Pluie du printemps (1)

Par Pouiny

« Alors… tu es prête ? »

Dans une pièce illuminée de rouge, ma sœur se tenait debout à coté de moi, et hochait vigoureusement la tête.

« Aïden, tu me laisses faire un petit peu hein ? Je n’ai pas envie que de regarder !

– Ne t’inquiète pas, répondis-je en riant, mais il faut bien que je te montre au moins comment faire la première fois, je tiens à ma pellicule ! »

Nous étions face à une table et divers produits pour le développement nous faisaient face avec défi. Ma sœur, équipée de lunettes, de masque, de blouse et de gants ne semblait plus tenir en place. Je m’éclaircissait un peu la voix et commençait alors :

« Tu vas voir, c’est pas bien compliqué. Il suffit d’être précis et rigoureux. J’ai déjà fait quelques étapes de chauffage et de dilution des produits. Il va falloir veiller que l’eau des bacs reste toujours à la même température. Là, notre eau est à 30°, pour une une première fois, ça sera plus facile…

– Oh, allez Aïden, on commence !

– Tu n’as même pas envie que je t’explique comment ça fonctionne ? »

Ma sœur fit une tête un peu étrange, puis ravala son impatience.

« Si, pardon. Mais j’ai surtout envie de voir.

– Bon… Alors je vais commencer à pratiquer, mais tu me laisses faire et parler sans interruption, d’accord ? Je risque de tout rater, sinon.

– Oui ! »

Je voulus lui sourire, quand je me rappelais que mon visage était sous un masque.

« Bon déjà, on va commencer par mettre la pellicule en spire. »

Et d’un geste, j’éteignis la lumière. Ma sœur eut un cri de surprise, alors que je lui pris les mains et lui montrait un petit bout de plastique et la pellicule.

« Là, le but va être d’encercler les bouts de la pellicules de ce petit bout de plastique, seulement pour ne pas abîmer la bobine il faut faire ça dans le noir. C’est assez technique, mais il suffit de prendre le coup de main. »

Mes yeux habitués à l’obscurité guidait les mains de ma sœur qui semblait assez a l’aise, bien que concentrée.

« Il faut mettre toute la pellicule dans le plastique et on coupera une fois qu’on sera arrivé au bout. Surtout, ne force rien, d’accord ?

– Aïden, qui t’as appris à faire ça ?

– J’ai demandé au vieux photographe, chez qui j’achète tout le matériel. C’est avec lui que j’ai fait mes premiers développements, après m’être lassé des vieux polaroids.

– Tu le vois souvent ?

– Pas vraiment, maintenant je développe tout seul. Je le vois quand je rachète des pellicules ou des produits. Il me parle souvent de ses nouveaux modèles d’appareils photos et de ses antiquités. Je crois qu’il m’aime bien.

– Pourquoi tu ne le vois pas plus que ça ? »

Sa question me prit au dépourvu.

« Et bien… Parce que c’est un vendeur, et moi un client. On a pas plus de lien que ça, c’est tout.

– Il n’y a personne avec qui tu es vraiment proche ?

– Euuh… Pas vraiment, je crois. »

Ma sœur eut un soupir. Mais je ne pus pas voir à quelle émotion il pouvait bien se rattacher. Elle resta silencieuse jusqu’à la fin de son travail. En attendant, je m’assis sur le lit qui était juste derrière. Sa petite chambre d’hôpital ressemblait beaucoup à la mienne, et ainsi même dans le noir je n’étais pas perdu.

« Aïden, j’ai fini !

– Je peux vérifier ? »

Sans aucune hésitation, Béryl me tendit la bobine juste devant le nez. Fébrilement, je vérifiai l’état de la spire ; elle était parfaite. Bien meilleure que la mienne à mon premier essai.

« C’est nickel. Bon ! Je met la pellicule dans sa boite et je peux rallumer la lumière. »

Et le visage de Béryl réapparut.

« Bien, maintenant, c’est là que tout se joue… Notre pellicule est dans la cuve de développement, et une fois que j’aurais mis les produits dedans, ce qu’il va falloir faire, c’est agiter la cuve pendant 30secondes, la tourner, recommencer sur 3 minutes précises, retourner à nouveau, et agiter pendant 3 minutes 30. Je préférerai le faire, ça ne te dérange pas ?

– De toute façon, vu mes bras face au tien, je ne pense pas que tiendrais… Je fais quoi, du coup ?

– J’ai mon chronomètre qui va sonner à chaque étape, est-ce que tu pourrais l’éteindre ?

– Pas de soucis, je vais m’asseoir alors. »

A la première sonnerie, Béryl sursauta. C’était la première fois qu’elle avait vraiment affaire à ma montre-chronomètre.

« Mais comment on arrête ça ?

– Tu appuies sur le bouton sur le coté pendant quelques secondes ! Fis-je en pivotant la cuve. »

Une fois fait, le silence repris pour quelques minutes. Béryl me demanda avec un ton accusateur :

« Comment tu fais pour vivre avec cette sonnerie horrible tout le temps ? »

J’éclatai de rire.

« Tu sais, on s’y habitue. Et il y a bien pire.

– Il te sert à quoi, à par pour les sonneries ?

– Il fait un très bon réveil ! »

Beryl eut comme un temps d’hésitation.

« Tu veux dire que des gens produisent des objets extraordinaires de complexité uniquement pour entendre une sonnerie stridente toute les trois minutes ?

– C’est un peu l’idée. Tiens, d’ailleurs, la prochaine ne devrait plus tarder. »

Et au moment ou je finis ma phrase, le chronomètre démoniaque sonna à nouveau. Béryl eut de nouveau un sursaut, et je ne pus m’empêcher de rire.

« Tu sais, il y a des objets qui sonnent de partout, dehors. Au lycée, il y a une sonnerie toutes les heures pour nous rappeler si un cours commence ou si il finit. A l’hôpital, des objets qui bipent, il y en a partout. Il y a même des objets que tu accroches aux enfants qui sonnent quand ils sont kidnappés !

– Tu plaisantes !

– Pas du tout. Maman avait manqué de m’en acheter un. »

Elle eut une moue étrange et je manquais de me gifler. Rappeler que maman s’inquiétait plus pour moi que pour elle était un impair importable. J’allais m’excuser, quand elle me devança :

« Vu ta carrure, je pense que même sans cet objet, on ne pourrait pas te kidnapper. »

Elle eut un petit rire pour sa propre blague. Sentant une brèche, je m’y engouffrais.

« Comment ça, tu veux dire que je ne suis pas un enfant fragile et sans défense ?

– Non, pour toi je parlerai plutôt de taureau…

– Hé, je n’ai pas de cornes, moi !

– Ça a des cornes, un taureau ? »

La question me prit de court. Béryl pencha légèrement la tête.

« Les vaches n’ont pas de cornes, si ?

– Ça dépend des espèces, je crois. Et les taureaux ont des cornes. Il y a même une expression qui dit ‘‘prendre le taureau par les cornes’’.

– Oh, c’est génial ! »

Elle semblait réellement enjouée de sa découverte du jour. Je ne pus m’empêcher d’avoir un pincement au cœur, qui fut coupé net par mon chronomètre qui sonna à nouveau.

« Bien, maintenant on va mettre la pellicule dans les différents bains devant nous. On commence par celui tout à gauche, qui va fixer et blanchir la pellicule. Tu veux le faire ? »

Sans me répondre, car la réponse devait être évidente, Béryl se redressa et prit la cuve, commença a verser le premier produit chauffé dans la cuve.

« Là, on va laisser agir environ quatre minutes, ça devrait être suffisant.

– Et ça va marcher ?

– oui, c’est chimique. Si on laisse plus longtemps, ça risque d’être très mauvais. »

Admirative, Béryl était presque sur le point de mettre son nez dans le produit, espérant voir une évolution à l’œil nu. Je lui pris le bras pour la faire reculer.

« Maintenant, il va falloir faire plusieurs lavage. On va arrêter de faire chauffer la cuve, et on va verser le second produit dans la cuve, environ une minute, on la déverse et on recommence jusqu’à ce que l’eau soit à peu près claire. Je verse et tu déverses ? Tu fais attention à ne pas en mettre partout ! »

Béryl prit le coup de main assez rapidement. Le troisième produit se passa également sans encombre, bien qu’elle n’arriva pas à s’habituer à la sonnerie de mon chronomètre.

« On dirait les sonneries d’appel des médecins dans les urgences…

– Tu les a déjà utilisées ?

– Quelques fois, répondit-elle, avec l’air d’éviter la question.

– Bien, fis-je, voulant également changer de sujet. Maintenant, il va falloir attendre que les pellicules sèchent quelques heures…

– Quelques heures ? Mais pourquoi c’est si long ?

– Aucune idée. Arrête de râler et aide moi à l’accrocher sur les cordes à linge. Fait attention, la pellicule à tendance à se tordre, il faut la maintenir droite et en bon état. »

et on passa ainsi bien dix minutes, les bras en l’air, debout sur son lit à accrocher sur une corde à linge le précieux film. Une fois fait, nous nous écrasâmes sur son lit comme un seul être.

« Alors, tu en as pensé quoi ?

– C’est amusant. Tu crois qu’on pourra le refaire ?

– Si tu arrives à baratiner les infirmiers, peut être. »

Mais rien n’était moins sûr. Peu confiants, les médecins m’avaient donné une autorisation exceptionnelle à la vue de la signature de ma mère sur un petit papier de confirmation d’autorisation. J’avais posé le marché suivant à mes parents ; si ils signaient ce papier pour Béryl, je considérais qu’ils leur avait bien offert un cadeau et je faisais de mon coté un effort pour fêter mon anniversaire. Je l’avais bien fêté, il y a deux mois de cela. Le temps de prévenir l’hôpital, demander l’autorisation, batailler contre les médecins et les secrétaire, au début du printemps, j’arrivais enfin à apporter mon matériel de développement de la chambre de Béryl, pour une durée précise. Si il fallait le refaire, je n’aurai pu si cela aurait été plus simple ou plus complexe.

« Bon, alors du coup on a du temps pour discuter ? C’est quand les vacances, pour toi ?

– Bientôt, d’ici une semaine. Je viendrais tous les jours, soit le matin, soit le midi, et l’autre moitié de journée, j’irais prendre des photos.

– Je vais te voir souvent, alors ! Et au lycée, ça se passe mieux ?

– Comment dire… ça se passe. En ce moment, on arrête pas de nous demander ce qu’on veut faire après le bac, mais sincèrement, j’en ai aucune idée… Et plus le temps passe, et plus on me colle au mur comme une mouche sur un papier sucré.

– Tu ne voudrais pas devenir photographe ? »

Je soupirai.

– Pourtant, la photo, ça à l’air de te tenir à cœur. Tout le matériel, les produits, le savoir-faire… Tu as l’air d’être bon. Moi, j’aime beaucoup tes photos. Ça serait bien si ton talent était reconnu et que tout le monde pouvait les voir, non ?

– Honnêtement… Je ne sais pas. Quand je fais de la photo, j’ai l’impression de le faire juste pour moi, et j’ai envie de le garder pour moi, pour toi, pour un cercle très privé, tu vois ? Je n’ai pas vraiment envie de prendre de photos pour de l’argent, des modèles dont je n’ai pas envie. Tu comprends ?

– Je ne sais pas… Moi, si je faisais quelque chose de bien, je voudrais absolument que tout le monde reconnaisse que j’ai du talent, souffla Béryl, les yeux dans le vague, perdu dans les plis de la lumière rouge.

– Oui, mais ta situation est différente. Les gens attendent rien de toi, alors que tu es capable de beaucoup. Moi, on attend à ce que je sache résoudre des équations, manipuler les éléments chimiques, décomposer des formules de molécule, alors que je suis un singe tout juste bon à savoir courir.

– Ça fait quoi, de courir ? »

Question complexe. Je me mordis légèrement la lèvre, en proie à la réflexion, et inspirait :

« Ça te fait respirer. Ça te fait prendre conscience de ton corps en mouvement, ressentir l’infime partie de tes muscles dans ton corps. Puis tu prends conscience du monde qui t’entoure. Tout ce que tu ressens se multiplie, la vue s’élargit, le souffle du vent fait fonctionner tes oreilles plus fort. Tu sens le soleil au dessus de toi, et comment il te suit en fonction de la direction qu’il prend. Puis après tu ressens de la douleur, de la force qui coule dans tes oreilles, ta gorge, le ventre, les jambes. Mais c’est une douleur vivifiante, qui transporte de la joie, une euphorie et une joie de vivre. C’est comme si tu avais la capacité, en l’instant, de tout gravir, juste parce que tu peux courir.

« C’est un peu comme une de mes crises, alors ? Demanda Béryl en secouant la tête

– T’es malade ou quoi ? m’exclamai-je, choqué. Ça n’a rien à voir, forcément.

– Comment tu le sais ? »

Je ne pus pas répondre. Je soupirai.

« Je ne sais pas. Je n’ai jamais eu de crise comme toi. Mais tu as l’impression de vivre, quand tu es … malade comme ça ?

– J’ai l’impression de m’accrocher à la vie. Et une fois la crise passée, je suis heureuse. Je me dis que j’ai vaincu une journée de plus.

– Dis… tu en fais souvent, des crises ? »

Ce fut au tour de Béryl de ne pas répondre de suite.

« Ça dépend des périodes. Il y a des fois ou ça m’arrive plusieurs fois par jour. D’autres journées, semaine, ou il ne m’arrive rien.

– Et jamais quand je suis là ?

– Non ! Tu dois apporter un soleil protecteur dans tes photos ! »

Elle avait un grand sourire enfantin en prononçant ses mots, et moi une peur insidieuse qu’une crise se déclenche pendant les heures où je suis là me piquait sournoisement l’arrière du crâne.

« Ne t’inquiète pas, si j’ai une crise, les infirmiers seront prévenus tout de suite. Tu n’auras rien à faire. Par contre, tu serais sans doute obligé de partir.

– Alors n’y pensons pas, et espérons que ça ne se produise pas. »

Et comme par réflexe, je pris Béryl dans mes bras. Nous restâmes des heures, silencieux l’un contre l’autre. Béryl fini par s’endormir. Je caressais machinalement ses cheveux, assis par terre, le dos contre son lit. Mes fessiers commençaient à être douloureux, mais je n’osais plus bouger maintenant que Béryl dormait sa tête contre mon cou. Son visage pâle semblait paisible, heureux. Même si je trouvais ma sœur belle et admirable, je ne pouvais nier mon pincement au cœur, qui me disait que, quand même, j’aurais aimé que ma sœur puisse courir avec moi, le soleil dans le dos.

 

Mais ça ne se produirait jamais. Quand bien même la médecine faisait des progrès, la vacillante vie de ma sœur se serait sûrement éteinte avant qu’on ne trouvât des solutions à son état. Déscolarisée, sous observation à l’hôpital depuis des années, où les infirmiers l’avaient plus vu grandir que mes propres parents, elle vivait comme en attente de la mort. Comme une sorte de retraitée sénile qui n’avait plus rien à attendre de la vie. Mais Béryl et moi avions dix sept ans. Et Béryl, malgré tout, était heureuse de sa vie, je n’avais pas à lui poser la question pour le savoir. Elle vivait pour ces petits instants où elle pouvait passer du temps avec moi, où elle pouvait apprendre, exprimer, parler, rire, aimer. Est-ce que les infirmières étaient proche d’elle ? Béryl ne m’avait jamais vraiment parlé de sa vie d’hôpital de façon concrète. Aussi, je ne lui avais jamais demandé. Peut être ne préférait-elle pas qu’on évite de lui rappeler son quotidien quand elle pouvait être ailleurs ?

 

Perdu dans mes pensées, un bruit à la porte d’hôpital me fit sursauter. Ma sœur se redressa doucement, les yeux mi-clos. Puis l’infirmière ouvrit la porte.

« Excusez moi, mais l’heure des visites est bientôt terminée.

– Oh non, mais on n’a pas fini ! »

Alors que Béryl protestait énergiquement, je jetai un coup d’œil furtif à mon chronomètre. Il restait quelques dizaines de minutes avant le temps minimum de séchage des pellicules et il était souvent mieux de les laisser plus longtemps. Je posai une main sur l’épaule de Béryl en la regardant calmement :

« Ce n’est pas grave, je reviendrai demain matin et on fera le tirage. Si ça ne vous dérange pas, demandai-je en direction de l’infirmière.

– Et bien… commença-t-elle, hésitante.

– C’est génial ! On continue demain alors, je vais t’attendre ! A demain, Aïden ! »

Avec un sourire, je saluai Béryl d’un petit mouvement de la main, et me dirigeai vers l’infirmière et le couloir sombre. Elle me suivit jusqu’à la fin de l’obscurité, et avant de retourner dans l’aile principal de l’hôpital, elle me saisit par l’épaule.

« Demain, on est jeudi, n’est-ce pas ?

– Eh bien, oui, je crois ?

– Tu n’as jamais de cours au lycée, toi ? »

Je ravalai ma salive, je sachant pas trop quel mensonge inventer pour ne pas me retrouver dans un sermon parental. Me voyant sans doute paniquer, elle soupira.

« Est-ce que tes parents sont au courant de tout le temps que tu passes avec elle ?

– Si le lycée continue d’envoyer du courrier comme quoi je rate des cours, oui, mais ils ne doivent pas savoir ce que je fais exactement quand je ne suis pas au lycée.

– Aïden, tu es un jeune garçon et je peux très bien comprendre que pour quelqu’un de ton âge les études ne paraissent que peu importante, mais quand tu devras être indépendant et que ta sœur ne sera plus là, que restera-t-il du temps que tu as perdu maintenant au lieu d’étudier et préparer ton avenir ?

– C’est assez odieux, ce que vous dites. »

La colère me fit crisper la mâchoire. Ne comprenant sans doute pas ce que je voulais dire, je la sentis reculer de surprise.

« Même si ma sœur est condamnée à mourir, le temps que je passe à lui rendre sa vie plus heureuse et moins morbide ne sera jamais perdu, et ce même si elle meurt et que je me retrouve à ramasser les feuilles mortes dans un square. C’est pas parce qu’elle n’a pas d’avenir et que moi je pourrais en avoir un, que je dois oublier son présent. Si même vous, qui êtes censée l’accompagner, ne la voyez que comme un cadavre en devenir, je ne sais pas trop ce que vous faites là. »

Je ne savais pas trop si elle avait envie de hurler ou de pleurer. Mais je n’avais pas envie de lui laisser le temps de choisir.

« Au revoir, et merci du temps que vous consacrez à ma sœur. »

Je lui tournai le dos, et parti d’une marche rapide. Je n’avais pas passé les portes de sortie, que je l’entendis m’appeler, et que je courus dans l’obscurité de la soirée en ville, mon sac a dos rebondissant au rythme de mes pas.

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dodoreve
Posté le 01/04/2021
Alors déjà, j'aime beaucoup le titre.
On comprend vraiment que Béryl aimerait qu'Aïden ait des amis en dehors de l'hôpital, peut-être parce qu'elle se dit qu'elle ne sera pas toujours là avec lui... :(
Le passage quand Aïden décrit ce que ça fait de courir <3 Et en même temps la discussion qui suit avec Béryl... C'est à la fois très triste et touchant, tout plein de vie malgré tout.
Roh la la, la remarque de l'infirmière... Je comprends son point de vue et en même temps ces réflexions sont de vraies claques à chaque fois, parce que nous on voit bien que ces petits bouts de temps sont merveilleux. Heureusement qu'Aïden ne mâche pas ses mots tout pleins de vie et de colère.

J'ai relevé quelques petites choses (et j'espère que ça ne t'embêtera pas d'ailleurs) :
"Mes yeux habitués à l’obscurité guidai(en)t les mains de ma sœur qui semblait assez (à) l’aise"
"Je préférerai(s) le faire"
"vu mes bras face au(x) tien(s)"
"à par(t) ​pour les sonneries"
"plusieurs lavage(s)"
"de mon c(ô)té"
"Je viendrai(/) tous les jours"
"j’irai(/) prendre des photos"
"ça (a) l’air"
"Béryl fini(t) par s’endormir."
"les études ne paraissent que peu importante(s)"
"mon sac (à) dos"
Pouiny
Posté le 02/04/2021
ça m'embête pas du tout, au contraire! D'autant plus que les fleurs du soleil est au final assez vieux (le texte a fêté ses 3 ans il y a quelques jours!), ma grand mère et moi avions commencé à faire une relecture, nous avions atteint le milieu de la seconde partie environ. Mais elle a eu un AVC et désormais lire lui demande trop d'énergie, donc je me retrouve un peu seul sur ce projet avec assez peu envie de faire la relecture, je l'avoue ! Donc merci, je corrigerai pas tout de suite, mais ça va beaucoup m'aider, je modifierai dès que j'ai du temps à y consacrer !

J'ai dès le début voulu intégrer la vie des autres personnages dans la vie d'Aïden, qu'on voit que ce qui se passe en dehors de son point de vue (et du notre, du coup) existe quand même. C'est vraiment au coeur de cette partie-là, dès l’interaction avec l'infirmière, donc si ça t'a marqué je suis assez content ^^ Merci !
dodoreve
Posté le 02/04/2021
Oh, ça me désole pour ta grand-mère... Je comprends tes réticences liées à la relecture, du coup ! Et oui tout ça est assez marquant, bravo encore :) C'est vraiment une lecture très chouette.
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