Un dernier rêve

Par Teds70

   Arrête un peu de rêver.

   Cette phrase me hantait. Au départ, ce n’était qu’une simple réponse donnée dans l’unique but de me faire regagner la réalité. Je n’y faisais pas vraiment attention. Mais très vite, ces mots répétés prirent plus d’ampleur, et sonnaient tels des claquements de fouet sur mon dos.

   La fête battait son plein. Ce genre de festivités où, si l’on divisait la quantité d’alcool par le nombre d’invités, vous obtenez la quantité normale d’une fête normale. Mais je n’étais pas surpris, à vrai dire, je m’y attendais. Tous profitaient pleinement de l’effervescence de l’événement, organisé minutieusement par Baptiste, mon ami d’enfance. Lui me connaissait bien, et m’avait conseillé quelques personnes avec qui discuter avant la venue du premier invité. Il savait que mes relations sociales se limitaient à une poignée d’individus. Il savait aussi que mon habilité à nouer des liens se rapprochait du néant. Son conseil se justifiait donc, et d’autant plus lorsque j’ai vu que Julie faisait partie des convives.

   Julie. Quelque chose émanait d’elle. Une aura qui faisait que, à peine avait-elle foulé le sol de l’appartement, la soirée avait une autre saveur. Je la regardais sourire, gênée d’être la dernière arrivée alors que sa venue était une bénédiction pour nous tous. Je ne lui avais parlé qu’une seule fois, mais cela fut tellement envoûtant que je revivais ce moment à chaque fois que je la voyais.

    – Salut Théo.

   Que venait-il de se passer ? En l’espace d’un instant, ses grands yeux bleus faisaient face aux miens, et son sourire me fit oublier jusqu’à la musique ambiante. Avais-je sursauté ? M’avait-elle vu ? Je me sentais mal. Bientôt quatre heures que la soirée battait son plein. Bon sang, elle se trouvait là, en face de moi.

    – Julie, comment vas-tu ? Je ne t’ai pas vu, tu es là depuis longtemps ?

   – Quelques minutes, je finis tard le boulot, mais suffisamment tôt pour être là avant que la nouvelle année s’achève.

    – Une chance pour toi. J’espère que tu as réfléchi à tes bonnes résolutions.

    Elle pouffa de rire.

    – Ça existe encore ? Franchement, vu le nombre de fois où je me convaincs que je vais révolutionner mon mode de vie pour, finalement, retrouver celui que j’ai toujours connu, je pense que je vais passer mon tour pour cette fois.

   Évidemment. En l’espace de quelques secondes, je venais de passer du mec timide, presque effacé, au mec totalement démodé, presque inintéressant. Évidemment qu’elle n’accordait plus d’importance à ce genre de détail. Quel idiot !

    – Mais je suis contente de voir que certaines personnes s'y attachent encore. Ça laisse de la place au rêve. Et honnêtement, parfois ça fait du bien.

   Intérieurement, les montagnes russes que mon corps réalisait auraient pu me faire tomber dans les pommes. Comment pouvais-je rester naturel avec un combat mental aussi intense ?

    – Tu as vu Baptiste ? J’aimerais le remercier pour l’invitation.

   Mon doigt désigna la cuisine, dernier endroit où j’avais vu mon ami. Elle me salua et s'en alla. Je ne la quittais pas des yeux, la regardant traverser gracieusement le salon avant de disparaître. Je me calmais doucement, mais ne pouvait m’empêcher de me haïr d’avoir lancé ce sujet sans réfléchir. Comment me voyait-elle à présent ?

   Baptiste passa non loin de moi en me faisant un clin d’œil. Finalement, il ne se trouvait pas dans la cuisine, mais visiblement, il nous avait vu discuter et semblait se réjouir de cela. Je me sentais rougir. Ce genre de situation me complexait. Perdu entre l’espoir et le doute, mon esprit fabriquait toute sorte d’hypothèses, tentant d’évaluer les probabilités qui feraient pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Définitivement, cet exercice n’était pas fait pour moi. Très vite, je commençais à imaginer autre chose, à aller sur un terrain où je me savais meilleur. La fête disparue, les effluves de rhume et de pâte feuilletée également. Je me sentais mieux. Loin de tout. Exactement là où mon entourage ne voulait plus me voir.

   Mes rêves étaient ma réalité, ma vision du monde. Pourquoi prenaient-ils le droit de juger ce qui ne leur appartenait pas ? Eux, ces pauvres êtres perdus dans quelque chose qui les dépassait et qui nous dépassait tous. Je contrôlais tout. La moindre ramification de mon esprit obéissait à mes désirs, s’adaptait à moi et m’acceptait tel que j’étais. Bien sûr, puisque j’en étais le créateur. Ici, personne pour juger, pour rigoler ou pour violer mon intimité.

   Arrête un peu de rêver.

   Toi arrête. Vous tous, arrêtez. Bande d’idiots ingrats, incapable d’adhérer au moindre écart chez quiconque. Vous me pensez différent ? Pour une fois, votre esprit simplet avait vu juste. Je vaux mille fois mieux que n’importe lequel d’entre vous.

   Arrête un peu de rêver.

   Qu’avais-je dit, déjà ? Du moins, la dernière fois qu’une bouche hideuse avait craché son dévolu sur ma personne. Ah, oui. J’avais exprimé mon souhait d’être aimé. Un souhait. Une simple pensée qui me rendait heureux, dans l’hypothèse qu’elle se réalise un jour. Mais non. Je ne possédais pas Julie, elle me remarquait à peine, et maintenant sûrement encore moins qu’auparavant. Mais à chaque fois, quelqu’un savait mieux que moi ce qui se passait dans ce foutu univers.

    – Je suis certain que t’es pas capable de boire autant !

   Des alcooliques notoires venaient de m’arracher à mes pensées en beuglant à mes oreilles. Ceux-ci finiraient sûrement la soirée dans un état encore plus pitoyable qu’il ne l’était déjà. Leur monde artificiel n'équivalait pas le mien, ils se cachaient derrière leurs nombreuses gorgées pour faire valoir ce que moi je pouvais créer par ma simple volonté. Ils n'étaient rien.

   Alors j’y retournais, pensant à quelque chose de plus joyeux, que personne ne me reprocherait. Julie. Elle avait raison. Les gens devaient rêver plus. Il fallait que ce monde change, que les mentalités changent. Mais avant tout, je désirais son amour, être le seul et l’unique à ses yeux. Qu’importe les obstacles et les difficultés, je voulais toutes les éliminer pour ne plus avoir qu’elle. Allais-je encore trop loin ? Non. Pas cette fois. Et si je devais faire mes résolutions à une dernière reprise pour cette décennie à venir, ce serait celles-ci.

   Non, je n’arrêterais pas de rêver.

 

***

 

   Ma tête faisait un mal de chien. Dieu, qu’avais-je fait pour mériter une souffrance pareille ? Mon corps ne fut assailli par aucune molécule d’alcool. Je détestais ça. Idem pour la nourriture de mauvaise qualité qui trônait en nombre sur la table du salon, trop peu ingurgité pour avoir autant mal, alors quoi ? Je n’ouvris pas les yeux, trop accablé par la douleur qui me rongeait et par le manque cruel d’envie de revoir ceux qui remplaçaient le tapis du salon. Peut-être que le tapis se portait bien mieux qu’eux, d’ailleurs.

   J’avais quitté la fête peu de temps après l’interminable décompte marquant l’achèvement de l’année – et, de surcroît, de ma foi en l’espèce humaine. La chambre au fond du couloir m’était réservée. Une habitude entre Baptiste et moi. Une chance pour moi. Il avait dû me voir partir, mais me connaissait trop bien pour savoir que j’avais besoin de repos. J’avais surtout besoin d’être seul.

   Un gémissement me fit ouvrir les paupières d’un coup. Comment diable pouvait-il y avoir quelqu’un d’autre avec moi ? Les draps bougeaient. La masse se tournait dans ma direction. Par réflexe, je fis mine de dormir pour, peut-être, échapper à une discussion que je n’avais forcément pas envie d’avoir.

    – Salut, toi.

   La voix suave à mes oreilles me fit frissonner. Des lèvres se posèrent sur ma bouche, manquant de m'éjecter du lit sous l'effet de surprise. Comment ? Qui ? Et surtout, pourquoi ?

   Julie. Presque nue. À ce moment, même le meilleur esprit scientifique aurait fait un burn-out. Elle ne pouvait pas m’avoir embrassé, pas moi. Et que faisait-elle dans mon lit ? Non, tout ceci ne devait être qu’un mauvais rêve, ou bien une blague.

    – J’ai une tête si horrible que ça le matin ? rigola-t-elle.

   Bien sûr que non, mais là n’était pas le problème !

    – Je… tu m’as surpris.

   Le drap me recouvrait encore, mais je venais seulement de me rendre compte que, moi aussi, j’étais presque nu. Si je devais me réveiller, il fallait que ce soit maintenant.

    – Et bien pas moi, je suis bien contente de me réveiller à tes côtés. Je ne pouvais pas mieux espérer pour commencer l’année.

   J’appréciais ce moment. Au milieu de cette surprise et de cette incompréhension totale, quelque chose en moi bouillonnait de joie. Mes vœux avaient-ils été exaucés ? Cela ne pouvait pas être possible.

    – Tu vois, je craquais sur Baptiste avant, et bien je suis bien contente que tu aies croisé mon chemin. Vraiment.

   Se moquait-elle de moi ? Pendant tout ce temps, je courais après une fille qui voulait mon meilleur ami ? Et à présent, elle était dans mon lit simplement parce que je l’avais souhaité ? Impossible, tout bonnement impossible.

   Un hurlement strident retentit dans tout l’appartement. Nous faisant sursauter tous les deux, et visiblement tous ceux qui gisaient au sol. Les remous des invités dormant aux quatre coins du logement résonnèrent lourdement, et très vite, les cris s’intensifièrent.

   Forcée de sortir du lit pour voir ce qui se passait, Julie enfila les premiers vêtements qu’elle trouva, et quitta la pièce. Je fis de même. Et me stoppa. Le souffle coupé.

   La couverture venait de glisser en bas de mes hanches, me laissant voir mes mains, et plus particulièrement la droite. Rouge. Collante. Je ne mis pas beaucoup de temps à comprendre de quoi il s’agissait, énormément plus à accepter l’évidence.

    – Brandon ! hurla une autre voix.

   Mon regard se perdit sur la porte entrouverte. Mon cerveau réalisait les connexions nécessaires à la reconstitution du puzzle. Chose qui fut rapidement faite.

   Mes résolutions avaient été exaucées. Julie était mienne, et son amour s’adressait uniquement à moi.

   J’avais tué Baptiste.

   Je n’avais pas arrêté de rêver.

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Captain
Posté le 31/12/2019
J'avais pas non plus compris l'histoire de la quantité d'alcool, sorry.
En fait, chacun avait bu autant par personne que ce que l'on prévoit pour une fête entière, c'est ça ?

Sinon, je me suis tellement identifié au début que, voir l'état du héros à la fin m'a bien dégouté, flutasse, faut pas <spoil>tuer les gens !</poil>
C'est pas bien, surtout en fin d'année...
Enfin, non, tout le temps !

Bon, si on peut plus rêver, ça va mal se finir cette histoire...

Ça pourrait faire un épisode de Very Bad Trip, en tout cas, bravo !
Fannie
Posté le 29/12/2019
Comme d’autres plumes, je trouve intéressant d’avoir la perspective d’un homme dans ce genre d’histoire. Je me suis laissé avoir : je ne m’attendais pas à la chute. Cet homme ne me semblait pas déséquilibré à ce point. Le plus dramatique dans cette histoire, c’est qu’il n’aurait pas eu besoin de tuer Baptiste pour que Julie s’intéresse à lui ; apparemment il a suffi qu’il le souhaite assez fort. C’est justement cet acte, dont il ne se souvient pas, qui va réduire à néant son bonheur tout neuf. Ce récit est bien mené et agréable à lire.
Coquilles et remarques :
— si l’on divisait la quantité d’alcool par le nombre d’invités, vous obtenez la quantité normale d’une fête normale [l’on divisait/vous obteniez ou l’on divise/vous obtenez ; la quantité standard, peut-être, pour éviter la répétition ?]
— que mon habilité à nouer des liens [habileté]
— Julie, comment vas-tu ? Je ne t’ai pas vu [vue]
— Je me calmais doucement, mais ne pouvait m’empêcher [ne pouvais]
— il nous avait vu discuter [vus]
— mon esprit fabriquait toute sorte d’hypothèses [toutes sortes]
— Définitivement, cet exercice n’était pas fait pour moi [Décidément, manifestement ; dans cette acception, « définitivement » est un anglicisme]
— les effluves de rhume et de pâte feuilletée [rhume ou rhum ?]
— Bande d’idiots ingrats, incapable d’adhérer [incapables]
— qu’une bouche hideuse avait craché son dévolu sur ma personne [son « dévolu » ? Je ne comprends pas]
— Qu’importe les obstacles et les difficultés, je voulais toutes les éliminer [tous : les obstacles et les difficultés]
— mais me connaissait trop bien pour savoir [« assez bien pour savoir » ou « trop bien pour ne pas savoir »]
— J’ai une tête si horrible que ça le matin ? rigola-t-elle. [Ce genre d’incise me laisse dubitative : en effet, « rigoler » n’est ni un verbe de parole, ni un verbe auquel se substitue naturellement l’idée de dire.]
— Et bien pas moi, je suis bien contente / je craquais sur Baptiste avant, et bien je suis bien contente [Eh bien / eh bien]
— Julie enfila les premiers vêtements qu’elle trouva, et quitta la pièce [La virgule est superflue.]
— Je fis de même. Et me stoppa. [Qui stoppa qui ? Ce n’est pas clair.]
Verdelaine
Posté le 28/12/2019
C'est une nouvelle très plaisante à lire. Légère au début et plus dramatique sur la fin. J'ai vraiment beaucoup apprécié le personnage de Théo qui sort des normes habituelles. J'ai aimé sa douceur, sa perception du monde et aussi ce point de vue masculin pour une romance. La fin de ta première partie m'avait laissé supposer un drame, mais je n'aurais pas cru qu'il en serait l'auteur. C'était une chute bien amenée par une écriture fluide et agréable à lire.
Dédé
Posté le 28/12/2019
Une histoire qui vend du rêve, dis donc… ;)

J'ai beaucoup aimé l'univers que tu nous as décrit. J'avais de quoi pas mal m'identifier à ton héros, aussi. Par contre, je n'avais pas vu venir la fin. Chouette surprise ! Pauvre Baptiste ! :P

Ce que j'ai aimé dans cette nouvelle, c'est le moment où Julie avoue qu'elle craquait sur Baptiste au début. Là, le héros se dit qu'en fait, elle est avec lui uniquement à cause d'un souhait. Donc, indirectement, il se rend compte que le souhait réalisé "par magie" ne fait pas le bonheur. Et tuer son meilleur ami/rival non plus, mais ça… il ne le comprendra que plus tard ;)

Un chouette récit ! J'ai lu dans les commentaires que tu envisagerais de poursuivre ? Je serai assez curieux de lire ça, si jamais ça se fait.

Merci d'avoir participé à ce concours du nouvel an ! :D
Lucchiola
Posté le 26/12/2019
Bonjour :) Je te découvre à travers ce texte. Bien contente d'ailleurs :)

J'ai repéré une petite phrase qui m'a un peu gênée...

"Ce genre de festivités où, si l’on divisait la quantité d’alcool par le nombre d’invités, vous obtenez la quantité normale d’une fête normale." -> je n'arrive pas à comprendre ce que tu veux dire :s désolée.

J'ai apprécié lire la doucereuse mélancolie du personnage. C'était triste, profond, terrifiant aussi. Une étrange potion, mais qui donne un texte fort sympa :)
Teds70
Posté le 28/12/2019
Cette phrase signifie que, par rapport à une fête dite "standard", la quantité d'alcool à celle-ci était vraiment supérieure, et il se fait la réflexion de calculer cette quantité par personne présente. Une façon de montrer que ses réflexions couvraient vraiment l'ensemble des événements :)
En tout cas merci pour votre retour qui fait vraiment plaisir !
Isapass
Posté le 26/12/2019
Bon, j'avoue que j'avais vu venir la chute, à cause de ces mots "Qu'importent les obstacles". Ceci dit, j'apprécie la rêverie sentimentale vue par un homme : on n'a pas souvent ce point de vue-là. Et surtout, je me suis bien reconnue dans la réflexion de ton personnage sur le rêve et l'imagination : créer un monde dont on est le maître absolu et où on contrôle tout. Ceux qui ne rêvent pas éveillés ou n'ont pas d'imagination ne peuvent pas comprendre à quel point c'est confortable (sauf bien sûr quand ça devient réel ;) )
Teds70
Posté le 28/12/2019
Bravo pour avoir vu la chute venir ! Je me suis dit que cette phrase était un peu trop dite et que, par conséquent, on la lirait sans vraiment la relever, et bien mine de rien, vous m'avez eu à mon propre jeu, bravo !
Pour ce qui est du rêve, je ne peux qu'être d'accord. Je pense que c'est pour cette raison que nous écrivons, pour ressentir des choses, bonnes comme mauvaises, c'est une expérience, un enrichissement qui nous est propre. On rêve et on rend réel ces petits univers en les couchant sur papier :)
Liné
Posté le 24/12/2019
Aah, très bien trouvée, cette chute ! Je ne m'attendais pas à un tel revirement de ton, entre ce narrateur rêveur auquel on s'attache, ce début de romance et... le meurtre. Bravo !
J'ai tiqué sur une ou deux expressions de Théo, notamment "je ne possédais pas Julie" : pour moi, on ne "possède" quelqu'un qu'en qualité de dominateur, et ce genre d'expression appelle une certaine forme de violence (ne serait ce que psychologique). Mais au final, ça fait comme un indice pour amener la bestialité du personnage !

A très vite ;-)
Teds70
Posté le 28/12/2019
Je suis entièrement d'accord sur le fait que l'expression est assez forte. C'est en lui, et effectivement, il n'est pas un dominateur à l'extérieur, mais intérieurement, il rêve de l'être, tout comme il rêve de la "posséder".
Merci pour votre commentaire ! Ça fait vraiment plaisir :)
Renarde
Posté le 23/12/2019
Coucou Teds70,

Le plus glaçant avec ton histoire, c'est qu'il n'y a besoin d'aucune magie, d'aucune intervention surnaturelle pour qu'elle se réalise...

Paradoxalement, son meilleur ami sera plus un obstacle à son bonheur mort que vivant !
Teds70
Posté le 28/12/2019
En effet, il va devoir vivre avec les conséquences de son vœu, bien qu'il n'était pas conscient que cela irait jusqu'à un tel dénouement. Parfois, on dit des choses d'une façon qui aurait mérité un peu de recul, mais une fois qu'elle sont dites, il est trop tard. C'est aussi ça que j'ai voulu montrer, et en effet, ça fait un sacré obstacle à son bonheur maintenant !
Cocochoup
Posté le 21/12/2019
Mais quelle fin ! Une fin qui appelle à une suite...
C'est frustrant cette limite de 2000 mots pour le lectorat ! Mais peut être que tu nous prépareras une suite ?
Mon personnage aussi s'appelle Julie :)
Teds70
Posté le 28/12/2019
Je dois avouer que cela a été frustrant pour moi aussi lorsque j'ai vu que j'avais atteint les 2000 mots ! J'ai aimé écrire cette petite histoire, et qui sait, pourquoi pas la poursuivre un jour, ça pourrait être sympa :)
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