Nathanaël • « Et que dansent les rats ! »

Notes de l’auteur : TW • Meurtres, mutilations

La fumée de la cigarette de Léna s’élève, délicate. Elle s’envole et danse dans l’habitacle de la navette, libre, sans qu’aucun coup de vent ne vienne la dissiper. La lueur incandescente de la braise est l’une des rares sources de lumières qui éclairent l’espace. Chacune de nos respirations est lente. Les visages sont fermés et sérieux. Même un bâillement est réprimé.

— Vous êtes sûrs de l’info qu’on a récupérée ? demande une voix rauque, aux accents brésiliens.

— T’as pas confiance, Jimenez ? se moque rapidement Léna.

— Pas vraiment, non. Alors, Toussaint ? ânonne son frère. Tu ne nous as pas dit d’où venait cette donnée si précieuse.

Ma belle blonde m’interpelle, mais mes yeux restent figés sur le tableau de bord du petit vaisseau dans lequel nous nous trouvons. En pilotage automatique, je décide d’ignorer les bavardages dans mon dos. Ce que peuvent penser mes équipiers ne me fait ni chaud ni froid. Leur mépris éventuel glisse sur le parapluie de mon indifférence. Car, mon attention est entièrement tournée vers les nouvelles. On ne parle que de ça ; un nouvel officier nommé à la tête d’un SSAS fait toujours grand bruit. Quand on sait ce que prétend représenter la Confédération, il est évident que les journaux vont faire leurs choux gras d’une telle nouvelle. Encore plus lorsqu’il s’agit de la première femme officière de commandant, fille elle-même d’un des amiraux de l’État-Major.

Et pour rajouter une cerise sur ce beau gâteau du piston, notre jeune amie est une Naturelle, ce qui contrarie quelque peu nos plans. J’inspire profondément ; il va falloir que je me débarrasse de la gamine assez rapidement. La Confédération est bien mignonne, mais permettre à un être humain aussi fragile d’être à bord d’un vaisseau si puissant, c’est tout simplement une honte. De brefs coups portés à la porte de mon compartiment de pilotage me sortent de mes pensées.

— Quoi ? claqué-je sèchement.

— Les gars demandent si on est sûr de l’information que t’as récupérée ?

Je pousse un profond soupir, agacé au possible. Si Lena a toute confiance en moi, les deux frères Jimenez commencent sérieusement à me sortir par les oreilles. Je ne daigne pas leur répondre ; si je suis partie jusqu’à la périphérie du Système Solaire, à la recherche de données concernant un éventuel Premier Contact, c’est tout à fait par hasard que j’ai découvert autre chose. Quelque chose de bien plus intéressant et excitant que de vulgaires aliens sortis des confins de l’univers, qui sont, en plus, totalement hypothétiques. Alors, certes, mon objectif principal de mission n’a pas été rempli, mais je préfère très largement les données que j’ai sorties. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que j’ai choisi de mener personnellement une nouvelle escouade sur Europe.

La colonie est une infrastructure en grande partie militarisée et contrôlée par la Confédération Terrienne. Elle constitue l’une des premières bases de défense de l’Humanité si un jour un Premier Contact hostile devait arriver. Pour autant, ce n’est pas dans un objectif de destruction que nous nous rendons là-bas, mais bien dans l’optique de récupérer… quelque chose. Oh ! j’en avais déjà entendu parler par mon supérieur au sein de Panoptès, il y a plusieurs années de cela. Mais, ce n’était encore qu’un mythe, une légende presque ! Même lui n’était pas certain que le projet serait mené à terme. Or, depuis l’assaut sur la Station Arès, j’ai découvert, bien dissimulée, cette information si précieuse.

À croire que tous les amiraux de la Confédération Terrienne ne sont pas forcément au courant. Et je retiens un sourire : une mesure de précaution comme une autre, peut-être prise en interne par le département de Recherche et Développement de l’organisation supramilitaire depuis que la théorie d’une taupe a commencé à courir dans les rangs de la Confédération.

— Pour une fois qu’ils ne sont pas stupides, marmonné-je quelque peu amusé.

J’active le camouflage optique de la navette et passe sous les radars de détection de la colonie. Nous profitons de la nuit noire pour survoler discrètement les zones d’habitations. Notre objectif se trouve plus loin, dans un complexe gardé par une unité du SCPAU, mais également une unité de soldats de la Confédération. Unité qu’il conviendra d’éliminer.

Nos casques s’activent pour dissimuler nos visages. Cette fois, point d’amure blanche, elles sont intégralement noires. Même le logo de Panoptès a été supprimé, afin de ne rien risquer. Je pose la petite navette à distance du complexe où nous devons nous rendre. Et, avant de sortir, je me tourne vers mon équipe :

— Quand le SCPAU sera neutralisé, nous n’aurons que trente minutes. C’est le temps que l’information remonte au Central et envoie l’escouade de la Confédération. À l’intérieur, pas de distinguo ; Augmentés comme Naturels doivent périr, il ne faut laisser aucun témoin potentiel. Une fois qu’on a ce qu’on veut, on s’en va.

Sur leur ICP, je transmets les plans chaudement élaborés par mes astucieuses méninges tandis que mon regard se pose sur la seule femme de l’escouade.

— Lena, je te charge de superviser le reste du groupe. Je pars en premier pour faire le nettoyage.

— La dernière fois que t’as fait ça, Nate…

— Tu fais ce que je te dis, et tu ne discutes pas, Lena. J’y vais en premier. Vous attendez une dizaine de minutes et vous venez. Si par malheur, j’en ai loupé un, vous l’abattez. Vérifiez que vous n’avez rien oublié dans la navette…

Mon casque cache le sourire que je sais caustique, alors que je m’extrais de la cabine de pilotage. La gravité d’Europe est plus lourde que celle de la Terre. La terraformation de la lune jovienne n’a pas été un succès sur toute la ligne, et j’ai l’impression d’avoir pris quasiment quarante kilogrammes de plus dans les jambes. Cet inconvénient n’est que de courte durée, le temps que les implants musculaires suppléent et me permettent de me déplacer souplement et rapidement, comme si de rien n’était, en direction de ma destination.

Je ne prête pas attention à l’architecture de la structure, quasiment identique. Ce genre de bâtiment scientifique sur les colonies est toujours construit de la même façon ; une formation en étoile et une zone centrale sphérique. L’essentiel des laboratoires se trouve au centre. Logiquement, ce qui nous intéresse se trouve aussi au centre de la structure.

Arrivé au niveau du poste de sécurité, je repère les différents drones qui survolent la zone, ainsi que les trois IA à l’intérieur de la pièce. De ma poche, je sors un petit appareil qui se déploie, comme un micro-ordinateur. Accroupi contre le mur, je rentre le mot de passe fourni par mon supérieur et une bouffée de satisfaction m’envahit quand les systèmes du SCPAU d’Europe s’affichent sous mes yeux. Nul besoin d’un piratage de dingue, juste d’un programme clone, et j’ordonne de fait le retrait immédiat des drones de sécurités, ainsi que de leur désactivation pour trente minutes. Ma mâchoire se contracte quand la voix blasée d’un des androïdes à l’intérieur de la pièce s’élève :

— Auxiliaire Tec ? C’est vous qui avez demandé le repli des drones ?

Je n’attends pas une seule seconde de plus pour pénétrer dans le bureau. Pas plus rapide qu’un humain moyen, je surprends cependant les trois auxiliaires du SCPAU et profite de l’éloignement du local pour loger une balle dans la tête d’une première IA. Læ deuxième tente de riposter, mais iel ne connaît pas un meilleur sort. Læ troisième est plus coriace et se jette sur moi. Mon arme glisse au sol et la main du robot, telles les serres d’un rapace, se crispe sur mon casque et éclate une première fois ma tête contre la dalle.

— Intégrité du bouclier externe à 85 %.

Mon IV embarquée choisit bien son moment pour me dire quelque chose dont je me doutais ; la force de l’androïde sur moi sera bien plus élevée que la mienne, même augmentée. Coincé sur ellui, je sais que je ne dois mon salut, pour le moment, qu’à mon casque, qui amortit le deuxième choc. Puis, iel me laisse un court instant de répit, alors que sa main se teinte d’une lueur bleue. Elle veut désactiver mon IV embarquer et tous les systèmes de mon armure… peut-être même mes implants, si cette unité en est capable.

D’un mouvement du bassin, je læ fais basculer sur le sol ; hors de question de me faire avoir comme un bleu ! Je tire mon couteau de chasse avant de le planter entre les deux yeux de l’être artificiel. Aucun doute, j’ai dû endommager son unité centrale. Du moins, je l’espère. Lena va sûrement me railler, en voyant le manque d’élégance dans cette pièce, mais qu’importe ! Je n’ai pas l’humeur de faire dans la dentelle.

Je me redresse d’un bond, souple sur mes appuis, et fonds sur le panneau de commande. J’entre les nouveaux codes de sécurités que j’ai en ma possession, et la désagréable voix d’une IV automatisée s’élève :

— Emprunte androïde nécessaire pour désactivation.

Un sourire mesquin sur les lèvres, je fais volte-face et m’agenouille près du corps inanimé, le couteau toujours dans le crâne. Puis, d’un geste sec, j’arrache la main de l’androïde et me positionne au niveau du panneau de commande, pour écouter avec satisfaction la confirmation de la désactivation pour trente minutes de tous les systèmes de sécurité. Le reste sera du gâteau, normalement.

Je quitte le bureau du SCPAU et marche, avec une certaine tranquillité, dans les cursives de la station. Je vérifie, à chaque porte de chaque pièce, que personne ne se trouve à l’intérieur. Normalement, vu l’heure de l’assaut, l’effectif devrait être réduit à son minimum. C’est donc sans pitié que je loge une balle dans la tête d’une scientifique qui avait eu le malheur de faire quelques heures supplémentaires. Ou encore que j’abats un agent de sécurité qui me tournait le dos, fumant une honteuse cigarette dans une zone pourtant interdite à cet usage. Son collègue n’a même pas le temps de riposter qu’il connaît le même sort funeste. Et, comme un rat dans un navire, je me déplace, sûr de moi et serein, mais terriblement discret. La seule chose qui trahirait ma présence, ce sont les cadavres que je sème sur ma route. Sauf que je sais être suivi par mon escouade, qui se déploie minutieusement dans la moindre aile du bâtiment. Je n’ai donc aucune crainte à avoir.

Car, la station reste terriblement silencieuse. Aucune alarme de sécurité ne retentit. Mon ICP m’indique le chemin à prendre pour atteindre mon premier objectif. Or, lorsque j’arrive près du bureau dans lequel je dois m’introduire, un coup d’œil jeté à travers la lucarne me fait jurer. Merde ! La pièce aurait dû être vide ! Dos contre le mur, je réfléchis à toute vitesse. Il n’y a qu’une femme à l’intérieur, peut-être que mon statut civil pourrait m’aider ? C’est un coup de poker, songé-je alors que je désactive mon casque et les plaques de combat pour ne me retrouver plus qu’en armure atmosphérique.

Je frappe trois fois à la porte et une voix, un peu aiguë, à l’accent japonais, s’élève :

— Qui c’est ? Qu’est-ce que vous voulez ? Vous avez vu l’heure ?

Je fais coulisser l’ouverture et offre un large sourire à la japonaise qui se redresse comme un diable hors de sa boite. Je la reconnais ; elle est déjà venue, à l’époque où nous finalisions les prototypes des SSAS qui sillonnent désormais le Système Solaire. Un coup d’œil rapide jeté à son badge me rappelle son nom de famille.

— Monsieur Toussaint ! Incroyable ! Vous ici ? Mais… Qu’est-ce que vous faites ici ?

— Bonsoir, docteur Fukada. Je suis navré d’arriver à une heure aussi tardive, j’étais d’ailleurs à Kyoto ce jour… On m’a prévenu d’un problème avec le dispositif.

C’est risqué de mettre sur la table cette carte-là. Soit le poisson mord à l’hameçon, et tant mieux, soit je vais devoir aviser rapidement de la situation pour ne pas m’embourber. Elle plisse des yeux, l’air instant vaguement suspicieuse :

— Vous… vous êtes au courant ? s’étonne-t-elle. Mais… le projet est classifié.

— Allons voyons, vous savez bien que Studec est la mégocorpo qui fournit les matériaux dont vous avez besoin pour construire votre engin… Vous croyez vraiment que je n’aurais pas fini par être mis au courant ?

Ce qui est complètement faux. Mais ça, avec un peu de chance, Fukada ne le sait pas. Elle pianote ses doigts sur son bureau de métal et je masque mon impatience derrière un sourire de façade. Elle masse ensuite ses tempes, et je note que les circuits imprimés à son front brillent d’un éclat verdâtre peu rassurant. Sûrement des implants en fin de course. Elle doit avoir des migraines absolument infernales.

— Oui… Oui, bien sûr… c’est évident, bafouille-t-elle. Je… euhm… Je n’ai pas été mise au courant du moindre incident. Souhaitez-vous que j’aille voir ?

Je me pare d’un sourire élégant et charmeur, non sans rester à ma place. Je m’incline légèrement, comme si je cherchais à lui être agréable, presque séducteur.

— Si ça ne vous dérange pas, je souhaiterais vous accompagner. À deux, sans aucun doute, nous pourrions comprendre ce qui cloche et a alerté mes services.

N’en fais pas trop, Nathanaël. Tu vas te prendre un retour de flammes !

— Ah… C’est que… Je ne sais pas si vous avez les accréditations nécessaires ! se gêne la scientifique. Pour pénétrer dans le complexe…

Je l’interromps d’un mouvement de la main, et active mon ICP. Tant pis pour elle ! Je me connecte à son Interface, lui transmets un document tout à fait random et attend qu’elle baisse la tête pour sortir mon arme. Le déclic du fourreau la fait sursauter. Elle n’a le temps de ne rien dire, de ne rien faire d’autre qu’entrouvrir les lèvres, que la balle transperce son crâne de part en part.

— C’est si compliqué que ça, d’obéir sans l’ouvrir ?

Elle aurait pu gagner deux minutes de vie, la pauvresse. J’avais juste besoin de quelqu’un avec les autorisations nécessaires… des autorisations biométriques, comme l’iris et les empreintes digitales. Qu’importe, j’irai directement me fournir à la source. Ce qui me frustre d’autant plus, c’est de devoir faire une entorse à mon propre plan. Heureusement que je songe à des plans de secours en ce qui concerne ! Je m’approche du corps qui reste projeté sur l’arrière de son siège de manière grotesque, comme une poupée désarticulée. La balle a tellement défoncé la boîte crânienne que je n’ai qu’à jeter un coup d’œil pour noter que même la puce mémorielle a été désintégrée. Tant mieux.

Je tire mon couteau à cran d’arrêt, pour énucléer la pauvre jeune femme et lui trancher la main. La gerbe de sang qui éclabousse mon armure atmosphérique me fait jurer. Bordel, je déteste nettoyer ça en plus ! Semer des cadavres sur ma route, ok, mais me retrouver couvert de sang comme un barbare, très peu pour moi !

Je quitte prestement la pièce, cherchant maintenant à rattraper le retard que cette courte entrevue a provoqué. Le moignon dans ma paume, l’œil dans l’autre main, mon casque revient sur mon visage au moment où je perçois du bruit derrière moi. La voix agacée de Lena retentit, comme un claquement de fouet :

— Je croyais qu’on devait suivre le plan à la lettre !

— Des fois, il y a des imprévus, m’amusé-je.

Elle jette un regard dépité sur mes dernières acquisitions, et soupire. Son humeur m’amuse, et dans d’autres circonstances, je me serais laissé aller à une exclamation. Sauf que nous ne sommes pas dans une autre circonstance et notre mission passe avant tout le reste. Après plusieurs portes franchies, la dernière se dresse devant nous. Elle ne résiste pas longtemps alors que l’IV nous autorise à passer, trompée par le moignon et l’œil de Fukada que j’abandonne finalement au sol.

L’espace central de cette station scientifique n’est qu’un immense hangar… Et un large rictus victorieux étire mes lèvres ; les informations n’étaient pas fausses. Sous mes yeux, un engin d’une vingtaine de mètres, oblongue, repose tranquillement sur son socle. Son extrémité gauche ressemble à un bourgeon de fleur qui n’attend que de s’ouvrir. Sur le flanc droit, une porte, pas plus haute qu’un humain de grande taille se dessine discrètement. Cet appareil peut donc être manœuvré de l’intérieur ? Intéressant ! Il conviendra de vérifier cette possibilité, mais plus tard, et sûrement pas ici !

Lena prend place dans le petit vaisseau qui conduit cet engin, muni de son brouilleur, quand un des frères Jimenez m’interroge :

— Mais… pourquoi ils ont créé un truc comme ça, ces imbéciles ?

— Va savoir, soupiré-je. Toujours est-il que ça existe et que ça pourrait faire pencher la balance en notre faveur. Allons-y ! Il ne reste que cinq minutes avec que le SCPAU et le Central ne remarquent l’absence de communication.

Nous nous infiltrons à notre tour dans la navette et la porte du sas s’ouvre. Pendant que Lena pilote, je continue de nous rendre complètement intraçables, laissant le soin aux frères Jimenez de commencer l’étude plus approfondie de l’engin et de ses capacités. Mes pensées flirtent un instant avec l’idée que Moïra O’Brian va devenir folle en apprenant cette disparition.

— Va falloir que tu lèves le pied sur les missions, par contre. La petite Naturelle t’a déjà remarquée, dit Lena.

— Elle n’a pas de puce mémorielle, justement parce qu’elle est Naturelle. Ce n’est pas parce qu’elle est à la tête de l’Alecto que sa parole aura plus de poids.

— Sa mère est amirale, intervient l’un des Jimenez. Elle pourrait te cramer comme ça.

— Peut-être, sourié-je. Mais, il faut des preuves. Moïra O’Brian ne pourra pas décemment soutenir sa fille sans preuve tangible. Ce sera sa parole contre la mienne. Et grâce à vous savez qui, elle n’a aucune chance.

Il est là, l’intérêt d’avoir une taupe dans les rangs de la Confédération : nous pourrons toujours avoir un coup d’avance sur l’organisation.

L’avantage de cette taupe, c’est que nous prouverons notre supériorité. Nous prouverons notre capacité à protéger l’Humanité là où la Confédération ne mènera nos mondes établis qu’à la ruine. C’est un travail de longue haleine, qui passe d’abord par l’idée fausse que la population se fait de nous ; des monstres sans cœur. Mais, j’accepte cette idée.

— Lève le pied quand même, soupire Lena.

Je hausse les épaules, alors que je sors de ma poche un déclencheur et appuie sur le bouton. Nous n’entendons qu’à peine l’explosion, mais elle est bien effective. Je repose finalement ma tête contre la paroi de l’habitacle. C’est une vraie boîte à sardines, ce vaisseau. Nous tenons difficilement à quatre dedans. Je me ferais plus petit, si cela fait plaisir à Lena. Mais, quand il le faudra, je participerai à la sauterie finale. Et j’espère bien que la petite O’Brian sera présente !

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drawmeamoon
Posté le 27/03/2021
OOOF
Il était ouf ce chapitre !!
Un peu glauque quand il prend l'oeil et le moignon pour les utiliser mais franchement super cool
et y a une taaaaaupe !! MÊME SI ON LE SAVAIT DÉJÀ PASKE MOIRA ET CAMERON LE SENTAIT VENIR !!!!!
Je veux savoir qui c'est ouin
T-T
J'aime tellement te lire Linouille ;; <3
AislinnTLawson
Posté le 10/04/2021
Ah oui non il est super glauque ce chapitre !
On verra si tu commences à avoir des soupçons sur la taupe ♥
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