— Encore un journaliste qui nous demande ce qu’on fait des stars de l’écriture qui disparaissent chez nous.
Je lève la tête vers la Patronne Une qui ricane tout bas comme à une bonne blague. Intriguée, je pose mon carnet, et emmitouflée de mon plaid, m’approche de l’écran.
— Comme quoi on serait une secte, glousse-t-elle en me montrant la ligne du doigt. Il est ridicule. On est pas une secte.
Dans le même temps, elle tapote sa longue tunique de lin à la Jésus et range la bourse pleine d’euros récoltés auprès des fidèles dans le tiroir. Au-dessus du bureau brille une vraie plume trempée dans de l’argent massif à la manière d’un néo-crucifix. Sa lueur éclate dans la pénombre de la charpente sombre, au milieu des amples fauteuils et canapés moelleux à souhait. Dans l’âtre de pierre gigantesque, une poignée de bûches crépite joyeusement au gré de la flambée. La gargouille sculptée sur le manteau s’illumine des flammes de l’Enfer. La meilleure partie de la pièce, selon moi, c’est sur les murs, où court une bibliothèque massive à la normande. Les tranches des ouvrages irradient aux couleurs de l’arc-en-ciel. Que des noms familiers pour quiconque connaît un peu le village paen.
La Patronne Une pianote un instant et moi, après un bref silence, je m’apprête à retourner à mes vers de poésie. Le canapé me tend les bras. Je m’entraîne en ce moment à faire un sonnet entier sur l’odeur des poils de chat, et l’inspiration ne manque pas.
C’est à cet instant qu’on tape au carreau. Avec la glycine qui tombe dessus, je n’arrive pas à distinguer qui cela peut bien être. Les fleurs baignent la pièce d’un parfum capiteux et les ombres s’y teintent de violet. Des petits pas résonnent à l’extérieur. La porte s’agite, on entend le vieil heurtoir cogner contre les planches, et Patronne Une s’exclame :
— Faut tirer, pas pousser !
Puis ajoute tout bas en se pinçant le nez :
— Je me demande parfois pourquoi on se fatigue à écrire des consignes…
Les gonds grincent lorsque le battant s’ouvre enfin. Plume A se tient dans l’embrasure. Le soleil d’automne dans son dos a la couleur du beurre. Elle avance d’un pas puis s’arrête sur le paillasson afin de ne pas barbouiller le parquet de gadoue.
— On a perdu Mimine.
Le plaid m’en tombe des bras. Je bégaye :
— Le petit chat noir ?
— Le petit chat noir. Deux jours que personne l’a vu. On va organiser une recherche dans le village. La Patronne Deux a même laissé sortir les prisonniers-volontaires de la cave à écrire pour tenter d’utiliser leur flair.
J’ai à peine le temps d’enfiler mon ciré pour me protéger des embruns que la Patronne Une est déjà dehors. Mimine est le chat le plus collant de la dizaine qu’on abrite, un jeune mâle en manque d'affection. Si Plume A s’inquiète, c’est qu’il y a une bonne raison, elle s’en occupe souvent lorsqu’elle travaille au potager.
À l’extérieur, c’est l’agitation dans le village. Tout le monde a délaissé ses tâches du jour, écriture, artisanat ou agriculture, rien ne pèse dans la balance face à la vie d’un petit chat. Entre les murs blanchis à la chaux, les Plumes galopent dans tous les sens. J’en vois une qui traîne la peluche de loutre préférée de Mimine, l’autre qui tente de courir avec une large gamelle pleine de croquettes maison. Les lierres et roses trémières frémissent sur leur passage et les cahutes de pêcheurs réinvesties par la communauté résonnent de centaines de pas empressés.
Visiblement, nous avons été les dernières prévenues.
Je pars de mon côté sur le sentier de terre qui mène aux murs qui ceinturent le village. Les pierres sont arrosées de manière à conserver juste assez de mousse pour l’aspect champêtre. Tout autour percent des liserons des champs et le jaune or des pissenlits. Accroupie, gênée par mon ciré, je tente d’appeler le chat tant bien que mal :
— Psssst… Minou…
Évidemment, pas de trace de l’animal. Un vague papillon virevolte, mais il est peu probable que Mimine se soit vu pousser des ailes. J’arrive enfin au portail où Plume B monte la garde avec sa réserve à boulettes de papier. On jette ça pour se défendre si on vient nous chercher des noises, et quand on s’ennuie, on écrit même des morceaux de textes militants dessus afin d’instruire au passage les brigands et autres paltoquets de bas étage.
D’ailleurs, quelqu’un se tient sur la piste. Plume B a enfilé son casque un peu trop grand et agite son épée en bois, visiblement affligée. Comme on dirait que l’intrus a un paquet noir dans les bras, je grimpe sur une caisse près du muret afin d’essayer d’apercevoir si Mimine ne nous avait pas trahies. Ce n’est pas lui, juste un gros tas de carnets.
— C’est pas possible, grogne Plume B en se pinçant le nez. On prend tout le monde qui accepte les règles de la communauté. Je répète : qui accepte les règles de la communauté.
— Mais elles sont où ? Il y a plus de site.
— Il y a toujours un site. Vous avez cherché ?
— Non. Je lis pas. Vous pouvez pas me donner le lien ?
— Comment ça, vous savez pas lire ?
— Beh, je sais écrire, mais je lis pas. Jamais. Mes valeurs m’interdisent de lire quelqu’un d’autre que moi.
Je pars au moment où Plume B se rapproche dangereusement du sac à boulettes de papier. Elle a un côté éruptif, je ne serais pas surprise qu’elle envoie tout notre stock d’un coup. Heureusement que nos projectiles sont biodégradables. Puis l’intrus aura de la chance, Plume B a souvent beaucoup de choses intéressantes à écrire sur les boulettes de papier militantes. En attendant, je suis bien embêtée de mon côté.
Aucun indice du passage de Mimine par ici.
Je retourne alors devant l’arbre à poèmes, où on accroche nos vers sur des feuillets colorés. Plume C est recroquevillée contre le tronc et ne semble pas prendre part à l’agitation. Avec sa petite théière recouverte d’un tissu matelassé, et son livre ouvert, elle ne fait même pas attention à moi au moment où je passe. Visiblement, l’histoire la happe et j’avance en silence pour ne pas la déranger. De toute façon, nous sommes déjà assez sur le sujet. Les branchages frissonnent sur mon chemin. C’est comme un murmure venu d’ailleurs. L’air est doux, je m’arrête un instant. Une poignée de feuilles or et sang s’envolent par-delà les rocking-chairs et les balancelles.
Je ne pense pas que Mimine se soit dirigé vers les falaises de calcaire. Les chats n’aiment pas les paysages pelés vers la mer ni le fracas des vagues qu’on entend résonner un peu plus loin. Le ressac embrume l’atmosphère d’iode. On respire plus fort là-bas au milieu du vent que partout ailleurs. Une brise fraîche me repousse vers le centre du village. Mieux vaut chercher dans les greniers.
Je passe plusieurs heures à fouiller, entourée des Plumes qui agitent des jouets et des clochettes dans tous les sens. Soudain, une exclamation résonne un peu plus loin.
Mimine a été retrouvé.
On accourt toutes, y compris les Patronnes Une, Deux et Trois. La remise de l’atelier poterie est déjà pleine à craquer quand je me colle aux carreaux sales. Derrière moi, mes camarades se pressent, ça se bouscule pour tenter d’apercevoir ce qu’il se passe.
La doyenne est à l’intérieur, c’est elle qui a retrouvé le chat. Du bout des doigts, elle soulève une vieille couverture qui date sans doute des années 20. Un nuage d’argile sèche retombe sur l’établi mal rangé.
— Merde, murmure Plume D pas loin, j’oublie de nettoyer une fois et forcément ça arrive là. Je vous jure que d’habitude, tout est propre.
Mais très vite, elle se tait.
Car le spectacle nous coupe la chique à toutes, sans exception, y compris à la très bavarde Plume V. Un miaulement éraillé grimpe du tas de chiffons. Personne ne bouge. Enfin, après un instant de silence, la Patronne Trois, les bras croisés, grogne tout haut ce qu’on pense toutes tout bas :
— Et personne s’est dit que pour un chat mâle, il lui manquait peut-être un truc ?
La portée de chatons se réveille peu à peu, chacun est aussi gros qu’une paume de main. Nullement dérangée, Mimine s’applique à nettoyer l’un d’eux à coups de langue râpeuse, fière du résultat. Les autres se blottissent contre son ventre pour y récupérer un peu de chaleur. La doyenne frôle la jeune maman du bout des doigts. Je souris jusqu’aux oreilles tandis que le soleil d’automne nous caresse le dos. Une flaque de lumière auréole la nouvelle famille, au milieu des poteries ocre et des outils terreux.
— L’asso avait dit qu’il était stérilisé, marmonne Patronne Deux.
Plume A se gratte la nuque, visiblement confuse :
— Quelle asso ?
— Une asso de tricot, c’était un chat refourgué par le fils de la présidente.
Nouveau silence.
Puis, enfin, Plume V pouffe et très vite, un immense éclat de rire remplit le jardin. La chaîne du puits cliquette de contentement et même les arbres frémissent dans les lueurs tièdes de la fin de journée. Pour célébrer ces naissances inattendues, et puis un peu parce qu’il fait bon aussi, chacune s’active à nouveau pour le repas de fête. Pendant que certaines récoltent le petit bois pour le feu de joie, je m’en vais vérifier si Cocotte et ses amies ont daigné nous pondre quelques œufs aujourd’hui. J’en trouve une poignée, avec la réserve des derniers jours, cela devrait suffire. Bibiche la vache n’est pas en période de donner du lait, son veau a grandi, mais heureusement nous avons eu le temps de faire un peu de fromage la dernière fois. On le sortira pour ce repas de fête. Dans la grande cuisine tintent les ustensiles cuivrés. Les bouillons frémissent, la pile d’épluchures pour l’engrais grossit à vue d’œil.
Enfin, Mimine a beau rester tranquille dans son établi, quelques Plumes passent pour épingler une fleur ou un bout de vers sur les planches.
Une fois ma tâche accomplie, je m’éclipse retrouver mon club secret. Plume H, G et C sont là, dans le sous-sol humide de la maison qu’elles partagent. C’est ici, dans cette vieille baignoire érodée, qu’on fabrique une petite eau de vie à la cerise de derrière les fagots. L’alambic luit froidement sur la table.
— On en sort combien ? fait Plume H. Dix bouteilles ?
Plume G s’étrangle :
— Dix ? Tu veux que tout le monde roule par terre ? Puis, on a pas une réserve infinie.
— Moi, murmure Plume C, de toute façon j’en prendrai presque pas.
Plume G hoche la tête et, vaincue, Plume H accepte de descendre à deux bouteilles, de quoi servir un fond à tout le monde et un bonus aux Plumes portées là-dessus. On récupère aussi un peu de bière, maison, un peu fade, mais moins mauvaise qu’au début des expérimentations, puis on range le tout dans un panier couvert.
Lorsque l’on passe la tête à l’extérieur, la grande place brille. La lueur des guirlandes se reflète sur les murs blancs et l’horizon se marbre de violet, d’orange et d’argent. Le soleil n’est plus qu’une boule de feu rouge, comme s’il boudait de devoir se coucher au moment où l’on s’apprête à s’amuser. On dispose les assiettes, les verres, puis une première tourte aux légumes arrive, encore fumante. Le jus de pomme coule à flots, on rit de soi et des autres de ne pas avoir été foutu de distinguer un chat d’une chatte. On se promet de faire mieux. Certaines ont apporté un carnet et griffonnent à toute vitesse dans un coin. On prend aussi des photos pour les absentes, celles qui voyagent, qui vivent ailleurs et auxquelles on pense à chaque fois.
Intriguée par le poids d’un regard, je tourne la tête vers la remise à poterie.
J’y devine un frémissement de moustaches alors que dans la nuit qui tombe s’allume la première étoile.
Hmmm, je ne suis pas sûre, mais je crains d'être arrivée après la bataille XD ! Eh bien, j'avoue que tu m'as bien fait rire avec la secte-qui-n-en-est-pas-une-mais-tout-le-reste-du-monde-est-persuadé-que-si ou le-chat-mâle-qui-en-fait-n-est-pas-un-mâle ! Si c'est ça l'avenir de PA, je l'accepte avec joie !
Je viens te lire à l'occasion du bingo de lecture, qui m'aiguille un peu parmi toutes ces histoires vu que je suis nouvelle sur le site.
Au tout début, j'ai bien compris que c'était des références à la vie, aux membres de Plume d'Argent, et j'ai craint d'être un peu laissée de côté vu que je viens de débarquer, et si j'ai sûrement raté quelques clins d’œil, au fil de la lecture, cela prend un aspect très communautaire, très village, dans lequel je me retrouve bien, ma foi :) C'est très agréable à lire, je te remercie pour ce texte fort bien écrit !
A bientôt !
Aaaah oui, c'est normal de louper des clins d'oeil, mais je suis ravie que tu aies apprécié l'atmosphère malgré tout :)
Merci beaucoup pour ton gentil commentaire !
Et puis c'est moi qui ai retrouvé le chat et ça, ça a de la gueule !
Alors, pour les noms des plumes, j'avoue que j'ai mis des lettres plus ou moins au hasard, donc il n'y a pas de référence ciblée :') mais si tu te sens d'avoir retrouvé le chat, alors on peut dire que c'est toi et félicitations pour ton flair !
Merci pour ce moment de lecture.
Je suis ravie que mes descriptions marchent, c'est quelque chose que j'aime beaucoup écrire. Et oui, le futur idéal aura des chats ou sinon il ne sera pas idéal !
Merci à toi encore !
Merci !!!
Je suis ravie de l'effet que ça a pu te faire hahaha un ptit côté village hobbit finalement un peu quand même
J'adore les différents concepts de ton histoire, d'avoir donné vie au village, de l'imaginer comme indépendant et auto-suffisant, de l'inscrire dans un paysage champêtre qui rappelle les vacances à la campagne et surtout cette communauté d'auteur.ices qui semble trouver son compte dans ce style de vie et ce cadre qui respire le bonheur!
Je n'écris pas beaucoup moi même mais j'imagine très bien mes amies plumes se retrouver dans ces personnages! L'histoire bien que sous format court nous transporte dans cette vision bienheureuse que tu as de l'avenir du site, bref c'était une lecture très agréable ;)
Au plaisir de te lire!
Et oui, c'était l'objectif, un peu de douceur dans ce monde de brutes quand même
Je suis ravie d'avoir pu apporter un peu de soleil <3
Je vois bien que cette nouvelle comporte beaucoup de références paennes, et je pense en avoir saisi absolument aucune. J'ai pour autant passé un très bon moment de lecture car le rythme, les descriptions et le ton sont juste parfaits. Et puis c'est bourré de bonnes idées n'empêche, les boulettes militantes, je vais les reprendre c'est sûr.
Alors félicitations !
Y'a des refs haha mais ça se comprendre sans trop de problème sans les refs normalement ! Jsuis ravie que le rythme marche et je saurais d'où viendront les prochaines boulettes de papier en manif
Merci encore !
Merci pour ce partage :)
Coeur sur toi et bon courage pour tes prochains jours <3
Merci à toi <3 Et j'espère que tu pourras sourire encore plus fort quand l'utopie se réalisera, dans 15 ans !
C'est une ambiance cosy à souhait, et juste ce qu'il faut d'agressif avec les terribles boulettes de papier militantes XD
J'aime beaucoup ton style imagée, on peut presque palper l'environnement que tu décris, et l'ambiance mi-familiale mi-communautaire est juste géniale *v*
Un grand bravo pour m'avoir fait rêver ! =^v^=
Emmy
Oui, j'ai un style assez descriptif sur certains aspects. J'suis ravie d'avoir vendu du rêve cosy, c'est ça qu'on veut pour le futur, beaucoup de douceur pour tous ! (sauf ceux qui méritent les boulettes de papier)
Merci à toi encore <3
Ouiii, il faut de la douceur, des coussins aussi, puis beaucoup de bienveillance et de tendresse
Arf, c'était un dialogue très amusant à écrire je dois dire, j'suis ravie qu'il ait marché
Merci à toi !
Moi aussi je veux une IRL permanente avec des tourtes, des chatons, de la gnole de cerise et des copines plumes !
Merci pour cette lecture rafraichissante et bienfaisante !
Qui sait, peut-être que tu y es déjà en tant que Plume I, oui ! Et il faut croire en un avenir meilleur jme dis, déjà qu'on a plus grand-chose à espérer, faut s'autoriser à rêver
Un plaisir encore et merci beaucoup pour ton gentil com <3
Le village PAen ! Quelle bonne idée de lui avoir donné vie ainsi : D
C'est vrai que c'est une vision plus que séduisante du futur, et avec plein de clins d'œil super jouissifs à découvrir au fil du texte, c'était vraiment une lecture très agréable ^^
Je m'inscris d'avance pour réserver une maisonnette : D
Merci pour ce super texte !
Un plaisir !
Bon, et puis ensuite, y a le chat (chatte), et le côté un peu agressif du début laisse place à de la mignonnerie. Bref, un texte bien sympa à lire ! :)
Jsuis contente que tu aimes le côté mignon <3 Merci !
Tout fout le camp ma bonne dame !
Sinon, j'ai adoré les nombreux clins d'œil à la communauté. Une lecture toute douce qui réchauffe le cœur par ce froid mois de février !
Tant mieux si ça réchauffe, c'était vraiment le but <3 Merci Renarde !
Merci pour ton com <3
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire cette petite nouvelle. C'était tout douillet et on n'avait qu'une envie, c'était d'enfiler un plaid et se mettre au coin du feu. J'ai bien aimé ton univers et j'ai souri à plusieurs reprises en découvrant l'organisation de ce village, les différentes références ou encore les petites piques à gauche et à droite. La disparition du chat nous apporte une petite aventure bienvenue qui correspond bien à ton récit.
Quoi qu'il en soit, un texte bien sympathique à lire ! Au plaisir de te lire à nouveau ;-)
Oui, je voulais offrir un peu de tendresse aux plumes, elles en avaient bien besoin <3 J'suis contente que ça t'ait fait sourire, c'est que sa mission a été bien remplie
Merci encore !
Très sympa la vie bucolique à la campagne (et en plus près de la mer) dédiée à l'écriture. Un rêve concrétisé pour de nombreuses plumes :)
Avec des petits événements chaleureux comme la naissance des petits chats (la recherche de la maman étant le fil rouge du début de l'histoire), un petit peu beaucoup de désordre sympathique, une fête improvisée à la Astérix à la tombée du jour. Et végétarienne.
Tout est là. On a envie d'y être !
Enjoy.
Oui, même si je sais qu'il y a au moins une plume allergique aux chats :') je me dis que dans trente ans, on saura traiter les allergies (j'espère haha)
Ouiii, j'ai pensé aussi à Astérix en écrivant ce passage haha
Merci beaucoup en tout cas !
C'est où qu'on s'inscrit pour déménager au village, dis ?
J'ai vraiment aimé cette nouvelle et la façon dont tu as utilisé un fil rouge plutôt simple pour permettre la découverte de ce PA du futur. On se laisse guider par tes descriptions avec un plaisir précieux, je me suis retrouvée à rire ou sourire plus d'une fois :) ça a été un plaisir de découvrir cette facette de ta plume, tu peux être fière de ta nouvelle !
Merci pour ce joli moment :)
Juste ici, on te fera une petite place.
Merci en tout cas pour ton gentil commentaire, je suis ravie d'avoir offert un brin de soleil, c'était l'objectif dans ce monde de brise
Bise sur toi <3
J'aime les chats qui sentent le chat et ne recule pas devant une bonne bière maison (à 0% sinon je digresse).
Je suis dispose d'une brouette qui grince (pour transporter les boulettes) et d'une paire de bottes en caoutchouc (pour les bouses).
Mon jardin est accessible à tous, et je mets volontiers le nez dans celui des autres.
Si vous offrez le T, j'apporte les biscuits (c'est bien une tentative de corruption !).
En résumé : je suis prête !
Je signe où ?!?
Sur une si belle lettre de motivation, j'ai envie de dire que la porte du village est ouverte
Si les chats sentent le chat et que la bière à la châtaigne, ça baigne, tout est bon
La brouette et les bottes font un bon kit de démarrage
Je prends la corruption avec plaisir, toujours du T à mettre dans mes gâteaux
Merci encore pour le cadeau !
Voilà un texte un peu plus entraînant, parmi les visions plus pessimistes (ou à mon sens négatives) rencontrées jusqu’ici ! Ça m’a fait l’impression d’une jolie tapisserie de petites attentions.
J’aime bien aimé la façon de décrire la commune PAenne à travers la recherche de ce chat. C’est malin. Et puis… chat. ^^
D’ailleurs j’ai trouvé rigolo que la surprise soit que Mimine est une femelle, alors qu’à la première lecture de son nom, je l’avais un peu présumée être une chatte, justement. Mais c’est vrai que rapidement dans le texte tu décris l’animal comme mâle. Ça m’a juste fait sourire en final, en me disant qu’inconsciemment les Plumes n’étaient peut-être pas si aveugles que ça. xD
J’ai beaucoup aimé la pique non dissimulée aux gens qui écrivent mais « refusent » de lire. Et ceux qui ne lisent pas le règlement/les consignes, aussi. Et dire que je me suis censurée dans mon propre texte pour un peu balancer les gens qui trouvaient que 150 caractères était trop pour un commentaire, entre autres comportements qui me chagrinent un peu parfois. Je salue ta témérité. =)
J’ai bien aimé l’idée d’une communauté autonome mais tout de même ouverte, avec des membres ailleurs à travers le monde, peut-être avec un mode de vie un peu différent, mais inclus tout de même.
J’ai vraiment bien aimé la mention de Bibine la vache, qui fait du lait quand elle en fait, mais à qui on laisse son veau. Pour avoir fait l’Agro, je me souviens d’avoir été assez désabusée par les méthodes mises en œuvre pour assurer une production laitière constante sur l’année et chaque année.
Et enfin, j’ai bien aimé que, toutes artistes qu’elles restent, les plumes mettent la main à la pâte pour le reste, les choses disons primaires, la nourriture, le ménage, et je suppose la couture et les constructions et réparations diverses. C’est peut-être ce qui m’a manqué dans d’autres visions, dans lesquelles les protagonistes se reposent presque exclusivement sur la lecture et l’écriture. Aussi noble ces poursuites soient-elles indéniablement, elles ne font pour moi pas tout, je pense qu’il faut un équilibre, une couverture totale des besoins. Et je trouve que ta projection s’en approche plutôt bien !
Voilà voilà. Une jolie nouvelle de ta part, un vrai petit rayon de soleil dans la grisaille. À bientôt ! =)
Oui, j'ai voulu m'autorise un peu d'utopie haha
Il fallait forcément des chats <3 Et d'ici là, il n'y aura plus d'allergies.
Oui, pour Mimine, je pense que les plumes avaient l'oeil, ou peut-être que le fils de la présidente du club de tricot a menti volontairement pour une raison obscure
Pour les consignes, je me mets dans le panier haha ça arrive à tout le monde. Mais oui, pour les coms, je pense pas être trop téméraire pour le coup (j'espère ?)
Bien sûr ! PA est ouverture aussi, je voulais laisser la possibilité à d'autres personnes de vivre hors de la sec... ville paenne.
Dans le futur, comme c'est une utopie, les vaches vivront comme Bibiche la vache <3 J'avais envie d'y croire
Et oui, tout le monde participe, car il faut de ça aussi pour faire vivre le village ! Et vivre les expériences sensorielles nécessaires à l'écriture
Merci beaucoup et ravie d'avoir pu offrir un peu de soleil, vraiment, c'était le but !
merci pour ces quelques lignes :) Un petit village aux plumes plus ou moins farfelues, mais toutes attachantes. On aurait même envie d'en savoir plus sur la vie de tout ce petit monde.
J'ai rigolé sur "une poignée de buches"... faut quand même avoir de sacrées mains :p Héhé
Bonne chance :)
Oui, des mains colossales même ! Qui sait, peut-être qu'une plume fait trois mères haha ?
Merci beaucoup !