Prologue. Une robe noire pour la mariée.

Notes de l’auteur : Cette aventure vous sera racontée par les personnages principaux de cette histoire.
Bonne découverte à vous!

Rymm

Souviens-toi, lorsque tout te semble réalisable. Le monde aussi abstrait qu'il soit te paraissait si beau et vertueux. Souviens-toi de ce ciel bleu et clair que tu pouvais atteindre du bout de tes petits doigts frêles. Souviens-toi à quel point tu étais épanouie lorsqu'il était encore là. Lorsqu'il était encore à tes côtés, pour te prouver qu'il n'y avait de limite à rien. Que les dangers de ce monde ne sont que des chimères, des ombres effrayantes que le soleil peut faire disparaître en une fraction de seconde.Souviens-toi de ce soleil si rayonnant, qui te procurait cette vitalité que ton corps réclamait sans cesse.

Souviens-toi...c'est ce qu'il y a probablement de mieux à faire. Aujourd'hui tu n'es plus là, et ma vie, elle poursuit son chemin vers un même refrain.

C'est ici que je te laisse, que je nous laisse. Nos rêves, nos objectifs réduits à néant. La précarité de ma situation fait que je ne peux me permettre de te rester fidèle, jusqu'à la fin de ma pauvre vie. Cette robe sombrement blanche, cachant ces jeux qui ne cessent de se rouvrir à chaque pensée pour toi, je la porte en ayant l'intime conviction qu'elle symbolise la fin de cette douce enfance auprès de toi.

Pas à pas, je marche en direction de l'échafaud. Ça y est, je le vois au bout de ce chemin menant vers un gouffre sans fin. Vêtu entièrement de blanc, le sourire aux lèvres, les yeux scintillants tels deux feux incandescents, il semble s'être embrasé d'un désir non dissimulé, me faisant prendre conscience de ses projets pervers. Cette envie de fuir, de m'en aller le plus loin possible me ronge terriblement, mais il est trop tard. Je ne peux m'enfuir. Les chaînes aux poignées je suis condamnée à jamais. Pourquoi ne suis-je pas partie plus tôt ? Car il s'agit simplement de survie. Sans son appui, mon pauvre périrait sans provisions, sans toit, sans rien. Je t'ai perdu toi mon éternel amour, je ne puis me permettre de perdre le perdre ainsi.

Enfin, je m'excuse pour ces vœux que je vais prononcer sans aucune sincérité. Je m'excuse pour ce baisers, qui autrefois avec toi, fut la plus douce que je n'eusse jamais goûté, mais qui à présent, dégage uniquement le goût amer d'une trahison imposée. 

 

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Maé
Posté le 26/06/2022
Hello !

Je voulais d’abord faire un retour sur ton résumé où j’ai vu une ou deux coquilles :

« Quatre Dieux élémentaires, un monde gouverné par leurs représentants, bénis de dons surnaturels. Quatre royaumes unis par une seule vérité. un petit grain de sable entraine le monde dans les abysses . Une entité malveillante cherche à pervertir l'Humanité. Va-t-elle arrivé à ses fins? » => Entre vérité et un petit grain de sable je pense qu’un « : » est préférable à un point simple et petite faute aussi « Va-t-elle arriver ».

Enfin ce résumé doit quand même être efficace puisque me voilà à commenter le prologue dont le titre est étrangement attirant.

A peine commencée la lecture, une première chose me frappe, c’est la concordance des temps, j’ai l’impression qu’il y a quelques soucis et pour le coup ça bloque vraiment la lecture.

« Souviens-toi, lorsque tout te semble réalisable. Le monde aussi abstrait qu'il soit te paraissait si beau et vertueux. Souviens-toi de ce ciel bleu et clair que tu pouvais atteindre du bout de tes petits doigts frêles. Souviens-toi à quel point tu étais épanouie lorsqu'il était encore là. Lorsqu'il était encore à tes côtés, pour te prouver qu'il n'y avait de limite à rien. Que les dangers de ce monde ne sont que des chimères, des ombres effrayantes que le soleil peut faire disparaître en une fraction de seconde.Souviens-toi de ce soleil si rayonnant, qui te procurait cette vitalité que ton corps réclamait sans cesse. »

- Semblait réalisable
- Aussi abstrait fût-il
- De ce monde n’étaient que des chimères – soleil pouvait faire
- Petite coquille : pas d’espace après le point entre seconde et souviens toi

J’ai l’impression que ces soucis n’étaient présents que dans le premier paragraphe, dans la suite ce sont des petites coquilles :

« Sans son appui, mon pauvre périrait sans provisions, sans toit, sans rien. Je t'ai perdu toi mon éternel amour, je ne puis me permettre de perdre le perdre ainsi. » => j’ai l’impression qu’il manque un mot dans « mon pauvre périrait » (à moins que pauvre soit pris comme substantif et dans ce cas my bad) et perdre est répété 2 fois.

« Je m'excuse pour ce baisers, qui autrefois avec toi, fut la plus douce que je n'eusse jamais goûté, mais qui à présent, dégage uniquement le goût amer d'une trahison imposée. » => ce baiser + pareil il me semble qu’il manque un mot ici « la plus douce » ou alors « la » est en fait un « le » qui reprend « baiser » ? Si « la » est juste attention à l’accord « que je n'eusse jamais goûtéE » qui a lieu car le COD est avant l’auxiliaire avoir et donc le participe s’accorde en genre et nombre avec ledit COD.

A part ça j’ai trouvé que ton prologue était intéressant ! J’ai bien aimé la manière dont effectivement on a l’impression que la mariée n’avance pas vers son époux mais plutôt vers l’échafaud. Cela dit je trouve qu’il vaudrait mieux ne pas écrire « je marche en direction de l'échafaud » car c’est pas très subtile du coup et se contrer davantage sur ta manière de décrire cette avancée comme celle d’une marche vers la mort. Tu le fais déjà mais personnellement je pense que c’est une description qui peut être davantage poussée, car encore une fois, le parallèle mariage/exécution me paraît très intéressant pour un prologue.

J’ai aussi apprécié le fait que ton personnage agisse tout en s’adressant à celui avec qui elle aurait préféré prononcer ses vœux. Ça renforce le parallèle et ça permet d’inclure une 3è personne dans l’équation en la rendant presque plus importante que cet époux non choisi. C’était une belle trouvaille, d’autant qu’on a cette impression de lettre d’adieux avec une telle énonciation, bref je trouve ça vraiment sympa !

Au plaisir de te recroiser,
A la revoyure !
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