Quelque chose dans l'ombre

La famille Werner habite à deux rues plus à l’ouest du domicile des Vazil, dans le quartier des Prés Fleuris. La Police décide d’y resserrer le périmètre de recherche. Les soupçons se tournent vers un vieil ermite vivant à l’extrémité nord du village. On dit qu’il a eu des antécédents avec des enfants ; le coupable idéal. L’homme est arrêté et emmené au poste. Il en ressort huit heures plus tard, l’air hagard mais innocenté pour le moment, faute de preuves.

Des journalistes arrivent par dizaine, des chaînes locales et même quelque nationales. Les habitants ne sont pas prêts à recevoir tant de monde d’un coup, ils se sentent envahis et considèrent ces journalistes comme des sortes d’hurluberlus sans scrupules ni tact.

On interroge la Maire, les commerçants et les villageois. L’histoire prend des tournures extraordinaires, le monde semble avoir les yeux rivés sur cette bourgade alors qu’hier encore on ne se doutait même pas qu’elle puisse exister. Devant la presse, la Maire décrète la mise en place d’un couvre-feu. La présence des forces de l’ordre est renforcée, les recherches s’intensifient, des patrouilles circulent la nuit.

Bien-sûr, les bois ne sont pas épargnés par les recherches mais ni Martin Vazil ni Lola Werner n’ont laissé la moindre trace en s’y déplaçant.

Une ombre plane au-dessus du village ; un lourd climat de peur s’installe. Les parents se pressent de partir de leur travail pour récupérer au plus vite leur enfants à la sortie de l’école. D’autres attendent le nez collé à la fenêtre le retour du bus transportant leurs adolescents en provenance du collège.

Quand les familles sont réunies dans les chaumières, on baisse les volets, on ferme toute les portes à double-tour. Beaucoup de gens installent des alarmes, des verrous voir même de caméras. On compte au nombre de douze les achats de chiens ; c’est Noël avant l’heure pour certains enfants.

La Mairie prône la « surveillance civile » et a mis en place un numéro d’urgence pour que chacun puisse signaler le moindre mouvement étrange, la moindre voiture suspecte.

Les journées défilent, de plus en plus froides.

La chose attend. Elle grandit. Elle a faim.

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Ewen
Posté le 15/09/2020
Même avis que Ptite Faucheuse.
Ta façon de raconter l'histoire oscille entre celui d'un résumé détaillé qu'on pourrait trouver dans un article de journal (ce qui est bien, si c'est ton choix !), et celui d'un conte, ou d'une histoire rapportée (puisque pas de dialogue), mais sans se concrétiser. C'est là qu'on sent encore un balbutiement dans ton style ^^'
(Et idem, ya encore qq fautes qui trainent)
À + dans les prochains chapitres ;)
Ptite Faucheuse
Posté le 26/05/2020
Encore bonjour,

Ce chapitre est sympa mais j'ai eu l'impression qu'il aurait pu être couplé avec le précédent, vu qu'il n'y a pas de "chute" ou autre ici. La réaction des personnes est normale, d'ailleurs ça me fait penser un peu à Stranger Things.
On s'attends à voir une troisième victime arriver, j'espère voir ça dans la suite ;)
Vylma
Posté le 10/02/2020
Le climat de peur est bien retranscrit, il y a pas mal d'idées, et l'écriture est fluide.
Je suis curieuse de la suite, de voir quelles actions vont bien pouvoir se produire !
Bon courage :)
Esmée
Posté le 09/02/2020
J'ai lu avec plaisir ces trois premiers chapitres, que je trouve très bien écrits. Le fantastique n'est pas du tout ma tasse de thé habituellement et j'avoue que je suis intriguée par la suite à venir.
fernewein
Posté le 11/02/2020
Merci !
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