Sous le poids de la lune
Mes épaules ont flanché
J'aurais aimé crier
La haine dissimulée.
Sous le regard du ciel
Je n'ai pas su dire stop
À cette lourde pression
Qui réclame mon pardon.
Sous le ciel étoilé
Je n'ai pas résisté
J'ai cessé d'inspirer
Pour ne plus exister.
Sous le manteau nocturne
J'ai enfin retrouvé
Mes espoirs et mes rêves
Trop longtemps sacrifiés.
Juste une petite coquille je crois ?
"Sous le manteau nocturne
J'ai enfin retrouver" > retrouvé ?
Effectivement, j'ai voulu apporter un peu de "lourdeur" au ciel, aux étoiles, à la lune, que j'utilise souvent comme un refuge, une respiration, une échappatoire. Cette fois, ce ciel nocturne devient oppressant, même si l'espoir est bien là à la fin.
Merci pour la coquille, je corrige de ce pas !
Un poème très mystérieux, encore… Mais c'est ce même mystère qui complète la beauté de tes poèmes, en lui donnant plus de force. Sans mots compliqués, désuets, tu arrives à introduire tout un univers sous ta plume, un univers paradoxal à mon sens puisqu'il vacille sans cesse entre lourdeur et légèreté… Je trouve ça très beau et je me retrouve dans tes textes.
J'aime beaucoup la répétition de "sous le ciel étoilé", en début de chaque strophe, ça donne du rythme à la jolie et évanescente histoire qui s'écrit sous nos yeux. Je note aussi l'omniprésence, dans chaque poème, du champ lexical en lien avec la nuit... :)
Des cieux d'inspiration pour toi <3
Pluma.
Un très grand merci pour ton commentaire et ton soutien, qui m'encouragent à continuer l'écriture et mon projet de recueil ! C'est très important pour moi dans cette période de doute <3
J'ai souvent tendance à utiliser le champ lexical du ciel et de la nuit. Peut-être parce que l'inspiration me vient surtout la nuit, moment où je me sens alignée avec moi-même.
À très vite <3
Le rythme et les rimes sont importantes, mais pas primordiales.