Tourments

Une semaine après la disparition de Martin Vazil, les recherches de la Police ne donnent rien. Ils ne savent pas où chercher. Les soupçons sont tournés vers la famille Vazil, premiers suspects.

Ces derniers sont retranchés dans leur murs, interrogés par les policiers. La mère, Adèle, est brisée. Elle espère un miracle. Le accusations envers les Vazil s’éteignent progressivement ; leurs alibis sont plausibles. Le capitaine en charge de l’enquête est sûr d’une chose : la porte d’entrée n’a pas été forcée, elle a été ouverte de l’intérieur. Adèle Vazil l’a trouvée ouverte en se réveillant le lendemain matin. Son fils avait disparu.

L’inquiétude est grandissante à mesure que les jours passent, les gens s’interrogent. On en parle à la boulangerie, à la boucherie, aux abords du stade de football, dans les salons. Après l’école, les gamins ne traînent pas pour rentrer. Lentement, un climat de peur s’insinue dans les murs des maisons s’y glisse comme un frisson qui traverse le corps.
Dehors, les jours se font plus courts à mesure que l’hiver s’installe. Le mois de Novembre touche à sa fin et bientôt la commune installera les premières décoration de Noël. Mais le cœur n’y est pas et, dans son modeste bureau, Madame la Maire espère que toute cette affaire sera bientôt réglée.

Dans la forêt, au fond de son repaire, la chose n’est pas rassasiée. Après s’être repu d’un garçonnet, elle sent qu’elle a besoin de se nourrir, encore. Elle sent que ses forces grandissent et que son appétit n’en est que plus conséquent. C’est au cœur d’une nouvelle nuit glaciale qu’elle lance un nouvel appel envoûtant en direction du village. À nouveau, quelqu’un mord à l’hameçon.

Lola Werner n’est pas dans son lit lorsque sa grand-mère entre dans sa chambre comme chaque matin pour la réveiller et la conduire à l’école. Non, ce matin c’est un lit vide et froid dont les draps sont défaits qui l’accueillent. La vieille dame sait, elle comprend tout de suite mais n’ose pas y croire. Elle cherche partout, même dans les endroits incongrus, elle cri le prénom de sa petite-fille. En faisant le tour de la maison elle se rend compte que la porte-fenêtre de la cuisine est ouverte.

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Ewen
Posté le 14/09/2020
Salut, je reprends ma lecture après un certain temps (j'ai donc relu le premier chapitre, et je suis tout de suite re-rentré dedans !)
Ce deuxième est bon aussi, mais je remarque plus de fautes laissées par-ci par-là 🤔 (dans le premier je n'en ai pas vu en revanche). De plus, on dirait simplement la suite de l'intro ; on ne sait pas si tu comptes mener ton récit sur le même ton descriptif, ou si à un moment donné des personnages vont se détacher et dialoguer. Jusqu'ici c'est simplement étonnant, à voir si ça devient lourd.
Je te liste 2-3 fautes que j'ai repéré :
- LeS* accusations envers les Vazil
- "Lentement, un climat de peur s’insinue dans les murs des maisons s’y glisse comme un frisson qui traverse le corps." : ya un problème de structure ici
- "Madame la Maire" : tu peux dire "La mairesse" ou "Madame le maire", mais le mix des 2 ne passe qu'à l'oral ;)
Ptite Faucheuse
Posté le 26/05/2020
Sympa comme suite :) La réaction du village est logique, et la créature est encore plus mystérieuse. Qu'est-ce qu'elle est vraiment, comment arrive-t-elle à envoûter les enfants qu'elle dévore, et pourquoi des enfants en particulier ?

Bon je continue ma petite lecture avec plaisir :)
Vylma
Posté le 10/02/2020
Ça continue bien !
Cette phrase : "Après l’école, les gamins ne traînent pas à rentrer." m'a paru un peu bizarre. Peut-être "pour rentrer" ? Ou "ne tardent pas à rentrer" ?

J'ai hâte d'en savoir plus sur cette chose, qu'est-elle et qu'elle est son histoire !
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