Un tour de grand bi dans les étoiles

Par Nascana

Elwina contempla par la fenêtre de sa chambre, la silhouette de son père qui s’éloignait peu à peu de la maison. Elle soupira de soulagement. Avec un peu d’espoir, il serait absent tout l’après-midi. Il allait sûrement héler un fiacre arrivé à l’autre bout de la rue.

Dès l’instant, où son manteau disparut de son champ de vision, elle se précipita sur sa coiffeuse. Elle s’empara en vitesse de son peigne, sa brosse à cheveux, et de rubans colorés. Prenant soin de les étaler sur le couvre-lit, elle s’interrogea sur la couleur que son frère pourrait préférer. Était-ce ce bleu outremer ? Le vieux rose ? L’écarlate ?

On frappa à la porte. Un sourire se dessina sur son visage.

– Entre, Irvin !

Le battant bascula, pour révéler son aîné. Ses cheveux châtains étaient en bataille, cherchant à former des boucles, sans disposer de la longueur adéquate. Il s’avança la tête basse et le regard sur ses pieds comme il avait l’habitude de le faire. Il rentrait souvent sa tête dans ses épaules, comme s’il voulait disparaître aux yeux des autres. Cependant, il parut se reprendre en présence de sa cadette et il lui fit un petit sourire.

– Viens.

Elle tapota le matelas à son côté. Malgré les cinq années qui les séparaient, ils étaient plus que proches.

– J’ai rapporté de la lecture, murmura-t-il, en désignant le journal qu’il tenait à la main.

Il avait commencé à lire le feuilleton qui paraissait dedans à sa sœur et depuis ils prenaient soin de se réunir, pour continuer à découvrir la suite des aventures du personnage principal : Hector Philémon.

Avec délicatesse, Irvin s’installa près d’elle. Son regard se posa tout de suite sur les rubans qui décoraient le lit. La jeune fille n’eut aucun mal à déterminer l’objet de son attention.

– Lequel te plaît le plus ? Je te l’offre.

Il ne répondit pas. Finalement, il se lança.

– Mais enfin, ce sont les tiens. Je ne peux pas accepter une telle chose.

Si seulement il avait su qu’Elwina n’en avait rien à faire de la couleur de l’accessoire qu’elle mettait dans ses cheveux. En plus, elle en avait plein, alors un de plus ou de moins.

– J’insiste.

La main de son frère s’arrêta sur le vieux rose. Il le caressa du bout des doigts.

– C’est mon préféré, murmura-t-il.

Avec un sourire, elle lui donne.

– Il est à toi, maintenant.

– Je…

Il hésita en fixant le morceau de tissu.

– Je peux te coiffer pour le mettre dans tes cheveux, si tu veux.

Irvin se figea.

– Si père rentre…

– Où est-il allé ?

– À l’académie.

La jeune fille réfléchit.

– Avec le temps de trajet allée et retour, il y en au moins pour une heure. On retira tout avant qu’il n’arrive. Il n’en saura rien.

Son frère hocha la tête.

– Bien sûr… Une heure… Tu es si intelligente. C’est toi qui devrais suivre ses cours au lycée. Moi, je suis stupide et je ne réussis rien.

Avec tendresse, Elwina passa la main dans ses cheveux.

– Je t’aiderai si tu le souhaites. Après tout, je ne suis pas si mal loti. Mon professeur ne veut pas gâcher mes compétences et fait de son mieux pour me transmettre le maximum de connaissance. En plus, tu me permets de regarder toutes tes leçons.

– Oui…

De la tristesse passe sur le visage de son aîné. Elle savait bien que sa condition lui pesait. Il remonta ses lunettes qui descendaient sur son nez, d’un air maladroit.

– Je t’aiderai pour tes devoirs, si tu en as besoin.

– Merci…

Le manque d’entrain dans sa voix était perceptible.

– Sans toi, je ne sais rien faire…

– Mais non, c’est faux. Je suis sûre qu’il y a bien quelque chose dans ce monde qui te plaît.

Un sourire véritable se dessina sur le visage de son frère.

– Oui, c’est le cas.

Cependant, il n’ajouta rien. Ne parlant pas de cette passion qui faisait battre son cœur.

Elwina se saisit de sa brosse à cheveux et leva les bras pour le coiffer. La voyant faire, Irvin s’installa sur le sol pour que sa tête soit à la bonne hauteur.

– Ça sera plus simple pour toi.

Alors qu’elle prenait soin de sa chevelure, son aîné ouvrit le journal pour se mettre à lire.

– A peine arrivés dans la ville de Massil, Hector et ses amis doivent enquêter sur un vol de grand bi qui devait participer à une course…

Elwina sourit alors qu’elle l’écoutait. Il avait une voix reposante qui lui donnait presque envie de s’endormir. Seulement, ce n’était pas le moment. Elle continua à discipliner ses cheveux, en traquant le moindre nœud avec son peigne. Une fois cela fait, elle les divisa en plusieurs mèches qu’elle tressa habilement. Bien sûr, il manquait la longueur pour se permettre certaines coiffures, mais l’idée était là. La jeune fille prit soin de terminer chacune de ses nattes avec un magnifique ruban.

– La seule solution pour retrouver le voleur, c’est de participer à la course. Heureusement, Hector avait plus d’un tour dans son sac et les cycles ne lui faisaient pas peur. Suite la semaine prochaine.

– Déjà, soupira sa cadette. J’ai l’impression de n’avoir rien lu.

– Cela fait pourtant une page.

Celle-ci se leva brusquement, faisant tomber sur le sol la brosse à cheveux. Cela ne l’arrêta pas et elle revint avec un miroir qu’elle tendit à son aîné. Après avoir croisé le regard de son double, il ne dit d’abord rien. Au point que cela inquiéta Elwina.

– Je suis désolée… Je ne suis pas forcément…

– C’est moi ?

Elle fronça les sourcils.

– Qui voudrais-tu que cela soit ?

Il passa la main dans les tresses qui encadraient son visage, d’un air songeur.

– C’est très beau.

– Non, c’est toi qu’il l’est.

– Je suis si… Si seulement mes cheveux étaient plus longs… Je pourrais être si belle…

Le bruit de la porte d’entrée les surprit tous les deux. Après un échange de regard rapide, ils se précipitèrent. Elwina défit tous les rubans, alors que son aîné passait la main dans sa chevelure pour se débarrasser du reste de tresses.

– Irvin !

La grosse voix les fit sursauter.

Constatant l’état de son lit, la jeune fille pris sur elle de faire tomber le peigne et les rubans sur le sol pour que son père ne puisse les voir. Elle récupéra le miroir, et l’envoya rejoindre tous les éléments qu’elle devrait ranger quand tout serait plus calme.

Alors qu’ils avaient retiré la moitié des nattes, la porte s’ouvrit avec fracas.

– Quand je t’appelle, tu réponds Irvin !

Celui-ci se mit à trembler.

– Pardonnez-moi, père.

La large silhouette s’invita dans la chambre. Elwina retint son souffle. En elle-même, elle suppliait son père de partir. En cet instant plus qu’en n’importe lequel, elle avait envie qu’il disparaisse. Évidemment, il n’en fit rien.

Brusquement, ses sourcils se froncèrent.

– Qu’est-ce que c’est que ça ? grogna-t-il.

Aussitôt la jeune fille se plaça entre son frère et leur parent.

– Je voulais jouer et Irvin a accepté de m’aider. Mais je vais le coiffer avant qu’il reparte.

Sans l’écouter, son père fondit sur la silhouette assise par terre qui rentrait sa tête dans ses épaules. Sans ménagement, il le souleva du sol, le faisant atterrir sur ses pieds. Alors qu’il tenait toujours son bras, il l’entraîna hors de la pièce sans prendre en compte les supplications du jeune homme.

Elwina les suivit dans le couloir.

– Père, s’il vous plaît…

– Dans ta chambre !

– Irvin n’est pas coupable ! C’est moi qui…

– J’ai dit dans ta chambre !

Il la repoussa vivement et son frère lui fit signe d’obtempérer. À regret, elle s’en retourna dans la pièce.

La colère la saisit. Elle ne pouvait rester de marbre devant une telle injustice. Le désir de jeter la première chose qui lui tomberait entre les doigts, la prit. Au lieu de ça, elle défit les stupides rubans qui retenaient ses propres cheveux. Elle avait envie de les arracher comme si c’était la faute des morceaux de tissus. Passant la main dans sa chevelure, elle fit de son mieux pour la déranger. Être une mignonne petite fille ne servait à rien.

Des larmes naquirent dans ses yeux. Mais les empêcha de couler. Pleurer ne lui serait d’aucune utilité, non plus. Ça n’aiderait pas Irvin. Alors elle ramassa ses affaires les rangea, comme l’enfant sage qu’elle devait être ou plutôt parce qu’elle avait besoin de s’occuper les mains.

L’espace d’un instant, Elwina regretta de ne pas avoir de ciseau, sinon elle aurait découpé sans hésiter ses fichues tresses qu’elle détestait. Ses doigts s’arrêtèrent sur le ruban vieux rose. Elle ne le rangea pas, mais le garda dans sa poche.

Finalement ne sachant plus que faire, elle assit sur le lit sans prendre garde à sa robe. Son cœur se serrait alors qu’elle pensait à Irvin. Si seulement, elle avait pu être utile. Si seulement, il y avait eu une solution à son problème…

Elle ramassa le journal et se mit à le lire. Comme si un miracle allait arriver dans ses pages. Dans sa tête, elle redécouvrit l’histoire d’Hector et la trouva fade. Toute la magie s’était envolée sans Irvin pour lui faire la lecture.

Quand arriva le moment du repas, Marthe la cuisinière vint la chercher. Elle la réprimanda en voyant l’état de sa coiffure et la somma de se rendre présentable pour dîner avec son père. À reculons, Elwina se coiffa et refit ses tresses.

En bas, il n’y avait aucune trace de son frère, et elle ne posa pas de questions. Le silence fut de mise tout le temps qu’elle fut présente. Son père la scruta, comme s’il cherchait à savoir si elle lui avait dit la vérité. Cela dit, il n’entama pas le dialogue pour en apprendre plus. La jeune fille se contenta de fixer le contenu de son assiette sans le voir. La pièce de bœuf qui y trônait lui soulevait le cœur, elle trouvait le goût trop fort et n’avait aucune envie de la manger. Elle s’y força pourtant.

Avec une grande joie, la jeune fille fut autorisée à quitter la table. Son père lui ordonna d’aller se coucher, et elle se contenta d’acquiescer, serrant toujours les dents.

 

***

 

Comme promis, Elwina se rafraîchit, passa sa chemise de nuit, et s’allongea dans le lit. Pourtant malgré la présence de chaudes couvertures et d’un oreiller moelleux, elle refusa de fermer les yeux. Après tout, elle avait accepté de se coucher, pas de dormir.

Concentrée sur les bruits l’entourant, elle attendit d’entendre son père rejoindre sa chambre. Une fois que cela fut fait, elle patienta encore jusqu’à ce qu’il s’endorme. Finalement, n’y tenant plus, elle se glissa hors de son lit. Pour ne pas prendre froid, elle s’enroula dans un châle, pour ensuite poursuivre discrètement sa route. Avant de quitter la pièce, elle récupéra le ruban dans la poche de son tablier. La jeune fille ne prit aucune lampe, pour ne pas attirer l’attention. Elle connaissait suffisamment la maison pour que cela ne lui cause pas de problèmes.

Ses pieds progressaient avec une lenteur exagérée sur le tapis du couloir. Elle ne voulait pas prendre le risque de faire grincer le parquet qui se trouvait en dessous. Heureusement pour elle, celui-ci resta muet.

Arrivée devant la porte de la chambre de son frère, elle hésita. Devait-elle frapper ? La peur de se faire prendre était grande. Tant pis, elle enfreindrait les convenances, en se faufilant dans la pièce. Avec beaucoup de soin, la jeune fille repoussa le battant.

– Irvin, murmura-t-elle.

Rien ne bougea, mais elle entendit distinctement un reniflement.

– Irvin, c’est moi, Elwina.

Une silhouette se redressa.

– Elwina ?

À pas de velours, elle se précipita sur le lit de son frère. Sans même attendre son autorisation, elle pénétra sous les couvertures. Il ne dit rien. Après un instant d’hésitation, elle se blottit contre lui. Son aîné était encore tout habillé, il ne devait pas avoir bougé depuis que son père l’avait abandonné là, après qu’un tonnerre de cri ait résonné.

– Je t’aime Irvin, lui souffla-t-elle à l’oreille.

Ces mots ne firent que raviver ses larmes.

– Désolée…

Elle n’osait lui demande ce qu’il lui était arrivé. Alors pour lui offrir un peu de réconfort, elle prit sa main dans la sienne. Avec douceur, elle passa le ruban autour de son poignet.

– Qu’est-ce que…

– C’est ton ruban.

– Je ne peux pas le garder.

Un nouveau sanglot lui noua le ventre.

– Si.

Sa sœur retira le bouton de la manche de sa chemise, pour la remonter. Elle attacha le ruban sur son avant-bras, avant de rabattre le tissu dessus.

– Personne ne saura qu’il est là, lui murmura-t-elle. Juste toi.

Irvin passa les doigts sur le présent.

– Tu es si gentille avec moi.

Elle ne voyait pas en quoi. Il était son frère adoré et elle voulait l’aider au mieux.

– Il m’a coupé les cheveux, lâcha-t-il soudain.

À ces mots, sa voix se mit à trembler sous le coup de l’émotion.

Elwina se mordit la lèvre.

– Tu veux que je coupe les miens ?

– Elwina, bien sûr que non. Je ne veux pas que tu souffres.

– S’il le faut, je le ferais pour te soutenir.

Il passa sa main sur sa tête.

– Tu es un ange.

– Non, c’est ma faute ce qui est arrivé. Je n’aurais pas dû faire ça…

– Non, c’est moi… Si j’étais normal, rien de tout ça ne serait arrivé.

Il fit un mouvement et sa sœur imagina qu’il essuyait ses yeux rougis de larmes.

– Je vais devoir faire attention. Il va me surveiller… Ne jamais me lâcher…

Avec tendresse, sa cadette prit sa main.

– Je t’aiderai. Autant que je peux le faire. Je serai toujours là pour toi. Je peux attirer toute l’attention sur moi, si tu veux.

Elle sentit ses doigts se resserrer sur les siens.

– Je ne veux pas que tu te mettes en danger pour moi. Je me débrouillerai.

– Très bien. Allonge-toi, je vais te raconter la suite de l’histoire d’Hector.

Il obéit.

– La suite n’est pas encore sortie.

– C’est une exclusivité pour toi, parce que tu aimes beaucoup cette histoire.

Elle s’assit sur le lit et passa la main dans les cheveux de son aîné. Il ne restaitrien des boucles, plus de longueur qu’elle pourrait tresser pour faire sourire son frère. Son poing se serra. C’était tellement injuste de le blesser ainsi. Il était si doux, si gentil. L’énervement la prit. Elle ne pardonnerait jamais à son père ce geste de colère. Chassant cette image, elle la remplaça par celle d’Irvin. L’air heureux qu’il avait eu devant le miroir lui avait fait chaud au cœur. Elwina savait son aîné fragile, il fallait qu’elle le protège à tout prix, il méritait de pouvoir être heureux et ce n’était pas avec leur parent qu’il le serait.

– Après avoir interpelé le voleur de grand bi, Hector voulut le conduire à la police, mais celui-ci le supplia de ne pas le faire. Il lui assura avoir besoin de ce cycle pour retourner dans son monde. Il était même prêt à le faire visiter à Hector, Lisa et Hubert. Ils acceptèrent alors tous enfourchèrent leurs bicyclettes. Ils pédalèrent en suivant le voleur et bientôt, ils se rendirent compte qu’ils le faisaient dans le ciel, c’était comme s’ils roulaient sur un fils tendu juste pour eux. La nuit était tombée et ils déambulaient au-dessus des rues. Les lampadaires éclairaient leur chemin, alors qu’ils s’élevaient encore.

– Ça devait être très beau… souffla Irvin.

– Oui, c’était un spectacle magnifique. Bientôt, ils suivirent une route tracée par les étoiles. Sans s’en rendre compte, ils commencèrent à descendre jusqu’à toucher le sol. Une fine couche de sable blanc d’une douceur exceptionnelle le recouvrait. Les maisons étaient immenses et aux murs remplies de plantes qui les rendaient toutes vertes.

– Elles grandissent malgré le sable ?

– Bien sûr. Elles sont magnifiques. Là-bas, tout le monde peut avoir l’apparence qu’il veut sans qu’on le rejette. Tout le monde peut avoir de jolies tresses sans que personne n’y trouve à redire.

– Et des robes ?

– Oui, tout le monde peut s’habiller comme il veut, du moment qu’il est décent. Même avec des robes pleines de dentelles, de perles, de rubans. Les tissus se superposent, les couleurs se marient et les jupons se gonflent. Les chapeaux sont ornés de fleurs, de plumes et de tulles.

– Des plumes de paons ?

– Oui, autant que tu veux.

Le silence se fit l’espace de quelque instant, avant qu’Irvin ne reprenne la parole.

– J’aimerai beaucoup visiter cet endroit.

– Moi aussi. Parce que là-bas, je pourrais suivre tous les cours qui me font envie, sans faire de la broderie ou de la couture…

– Je voudrais faire de la couture…

– Pour ça, pas besoin d’aller loin. Viens dans ma chambre, je réclamerai des tissus.

Son frère se tourna vers elle.

– Impossible. Si jamais, il me revoit…

– Alors je viendrais dans ta chambre, avec tout le nécessaire à couture.

– Tu m’apprendrais à coudre ? Je voudrai…

– Bien sûr, et toi, tu me laisseras regarder tes leçons.

– Promis.

Ils sourirent avant de se prendre de s’enlacer. Ensemble, ils étaient plus fort. En se soutenant, ils arriveraient à trouver le bonheur, sans avoir besoin d’un grand bi pour voyager à travers les étoiles.

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_HP_
Posté le 15/07/2020
Hey ^^

J'ai l'impression de devoir parler tout bas maintenant, comme pour ne pas briser la magie qui s'est dégagée de ton texte 😆😄
J'adore le message que tu transmets, très bien je trouve ^^ C'est une super interprétation, bravo ^^
Nascana
Posté le 16/07/2020
Je suis contente que le texte te plaise parce que j'ai eu beaucoup d'émotions en l'écrivant. Pour tout dire, j'ai pleuré.

J'aimerai réutiliser ses personnages adultes pour leur faire faire de plus grandes choses.
Zig
Posté le 13/06/2020
J'ai beaucoup aimé tout ce qui se dégage de cette courte histoire, tout le sens que tu y mets.

C'est un beau récit pour le mois des fiertés, que j'ai pris du plaisir à lire (malgré quelques longueurs, peut-être).
Nascana
Posté le 15/06/2020
Après, je n'en suis pas forcément pleinement satisfaite. Je suis contente si tu aimes les thèmes. C'est quelque chose qui me tient à coeur, mais je crains toujours de mal faire.

Merci pour ton passage.
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