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Par Taranee

Bureau d'Aldren Van'Shoff

Le téléphone sonna. Van'Shoff s'en saisit d'un geste brusque et décrocha :

- Quoi ? ... Oui, je sais... Oui, je l'ai vu s'échapper sous mes yeux ! Ce gosse a de la ressource ! ... Qu'est-ce que vous devez faire ?! A votre avis ?! Retrouvez-le !

Il jetta le téléphone sur son bureau et se laissa tomber dans son siège, luttant contre la migraine qui s'emparait de son crâne :

- Maudit gamin... marmonna-t-il.

Comment avait-il pû s'échapper après qu'on l'ait retrouvé ? On toqua à la porte :

- Entrez !

Klain, un garde, entra, tenant Loren par le col. Il poussa le jeune homme dans la pièce d'un geste brusque et le força à s'agenouiller. Van' Shoff se leva de son siège et s'approcha avant de s'agenouiller et de lever le menton du garçon pour se faire regarder. Loren lui adressa un regard de défi mélangé de haine :

- Loren... Tu me déçois gamin... Je ne pensais pas que tu agirais comme ça... Sans penser à l'intérête commun.

- Vous ne servez que votre propre intérêt Van'Shoff.

- C'est donc ce que tu penses de moi ? Quel dommage... Je sais... Que la situation actuelle de tes parents est difficile à accepter mais tu ne dois pas te venger sur tout le monde... Tu es comme un fils pour moi ...

- Je vous déteste ! Vous n'êtes pas un père, pas un patron ! Vous n'ête qu'un pauvre fou qui a décidé de s'en prendre à ma mère et de tuer mon père !

- Loren Loren Loren... Jamais je n'ai voulu de mal à ta mère ! Elle est devenue comme ça toute seule ! Nous avons été contraints de la placé en établissement spécialisé !

- Arrêtez !! Arrêtez d'être calmes ! Vu le nombres de meurtres que vous avez orchestré vous devriez être mort de culpabilité ! Vous devriez être fou !

- Loren... Mon petit Loren... Ne le savais-tu pas ? Je SUIS fou !

 

Il éclata d'un rire cruel tel qu'on en voit dans les films et s'adressa à Kain :

- Tu me le ramènes en cellule, je m'occupe de son cas plus tard. Et tâche de trouver le gosse ! S'il réussit à nous échapper, notre plan s'écroule !

Le garde releva Loren non sans brutalité et le poussa à l'extérieur du bureau. Van'Shoff prit une expression ennuyée et soucieuse : Il fallait retrouver le gamin.

 

~*~

 

Quartier général des adolescents ( Hall d'un vieil immeuble )

 

    N° 5 avait faillit le rater ! Elle buvait une briquette de soupe froide quand il était passé en courant devant l'immeuble. Elle sursauta et se leva d'un bon :

- N°3 !!! Il est là ! Il vient de passer ! Ramenez-vous ! cria-t-elle.

Tous arrivèrent précipitament. Ce fût n° 4 qui parla la première :

- Qu'est-ce qu'on attend ?! Faut le rattraper !

Les autres acquiescèrent et le petit groupe se lança à la poursuite d'Alexandre.

 

    Il fut difficile au début de trouver sa trace mais bientôt, les quatre amis poursuivaient n° 3 qui ne cessait de courir. Visiblement, il était pourchassé. Le jeune homme ne se retournait pas, se croyant rattrapé par d'éventuels ennemis. Mais bientôt, il prit un mauvais chemin et se retrouva coincé dans une impasse. Il se retourna avec un couteau sorti de nulle part à la main. Ses yeux reflétaient la terreur, la colère et une intense envie de meurtre :

- Essayez donc de m'approcher ! Vous verrez ce qu'il va vous arriver ! cria-t-il.

N° 4 avanca d'un pas mais elle se ravisa sous la menaçe du couteau. Elle tendit ses mains en avant et dit calmement :

- N°3. C'est moi, N°4. Les autres sont derrière moi. Pose ton couteau...

L'adolescent hésita, lâcha son couteau et s'effondra, en pleurs contre le mur. N° 4 accourut et le prit dans ces bras, récitant de douces parôles afin de calmer son ami :

- Là... Là... Calme-toi... C'est fini... Tu as l'air épuisé... Depuis combien de temps t'as pas mangé ?

Trois s'écarta violement de l'étreinte de son amie. Il hurla :

- Ne me touche pas !! Je mérite pas ! Je ne vous mérite pas ! Je... Ce que j'ai fait... C'est... Je suis mauvais...

- Qu'est-ce que tu racontes ?! s'indigna n° 1 : Qu'est-ce qu'il t'a fourré dans la tête le blondinet qui t'as enlevé ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

N° 5 et N°2 aidèrent Trois à se relever et tous cinq se rendirent dans l'immeuble qui leur servait de base. N° 3 s'assit sur une chaise branlante. Il prit une inspiration et raconta tout. Depuis sa capture jusqu'à son arrivée auprès d'eux. Il n'omit aucun détail, il raconta même son souvenir de sa vie d'avant, la découverte de son prénom. Il termina :

- Loren m'a donné quelque chose pour vous... Je crois que ça va vous aider à retrouver vos prénoms... Histoire qu'on puisse s'appeler autrement que par de simples numéros...

Il sortit les fioles de sa poche et en donna une à chacun. Tous la burent d'un trait. Le noir se fit dans leur esprit. Les souvenirs affluèrent.

 

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