Prologue: Kagu et Rose

Par Raxkagu
Notes de l’auteur : Hier, une homme à sonné à la porte. Je me suis levais de mon lit avec un effort surhumain et j'ai ouvert. Il m'a regardé et m'as dit " Bonjour Madame". Je l'ai regardé et lui ai dit que j'étais un homme. Il m'a dévisagé et a dit "Chacun ses défauts" puis a tourné les talons et est partis.
J'ai été traumatisé toute la journée

Il posa délicatement son doigt sur sa langue et le pointa en l’air. Le vent chaud venait du Sud. Il remit son carquois sur son dos et prit son arc posait au sol. Il jeta un coup d’œil aux alentours puis se remit en marche.

Après cinq minutes à faire le chemin inverse dans les bois, il reconnut l’arbre ou il avait caché les deux écureuils qu’il avait chassé. Il s’agenouilla au bord du tronc et déblaya les feuilles jusqu’à ce qu’il aperçoive de la fourrure. Il prit sa maigre chasse et profita quelques instants de ce vent chaud puis se remit en marche.

 

Il sortit de la forêt 30 minutes plus tard. Il s’arrêta pour regarder le triste paysage. En face de lui se trouvait Atlante ; depuis plus de 3 semaines, c’était devenue une ville fantôme. Les haut building du Quartier des Affaires qui était, d’habitude éclairé et animé se trouvait sans vie. De même pour ce bâtiment en chantier qu’il avait l’habitude d’explorer la nuit.

Il se retourna vers la forêt et lui adressa un léger signe de la main puis longea le petit chemin de terre qui le conduirait en ville. 

Le ciel était bleu, sans nuage mais avec un petit vent léger. Il se laissa tranquillement  descendre le long du chemin puis arriva au vieil entrepôt. Il déposa son arc et son carquois et sortit une rose fanée de sa poche. Il s’approcha alors de la porte de l’entrepôt et  déposa la rose à côté de plusieurs autres fleurs. Il partit avant que l’odeur infecte que dégageait le lieu ne le fasse vomir.

Il laissa alors l’entrepôt derrière lui et arriva au abord d’Atlante 30 minutes plus tard.

 

-Tu as mis du temps, dit une voix derrière lui.

 

Il se retourna et se retrouva face à une fille assez maigres, ses cernes sous ses yeux marron trahissaient un manque de sommeil. Elle avait les cheveux coloré. La partie droite était noir et la gauche rose. 

 

- Désolé Rose, lui dit-il en souriant, j’ai pourchassé un cerf pendant 2 h avant de perdre sa trace. Mais je ne rentre pas les mains vides.

 

Sur ces mots, il souleva les deux écureuils triomphants.

 

- Tu veux vraiment que je mange des écureuils ?! Lui demanda Rose en touchant du bout des doigts le corps des deux animaux inertes.

 

- Tu veux aller chasser ? Lui demanda le garçon en enlevant la capuche de sa veste noir.

- Sans façon… murmura doucement Rose. Tu fais ça très bien Kagu…

 

Kagu se retourna vers la route qui s’étendait devant lui.

 

- C’est quand même bizarre cette histoire d’épidémie non, lui demanda Rose.

 

Kagu acquiesça et s’engagea sur la route, regardant du coin de l’œil si Rose le suivait. Il avait peur pour elle, bien qu’il savait qu’elle pourrait se débrouiller seule .Mais c’était quand même sa petite sœur…

 

- Regarde, lui dit Rose en lui montrant du doigt un oiseau qui volait haut dans le ciel. Il ont l’air tellement paisible non ?

 

Kagu jeta un rapide coup d’œil à l’oiseau. C’est vrai que depuis que les villes étaient devenues désertes, la nature reprenait de plus en plus ses droit.

 

- On arrive au cimetière, lui lança Kagu en apercevant deux voitures au milieu de la route.

 

- Je déteste cet endroit, dit Rose mélancoliquement.

 

Lui aussi détestait cet endroit. Ça lui rappelait leurs défunts parents. D’un geste rapide, il chassa cette pensée comme une mouche et accéléra le pas. Il voulait rentrer avant la nuit.

 

- Kagu, ralentis…

 

Ce dernier se retourna vers Rose et lui sourit puis continua de marcher. Ils avaient encore 30 min de marche à faire pour rentrer « chez eux ». 

 

……….

 

- J’ai super mal aux jambes… dit Rose tout en se massant les pieds. Elle était allongée sur le canapé dans le petit appartement qu’y leurs servait de refuge pour l’instant.

 

-On a marché que 30 min Rose, lui dit Kagu en entrant dans le salon, deux assiettes dans chaque main.

 

 Il en déposa une sur la petite table devant Rose et s’assit en tailleur devant cette dernière.

 

- Ou a tu trouvé ces pommes de terre ? Lui demanda Rose en tâtant cette dernière du bout des doigts.

 

- Dans un petit magasin hier quand je suis partis chercher de la nourriture.

 

Il piqua une pomme de terre et l’enfourna dans sa bouche. Elle était tiède et fade mais le curry qu’il avait mis dedans permettait de faire abstraction de ce goût. 

 

- C’est pas dégueu… lui dit Rose qui avait déjà fini son assiette.

 

- Tu aurais pu au moins faire l’effort de savourer ma cuisine, lui dit Kagu en faisant une mine triste. Tu es une vraie goinfre…

 

Une fois leur maigre repas avalé,  Rose alla se coucher tandis que Kagu alla faire la vaisselle. 

 

- Tu crois que les autres ville sont comme nous ? Lui demandait Rose depuis le salon. Ça se trouve, c’est une sorte de caméra cachée pour nous tester…

- Oui, tu as raison et des millions de personnes peuvent te regarder sous la douche, lui répondit calmement Kagu.

 

Il entendit alors Rose rouspétait et esquissa un sourire.

 

Une fois la vaisselle terminée, il mit de côté les trois bouteilles d’eau qu’il avait utilisées puis alla rejoindre Rose dans le salon. Elle était déjà couchée dans le canapé. Il se dirigea alors vers l’armoire au fond de la pièce et y sortit un matelas gonflable qu’il déposa à canapé du canapé. 10 Min plus tard, il se coucha sur le dos et réduisit la luminosité de la lampe à huile qu’il avait trouvé il y a maintenant 2 semaines.

 

-Kagu… Commença Rose. Tu penses qu’il y en a d'autres… Des survivants ?

 

- Oui, répondit ce dernier. Mais ils doivent se cacher…

 

-  Tu te rappelles ce que disait Maman quand elle nous voyait escalader le toit de la maison ?

 

- Que même les vieux singes seraient jaloux de notre talent, répondit-il doucement.

 

- Ça me manque,  de courir sur les toits, de sauter au-dessus du vide…

 

- Ça me manque aussi Rose… On pourra y aller dans la semaine si tu veux…

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez