Sa grand-mère était revenue. Elle avait dû séjourner tout ce temps dans un sanatorium et elle était de retour. Quelle joie ! Elle était guérie ! La petite fille se jeta dans ses bras. Elles s’embrassèrent longuement et se racontèrent tout ce qui s’était passé depuis leur séparation. Après l’avoir consolée et réconfortée, la grand-mère offrit une bonne soupe aux légumes fumante à la petite fille et elle l’emmena se coucher dans un lit douillet, sous une couverture bien chaude. La petite fille l’entendit réprimander son père en lui enjoignant de cesser de boire et de chercher du travail. Puis le songe se morcela et devint incohérent. Tantôt, la petite fille était en train de marcher sur une plage dans un sable brûlant jonché de coquillages, tantôt elle filait à vive allure sur un traîneau tiré par trois chiens au magnifique pelage gris argenté et aux yeux bleus. Finalement, elle se trouvait avec sa grand-mère dans un carrosse tiré par deux superbes chevaux noirs à la crinière argentée.

En réalité, le marchand retournait dans son village et, sans s’en rendre compte, il emmenait la petite fille hors de la ville, loin de son père et de sa vie de misère. Bientôt, le chemin devint de plus en plus cahoteux, tant et si bien que la fillette se réveilla à force d’être secouée. Elle se releva sur ses avant-bras ; elle ne pouvait pas voir l’extérieur, mais la charrette avançait bel et bien. Peinant à reprendre ses esprits, elle ne savait que penser. Ce voyage imprévu était-il une chose effrayante ou réjouissante ? Allait-elle se retrouver toute seule, obligée de voler pour pouvoir manger ou aurait-elle l’immense chance de rencontrer une gentille personne qui lui donnerait des chaussures et un morceau de pain en échange des quelques paquets d’allumettes ? Et son père ? Pouvait-elle s’en sortir sans lui ? Depuis le temps qu’elle devait se débrouiller toute seule pour s’habiller et trouver à manger, il ne lui était pas d’une grande aide. Mais de son côté, la chercherait-il ? Lui manquerait-elle ne serait-ce qu’un petit peu ? Et si le marchand la ramenait chez elle, que ferait son père ? La battrait-il ou serait-il suffisamment soulagé de la retrouver pour renoncer à la punir ?

Après un trajet qui parut très long à la fillette, la charrette arriva dans un village. Le marchand arrêta ses chevaux et, au moment où la petite fille tentait de descendre, il lui faisait face. Ils se regardèrent un instant, lui étonné, elle interdite, et il s’exclama : « Quoi ?! Une petite mendiante ici, sur ma charrette ? ». Il la saisit brusquement par un bras et la jeta par terre en vociférant et en l’accusant de vouloir chaparder sa marchandise. Toutes les allumettes qui remplissaient les poches de son tablier tombèrent au sol. Le marchand s’en saisit en prétendant que la petite fille les lui avait volés. Pour sûr, cet homme n’était pas la gentille personne qui allait lui porter secours. Elle s’enfuit sans demander son reste avec, dans sa main, le dernier paquet presque vide. Ses petits pieds s’enfoncèrent à nouveau dans la neige glacée qui les meurtrissait.

Elle courut tant qu’elle put, puis, lorsqu’elle fut trop essoufflée pour continuer, elle se mit à marcher. À la sortie du village, elle arriva près d’une maison un peu délabrée qui semblait vide. La petite fille frappa à la porte. Rien. Après quelques minutes, elle s’enhardit et tenta d’ouvrir la porte, mais elle était fermée à clé. À proximité, quelqu’un avait abandonné un seau en métal qui contenait divers déchets parmi lesquels se trouvaient quelques morceaux de bois et d’étoffe. Elle prit des bouts de bois qu’elle plaça sous ses pieds et elle déchira les pièces d’étoffe pour les attacher, confectionnant ainsi des chaussures rudimentaires. Puis elle vida le seau pour y mettre uniquement des bouts de bois inutilisables. Elle emporta le tout dans un coin derrière la maison et gratta la troisième allumette pour faire du feu. Elle s’assit à côté de cette source de chaleur providentielle. Lorsque tout le combustible fut consumé et que le froid recommença à se faire sentir, elle décida de se remettre en route pour trouver un meilleur endroit.

Ses chaussures improvisées lui faisaient mal aux pieds, mais au moins, elle les protégeait de la neige et des cailloux. Elle chemina ainsi jusqu’à une ferme. Elle se dit qu’elle pourrait y passer le reste de la nuit et ensuite… ensuite… Peut-être que quelqu’un l’aiderait un peu, peut-être qu’elle trouverait moyen de gagner quelques sous pour s’acheter à manger. Elle entra donc dans une petite étable où il n’y avait que quelques chèvres. Il y faisait très sombre et les animaux dormaient. Elle gratta la quatrième allumette afin de trouver un coin où elle pourrait dormir. Elle se coucha dans la paille et s’endormit rapidement, pensant que finalement, elle n’était pas si mal lotie.

Le jour était levé et la ferme était éclairée par la lumière d’un pâle soleil d’hiver. Des voix tirèrent la fillette de son sommeil. « Tu as vu, Maman ? Il y a une fille qui dort, là, dans la paille. » Elle s’assit en sursaut et se retrouva en face d’un petit garçon d’environ trois ans et d’une femme encore jeune. Elle resta clouée sur place, ne sachant si elle devait s’enfuir ou leur parler. La femme s’approcha. Elle avait de longs cheveux châtains relevés en chignon, de grands yeux bleus et un visage doux.

« Ma pauvre petite, dit-elle, comment es-tu habillée ! Et d’où viens-tu ?

— De la ville, répondit la petite. »

La dame se mit à réfléchir à haute voix à un moyen de ramener la fillette à la maison, le voyage étant très onéreux pour elle. Mais la fillette supplia qu’elle n’en fît rien. Elle raconta dans quelles conditions elle vivait et comment son père la traitait.

La dame se laissa attendrir et elle décida de la garder avec elle. Après avoir trait les chèvres, elle l’emmena avec le petit garçon dans sa maison et elle leur prépara un bon petit-déjeuner. Ensuite, elle donna à la petite fille de quoi se laver et lui offrit un châle et des chaussons trop grands pour elle en attendant de pouvoir lui procurer des vêtements à sa taille.

Cette dame avait récemment perdu son mari. Elle parvenait à vivre des produits de sa ferme avec son petit garçon, mais elle n’était pas vraiment assez riche pour nourrir un second enfant sans contrepartie.

Il fut donc décidé que la fillette garderait le garçon pour que sa mère puisse travailler et se déplacer librement. Elle l’aiderait également dans les corvées domestiques malgré son jeune âge et en échange, elle serait logée, nourrie et blanchie. Mais en réalité, la dame lui offrait bien plus que cela. Elle lui offrait aussi son affection, ce que la fillette n’avait plus connu depuis longtemps. La petite fille, le petit garçon et sa mère s’attachèrent si bien les uns aux autres qu’ils formèrent une vraie famille.

Au bout de quelques semaines, comme tout se passait bien et que la petite fille démontrait chaque jour sa bonne volonté, la dame décida de lui apprendre à lire, écrire et compter en attendant que son fils aille à l’école du village. À ce moment-là, elle les y enverrait tous les deux, faisant passer la petite fille pour sa nièce. L’école : c’était quelque chose que la fillette n’avait jamais connu. Elle pourrait y apprendre toutes sortes de choses et y rencontrer des enfants de son âge. Jamais elle n’avait imaginé avoir un jour une telle chance.

Après des années de souffrance, la petite fille avait enfin trouvé la sérénité. Certes, ce n’était pas facile tous les jours ; elle avait du travail, avec sa part de corvées domestiques et l’apprentissage de la lecture et du calcul. Mais elle mangeait à sa faim et elle avait trouvé une famille chaleureuse.

Le soir, en regardant les étoiles, elle pensait souvent à sa chère grand-mère, imaginant qu’elle la regardait et lui souriait depuis là-haut dans le ciel. Quant à son père, elle le reverrait peut-être un jour, quand elle serait grande et qui sait ? Il serait peut-être devenu gentil.

Voilà : je viens de vous conter la vraie histoire de la petite fille aux allumettes. En réalité, elle n’est pas morte de froid dans l’indifférence générale, mais elle s’est enfuie vers une vie meilleure.

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Fannie
Posté le 25/11/2017
Comme on ne peut pas éditer les réponses aux commentaires, j'ai effacé celui-ci. Je le soumets donc à nouveau.
 
Reviewer: aranck Signé [Signaler ceci]<br /> Date: 11/24/17 07:17 am Title: One shot
Hello Donna,
Je ne vois pas pourquoi tu réclames un peu d’indulgence, je trouve ce texte très abouti au contraire. L’histoire est émouvante, même s’il y a des redites.
Tu reprends le vrai conte de départ et tu crées une fin heureuse ce qui me plaît beaucoup (je n’aime pas les fins tristes).
Ton héroïne est touchante, naïve comme le sont les enfants, pleine d’espérance également et j’ai apprécié sa relation avec la grand-mère qui prend le rôle d’un ange gardien, la guide, la soutient et l’approuve. L’ami imaginaire, ou le souvenir de la grand-mère ont des rôles similaires et donnent des forces à ceux que la vie a malmenés. Son besoin de chaleur au sens large, d’amour pour être clair la fait également suivre un chien en qui elle met plein d’espoir, et tout ensuite s’enchaîne parfaitement bien.
J’ai aussi apprécié sa générosité et le fait qu’elle ne juge pas vraiment son père. Elle subit, mais ne se révolte pas, comme font beaucoup d’enfants maltraités. Je pense que c’est pour toutes ces raisons que ton histoire est très réaliste, et par la même, très émouvante. 
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Fannie
Posté le 25/11/2017

Coucou Aranck,
Merci pour ces compliments.
Comme c'était un conte de Noël, j'avais envie d'une fin heureuse et aussi d'une sorte de "miracle" de Noël qui ait des effets durables, parce que l'idée de soulager la petite fille pendant un instant ou une soirée me faisait trop penser au triste retour à la normale.
Concernant le père, j'ai lu que souvent, les enfants de parents indignes sont très attachés à eux, voire dépendants d'eux affectivement. Ici, je me disais qu'elle ne pouvait pas simplement oublier son père d'un jour à l'autre, alors cet espoir qu'il devienne gentil s'est imposé tout naturellement.
Christian
Posté le 25/11/2017
Bonjour Donna,
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J'aime beaucoup les contes revisités et celui-ci ne fait pas exception.<br />L'histoire est simple et classique mais on a plaisir à la lire.<br />De plus, j'apprécie la fin heureuse, plus qu'une «happy end». D'ailleurs, le titre nous laisse déjà augurer cette fin qui aurait pu être idyllique mais que tu as fort justement voulue réaliste.
J'ai noté quelques erreurs et fautes d'attention :<br />- Seule à nouveau, elle regard autour d’elle. [elle regarda].<br />- Elle emporta le tout dans un coin derrière la maison et gratta la troisième allumette pour faire du feu. [Selon moi, le marchand lui a pris les alumettes puis elle s'est enfuie. Comme il l'a accusée de les lui avoir volées, je ne conçois pas qu'elle ait pu les reprendre].<br />- la dame décida de lui apprendre à lire, écrire et compter en attendant son fils aille à l’école du village. [en attendant que son fils].<br />- Elle pourrait y apprendre plein de choses. [plein est un adjectif et ne doit pas être utilisé comme un synonnyme de l'adverbe beaucoup].<br />- Après des années de souffrance, la petite fille avait enfin trouvé enfin la sérénité. [répetition de enfin].
Fannie
Posté le 25/11/2017
Bonsoir Christian,
Toutes ces coquilles ! Outre le fait que j'ai écrit ce conte dans l'urgence, je devais être très fatiguée au moment où je l'ai soumis. C'est vrai qu'en relisant, j'ai tendance à voir ce que je pense avoir écrit plutôt que ce qui est vraiment affiché à l'écran, comme si mon cerveau corrigeait automatiquement. Il faut que j'y revienne un autre jour pour voir les fautes.
Pour les allumettes, au début, le conte dit qu'elle avait beaucoup d'allumettes dans son tablier et une boîte dans la main, où il n'en restait plus que quatre. Ce n'est peut-être pas très clair, mais j'imaginais qu'elle avait gardé cette seule boîte.
Je ne pense pas retravailler ce texte, mais je vais corriger les coquilles que tu m'as signalées.
Merci pour ta lecture attentive.
Isapass
Posté le 31/10/2017
J'aime beaucoup l'idée de changer une fin tragique en happy end ! Je préfère indiscutablement ces derniers !
C'est le troisième texte que je lis de toi, et je note que tu as un style particulier. Je ne sais pas bien comment le qualifier (déclaratif ?). En tout cas c'est un ton toujours très objectif, qui permet de faire passer plein de choses sans jugement, de manière enthousiaste et simple.
Ca fait du bien ! 
Fannie
Posté le 31/10/2017
Tu me gâtes vraiment. Merci pour tes gentilles remarques.
Comme toi, je préfère les fins heureuses. Dans ce conte, j'ai voulu être dans l'esprit de Noël et même aller plus loin, vers une réelle amélioration de la vie de la petite fille, pour éviter qu'après un éventuel miracle de Noël, elle doive retourner au quotidien désespérant décrit par Andersen.
En ce qui concerne mon style, j'essaie d'éviter de tomber dans le pathos, mon but étant de transmettre des émotions sans les rendre pesantes.
 
 
Chris Colores
Posté le 08/01/2017
Salut Donna Enigme,
Ben oui, c'est pas grave du tout que tu postes après la deadline, l'important c'est de participer et de partager avec les autres !
Effectivement, pour le coup, ton histoire pourrait être une suite très cohérente et réaliste avec l'histoire de base. C'est peut-être de cette façon, en toute simplicité, que j'aurais souhaité le véritable dénouement de cette histoire !
Merci pour cette partcipation
A bientôt
Chris
Fannie
Posté le 08/01/2017
Salut Chris,
Merci pour ton gentil commentaire. Si mon histoire présente le genre de dénouement que tu aurais souhaité, c'est très flatteur pour moi.
En l'écrivant, j'ai eu de gros doutes ; ton commentaire et les précédents me rassurent.
Moi qui suis restée près du conte d'origine et dans le réalisme, j'admire l'imagination dont les autres plumes ont fait preuve en transposant les allumettes dans des contextes ou des univers complètement différents. 
À bientôt. 
Rachael
Posté le 27/12/2016
Hello Donna,
Oh, c'est dommage que tu n'aies pas pu poster dans les temps ! Mais c'est bien que tu aies mis quand même ton histoire sur le site.
C'est drôle, je pense que tu es vraiment la plus fidèle au conte d'origine, en le reprenant avant que la petite fille ne gratte ses allumettes. Et tu restes bien dans l'esprit et dans le style du conte, en imaginant cette suite.
C'est joli cette suite à la fois très optimiste et très réaliste, puisqu'on peut totalement croire à ce dénouement pour la petite fille. 
Bravo pour cette participation, à bientôt ! 
 
Fannie
Posté le 27/12/2016
Coucou Rachael,
C'est une bonne surprise de trouver ton commentaire. Je ne m'attendais pas à en recevoir avant la fin de la votation.
Je ne suis pas très satisfaite de mon texte, mais j'ai eu de la peine à dégager du temps pour l'écrire. Je dois dire aussi que j'ai eu quelque difficulté à pondre 2000 mots. (Le conte d’Andersen n’en fait même pas la moitié.)
J'ai dû broder un peu, d'où l'histoire du seau en métal, le récit du rêve de la petite fille et l'explication un peu longue de ce qui se passe dans sa nouvelle famille.
Mais si j'attendais d'être vraiment contente de ce que j'écris avant de publier, je risquerais de ne jamais franchir le pas.
Merci d'avoir lu et commenté mon histoire. 
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Rimeko
Posté le 30/12/2016
Hello Donna !
C'est vraiment dommage que tu n'aies pas pu la finir à temps, parce qu'elle est vraiment bien cette nouvelle ! Je crois que tu es la seule (ou au moins l'une des seules) à être restée si proche du conte originale, en gardant vraiment la petite marchande d'allumettes et en restant dans le réalisme... Et c'était sympa ! J'aime beaucoup ctte fin, c'est très mignon (j'aime bien la phrase qui sonne un peu enfantine, "il serait peut-être devenu gentil", à propios du père...) et plein d'espoir.
Belle participation !
Fannie
Posté le 30/12/2016
Coucou Rimeko,
En écrivant cette histoire, j'avais l'impression d'être un peu pataude et maladroite. Je suis soulagée et contente d'avoir des retours positifs.
Je voulais effectivement que la fin soit pleine d'espoir tout en restant un minimum crédible. Tant mieux si j'ai réussi.
Un de ces jours, j'arriverai peut-être à relire ce texte avec un regard plus favorable.
Merci pour ton commentaire. 
 
sidmizar
Posté le 03/01/2017
Salut Donna,
C'est dommage que tu n'ai pu concourir, c'est une belle histoire chaleureuse et réaliste que tu nous racontes.
Les quatre allumettes sont bien utilisées, l'apparition du chien qui la conduit à la charette qui l'emmène à la ferme, tout s'enchaîne bien.
Et cette gentille femme qui, bien que ne roulant pas sur l'or, choisit de l'adopter et de l'envoyer à l'école. C'est très beau.
Quant à cette dernière phrase qui nous montre que cette gentille petite fille garde espoir pour son père, c'est si enfantin, dans le ton.
Bravo ! 
Fannie
Posté le 03/01/2017
Salut Sidmizar,
Merci pour ton gentil commentaire.
Comme j'ai un peu peiné sur cette nouvelle, je craignais que l'enchaînement des événements paraisse un peu forcé. Alors tu me rassures.
Ah oui, cette fameuse dernière phrase... Je me disais qu'on ne pouvait pas simplement oublier le père et le revoir, même des années plus tard, ne serait pas forcément agréable pour notre héroïne. Alors elle m'est venue assez naturellement en voulant donner des pensées positives à la petite fille.