Nuit d'été (1)

Par Pouiny

Je rendis une copie sur un bureau, en silence, et sortait de la salle. En fermant la porte, enfin à l’extérieur, je pris une grande inspiration, comme si j’étais resté en apnée durant plusieurs heures.

« Alors ? »

C’était Bastien, jeune homme habillé de noir comme un rockeur et aux longs cheveux blonds attachés qui venait de me poser cette question. Je lui souris :

« Alors, alors, bah rien, j’ai rendu feuille blanche.

– Héé, moi aussi ! »

Et nous rîmes ensemble en nous tapant les mains. Nous parlions de nos épreuves respectives en nous dirigeant vers le terrain de sport, déambulant dans des couloirs déserts. La plupart des autres élèves, pendant le bac, préféraient rester jusqu’à la fin du temps imparti, plutôt que d’aller courir sous un grand soleil d’été.

 

Nous nous changeâmes, et nous nous échauffâmes méticuleusement avant d’aller courir.

« Tu as pris de l’eau, au moins ? Me demanda mon camarade.

– Hé, je ne tiens pas à mourir. »

Alors qu’il avait fini de s’échauffait, il se mit droit, et me regarda jouer avec ma cheville.

« Tu es sûr, au fait ? Me fit-il en la pointant du regard. Ça ne fait pas très longtemps que tu marches sans béquille.

– Mais oui, j’ai enfin eu l’autorisation officielle de mon médecin. Il faut bien que je m’y remette un jour ! »

Et comme pour prouver mes dires, je sautillais sur mes deux pieds. Il me fit un sourire radieux, et s’exclama :

« Bon ! Bah, on y va, alors. »

Et nous nous installâmes sur les lignes de départ de la piste.

« cent ou deux cent mètres ? Demandai-je à mon camarade.

– Tu ne veux pas faire un tour de piste tranquille d’abord ?

– Non, je suis trop impatient.

– Bon, deux cent mètres alors, ça sera moins violent. Hé, Aïden, laisse moi une chance, quand même !

– Tu rigoles ? Je m’y met à fond ! Mais t’inquiète pas, je dois avoir beaucoup perdu.

– Bon, soupira Bastien. »

Son regard changea d’intensité, et commença le décompte. Le ‘‘go’’ résonna à mes oreilles comme un coup de sifflet et j’usais de toute ma détente pour partir comme une flèche. Les sensations de courses résonnèrent à nouveau dans tout mon corps, et mon cœur s’accéléra, comme en euphorie de vivre pour ce qu’il avait toujours voulu faire. Je n’accordai pas un regard a Bastien, sans doute un peu derrière, mais tout aussi concentré et heureux que moi. Mais si pendant les premières secondes, je me sentais vraiment bien, très vite ma respiration du s’accélérer plus vite que prévu, et bientôt je me sentis comme noyer en plein air. J’arrivai au bout des deux cent mètres en premier, très serré à Bastien, et nous fîmes un autre tour de terrain en courant plus doucement avant de nous arrêter et nous mettre sur le coté du terrain. Mon camarade, sur les genoux, était rouge comme une tomate.

« Je ne sais pas comment tu fais… Moi, ça me tue vraiment !

« T’inquiète pas, moi aussi je suis détruit, là, soufflai-je en m’asseyant par terre, le dos appuyé contre le grillage. Ça faisait longtemps que je n’avais plus fait ça.

– Et tu es quand même meilleur que moi… c’est presque humiliant, répondit Bastien en riant.

– Je ne te battrais jamais dans un sport d’équipe. Tu es un bon leader, et moi je suis un très mauvais suiveur. »

Il rit, et tout en récupérant son souffle, il s’assit près de moi, mettant son bras sur mes épaules et sa tête sur la mienne. Concentré sur ma respiration, je n’étais même plus dérangé par son coté tactile, qui au début m’avait beaucoup perturbé.

Au final, ça ne faisait pas très longtemps que je connaissais Bastien. Je l’avais remercié, en revenant au lycée, de m’avoir offert un sandwich quand j’étais tombé dans les escaliers. Je devais avoir l’air bien ridicule, car en me voyant un peu penaud, avec deux sandwich préparés, et en lui en tendant un le rouge aux joues, il eut un fou rire qui me mit très mal à l’aise. Mais il avait accepté, et devint mon second allié du lycée avec mon professeur de sport. Voyant que même avec mes béquilles, je continuai de venir quotidiennement à tous les cours et clubs de sport ou j’étais inscrit avec assiduité, il avait décidé de devenir mon coach sportif, à me surveiller et me conseiller dans mes soins de ma cheville. Lui était d’une autre filière, et rêvait de devenir une star de la musique, mais ça ne l’empêchait pas d’aimer se défouler au lycée, « tant qu’il n’y a pas de groupie qui me forceront à quitter Londres en hélicoptère. »

Je lui avais donc parlé de ma sœur, des photos, du soleil, et il avait écouté sans jamais rien me reprocher. Mais il s’était mis en tête alors de devenir mon coach de vie en plus de mon coach sportif. En échange, je devais devenir son photographe officiel. « Tu feras des photos de moi pendant mes concerts » s’exclamait-il. Il ne m’avait fait aucun commentaire, quand je lui avait avoué que cela faisait un mois que je n’avais plus parlé à ma sœur. Il m’avait simplement donné un petit coup de poing dans l’épaule, en me disant « hé, laisse toi du temps. » Et il n’avait rien rajouté de plus à ce sujet.

Après avoir quitté l’hôpital la dernière fois, avec un petit bout de papier contenant le nom d’une personne qui avait fait du mal à ma sœur, je ne fis que donner le papier à ma mère en expliquant la situation, et je la vis sortir de ses gonds comme peu de fois auparavant. Mais je ne restai pas pour la soutenir, je savais que mon père serait là pour en discuter avec elle. Je m’enfermai dans ma chambre, avec un cœur lourd que je n’entendais presque plus battre, tellement il me semblait faible. Je regardai ma photo déchirée, que j’aimais tant, et je ne savais pas quoi en faire. Autour de moi s’accumulait moult photos, et je ne savais plus quoi en penser. Alors, je pris un briquet et sans même y réfléchir, je commençai à le poser en dessous un des deux bouts de la photo, celle ou il y avait un grand soleil blanc qui illuminait le paysage. Mais au moment de voir le papier noircir, j’écrasais le début de feu de ma main. Le cri que je laissais échapper fut la preuve que j’étais vraiment stupide. Je regardai ma main ; elle était en sang, mais le feu ne s’était pas propagé sur le papier, et n’avait même pas eu le temps de trouer la feuille épaisse et glacée de la photo, mais le soleil avait noirci, brûlé. Et alors que je regardai cette photo que je ne pouvais me résoudre à supprimer, un éclair d’éclaircissement me vint.

 

Oui, j’avais été égoïste, et oui, je n’avais bien pris toutes ces photos pour moi, et non pour ma sœur. J’avais fait tout ceci non pas parce que ma sœur m’avait poussée, mais uniquement parce que j’en avais envie et que ça m’intéressait. Mais ma sœur n’y était pas pour autant totalement étrangère. Ma sœur, c’était ma muse, qui m’avait poussé à donner le meilleur de moi-même pour m’investir dans des projets et des actions dans lesquelles je me sentais bien. Sans ma sœur, je n’aurai jamais sans doute appris à développer une photo, je n’aurais jamais appris à courir, moi qui ait commencé mes courses sous le soleil, avec ma petite boussole et mon appareil photo qui rebondissait sur mon torse à coups réguliers. C’était ma sœur qui m’avait donné cette force et cette adrénaline pour que je vive, qui m’avait donné envie de vivre. Ma sœur était pour moi un soleil d’inspiration d’énergie positive, et qui avait su m’encourager mieux que n’importe qui, là où tout le monde avait échoué.

Et au final, ma sœur à mes yeux, ne devait être que ça. Une personne chère et lumineuse qui faisait du bien à ma vie. Et pas cette part d’ombre que je m’imposais de force comme pour remplir un devoir ennuyeux et douloureux. Ma sœur ne devait pas être un fardeau pour moi, et je devais l’accepter ainsi.

 

Ce fut pour ça, que je ne revint pas à l’hôpital. En revanche, je recollai mes photos. Je remerciai Bastien, qui devint lui aussi une personne chère à mes yeux. Je m’investis dans le sport, cherchant tant bien que mal à perdre le moins possible de mon niveau. Je revins voir la vieille agricultrice pour parler du champ de tournesol. Et je continuai à marcher paisiblement, avec mon appareil photo et ma boussole, prenant des photos de toute sortes, des insectes jusqu’au reflet du soleil dans une rivière. J’avais rangé ma montre-chronomètre. J’avais décidé de ne plus me contraindre dans un rôle. Et ainsi, je ne voulais retourner voir ma sœur, que quand je me sentirai clair et prêt avec moi-même.

 

Assis accolé au grillage, près de Bastien, sous un lointain soleil d’après midi d’été, par réflexe, je sortis ma petite boussole, juste pour voir les aiguilles rouges et blanches s’agiter. Bastien le remarqua et eut un petit rire.

« Tu veux que j’aille chercher ton appareil ?

– Si ça ne te dérange pas... »

En un râlement il se pencha pour récupérer mon sac et en sortir mon précieux appareil reluisant. Je l’allumai, vérifiais les réglages, l’objectif, et contemplai le ciel sous l’œil de mon viseur.

« Hé, Aïden…

– Oui ? Répondis-je en appuyant sur le déclencheur de mon appareil.

– Tu as une exposition photo dans quelques jours, du coup, non ?

– Ah, ça… Oui. Ça fait un petit moment que j’ai gagné ce concours, mais le temps d’envoyer les bobines, que le jury choisissent celles qu’ils voulaient… ça a mis du temps à s’organiser.

– Ta mère doit être contente, non ?

– Ah, tu n’imagines même pas ! Le nombre de fois qu’elle vient me voir avec ses gants de boxe…

– Quoi ?! »

J’éclatai de rire devant l’interrogation complètement choquée de mon compagnon.

« Avec ma mère, on a un petit rituel. Quand on va parler d’une exposition, d’un évènement important, ou même du bac, on va aller taper sur des paos ou dans un sac de frappe. Comme ça, on a l’esprit clair pour bien en parler après.

– Tu as vraiment une famille de barge, commenta Bastien avec un ton faussement choqué.

– Peut-être. Mais je crois que ça lui plaît. »

Ma mère pleurait de moins en moins. Elle continuait quand même de voir ses médecins et n’allait pas totalement mieux, mais en si peu de temps, la transformation avait été néanmoins impressionnante. Et désormais, je savais qu’elle était capable d’appeler Béryl, même si comme moi, il lui fallait encore un peu de temps pour elle-même avant de pouvoir venir la voir. Ce n’était pas contre Béryl, et désormais je le comprenais. C’était simplement que nous étions des êtres humains, imparfaits, égoïstes et blessés, qui ne pouvaient pas se battre sur tous les fronts à la fois, même si on aurait bien préféré.

 

Béryl m’envoyait souvent des papiers que l’infirmier me donnait quand je le croisais, ou que je retrouvais curieusement sur la table de la cuisine en rentrant à la maison. Au début, elle avait marqué des excuses, alors que je lui avais envoyé un papier pour dire qu’elle n’y était pour rien, et qu’il me fallait du temps. Puis, elle fini par m’envoyer toujours le même message.

« Fais moi voir le soleil. »

Presque tous les jours, l’infirmier me donnait un bout de papier, avec cette écriture brouillonne, répétant toujours cette même phrase. Mais je ne lui ait jamais renvoyé une photo de soleil. Souvent, au début, je ne faisais que prendre son papier et écrire au verso « il est là. »

Mais à force d’insistance, avec toujours cette même phrase écrite et réécrite en boucle, je me demandai si il y avait un message caché qu’elle essayait de me faire passer. Alors je lui répondais « Qu’est-ce que tu veux dire ? » ou « Je ne comprends pas. » Mais elle ne me renvoyait pas autre chose. Alors, j’avais continué à répondre « il est là. » Avec parfois un petit dessin de la petite loupiote rouge que je n’avais jamais récupéré et que l’hôpital ne m’avait jamais rendu, en essayant de ne pas me tracasser plus que nécessaire.

« Aïden… Est-ce que tu m’autorises à venir voir ton exposition ? »

Bastien me regardait droit dans les yeux, très sérieusement.

« Quoi ? Ça t’intéresse ?

– Hé bien, répondit-il les yeux au ciel, comme pour chercher un justification. En tant que future star, je me dis qu’il est dans mon droit, et même mon devoir, de fréquenter ce genre d’évènement…

– Mh… Alors ça va dépendre.

– Quoi ? »

Comme je lui avais répondu avec un ton faussement sérieux, il m’avait sans doute pris au mot, et semblait presque désespéré.

« Tu peux venir, si tu portes autre chose que des têtes de mort. Je pense que tu pourrais faire peur à ma mère, continuais-je avec un ton moqueur.

– Quoi ? Mais tu veux déposséder un artiste de sa marque de fabrique !

– L’artiste, ici, c’est moi. Après tout, c’est moi qui suis exposé, non ?

– Ça, c’est mesquin. »

Mais il avait un sourire jusqu’aux oreilles. Il continua :

« Et sinon, à part ça, Aïden, t’as quoi de prévu après ton échec au bac ?

– J’ai cette exposition dans quelques jours, et on va bien voir ce que ça va donner. Sinon, en septembre, le prof de sport m’a proposé de participer à une compétition sportive. Mais vu mon niveau, je pense pas que ça mènera quelque part…

– Tu plaisantes ? Tu as une compétition, et tu ne me le dis même pas ?! »

Je crus qu’il allait me sauter dessus.

« T’emballes pas, je n’ai pas encore répondu si j’allais participer. J’ai encore une semaine pour me décider.

– Et bien, sois-en sûr que durant cette semaine, je vais faire de ta vie un enfer ! Maintenant que le bac est échoué pour nous deux, crois moi que je vais te faire subir un entraînement intensif dont tu ne sortiras pas vivant !

– Tu ne pourras pas. Tu te sentirai trop malheureux si tu me faisais du mal.

– Mais ne t’inquiète pas, murmura -t-il en s’approchant de mon visage, je sais très bien torturer sans douleur... »

Et il me vola mes lèvres, quelques secondes. Ce genre de contact faisait toujours autant frémir mon cœur d’une émotion nouvelle. Il s’écarta en rouvrant ses yeux verts. Je continuai alors la conversation.

« Il va falloir quand même te contenir, car en juillet et Août, j’ai un boulot !

– Non, sérieux ? Mais tu n’es même pas majeur ! »

Je ris de bon cœur.

« Je ne suis pas déclaré. »

Bastien siffla, entre admiration et reproche :

« Ça c’est de l’esprit rock star, complètement dans l’illégalité ! Bravo !

– Je suis engagé comme apprenti dans les champs de tournesol. Tu vois celui qui est pas très loin du lycée ? Je vais travailler là pendant deux mois. Elle va m’apprendre l’entretien, comment reconnaître un tournesol mâle et femelle, et aider à la reproduction des deux types.

– C’est génial ça ! Je pensais qu’elle ne t’avait pas encore donné de réponse.

– Il faut dire que j’ai pas mal insisté, et que je ne vais pas coûter très cher. Entre nous, je pense qu’elle est heureuse de trouver un jeune intéressé par son métier. Mais je suis content, j’aurais peut être assez d’argent pour un meilleur appareil photo en septembre, et je vais vraiment pouvoir être crédible dans des écoles de photos ou de développement.

– Tu ne vas donc définitivement pas continuer le sport au niveau professionnel ? Demanda mon compagnon, sérieusement surpris.

– Pour tout te dire, je ne sais pas encore. Je compte continuer les deux aussi loin que je pourrais aller, et je vais essayer de repousser le choix dans le plus longtemps possible. Mais de toute façon, une carrière sportive, ce n’est pas très long… Donc peut-être que je commencerais là dedans, et quand ça sera terminé, je deviendrai photographe… Je pourrais couvrir des évènements sportifs, ou musicaux, si ça t’intéresse ! Lui rétorquai-je avec un clin d’œil.

– Même si une carrière sportive peut être courte, je pense quand même que tu as assez d’argent pour toute une vie, si tu deviens vraiment bon.

– Je n’ai pas envie de rester à rien faire. Et toi ? Tu comptes faire quoi ?

– Je suis beaucoup plus oisif que toi ! J’ai seulement quelques concours d’entrée dans des écoles de musique prévus. Si ça ne marche pas, je vais aller chercher des professeurs particuliers. Et si ça ne marche pas, et bien… je vais insister jusqu’à ce que ça marche !

– Ça, c’est bien le Bastien que je connais, déclarai-je en riant. »

Et ce fut à mon tour de goûter ses lèvres, en secret sous un soleil d’été, pour une petite minute. Et comme si il ne s’était rien passé, je me relevai brusquement.

« Bon ! Si on s’y remettait ?

– Bois d’abord. Il fait trop chaud pour faire n’importe quoi, répliquai Bastien en m’envoyant une bouteille d’eau que j’attrapai au vol. »

Et nous continuâmes à faire du sport, nous encourager et nous charrier jusqu’à la fin de l’après midi. Alors que le soleil baissait, et que nous finissions une troisième bouteille d’eau, nous quittions le lycée, et nous nous séparions, chacun de son coté. Et voyant en ce beau soleil d’été un beau décor pour une belle photo de soleil, je courus avec plaisir, transpirant, jusqu’au champ de tournesol.

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dodoreve
Posté le 10/04/2021
Ah, ça fait plaisir de voir Aïden courir avec Bastien ! Par contre je trouve qu'il est dur envers lui-même lorsqu'il se dit qu'il n'a pris toutes les photos que pour lui-même : au début de ton histoire on sent quand même qu'il aime énormément sa sœur, et même s'il apprécie prendre ces photos, j'ai du mal à concevoir qu'elles ne soient que pour lui...
"Et il me vola mes lèvres, quelques secondes. Ce genre de contact faisait toujours autant frémir mon cœur d’une émotion nouvelle." J'ai beaucoup aimé ce passage, parce que jusque là je ne savais pas trop s'ils se cherchaient, s'ils étaient déjà ensemble, et je trouve que tu nous sors de cette incertitude avec beaucoup de douceur. Et en même temps, j'ai l'impression que cette incertitude est peut-être partagée aussi par Aîden (celle quand on ne réalise pas encore) donc c'est finement et simplement amené. :)
Il est donc très peu question de Béryl dans ce chapitre, mais en même temps c'est bien de se concentrer sur Aïden un peu, sur un morceau de journée, de conversation, sur ce qu'il veut faire... Et je me demande où ce dernier chapitre nous mènera maintenant que j'y suis.

"Je m’y met(s) à fond"
"je me sentis comme noy(é) en plein air" (J'aime beaucoup l'image d'ailleurs)
"je continuai(s) de venir quotidiennement à tous les cours"
"je n’aurais jamais sans doute appris à développer une photo" (le "jamais" pourrait peut-être être déplacé, il me semble un peu bizarre là où il est)
"je ne revin(s) pas" (et dans ce paragraphe les verbes devraient être à l'imparfait et non au passé simple)
"elle fini(t) par m’envoyer"
"je ne lui ai(/) jamais renvoyé"
"Tu te sentirai(s) trop malheureux"
Pouiny
Posté le 10/04/2021
Il est dur avec lui-même, oui ^^ il s'en veut encore pour ce qu'il s'est passé et sa dispute avec elle donc il se blâme bien plus que nécessaire !

Je suis soulagé de voir que le passage marche pour toi ! Bastien est un personnage qui s'est imposé à l'écriture x) j'avais peur que son arrivée soit trop brutale, et sa relation trop "rapide", bien que je voulais effectivement cette hésitation du début, où rien n'a encore été vraiment dit et mis au clair.

Et justement, il fallait qu'Aïden se recentre un petit peu sur lui-même ! :D Merci pour ta lecture et ton retour <3
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