Première Partie

L’enfant n’est pas méchant à l’homme,

il est méchant aux animaux.

L’homme, en vieillissant, devient misanthrope

et charitable à la nature.

Les frères Goncourt

 

 

« Disastrous Doomsday ! »

C’est en ces termes fatalistes que Lloyd Petraeus, le Général des Armées, avait appelé ce jour d’Armageddon devant les ruines fumantes du Pentagone.

Entrecoupant sa formule d'une toux rauque, il la rabâcha trois fois avant d'être interrompu par les "croâ, croâ, croâ" d'un corbeau surgissant d'un ciel bistre nébuleux.

Chargé de noir symbole, cet intermède suscitait déjà en soi une vive émotion. Il en fallut pourtant plus au metteur en images qui, dans son car-régie, se prit soudain pour Eisenstein. Rajoutant au pathos, il donna ordre au drone qui survolait la scène de filmer le sauve-qui-peut du volatile.

Exit le Général !

Subito, j'eus droit de contempler l'envergure du puissant corvidé lequel, affligé d'un pesant battement d'ailes, tentait de fendre ce cloaque d'uranium et d'épouvante qui le cernait.

À n'en pas douter, il sentait sa fin proche, et c’était déchirant de voir ce bel oiseau égratigner la mort de ses griffes pointues.

Son agonie fut de courte durée.

Gazé de fumerolles, alourdi par les suies qui empoussiéraient son arbre respiratoire, bientôt le charognard rendit les armes. En une fraction de seconde, il se ratatina, se pétrifia, et finit par chuter tel un onyx fusiforme vers la terre dévastée. Plus exactement, il s'effondra devant les crocs rouge du Général, lequel d’évidence n'avait pu remettre la main sur ses rangers, probablement rôties sous l'effet du flash thermique.

À cet instant précis ma télévision se mit à capoter. Elle présenta un effet de mosaïques par intermittence, s'éteignit et se ralluma plusieurs fois avant de vomir de sinistres rayonnements. Comme à mon habitude, j'aurais pu pester contre l'obsolescence programmée, contre cette culture du jetable qui exalte les marchands les plus cupides. Sauf que là, j'en ai souri. Jusqu'à la délectation. La fin du monde ? Et alors ? Quoi ? La fin des hideurs, des bassesses, des vulgarités humaines ? La fin de la sauvagerie de l’homme-bête coiffée avec un clou ? La fin de ces milliards de gribouillis pour à peine un Miche-Ange ? Grands dieux, il était temps ! Homo erectus ignominus ratatinus ! Où était le problème ? Notre Mère la Terre allait peut-être enfin pouvoir envisager une poésie pour l'avenir.

Contrairement à la masse qui geignait au moindre fléau, victime de ses incertitudes casuistiques, mes neurones étaient maintenant suffisamment assagis pour transformer mes terreurs en ricanements. Ma télévision était en train de crever et je n'avais aucune pitié pour elle. Crève souillure ! Crève maudite, lui hurlais-je. Ma folie devait être alors à son comble. J'en appelais à la trêve éternelle, à l'extinction définitive des ignares, des bâtés, des gonflés de vent, des bouffeurs de prophètes, des combinards, des vermines, du troupeau bêlant, des bourreaux sans âme. En finir avec ces boucheries, ces holocaustes turpides qui pourrissaient les livres d'Histoire et les consciences de père en fils. En finir avec ces infos mortifères, ces charniers de drames que d'abjects rapaces m'avait enfoncé dans les mirettes depuis ma naissance, non pour me goinfrer de compassion, mais juste pour me vendre leur saloperie de peur marketing.

La fin du monde ? Vous êtes sûrs, les mecs ? Sûrs et certains ?

Putain, je rêvais pas. Tout ça avait l’air vrai.

J'étais là, passablement ébaubi, en plein brouillard stroboscopique, et j'ai fini par en roter de joie.

 

Deux jours plus tôt, les marches d'ivoire des séraphins s'étaient couvertes d'implorations. Pour fuir les larves de l'angoisse, le vulgum pecus s'était engoué soudain pour l'angélisme. On appela Dieu à la rescousse dans toutes les langues. Regards rivés au ciel, retenant leur souffle, beaucoup avaient psalmodié de vaines prières pour écarter du globe terrestre les puissances malfaisantes. À Lima, Bamako, Shenzhen, du pôle Nord au pôle Sud, des millions de mains s'étaient agrippées pour former de vibrantes chaînes humaines aux sons des cornemuses, des jembés et des luths. D'un coup, les quatre coins de la terre s'animèrent d'une généreuse concorde, liquéfiant toutes les complications, faisant fondre, comme il arrive dans les songes de la nuit, la gêne et l'affectation. Affamés de flashes saisissants, les médias nous empiffrèrent d'images fortes, plus ou moins trashs et burlesques, captées à tous les coins de rue. Ainsi, défilèrent en boucle ces cinq traders New-Yorkais, lesquels, à genoux dans Financial District, déchiraient sauvagement des billets de 100 dollars. On nous montra ces rabbins hassidiques qui désertaient en courant les yeshivas de Méa Shéarim et venaient devant les caméras promettre aux non-juifs une initition express de la Kabale. Dans l'Empire du Milieu, on nous montra ces dizaines de mères pékinoises qui poussaient leurs chérubins devant les ambassades, les obligeant à répandre leurs larmes innocentes sur les pompes diplomatiques. À Kaboul encore, on exhiba ces afghanes qui arrachaient leur burka et venaient embrasser la bouche de talibans ébahis. C'était beau à voir cet élan de fraternité universelle. Vraiment beau à voir. Ma glotte en avait trémulé.

C'était beau à voir, mais c'était trop tard. Tout cela n'avait servi à rien !

Visiblement, Arès, le dieu de la guerre, n’avait pas entendu les « Peace and Love » scandés par les foules pacifistes venues défiler en short, bermuda, mini-jupe et débardeur, à cause de la poisseuse canicule qui sévissait dans les deux hémisphères. Resté sourd aux chants de paix et d’harmonie entre les peuples, Arès avait statué : « Game over, bande de nazes ! Que cette Troisième Guerre mondiale soit la Der des Ders ! Et basta ! ». Oui, Arès avait dû dire quelque chose d’assez approchant. Du moins, mon instinct héllénique le subodorait.

Toujours est-il que presque aussitôt le degré Celsius de la canicule avait été multiplié par six mille sur de nombreuses capitales, centres économiques et autres complexes militaro-industriels, jusqu'à vaporiser de la moindre feuille A4.

Chance pour les secouristes, le feu d’artifice n'avait duré que quarante-huit heures.

Chance pour les fossoyeurs, il y avait déjà pas mal de monde incinéré.

On ne paraderait plus avant un bon bout de temps sur les plus belles avenues du monde. Sinon en panoplie de spectre.

 

Contre toute attente, l'image de mon écran plasma se stabilisa d'un coup, ranimant la trombine du Général Lloyd Petraeus. Comme le dernier des faibles, j'ai saisi ma télécommande et levé le son. C'était quand même tentant d'entendre les dernières fadaises de ce vieux monde putréfiant. Point de vue grand-guignol, je ne fus pas déçu.

Du Général, ironiquement, il ne restait plus qu’un épouvantail pathétique cramponné à son pupitre. À voir son uniforme maculé de plâtre, sa joue recousue et sa tête ceinte d’une cagoule pour grand brûlé, on imaginait sans peine que son bunker doré n’avait pas résisté au choc foudroyant de la réaction en chaîne. Avec cet air groggy qui annonce le vieillard, il avait l’air d’avoir pris vingt ans lors du boum titanesque. De fait, afin d’attester son identité, le réalisateur avait cru bon de placer un insert de son portrait où on le voyait, nettement plus fringant, en train de jurer je ne sais quoi à je ne sais qui, devant le drapeau étoilé.

Lèvres tremblantes, il avait encore bredouillé que les ripostes ne servaient plus à rien. D’après les derniers rapports qu’il venait de recevoir, presque tous les missiles Minuteman III intercontinentaux avaient été lancés, ainsi que les Trident II depuis la mer et les bombes stratégiques embarqués sur les B-52. À l’entendre, le doute n’était plus permis : le monde entier était en feu ! Et personne, absolument personne, à court ou moyen terme, n’en réchapperait.

C’est à cet instant que son trop-plein de gravité engendra l’insolite. Subitement, Lloyd Pétraeus avisa, tout sourire, quelqu’un qu’il semblait bien connaître. Délaissant son pupitre, il fit quelques pas pour aller à sa rencontre. La caméra dézooma alors et l’on découvrit, stupéfait, qu'aucun individu ne se trouvait dans sa ligne de mire, si n’était peut-être dans son esprit un haut gradé imaginaire. Désinhibé à l’extrême, il ne se rendait plus compte de la dissociation de sa personnalité. Ni du fait qu’il commençait à saigner du nez. Il parla à cette abstraction un court instant. Et pour finir, il la félicita en lui tapant sur l’épaule, comme n’aurait pas mieux fait le mime Marceau.

C’est en voyant passer un F-22 Raptor en rase-mottes au-dessus de Washington, qu’il parvint à se ressaisir. Le tout dernier aéronef furtif, censé assurer la domination de l’US Air Force dans les cieux, en avait pris un sérieux coup dans l’aile. Il tanguait à travers les colonnes de fumée, semblait lutter pour éviter un 360° autour de son axe de roulis.

Partant lui-même en vrille, le Général se mit à applaudir le sang-froid du pilote. On le croyait avoir recouvré un semblant de lucidité, mais il ne put s’empêcher d’avoir ce nouveau geste déplacé : il tendit ses bras vers le ciel et agrippa les poignées fictives d’un cerf-volant, afin d’en contrôler la supposée trajectoire.

Retrouvant une surnaturelle poussée aérodynamique, le F-22 Raptor ne s’écrasa pas et, validant le miracle, l’assistance poussa un ouf de soulagement. Fier d’avoir prêté main-forte à l’engin, Lloyd Petraeus s’exclama :

« Nous avions les meilleurs. Les meilleurs. Je n’ai aucun doute là-dessus ».

Sur ce, il revint vers son micro pour conclure son point de presse avec ces mots insensés :

« Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai rempli ma mission prophylactique du mieux que je pouvais. Non par insanité, mais afin de protéger bec et ongles notre fière nation. Comme les rescapés de l’Alaska et du Texas ont pu le constater, nous n’avons pas gagné la partie. Loin de là. Disons que nous avons exécuté pas mal de spares, mais qu’ils ont réussi quasiment tous leurs strikes. Cela s’appelle la guerre, mes amis, je n’y peux rien. Vous avez beau avoir le matériel le plus sophistiqué, la guerre, c’est comme la chasse. Sauf qu’à la guerre les lapins tirent aussi. Somme toute, mon honneur militaire reste sauf. Je viens d’avoir Yosbel Mayorkas, le secrétaire à la Défense, qui m’a assuré que j’avais agi avec diligence et un flegme de maître archer. C’est ce que je pense aussi. Nos ennemis ont été plus réactifs que nous ? Et alors quoi ? Je ne pouvais quand même pas souffler dans le cul de nos bombes pour qu’elles aillent plus vite ».

À ce moment-là, on entendit non loin plusieurs rafales de fusil d’assaut. Mû par un réflexe salvateur, le Général se plia aussitôt en deux derrière son pupitre. Lorsque les crépitements cessèrent, il se redressa d’un bloc et poursuivit son allocution délirante, cherchant cette fois à s’affranchir de l’imputabilité de ses actes :

« Alors, pour répondre à votre saloperie de question : suis-je en partie responsable de la fin du monde ? Suis-je punissable devant la cour pénale internationale ? Encore faudrait-il trouver l’architecte de génie capable de la reconstruire avec des cendres, cette illustre cour pénale. La Haye, Amsterdam, Utrecht, Eindhoven sont totalement rayée de la carte, chère Madame. Vous ne le saviez pas ? Et bien, je vous l’apprends. Plus sérieusement, je ne pense pas mériter d’être accusé de crimes contre l’humanité. Mes cinq étoiles ont fait le job, un point c’est tout. J’ai transmis docilement les ordres que j’avais reçus du Président des États-Unis que vous aviez élu vous-mêmes en majorité. Je ne suis par conséquent que le dernier maillon d’une longue chaîne de choix aussi absurdes qu’inconséquents. Vous pouvez me juger comme bon vous semblera. Vous pouvez. Mais pour tout vous dire, je m’en fiche royalement. Tout autant, s’il vous reste un peu de sens moral, vous pouvez également demander des comptes à votre conscience. Même si cela me semble totalement superflu, puisque dans peu de temps, dans très peu de temps, il n’y aura plus un caucasien, plus un noir, plus un Chinois à juger sur cette planète ».

C’est alors que soudain, ses nerfs lâchèrent. L’homme de guerre devenu clown de guerre fut submergé par l’émotion :

« L’Histoire se termine ici, mes amis. L’ange exterminateur est passé et a dit : que les babouins retournent à la forêt vierge. Nous méritions cela. Pourquoi ? Parce que depuis six mille ans, la guerre a toujours été le jeu favori des peuples querelleurs. Nous avons fini par nous anéantir parce que nous sommes cupides, racistes et très cons par nature. Parce que nous avons l’impérialisme dans le sang et une gâchette trop sensible entre les roupettes. Parce que chacun d’entre nous a toujours fait corps avec sa stupide patrie, soit par atavisme, soit par amour excessif des foulées de Carl Lewis. Voilà, le bouquet final vient d’être tiré. Certains ont pu admirer la beauté mortelle de ces champignons qui ont illuminé notre ciel. Les plus nombreux, atomisés en un éclair, n’auront pas eu cette chance. Bientôt, mes chers compatriotes, nous ne serons plus. Il n’y aura plus personne pour venir fleurir notre tombe et honorer notre mémoire. Excusez-moi, mais je dois partir à présent, on m’attend en haut lieu. Je vous quitte sur ce dernier regret : Dieu aura vraiment perdu son temps à créer les étoiles, les papillons et les roses ».

Contre toute attente, le Général Lloyd Petraeus ne partit pas. Baigné d’un calme étrange, il épongea durant quelques secondes ses mains moites avec un pan de sa chemise. Ce faisant, il marmonna cette supplique à fendre l’âme : viens me laver, maman, le cul de ton fils n’est pas propre !

Puis les choses allèrent très vite. Il sortit une arme argentée de sa poche. Il la braqua sur sa tempe et tira, éclaboussant violemment les journalistes de Fox News et d’ABC News qui s’apprêtaient à lui tendre leurs micros.

On entendit des cris horrifiés mélangés à des cris de panique, bientôt suivis d’une bousculade. Au cours de celle-ci, la caméra tomba à terre.

Le noir et le silence envahirent subitement mon écran.

L’apparition de ces ténèbres hertziennes fut la dernière image émise sur tous les réseaux sociaux et télévisés américains.

RIP CNN ! Pareil au Général, je m’en suis foutu royalement.

J'ai ouvert une Budweiser et j'ai trinqué à la santé de mes dents jaunes. Il me restait peu de temps à vivre, sans doute. Mais je savais que je pourrais mourir tranquille, avec un fin sourire aux lèvres. Puisque mon dédain du genre humain venait enfin de connaître son heure de gloire.

 

 

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Edouard PArle
Posté le 11/11/2022
Coucou !
C'est particulier de lire ça un 11 novembre, cette projection pessimiste d'une monde entraîné au bord du gouffre par la guerre. C'est particulièrement bien écrit, avec de très beaux passages sur l'hypocrisie, l'égoïsme de l'être humain. Je trouve que tu décris avec vraisemblance le déclin de l'humanité, le sursaut désespéré de pacifisme alors qu'il est trop tard. Ca sonne vrai.
"J’ai transmis docilement les ordres que j’avais reçus du Président des États-Unis que vous aviez élu vous-mêmes en majorité." cette phrase résume bien le personnage et l'absurdité de certaines décisions...
Je poursuis ma lecture !
Larsenac
Posté le 21/06/2022
Premier chapitre enlevé, une poésie désespéré mâtiné de fulgurance comique et surréaliste. On se croirait dans un kubrick à la sauce K. Dick. Je vais voir où cela nous mène. En tous cas, encore un changement de style fulgurant à mettre à ton actif.
Zultabix
Posté le 26/06/2022
Un grand merci pour ta lecture cher Larsenac !!!
Arthur Wu
Posté le 02/07/2021
Excellent premier chapitre ! Le style est osé et dynamique. Ca part dans tous les sens au début mais heureusement, tu recentres le monologue vers la fin. Le changement de perspective de la fin dû au personnage principal est bien trouvé. La fin est pas mal aussi, en forme de chute. J'apprécie cette entrée en matière et je vais lire la suite !
Zultabix
Posté le 02/07/2021
Un grand merci à toi Arthur Wu pour ton passage ! Super, si ces chiens t'ont mordu sans trop te faire de mal ! ^^
Arthur Wu
Posté le 04/07/2021
Je t'en prie :)
haha c'est exactement ça !
Ella Palace
Posté le 21/06/2021
Quel humour et quel entrain! Je l'ai lu plutôt vite parce que j'avais cette impression que tout allait si vite, trop vite... me voilà devant la fin de notre monde. Pour un autre?

Beau début!

Ella
Zultabix
Posté le 21/06/2021
Un grand merci pour votre lecture, Ella Palace !

Bien à vous !
Hortense
Posté le 05/06/2021
Quelle mise en bouche ! Fatal Bazooka a dégainé l'arme fatale ! Que de dérisions, c'est à mourir de rire à petit feu.

Chance ou malchance pour les fossoyeurs ?
Zultabix
Posté le 05/06/2021
Un grand merci Hortense pour ton passage. Heureux que ce prologue ait provoqué chez toi ces "rires à petit feu" !
James Wouaal
Posté le 11/05/2021
Un départ apocalyptique et un héros qui meurt plus vite encore que celui du Trône de fer. Une écriture cinq étoiles. Bref, passons au chapitre suivant.
Zultabix
Posté le 11/05/2021
Grand merci pour ton passage, James ! Je ne sais pas si on peut appeler héros ce Général déjanté. Il meurt vite, c'est vrai. Pourtant, je n'ai rien à proprement parler contre les généraux. Mais les armes de destruction massive me perturbe encore. Les bombes H, sont un peu le cyanure de l'Humanité qu'utilisaient les sommités nazi pour prendre la poudre d'escampette !

Bien à toi !
James Wouaal
Posté le 11/05/2021
Bah... la bombe H est une gentille distraction. C'est la connerie l'arme de destruction massive qui nous emportera tous...
AudreyLys
Posté le 01/05/2021
Hey !
Ton titre intrigant m'a accrochée, alors me voilà !
Je dois dire que l'intrigant, tu le maitrises à merveille dans cette première partie ! L'intrigue qui se dessine, en tout cas, est très audacieuse. C'est difficile de se projeter dans ce genre de réalité, je trouve, surtout pour y broder une histoire et la présenter. Pour l'instant, c'est réussi, et ton écriture soignée sert très bien le récit.
Bref, I'll be back !
Zultabix
Posté le 01/05/2021
Merci AudreyLys pour ton passage !
Miss O
Posté le 01/05/2021
Un incipit aussi étrange et intrigant que ton titre !
En tant que lectrice, j'hésite, je ne sais pas si j'ai affaire à une farce historique à la Kubrick dans "Dr Strangelove" ou à une élégie pathétique à la Chaplin dans "The Dictator".
Le discours du général contient de véritables fulgurances poétiques et le final suicidaire plonge ton récit dans un nihilisme troublant.
Zultabix
Posté le 01/05/2021
Merci Miss O pour ton passage !
Pour te répondre, c'est un peu les deux. Pour camper ce Général, son inconséquence, ses dérapages, son effarant côté cash, je me suis principalement inspiré de Donald Trump.

Bien à toi !
RaphaelleEviana
Posté le 15/04/2021
Hello, un premier conseil par rapport au média : tu pourrais faire des chapitres plus courts car la lecture sur écran est + fatigante que sur papier.
Je dirais "Mes cernes sont profondEs"
Et j'aime beaucoup le fait que tu mettes une citation au début, bonne continuation ! PS : Ton titre et ton image sont accrocheurs
Zultabix
Posté le 15/04/2021
Merci bien Raphaelle !
Vous lisez