Partie II : La paix ~ Prologue

Le soleil de l'aube vint caresser les paupières d'Asha. Sa peau frémit, ses cils papillonnèrent. Elle émergea doucement du sommeil, bercée par la respiration de son frère et de ses sœurs qui l'entouraient. Elle se redressa, frissonnant à la fraîcheur du matin. Ses prunelles se posèrent sur la silhouette de son père assis sur le rebord d'une fenêtre. Muet, il lui tournait presque le dos, fixant le village qui s'éveillait sans vraiment le voir.

Asha se glissa hors du lit, faisant marmonner la fratrie. Les quatre enfants avaient dormi ensemble comme à l'ordinaire, mais force était de constater que la couche était désormais trop petite pour eux.

Asha prit place aux côtés de son père. Les yeux d’Aedan pivotèrent vers elle sans que son expression rêche ne change. La fillette échappa au regard de son père en tournant le sien vers les contours brumeux des cabanes baignées d'une lumière rosée.

— Tu penses à Maman ? Ma vraie maman, je veux dire, s'enquit-elle d'une petite voix.

Cette fois-ci, il la regarda vraiment.

— Quand... quand tu parles d'elle, tu as toujours cette expression... Tu as l'air triste.

Il ne répondit pas, se contentant de reporter ses iris à la fois durs et mélancoliques sur le paysage.

Asha se dandina, hésitante.

— Ne fais plus jamais ça, lâcha soudain son père.

La petite fille sursauta.

— Q... quoi ?

— Sous-entendre que Séla est une « fausse » mère. Elle vous a accueillies, Keira et toi, et vous traite exactement comme Ealys et Kurtis. Si pour elle vous êtes comme ses véritables enfants, elle doit être une véritable mère pour vous.

— Oui... heu... pardon.

Aedan se leva d'un geste brusque.

— Réveille les autres, lança-t-il de sa voix de chef. Dis à Ealys d'aller assister Séla pour l'accouchement de Réa, le travail a commencé.

— Ça se passe bien ?

— Non. Donc toute aide est appréciable.

Il s'avança vers la porte d'un pas lourd. Il s'arrêta en sentant la main de sa fille attraper sa cape.

— Est-ce... est-ce que tu aimes Maman Séla ? fit sa voix chevrotante.

Il se raidit, restant un instant muet. Asha rentra la tête dans les épaules.

— Bien sûr, finit-il par dire. Mais je ne l'aimerai jamais comme j'ai aimé ta mère.

La fillette frissonna, grattant le parquet de ses orteils.

— Je trouve ça triste... murmura-t-elle.

Aedan se détourna d'elle.

— Je vous attends sur la place centrale, lança-t-il en sortant.

Asha le regarda partir, les yeux embués. Elle les essuya rapidement et rejoignit la fratrie qu'elle secoua avec douceur.

— Laisse-moi dormir... grommela Keira.

— Mais c'est le grand jour, tu te rappelles ?

Sa petite sœur ouvrit soudain les yeux.

— C'est aujourd'hui ?! s'écria-t-elle.

Kurtis gémit.

— Oui, c'est aujourd'hui. Donc dépêche-toi, fit Asha en berçant le petit garçon dans ses bras.

Keira bondit du lit, achevant de réveiller Ealys.

— Tu es attendue dans la maison de Réa, lui dit Asha. Tu dois aider les Arsalaïs.

— Quoi, ça veut dire qu'elle va pas venir me voir ?! s'exclama Keira. Et Maman non plus ?!

Ealys lui déposa un baiser sur le front.

— Désolée, mais je dois y aller.

Elle enfila rapidement une petite robe et fila.

— Asha, tu m'aides à me tresser ?

— J'arrive.

— Non, reste avec moi ! protesta Kurtis.

— Non, tu dois te lever, c'est le grand jour de Keira aujourd'hui.

— Asha, dépêche-toi, je vais être en retard !

— Mais non, on a encore le temps.

Keira choisit ses plus beaux vêtements qu'elle para de perles, de pierres et de bâtons gravés, ainsi que de bracelets de fils multicolores tressés. Kurtis se laissa peu à peu contaminer par l'enthousiasme de sa sœur et se mit à trépigner.

— Tu penses que tu vas être quoi ? demanda-t-il à Keira qui avait grande peine à ne pas bouger pendant que sa sœur lui nouait les cheveux.

— Je sais pas... je veux pas être Teac, ça c'est sûr.

— Pourquoi ?

— Ils restent enfermés toute la journée, c'est pas marrant.

— Ils ont un métier très honorable, tempéra Asha, qui appelle à beaucoup de créativité.

— Oui mais je veux pas être Teac. Je veux être Hekaour, comme Père.

— Mais c'est dangereux ! s'exclama Kurtis.

— Ça me fait pas peur !

Asha posa un diadème de bois gravé sur la tête de sa sœur, le seul objet rituel qu'elle devait porter.

— Et voilà, c'est fini. Kurtis, tu t'es habillé ?

— Ouiiiiii !

— Bon, on y va, alors.

Asha sortit, tenant dans chaque main celle de sa sœur et de son frère. Ils arrivèrent un peu en avance à la place centrale. Un cercle avait été dessiné, qu'une foule entourait. Trois souches faisaient face à la scène, sur chacune d'elle était posé un objet rituel : une grande tablette d'argile, un akkash de cérémonie et enfin un marteau décoré. Aedan se tenait devant l'akkash, Yonys devant le marteau. Mais la place de cheffe des Arsalaïs était vide.

— Moïa est occupée aux côtés de Réa, elle devrait arriver sous peu.

Keira hocha fébrilement la tête, centre de l'attention générale. Elle fixait les objets rituels en tremblant.

— Je suis sûre que tu seras ce que tu veux être, lui souffla Asha.

Sa sœur lui fit un pâle sourire et pénétra seule dans le cercle. Moïa apparut, marchant aussi vite que son grand âge le lui permettait. Elle se plaça face à la tablette d'argile et leva une main, convoquant le silence.

— Chères filles et chers fils, aujourd'hui nous sommes réunis pour décider de l'ordre que l'une de nos plus jeunes membres va intégrer. L'objet représentatif qu'elle réussira à élever au plus haut montrera la voie qu'elle doit emprunter. Approche, Keira, fille de Séla du Cygne Noir et Aedan de l’Aigle Royal.

Keira s'avança, les jambes flageolantes. La main rachitique de Moïa s'éleva au-dessus de sa tête en même temps qu'une formule ancienne. La vieille femme tentait d'établir un Lien avec la fillette pour lui donner la force de soulever la tablette, ce que celle-ci serait capable de faire uniquement si elle possédait des prédispositions spirituelles.

— Que tes bras portent haut l’objet de ton avenir ! lança finalement Moïa. Commençons par la Table des Origines.

Keira saisit maladroitement la tablette entre ses mains trop petites pour son épaisseur. Elle positionna ses paumes de manière à pouvoir soulever l’argile lourde. Elle ferma les yeux, le silence s’était fait autour d’elle. Elle poussa un cri et banda les muscles.

L’ombre de la tablette rendit soudain sa peau moins lumineuse. Un murmure de stupéfaction parcourut les rangs, elle avait réussi à lever l’objet au-dessus de sa tête.

Keira gémit, elle perdit l’équilibre, la tablette bondit vers le sol. Elle se rattrapa juste à temps, parvenant à la conserver en main. Ses pouces étaient enfoncés dans les rainures que traçaient des symboles étranges. Seuls les Arsalaïs et les chefs étaient en mesure de les lire.

La fillette reposa l’objet avec un soupir. Moïa ne dit rien, mais elle tremblait légèrement. Un sourire enthousiaste repoussa un instant ses profondes rides.

— Maintenant, l’Akkash du Grand Cavalier.

Keira fit des moulinés avec ses poignets. L’akkash qu’on lui présentait était démesurément long — il faisait cinq fois sa taille — et incrusté de pierres multicolores. Richement gravé, il portait le même langage écrit que la tablette. La petite fille devait le soulever horizontalement.

Elle plaça ses mains en-dessous et prit une grande inspiration. Avant de fermer de nouveau les yeux, elle croisa le regard intense de son père.

Elle souffla bruyamment alors que l’arme bondissait au-dessus de sa tête. Ses bras frêles étaient tendus à leur maximum, tant qu’ils semblaient prêts à se rompre. Keira poussa un cri lorsqu’elle sentit l’akkash lui échapper des mains. La foule s’écarta précipitamment et l’objet retomba au sol avec un bruit mat. Aedan s’avança et le ramassa d’une main avant de le reposer sur la souche.

— C’est au tour du Marteau du Bâtisseur de Mondes.

Les mains tremblantes, Keira ne sut soulever l’objet plus haut que les précédents. Elle s’écroula avec un soupir, le front ruisselant de sueur.

Moïa baissa la tête et s’approcha d’elle pour lui tendre sa main râpeuse.

— Bien que la Table ait été soulevée haut, nul doute que l’Akkash s’est porté au plus près du ciel. Keira, fille de Séla du Cygne Noir et Aedan de l’Aigle Royal, sera Hekaour.

Une ovation émergea puis enfla, la foule se rétrécit autour de la fillette harassée mais heureuse. Asha vit un sourire s’épanouir sur le visage de son père, il vint féliciter sa fille avec une fierté non dissimulée. Elle chassa une larme jalouse d’un geste et se précipita sur sa sœur pour l’étreindre.

 

*

 

- Allez, allez !

Keira était rouge, ses bras tremblaient sous l’effort. On ne lui avait accordé que quelques heures de repos avant qu’elle ne commence son apprentissage.

— Tu vas y arriver, t’y es presque ! l’encourageait Oèn.

Veleg, qui occupait la place de professeur en tant que doyen des Hekaours, lui fit un geste de la main pour lui ordonner de se taire. Le silence se fit sur les gémissements presque inaudibles de Keira. Tenant dans sa main gauche un long bâton de bois qu’elle courbait et dans sa main droite un fil terminé par une boucle, elle tentait de les réunir. Convoquant toutes ses forces, elle parvint à enfiler la boucle sur une petite encoche taillée dans le bois. Elle tenait désormais dans les mains un arc prêt à l’usage.

— Félicitations ! lança Veleg. Tu t’es bien débrouillée. Viens, je vais te montrer comment tirer. Vous autres, continuez de vous exercer comme d’habitude.

Asha regarda sa sœur s’éloigner avec un sourire attendri.

— Elle est vachement douée, remarqua Artis, la plus âgée des apprentis.

— C’est sûr, pas comme moi.

Comme pour illustrer ses propos, la flèche qu’elle venait de tirer rata sa cible, un mannequin à forme humaine, d’une bonne coudée. Artis fronça les sourcils.

— Tu as touché dans le mille les cibles circulaires, tout à l’heure.

Asha eut un regard vers les ronds d’osier.

— C’était un coup de chance.

Artis s’approcha.

— Donne-toi à fond, ce sont que des mannequins, tu sais.

— Mais oui, je sais.

Asha tira de nouveau, la flèche se perdit dans les broussailles.

 

*

 

— C’est bon, on a terminé pour aujourd’hui ! déclara Veleg. Vous pouvez aller jouer !

Asha, Oèn et Artis qui s’entraînaient à l’escalade, descendirent de leur arbre. Ils furent rejoints par Keira qui avait bénéficié d’un cours particulier de lutte.

Les enfants ne tardèrent pas à organiser une partie de cache-cache dans la forêt. Oèn fut désigné en premier pour jouer le rôle du chasseur, le « renard ».

Les proies s’éparpillèrent, retenant non sans mal quelques gloussements.

— Moi je vais me cacher dans ce trou de blaireau, souffla Artis.

— Mais… tu ne vas pas déranger les blaireaux ?

— J’ai vérifié hier que ce terrier était vide, t’inquiète.

— Moi je vais brouiller les pistes en passant par la rivière, lança Keira.

— Bonne idée, je passerai par les arbres, fit Asha.

Les deux sœurs regardèrent Artis se glisser non sans mal dans le trou qui semblait déboucher sur les entrailles de la terre. Une fois que leur aînée eut disparu, elles se séparèrent.

Asha choisit un chêne pour entamer son voyage dans la canopée. Grimper aux arbres était l’un des seuls talents qu’elle se reconnaissait, en plus d’être une de ses activités favorites.

À partir du chêne, la fillette put atteindre un marronnier, puis un saule.

La cacophonie d’un nid d’oiseaux retentit, elle se dirigea vers l’ouvrage de brindilles qui abritaient des oisillons bruyants. Ceux-ci lui jetèrent à peine un regard quand elle vint se blottir à quelques mètres d’eux. Ils tendaient en avant un bec béant de la taille de leur tête. Ainsi entourée de bruit, Asha pouvait changer de position sans être trahie par un craquement impromptu. Leurs piaillements retentirent plus fort, annonçant l’approche d’un de leurs parents. Une mésange bleue vint déposer dans les gueules avides de ses enfants quelques asticots qui furent engloutis en un éclair. Asha contempla ses plumes azurées avec admiration, avant que l’oiseau ne reparte aussitôt, dévoué à la seule tâche de nourrir ses petits.

Les pensées de la petite fille dérivèrent vers Réa, dont l’accouchement n’était toujours pas arrivé à son terme. Les Arsalaïs craignaient pour sa vie et celle de son enfant.

Asha frissonna, elle préférait penser à autre chose. À côté de la maison de Réa, il y avait la prairie, où le troupeau venait souvent paître. La fillette eut soudain envie d’aller voir les chevaux. Elle se leva et descendit de l’arbre, délaissant avec un léger soulagement le vacarme aigu des oisillons.

Elle courut entre les racines et les broussailles pour rejoindre les habitations. La forêt était plus clairsemée entre les cabanes de bois, Asha sortit à découvert. La première chose qu’elle entendit fut un cri déchirant. Elle sursauta, son regard se porta sur une maison prise d’effervescence. Une foule attendait dehors, certains faisaient les cent pas, d’autres étaient prostrés au sol, aussi muets que des tombes. Ealys jaillit à l’extérieur, chargée d’un paquet de linge taché de sang, elle croisa Oanell qui en apportait un nouveau.

Un nouveau cri remua Asha, qui s’enfuit vers la prairie sans retenir ses larmes.

Les chevaux étaient là, tranquilles. Cette vision l’apaisa un peu, elle ralentit, essoufflée.

Elle aperçut un petit attroupement qu’elle rejoignit, curieuse. Sagal, le gardien du jour, était entouré de quelques autres Hekaours. Ils fixaient un point face à eux avec des demi-sourires.

— Qu’est-ce qu’il se passe ?

Sagal lui désigna une jument blanche.

— C’est Youna, elle vient de mettre bas.

— C’est vrai ? Elle va bien ?

— Très bien, ça a été rapide. Elle n’en est pas à son premier poulain.

Le Hekaour eut un regard derrière lui où l’on pouvait apercevoir la silhouette de la maison de Réa.

Asha fixa la jument qui léchait avec énergie un corps squelettique. La fillette sourit en apercevant un poulain tacheté qui tenait difficilement sur ses pattes. Youna, après un mouvement de l’encolure, cessa la toilette de son petit et fit quelques pas. Elle l’encouragea à le suivre d’un doux hennissement.

Le poulain brun moucheté de blanc s’avança mais se perdit dans ses longues pattes et tomba à la renverse. Asha eut un léger rire, attirant l’œil du petit cheval. Ils se dévisagèrent de loin, bien qu’il ne puisse sans doute pas la voir. Finalement, il trouva la force de se relever et parvint jusqu’à sa mère où il commença à téter goulument.

— On peut s’approcher ? demanda la petite fille.

— Pas encore, il faut les laisser tranquilles. Dans quelques jours, on essaiera de toucher le poulain. Normalement Youna ne devrait pas s’interposer.

— Il est mignon, ce bébé.

— N’est-ce pas.

Sagal lui ébouriffa les cheveux.

— Son air hirsute me fait un peu penser à toi. Peut-être deviendra-t-il ton cheval.

— J’aimerais bien.

— Il faut attendre au moins un an pour observer la formation du Lien, patience. Et puis, ce n’est pas la peine de se décider tout de suite, tu as l’embarras du choix.

Il fit un geste vers un groupe de poulains qui se chamaillaient entre leur mère.

— Oui mais celui-là, il me plait déjà.

Asha s’assit dans l’herbe et contempla les mouvements attendrissants du nouveau-né en compagnie de Sagal.

Le soleil atteignait presque l’horizon lorsqu’on vint leur annoncer une sombre nouvelle.

 

Des larmes plein les yeux, Asha quitta la prairie aux chevaux. Elle passa devant la maison de Réa qui résonnait de pleurs et se mit à courir. Elle traversa l’atmosphère lourde du village et arriva, essoufflée, jusqu’à chez elle.

Elle gravit les quelques marches qui y menaient et pénétra dans la cabane. Elle trouva Séla assise sur le rebord de la fenêtre, fixant le paysage comme Aedan l’avait fait le matin même.

— Maman…

Séla tourna vers ses yeux rougis qu’elle tenta d’essuyer. Asha vint se blottir contre elle.

— C’est pas ta faute, faut pas t’en vouloir… Tu as fait de ton mieux, j’en suis sûre.

La jeune femme eut un sourire amer.

— Mais je n’ai pas pu les sauver.

Asha la serra aussi fort que ses petits bras le lui permettaient, elle lui rendit son étreinte. Elles se mirent à sangloter en chœur.

— Keira ne m’en veut pas trop de ne pas être venue à la cérémonie ce matin ? demanda Séla après un temps.

— Elle comprend, même si elle aurait aimé que tu sois là.

— Je suis désolée. Cette journée a été éprouvante.

— Je sais.

Elles se perdirent de nouveau dans leur étreinte mutuelle.

— Dis Maman, souffla Asha.

— Oui ?

— Est-ce que je risque de mourir comme Réa et l’autre maman si je tombe enceinte ?

Séla eut un silence.

— Malheureusement… oui.

— Alors je veux pas avoir d’enfants.

Sa mère eut un léger sourire.

— Ça peut te paraître étrange, mais avoir des enfants, ça vaut la peine de prendre le risque de mourir.

— Ah bon ?

— Tes enfants, plus qu’une trace de ton passage ici, te donneront le plus bel amour qui existe. Et cet amour te donnera la force d’aller de l’avant. Du moins, c’est ce que je pense.

Asha considéra le regard infiniment doux de sa mère d’adoption.

— Je… je crois que je comprends.

— C’est bien, fit Séla en lui caressant la tête.

La fillette se blottit contre sa poitrine, se sentant soudain fatiguée. La respiration rythmée par les caresses, elle glissa dans la chaleur bienveillante du sommeil. Une seule certitude demeurait, celle de Séla qui la protégeait et l’aimait.

Elle sombra entre deux vers d’une comptine.

 

Viens, mon enfant,

Au creux de mes bras,

Mon visage sera,

Le toit de ta maison

Viens, mon petit,

Te blottir contre moi,

Écoute mon cœur, chéri

Il chasse le danger

Viens, mon enfant,

Je t’aimerais toujours…

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Guimauv_royale
Posté le 02/08/2020
Coquilles

- Trois souches faisait (faisaient) face à la scène
- sur chacune d'elle était posée (posé) un objet rituel
- tant qu’ils semblaient prêts à (se) rompre
- - J’ai vérifié hier que ce terrier était vide, t’inquiète (.)
- en plus d’être une des (de) ses activités favorites.
- Keatys jaillit à l’extérieure (extérieur)
- il faut les laisser tranquille (s)

- un mannequin  (il y a un espace en trop) à forme humaine

Remarque

- Écoute mon cœur, chéri (il y a trop de syllabes par rapport au reste)
AudreyLys
Posté le 02/08/2020
merciiiii
_HP_
Posté le 18/07/2020
Hello !

C'est tout mignon comme flashback ^^ Bon, triste aussi 😅 Mais j'aime beaucoup la façon dont tu décris l'amour qui lie Asha à sa soeur, ou à sa famille ^^
Je suis très curieuse de voir où tu nous emmènes dans cette seconde partie ! 😄

• "Les quatre enfants avaient dormi ensembles comme à l'ordinaire" → ensemble
• "Donc dépêche-toi, fit Asha en berçant le petite garçon dans ses bras." → le petit
• "Ils furent rejoints pas Keira qui avait bénéficié" → par Keira
• "il y avait la prairie, ou le troupeau venait souvent paître" → 'où', je pense ^^
• "Elle aperçut un petite attroupement qu’elle rejoignit, curieuse" → petit
AudreyLys
Posté le 18/07/2020
Hello ! Comme toujours merciii (*´꒳`*)
Alice_Lath
Posté le 13/05/2020
Mmmh, un prologue flashback. Tu n'évoques pas beaucoup la troisième caste, du coup je me demande à quoi ils peuvent bien servir. C'est les artisans, c'est ça? Si j'ai bien compris. Sinon, en dehors de ça, c'est intéressant la manière dont tu décris le lien entre les deux soeurs, il y a un côté réaliste et vraisemblable qui donne encore plus de corps au personnage. Bref, dans tous les cas, je suis intriguée, et puis, j'ai hâte de savoir où va nous mener cette deuxième partie en tout cas héhé
AudreyLys
Posté le 13/05/2020
Oui, c'est exactement ça, les artisans. C'est vrai que y a pas de perso de cet ordre ^^'
J'ai une sœur, peut-être que ça aide^^
<3
El
Posté le 29/03/2020
Allez ! J'avais déjà lu le prologue y a un bout de temps, mais j'ai préféré le relire pour me remettre dans le bain : P
Me revoilà donc, comme promis, sur la partie 2 (même si j'aurais mis mon p'tit a jet l'ancre à proximité : D Je ne garantis pas 1 com/chap, mais je vais faire de mon mieux. Hâte de lire la suite >w<
AudreyLys
Posté le 30/03/2020
Pas de problèmes, ne te stresse pas pour ça !
Bonne lecture ~
Keina
Posté le 24/01/2020
Coucou Audrey Lys, me voici sur la deuxième partie de Danse Étoilée ! J'ai beaucoup aimé ces petits bouts de vie de la tribu et d'Aisha, même si on ne comprend pas toujours tout... Mais on ressent bien l'amour qui lie Asha et sa famille, du coup, ce dont je me souviens de la fin de la première partie est d'autant plus déchirante. Parce qu'il me semble qu'Asha ne revient pas vers ses parents et continue de se faire passer pour morte, c'est ça ?Bon, je le saurai en lisant la suite...
AudreyLys
Posté le 24/01/2020
Coucou ! Contente que ça t'aies plu^^
Oui c'est ça, elle décide de partir enfanter seule, il n'y a que Keira qui est au courant qu'elle est vivante.
À bientôt alors^^
Vous lisez