Prologue

Par Lydasa.

Dans la plupart des films d’horreur, l’histoire commence par une famille qui s’installe dans une maison à la devanture douteuse. Ou bien une malédiction sortie d’un vieux grimoire ou d’un artefact. Mon histoire à moi est bien différente, je n’ai pas déménagé, je n’aime pas faire les brocantes et surtout je ne suis pas du genre à attirer le mauvais œil d’un sorcier. Je suis un mec banal, un étudiant en médecine.

 

Ma vie était calme, j’étais dans la moyenne de ma classe, je m’en sortais tout à fait bien. Il fallut que tout bascule en quelques jours. Pour certains tout ce qui m’était arrivé avait une explication logique, scientifique. Mais quand on le vit soit même il n’y a aucune logique rationnelle. On se trouve confronté à la peur, à la terreur. Même en étant un médecin j’aurais dû être plus rationnel, j’aurais dû pouvoir expliquer les phénomènes.

 

Nous possédons tous un instinct de survie, quelque chose de primaire qui nous fait agir avant même que notre cerveau n’ait analysé la situation. Pour mon cas mon instinct de survie prit le dessus plus d’une fois, l’angoisse aussi ainsi que la terreur. J’ai voulu en parler autour de moi et peu de gens me croyaient. J’avais des réponses du genre « c’est ton imagination » ou « va voir un psy ». Même devant un psy il n’y avait aucune réponse qui pouvait expliquer ce que j’avais vécu.

 

Déménager ne servirait à rien, car même en dormant chez un ami cela recommençait inlassablement. Quelque chose venait me voir le soir, quand je dormais, quelque chose me suivait. Quelque chose me hantait, j’étais totalement impuissant et dans la détresse, j’étais seul face à mes fantômes.

 

Un jour les gens durent me croire. Ils durent être confrontés au fait que ce qui m’arrivait était finalement autre chose que mon imagination. Que tout ce que je leur disais n’était pas que dans ma tête ! Les personnes à qui j’avais parlé n’avaient pas su m’aider et c’était trop tard.

 

Mon meilleur ami découvrit, après plusieurs jours de silence de ma part, mon corps chez moi. Dans la salle de bain, lacéré sur tout mon corps par de larges entailles, comme si un animal m’avait déchiqueté. Mon visage était méconnaissable, griffé de toute part. Toute la pièce était recouverte de mon sang, mais il n’y avait aucune trace de celui qui aurait pu me faire ça. Comme si cela m’était arrivé seul, comme si un démon s’en était pris à moi.

 

J’étais mort d’une façon totalement inexplicable, personne n’avait compris mes appels à l’aide. À présent il était bien trop tard.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Reiko
Posté le 15/10/2020
La pression de l’atmosphère lourde et froide se met en place dès le prologue ! Personnellement j’adore les histoires qui commencent avec justement le fait d’avoir le personnage principal de décédé et de découvrir avec lui au fil des chapitres ce qui lui est arrivé. Une bonne entrée en matière.
Lydasa.
Posté le 17/11/2020
C'est exactement ce que je voulais faire ressentir. instauré un questionnement dés le début. Pourquoi est-il mort? Et ça fonctionne héhé.
Ewen
Posté le 13/10/2020
Salut ! Si l'histoire intrigue, on a en revanche un sérieux problème niveau correction (même dans le résumé !). Je ne ferai pas de liste comme LCA plus bas (qui était visiblement motivée), mais je te conseille déjà d'apporter la correction qu'elle te propose, et aussi de revoir la tournure de certaines de tes phrases. Par exemple dans "Il fallut que tout bascule un jour, je n’ai pas déménagé et personne n’est mort." : on comprend tes idées, mais elles ne sont pas bien agencées.

Je peux comprendre que l'orthographe, la conjugaison, et toutes ces choses effrayantes, soient difficiles à maîtriser - peu importe l'âge et l'environnement dans lequel on vit / a vécu. Dans ce cas fais-toi relire par des personnes plus à l'aise dans ce domaine. Ton texte en sera beaucoup plus valorisé, et il y aura moins de public à fuir.

Bonne continuation !
Lydasa.
Posté le 13/10/2020
Coucou, merci pour ton retour. Je suis consciente de mon problème d'orthographe assez handicapant. C'est pour cela que je fais toujours passé mes textes dans les mains d'un professionnel une fois que j'ai terminer d'écrire entièrement. Quand je partage sur les plateformes j'attend surtout un retour sur le fond et la forme.
En plus de ça c'est ma première histoire horrifique, je suis plus spécialisé dans la romance.
LCA
Posté le 09/10/2020
Je suis vraiment intriguée par l’histoire et j’ai vraiment hâte de connaître la suite. Néanmoins j’ai relevé quelques petites erreurs d’orthographe. Je te les mets :

1er paragraphe :
- à attirer me mauvais œil -> le mauvais
- J’étais sociale -> peut-être que tu voulais dire sociable mais dans tous les cas pour un homme on écrit social sans « e »
- Personnellement je trouve que la formulation « et avec une famille aimante » ne sonne pas très bien ce serait peut-être mieux de dire « et avais une famille aimante »

2ème paragraphe :
- c’est étrange d’avoir du passé simple et de passer à de l’imparfait pour « c’est juste moi qui changeai » il serait plus adapté d’utiliser du passé composé
- Pour « quand on la vit soit même » c’est « quand on le vit soi-même »
- Pour « a la terreur » il y a un accent sur le « a »
- Pour « Même en étant un médecin » tu pourrais juste mettre « Étant médecin »

3ème paragraphe :
- Pour « l’angoisse aussi et la terreur » la formulation ne sonne pas très bien il serait mieux de mettre « mais également l’angoisse et la terreur » ou bien « ainsi que l’angoisse et la terreur »

4ème paragraphe :
- Après « Quelque chose me hantait » tu pourrais mettre directement un point et pareil après « J’étais totalement impuissant et dans la détresse »
Lydasa.
Posté le 09/10/2020
Bonjour,
merci pour ton retour, l'orthographe est un peu ma bête noir. Souvent je fais passé mes texte dans les mains d'un pro une fois finis. Merci pour tes notes je vais corriger dés que j'aurais un moment.
Vous lisez