Une donnée inconnue et 0,437 seconde de tourbillon cérébral.

Notes de l’auteur : Pendant qu'il dort, pendant qu'Elle boude... Y'en a qui prennent les choses en main (métallique, la main).
 

La robote a utilisé son dispositif d’automatisme pour se remettre du bug causé par les ondes brillantes de son maître. Celui-ci dort toujours, elle est libre. Que faire ? Elle a beau être autonome, son but principal est de servir l’homme qui la modifie chaque jour, alors sans ses ordres… Qu’est-ce qui pourrait lui faire plaisir ? De quoi a-t-il besoin ?

La réponse lui vient rapidement, en deux-trois grincements de rouages : son maître est trop seul. La présence d’un robot n’est pas suffisante, il lui faut un semblable, un ami. Alors, lui chercher un ami.

Elle fouille la toile, à la recherche des contacts pensifs directs que son maître a eus, avec qui, quand, et quelle était leur teneur. Elle retrouve la trace d’une correspondance pensive avec une brillante, dans une ville toute proche. Ils étaient proches, ils avaient l’air de s’aimer, pense ironiquement la robote, pour qui aimer ne veut pas dire grand-chose. Mais lorsque son maître a commencé à rêver de cette femme, à l’emmener dans ses contrées intérieures parce qu’il voulait voyager avec elle dans l’univers insondable de la toile et partout ailleurs, et vivre des aventures extraordinaires, elle a pris peur, s’est sentie dépassée par ses fantasmes et ses espoirs, peut-être aussi par sa brillance, et elle l’a rejeté. Cela s’est passé il y a plusieurs années, mais depuis, on dirait qu’il ne cherche plus de contact, on dirait qu’il y a renoncé, juste parce qu’il n’avait pas trouvé la bonne personne.

C’était donc simplement un  problème de personne. Elle explore la brillante en question, liste ses caractéristiques. Elle devrait lui chercher quelqu’un de radicalement différent.

Quelque chose est brouillé dans cette liste, quelque chose n’apparaît pas nettement. Elle met en marche son moteur de recherche pensive intensive, qui permet de creuser plus profondément dans la toile, il le lui a installé il y a quelques jours, elle ne le maîtrise pas encore parfaitement. Elle creuse, et finit par comprendre qu’une donnée lui échappe. Il y a dans cette liste une donnée récente qui se cache. Elle fronce ses sourcils métalliques et creuse encore. Elle croit enfin tenir la donnée inconnue, mais celle-ci prend la fuite à chaque fois, lui glissant entre les mains, insaisissable. Elle s’échauffe et fouille la toile à la recherche du blocage. Il n’y a pourtant personne qui s’intéresse à ce qu’elle est en train de faire, elle, un simple robot, tout le monde est concentré sur ce que fait son maître à côté, c’est-à-dire dormir toujours aussi profondément. Mais alors cette donnée serait-elle autonome ?

Ses circuits sont brûlants. Elle compare cela à la colère qui rend les humains si écarlates. Elle décide de tenter une autre approche.

Elle se plonge dans les rêves de son maître. Il est au volant d’une fusée. En vertu de son statut de robot, elle parvient à faire abstraction des milliards de passagers pensifs de la fusée. Elle s’assoit dans le siège vide, à côté de lui, sans faire attention à la fille assise de l’autre côté. Il y a toujours des femmes dans les rêves de son maître. C’est pour cela qu’elle se sent femme plus qu’homme, si les robots peuvent avoir un genre : on construit un robot en comblant un vide. Maintenant, s’adresser à lui doucement pour ne pas le faire sursauter.

« Ne te réveilles pas, tu rêves.

Je ne risque pas de me réveiller de sitôt. J’ai l’impression que mes circuits sont morts. Et les étoiles sont tellement belles, tu les vois ? Je ne veux pas encore partir.

Je cherche quelque chose qui pourrait t’aider. Je n’arrive pas à l’attraper. La donnée s’amuse à m’échapper. Je ne comprends pas comment une donnée peut être autonome.

Il y a quelqu’un qui la pilote.

Non, j’ai fouillé, il n’y a personne, aucun humain, aucun robot, rien.

Je suis en train de rêver. Je pilote une fusée.

Oui.

Est-il vraiment insensé de penser que ma fusée et cette donnée ne font qu’un ?

Arrête la fusée. Je veux obtenir cette donnée. C’est nécessaire, il faut que je te trouve quelqu’un, quelqu’un pour être avec toi, et sans cette donnée je...

C’est gentil à toi. Mais écoute-moi bien. Si je m’obstine, même en rêve, à rendre cette donnée impensable, c’est que j’ai une bonne raison de le faire. Je ne veux pas qu’on la trouve.

Mais je veux m’en servir pour t’aider.

Il y aura forcément d’autres gens pour s’intéresser à ce que tu fais. S’ils se mettent à chercher, je ne pourrai pas tous les éviter. Cette donnée est une fusée, les toiliens sont des astéroïdes. Un seul est facilement évitable, mais un champ d’astéroïdes, on n’en sort pas vivant. Je t’en prie, laisse ma fusée tranquille, je ne veux pas qu’on sache. S’il te plaît.

Compris. Je ferai autrement.

Merci. J’adore penser en rêvant. Je ne saurai jamais si cela fait partie de mon rêve ou si tu es vraiment venue. Peut-être bien les deux. »

 

La robote quitte la fusée. Elle laisse tomber la donnée mystérieuse. Que faire, que faire ? Un robot n’a plus de raison d’être lorsqu’il est désœuvré.

Elle s’intéresse au logiciel qui a rendu son maître si célèbre. Elle l’examine froidement, comme seul un robot peut le faire. Les calculs sont bons, tout correspond. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce projet est réalisable. Il a dû brasser une quantité phénoménale de pensées pour parvenir à ce résultat, il a pris en compte tous les matériaux qui existent ou sont susceptibles d’exister, toutes les idées, toutes les modifications déjà réalisées. Son maître est un génie, et le simple fait qu’elle, son robot, puisse le juger ainsi démontre son talent.

Elle explore ses sources d’inspiration. Il a pensé à la fois où quelqu’un avait réussi à se déconnecter de la toile, ou plutôt en avait été éjecté. Tout le monde se souvient de cette histoire. L’homme en question était fou, il pensait l’impensable et la toile buggait. Ce sont des choses qui arrivent, mais en général les fous ne le sont pas volontairement. Cet homme-là était fou par choix, et il était parvenu à une pensée qui secouait la toile et rendait les ondes pensives dangereuses pour le cerveau. Le monde entier en avait été éprouvé, mais seuls les gens les plus proches de lui, quand il avait commencé à péter les plombs, avaient été réellement malmenés. Il avait fallu une mobilisation mondiale pour l’arrêter. Une seule et même pensée avait résonné sur la toile, une pensée intraduisible par des mots, juste un grand cri finalement, le vœu profond que cet homme arrête de penser, que cet homme se taise, qu’ils ne soient plus contraints d’assister à sa folie, que sa folie les laisse en paix. Et le vœu de cet homme s’est finalement réalisé, il est sorti de la toile. Certains pensent qu’il est mort, et ils n’ont pas tort. La mort est le seul véritable moyen de quitter la toile, pense calmement la robote pour qui la mort est juste un mot.

C’était arrivé quelques décennies après la grande connexion et cela fait très longtemps maintenant, mais ce souvenir est encore vif sur la toile et dans l’esprit général. C’est une des raisons pour lesquelles l’invention de son maître a été rejetée en masse. En ce moment même, des milliards de personnes l’invectivent encore et demandent l’assistance de la police pensive. Mais la robote sait bien que la police pensive n’interviendra pas : les intentions de son maître ont été soigneusement explorées. Tout au plus devra-t-il subir un examen plus profond. A ce moment-là, la donnée inconnue ne pourra pas leur échapper, réalise la robote en défroissant ses sourcils.

Son maître s’est inspiré de l’histoire de cet homme, c’est vrai, mais ce n’est pas un crime… Il s’est inspiré de tout ce qu’il a pu trouver. Quelques années plus tôt, un groupe de nouveleurs avait émit une pensée à propos des virus du XXIème siècle qui parvenaient à bloquer l’accès à l’Internet, l’ancêtre de la toile, en se demandant s’il serait possible de créer la même chose pour la toile. Et ils n’ont pas été inquiétés, pas plus que la simple cultivatrice mate qui a installé sur son robot une amélioration lui permettant de construire une sorte de brouillage sur la toile, quelque chose de très fin. Son maître n’a passé qu’un seul instant à s’inspirer d’elle et de sa création, mais il s’est effectivement servi de ses calculs.

Les sourcils métalliques se froncent à nouveau. Un seul instant… Comment ça, un seul instant ? En détaillant chaque calcul, en prenant en compte la vitesse à laquelle son maître a réfléchi, en refaisant exactement le chemin pensif, les connexions qu’il a fait avec ses propres calculs… Le contact n’a pas duré un instant plein. Ca fait à peine six dixièmes de secondes.

Voyons, détaillons : il a découvert l’invention de cette fille (0,008 seconde), l’a explorée (0,138 seconde), il a vérifié ses calculs (0,017 seconde) et les a améliorés (0,023 seconde), puis il a adapté ces nouveaux calculs à son projet (0,195 seconde), a fait concorder les calculs et les matériaux qu’il compte utiliser en convertissant les masses et les surfaces (0,042 seconde), il a examiné en profondeur l’adaptation du logiciel sur le robot de cette fille (0,106 seconde) et a prévu ce que ça donnerait sur son propre robot (0,084 seconde), enfin il a effectué les dernières connexions nécessaires (0,059 seconde). Tout cela en profitant du spectacle mental qu’offre l’esprit de cette fille, note le robot, un spectacle assez rare, puisque dans sa tête on dirait que tout gesticule en une profusion de couleurs et de sensations si rapides qu’elles en deviennent floues. Mais là n’est pas la question.

Qu’a-t-il fait pendant ces quatre dixièmes (précisément 0,437 seconde) restants ? Il n’a pourtant pas cessé son activité pensive ! Elle consulte à toute vitesse le graphique d’activité cérébrale de son maître. Non, cette seconde ne fait pas exception. Il ne s’est pas reposé pendant ces quatre dixièmes de seconde, ce n’est pas son genre, et ça se verrait sur le graphique. Elle zoome, zoome, jusqu’à avoir le détail de l’activité cérébrale centième par centième. Les calculs sont placés juste ici, quand la ligne grimpe. Après, la courbe agit étrangement. Elle stagne et grimpe et baisse à la fois, les connexions se font et se défont, le cerveau s’embrume, les idées se faussent et tout se mélange dans un tourbillon de pensées absurdes et impossibles à détailler. Heureusement que son maître est un vrai brillant, sinon cela aurait pu faire rater tout le projet.

Est-ce un bug ? Elle a bien envie de refaire un tour en fusée, d’aller demander des explications à son maître. Sauf qu’elle est tout sauf idiote, et elle a bien compris que si cette donnée n’est pas claire, c’est que c’est bien celle-là qu’il pilotait, et pas une autre. Ses sourcils sont si froncés qu’on pourrait croire à un blocage dans ses engrenages. Tout se rapporte à cette mystérieuse donnée, encore !

Vivement que son maître se réveille. Vivement qu’elle sache, à la fin, ce que cette fichue donnée peut bien vouloir signifier.

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Diogene
Posté le 28/07/2014
Hello,
J'apprécie toujours autant la façon dont tu as de glisser le rêve dans cette histoire. Là encore je retrouve des motifs, une symbolique, mais surtout une dimension émotive et onirique. Faire du robot un miroir des fantasmes de son maître, mais d'une façon encore plus poussé que pour le reste des toiliens est vraiment génial.
Tu fais cohabiter le rationnel froid des mathématiques et la brume de l'irrationnalité avec dextérité, apportant encore un peu plus de mystère à cette pensée, dont je devine la nature derrière le voile. 
Mais chut, je me rends au prochain chapitre.
 
EryBlack
Posté le 28/07/2014
J'aime vraiment beaucoup les contrastes, surtout en poésie. À ce niveau-là, Baudelaire est mon maître absolu, et la Charogne est comme une bible. Du coup, je crois que je fais passer beaucoup de ça dans cette histoire, d'où la cohabitation entre le cerveau mécanique de la robote et celui, brumeux et infiniment plus complexe, du brillant. Je dois dire que je me suis vraiment bien amusée à rendre compte des réflexions de la robote.
Pas trop difficile à deviner, la nature de cette fameuse pensée... je ne fais pas dans le suspense, ça reste prévisible ^^ 
Slyth
Posté le 26/09/2013
Ah ah, un bug dans le grand ordinateur qu'est le cerveau humain, en voilà une belle idée !
C'était vraiment sympa cette immersion dans les pensées de Lui à travers la robote. Finalement, ces êtres métalliques ne semblent pas si différents des humains. En fait, on dirait que les hommes et les machines fonctionnent un peu de la même façon depuis la création de la Toile. Mais les sentiments demeurent tout de même la barrière qui les sépare encore.
Toutefois, à "voir" les efforts fournis par la robote pour trouver quelqu'un qui conviendrait à Lui, on a du mal à imaginer que son action ne puisse être le produit que d'une pure réflexion, sans aucun sentiment. Je ne sais pas, j'aime bien penser qu'elle ressent quand même des choses, c'est une idée qui me plaît ! ^^ 
EryBlack
Posté le 26/09/2013
Coucou Slyth, désolée du retard de réponse, je suis dispersée en ce moment ^^'
La robote et Robert sont effectivement assez proches des humains, parce que leurs maîtres leur ont insufflé des qualités que d'autres robots ne possèdent pas. C'est tout à fait ça ^^ Ils sont tout proches du sentiment ! Le truc qui les différencie vraiment des humains, c'est qu'ils décortiquent tout, qu'ils sont méthodiques, enfin surtout la robote. Elle analyse tout, même les sentiments justement. Robert est un peu plus brouillon, parce qu'il a subi l'influence d'Elle ^^ Je comprends très bien que ça te plaise, et quand j'écris j'avoue que c'est pareil, je veux pas de robots trop cons, je les humanise un peu beaucoup ^^ 
Jupsy
Posté le 28/08/2013
Oh oh...
Ce chapitre est TRES intéressant. Alors si j'ai bien compris, le robot du créateur se pense au féminin. Elle veut l'aider à rompre sa solitude sauf qu'il ne l'aide absolument pas dans ce sens. Cette donnée, il veut la garder secrète. Cela me fait penser au jardin secret, celui que l'on veut avoir et où on ne laisse entraîner personne ou presque. Avec la toile, le posséder doit être une tâche très compliquée...
A côté de ça, le passé est exploré au travers d'un incident. Je trouve que l'histoire de ce dernier est très intéressante, le fait qu'une volonté commune soit parvenue à éjecter un homme, qui avait choisi d'être fou et qui a obtenu gain de cause : sortir de la toile. Il serait mort, mais ce terme n'est qu'un mot pour le robot. J'ai trouvé ce passage intéressant même si j'aurais bien du mal à en expliquer la raison. 
Maintenant, on comprend la raison du rejet de l'invention du créateur. Puis on découvre au passage que la donnée masquée se trouve du côté d'Elle. Il est resté quelques dixièmes de trop... mais pourquoi ? Serait-ce le début d'une grande histoire d'amour ? Serait-ce la manifestation d'un coup de foudre ? Suis-je trop fleur bleue ?
Dans tous les cas, j'ai aimé ce chapitre :) Je m'excuse aussi de mon commentaire, que je ne trouve pas vraiment à la hauteur. J'ai hâte de connaître la suite en tout cas ! <3
 PS : La femme du rêve, elle ne ressemblerai pas à Elle, par hasard ? *mode rêveuse*
EryBlack
Posté le 28/08/2013
J'avais un peu peur que ce soit ennuyeux de quitter les héros pour suivre la robote, ça me rassure vraiment que tu trouves ça intéressant :D
Tout à fait, le robot est une robote ^^ Et il est vraiment décidé à ce que la donnée reste inconnue pour le moment. Effectivement, les jardins secrets, ça n'existe pas dans ce monde-là, d'ailleurs les secrets n'existent pas non plus ! Mais des tas de toiliens trouvent ça chouette. sans secrets, pas de risque de se faire trahir, et tout le monde est à égalité puisque les uns en savent autant sur les autres... J'ai réécrit tout le passage qui parle du passé de cet homme. Dans la version originelle, c'était juste mentionné en passant, mais je me suis dit que c'était intéressant pour la suite, qu'il fallait que je développe un peu plus.  
Je ne te trouve pas fleur bleue, je te trouve perspicace :D
Il est tout à fait à la hauteur, ce commentaire ! Il m'a fait vraiment plaisir, quoi que tu puisses te reprocher :P Merci beaucoup ! (Je me suis mise à la suite, mais ça risque d'être un peu plus long que d'habitude, parce que je trouve le prochain chapitre beaucoup trop bancal pour être publié)
Hum, on dirait que tu lis dans ma tête (c'est la toile !!) :D A bientôt ! 
Rachael
Posté le 04/09/2013
Ah, on comprend mieux cet espèce d'éloignement qu'on sent chez lui, et qui lui a fait souhaiter de sortir de la toile (enfin je le vois comme ça...). chagrin d'amour ! Oui c'est sûr, ça le rend aussi plus humain. 
Quand à la robote, elle est si attentionnée qu'elle devient attendrissante. Dommage qu'elle ne soit pas humaine, finalement, mais un reflet de lui...
Cette narration par la robote est une bonne idée, on voit les possibilités et les limites de la "condition robotique". A ce sujet un petit détail m'a chiffonné, c'est quand la robote dit qu'ils avaient l'air de s'aimer, elle emploie l'adverbe "ironiquement", alors qu'elle ne comprend pas ce que c'est d'aimer. Il me semble qu'on ne peut être ironique par rapport à quelque chose que si précisemment on a une bonne comprehension de cette chose. Enfin c'est peut-être moi qui débloque, j'ai la comprenette rouillée, mais cette phrase me laisse perplexe.
Très chouette chapitre encore ! 
EryBlack
Posté le 04/09/2013
Chagrin d'amour, tout à fait ^^ Ca fait réfléchir ces moments-là. Et pour lui, c'était encore pire qu'un chagrin d'amour. C'était comme si d'un seul coup, il se rendait compte qu'il était absolument seul au monde, absolument seul à penser comme il pense. Heureusement qu'Elle a déboulé ^^
Pas humaine, mais sympathique, c'est un paradoxe vivant cette robote ^^
Intéressante remarque, à vrai dire j'avais mis cet adverbe dans le feu de l'action et je n'ai pas pensé à le bouger. Mais je réfléchirai à ce que je peux mettre à la place, merci ;)
Et re-merci !! :D 
Seja Administratrice
Posté le 03/09/2013
Donc ces 4 dixièmes de seconde, c'était le coup de foudre. Forcément, incomréhensible par un robot. N'est-ce pas que j'ai raison ? :P
C'est chouette en fait de changer de narrateur. Je l'aime bien, ta robote. Elle calcule, elle réfléchit logiquement et elle veut caser son maitre, chouette xD Elle a un petit nom, la demoiselle ?
C'était chouette aussi de plonger un peu dans son passé, à Lui. Ainsi donc, il s'est pas remis d'une rupture amoureuse. Tu vois, il devient carrément plus sympathique, tout d'un coup :P Plus qu'à rencontrer Elle, à s'avouer leur amour mutuel et à vivre dans le silence de l'Abstraction. Owi.
Gaffe à toi, je me rapproche de la fin des chapitres publiés. Et une grenouille affamée, c'est pas beau à voir <3 
EryBlack
Posté le 03/09/2013
J'aimerais te dire que tu as tort. Mais bon, passons... On dirait que tu lis dans ma tête :P
Pas de nom pour le moment ! Mais j'imagine que ça viendra, comme le reste !
Que de belles perspectives :P je peux pas me permettre de laisser cette histoire se finir avec une histoire d'amour trop simple, va falloir que je complique un peu tout ça, j'espère que ça fonctionnera... (Sinon, je crains les représailles) 
J'ai encore une petite marge d'avance ! Je suis hyper contente que ça te plaise en tout cas :D 
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