Morceau 1

Par Seja
Notes de l’auteur : Contient les chapitrons :
TraitementPlantationsMaladeAppelSauvages

Traitement

—  Tiens, ça faisait longtemps que je t’avais pas vu.

—  J’étais en vacances.

—  C’est vrai ?

—  Non. J’ai une mission, moi, figure-toi.

—  Un jour, tu comprendras que passer les murs à l’acide, c’est pas une mission. Un passe-temps un peu bizarre, tout au plus.

—  Sans moi, la mousse aurait déjà envahi et la ville haute et la ville basse.

—  A t’écouter, sans les exterminateurs, tout foutrait le camp.

—  Mais complètement. Sans nous, vous n’aurez personne pour vous protéger de la mousse.

—  Je vois que les chevilles se portent bien ce matin. Tu venais pour du rafistolage ?

—  A ton avis ?

—  Je sais pas. Mais à première vue, je dirais que t’as besoin qu’on te dégonfle le melon.

—  T’es un rafistoleur, tu devrais pas avoir à demander.

—  Bon, tu me dis ce que t’as ou je te fous dehors ?

—  Sois pas si agressif. Je suis là pour mon traitement.

—  Ah, ouais, le traitement. Alors, on va avoir un souci.

—  Quel genre ?

—  Eh bah, j’en ai plus.

—  Plus du tout ?

—  Plus du tout. Je t’avais prévenu la dernière fois que ça serait la dernière.

—  Mais t’as pas des réapprovisionnements ?

—  En théorie, oui. En pratique, un peu moins.

—  Et je fais quoi, moi ?

—  Tu profites de la vie ?

—  T’es marrant. Sans le traitement, je suis… je suis…

—  T’es quoi ? C’est une saloperie, ce truc, de toute façon. Je l’ai dit dès le début. En plus, ça t’a été prescrit par un charlatan.

—  Ca me permet de contrôler ma colère. Ils l’ont dit dans le groupe de parole.

—  Ouais, alors ton groupe de parole, ce que j’en pense, hein. T’as changé, tu sais. Avant, tu serais jamais allé prendre ces saloperies pour calmer tes nerfs.

—  Ca me permet de mieux me concentrer sur l’exterminage. Et ça me permet de ne pas me laisser distraire par d’autres trucs.

—  Tu parles.

—  Et du coup, t’en auras quand ?

—  Eh bah… ça va être compliqué. Je crois qu’ils ont arrêté d’en produire, en fait.

—  C’est vrai ?

—  Puisque je te le dis.

—  C’est pas juste parce que t’as décidé que j’en avais pas besoin ?

—  Pour qui te me prends ? J’ai un diplôme de rafistoleur, moi. Pas comme ton charlatan.

—  Il a un diplôme aussi. Je sais plus de quoi, mais il en a un.

—  En tout cas, il faudra revoir ta position par rapport à ton traitement. Parce que j’en aurai plus.

—  Faudra que j’aille voir un autre rafistoleur.

—  Aucun autre rafistoleur ne l’aura. Ils n’en font plus, je te dis !

—  Inutile de t’énerver. Tu devrais l’essayer, tiens. Je te sens un peu sur les nerfs.

—  Non mais c’est rien, ça. Ca va passer.

—  T’es sûr ? Parce que t’as l’air un peu pâle. Et puis…

—  Dis, je te rappelle que t’es un exterminateur, pas un rafistoleur. Alors, ça serait gentil à toi de pas me mettre un putain de diagnostic.

—  Tu prends tout mal, alors que tu devrais pas.

—  C’est ça. Donc si ça te dérange pas, j’ai à faire. A la prochaine.

 

Plantations

—  Ah, tu sens cette brise printanière ?

—  Pas tellement, maître. Mais je vois les flocons tomber.

—  Il faut voir par-delà les flocons. D’ici quelques jours, ça sera le printemps.

—  Et on pourra commencer les plantations ?

—  Et comment ! Je sens que cette année sera bonne pour les aubergines.

—  J’ai hâte de voir ça.

—  T’es un brave petit.

—  Merci, maître.

—  Dire que t’avais failli finir en suiveur… Moi, j’aurais pas pu. Les champignons, ils se cachent pour pousser. Tu peux pas les observer.

—  Oui, les champignons ont développé une trop grande autonomie.

—  Tu savais qu’avant, les champignons étaient comme les aubergines ?

—  Ils avaient des feuilles ?

—  Non. Ils poussaient tranquillement et ne bougeaient pas d’un spore.

—  C’est vrai ?

—  Et comment ! Bon, à l’époque, il n’y avait ni suiveurs ni villages à champignons.

—  Ca devait être bizarre.

—  Ca l’était. En même temps, c’était une époque bizarre.

—  Bizarre comment, maître ?

—  Je voudrais pas mentir, mais il me semble qu’à l’époque, les gens n’y connaissaient rien à la nature. Ils s’étaient construit des villages immenses tout en pierre et n’en sortaient pas.

—  J’aurais pas voulu y vivre.

—  Moi non plus. On est bien mieux maintenant.

—  Maître, vous êtes sûr pour le printemps ? Ca semble bien gelé pour l’instant.

—  Mais oui. C’est toujours comme ça. Avant que ça commence à faire chaud, ça fait froid.

—  Mais les aubergines, elles vont survivre si on les plante dans un froid pareil ?

—  Les plus coriaces, oui.

—  Et les autres ?

—  Les autres n’étaient de toute façon pas faites pour survivre.

—  Oh, c’est dommage.

—  En même temps, si chaque graine devait donner un plant, on serait envahis. Et puis, personnellement, je préfère moins d’aubergines, mais dont on peut être fier, plutôt que plein de plants rachitiques.

—  Vous avez raison, maître.

—  T’as encore beaucoup à apprendre.

—  Maître, vous pensez qu’avant, c’était intéressant de faire pousser des champignons ?

—  Pourquoi tu demandes ?

—  Je m’interroge, c’est tout. C’est avec ce que vous avez dit…

—  Sauf que personne n’a jamais fait pousser de champignons. Même quand ils restaient immobiles, ils se débrouillaient tout seuls pour pousser. Me demande pas comment, j’en ai strictement aucune idée.

—  Mais vous pensez que ça serait possible ? En semant des spores ou autre chose ?

—  En théorie, sûrement. En pratique, je n’en sais fichtre rien.

—  Oh, d’accord.

—  Quoi, les aubergines ne te suffisent pas ?

—  Non mais je cherche encore pour ma seconde spécialité. C’est vous même qui m’aviez dit que faire aubergineur toute sa vie, ça risquait de devenir triste. Donc je me disais, pourquoi pas les champignons.

—  Sauf qu’à présent, ils sont autonomes, les champignons. Ils vont laisser approcher personne pour les cultiver. Ils n’ont plus peur, tu comprends.

—  Je crois.

—  En revanche, si les trucs près du sol t’intéressent, tu devrais aller voir du côté des pastèqueurs. Il y a des gens sympa parmi eux.

—  Oh, c’est vrai ? Je pensais que les pastèques se cachaient dans les sous-bois.

—  Ils ont réussi à les en faire sortir. Avec l’aide des fougères.

 

Malade

—  Je comprends pas. On avait de si jolis plants de mousse.

—  Apparemment, c’est plus compliqué que de porter des messages. Je n’aurais jamais cru.

—  La messagiure te manque ?

—  Oh, je pratique encore de temps en temps. La guilde des messageurs te laisse pas partir comme ça. Et toi, la suivure ?

—  Ah nous, ils s’en fichent complètement à la guilde par contre. Ils te délivrent ton diplôme de suiveur et ils te revoient plus jamais.

—  Ca doit être bien.

—  Disons qu’on a aucun suivi.

—  Ca, c’est moins bien. Et cette pauvre mousse ne se plaît décidément pas ici.

—  Pourtant, elle poussait bien à l’époque des protecteurs psychopathes de la petite mousse qui pousse.

—  C’est nous, ça.

—  Non, mais je parlais de ceux d’avant. Peut-être qu’on devrait leur demander conseil.

—  Aucune chance. Le psychopathe qui a tué l’apprenti de l’exterminateur est en taule pour un bon moment. Et l’autre… j’ai aucune idée de ce qui lui est arrivé, en fait.

—  On aurait dû leur demander des conseils avant.

—  On aurait dû. Mais on va y arriver !

—  Dis, toi qui es suiveur, tu t’y connais bien en trucs qui poussent, non ? T’as passé ta vie à suivre les champignons.

—  Sauf que les champignons et la mousse, c’est pas tellement pareil.

—  Ah non ?

—  Non. La mousse a pas de chapeau.

—  Et ça change beaucoup de choses, ça ?

—  Déjà, ils se ressemblent pas. Bon, après, c’est vrai que les deux aiment les sous-bois et l’humidité.

—  Pourtant, de l’humidité, on lui en donne plein. On ne fait que patauger depuis des mois.

—  Peut-être… peut-être qu’il y a trop d’humidité.

—  Tu crois ?

—  Je sais pas. Mais il me semble pas qu’à l’époque des psychopathes, on pataugeait dans des flaques.

—  C’est peut-être pour ça que la mousse s’est couverte de moisissure.

—  On a qu’à essayer de pas l’arroser pendant une semaine.

—  Ca marche. Ca serait bien qu’on puisse ramener ce plant à la vie. Ca a été bien compliqué de le ramener de la forêt. Surtout en plein hiver.

—  Pourtant, un messageur, ça a l’habitude de sortir par pluie ou par neige, non ?

—  Un messageur, peut-être. Mais moi, j’avais des apprentis. Et le temps ingrat, ça leur forgeait bien le caractère.

—  Moi, j’avais jamais tenté de faire faire des tâches ingrates à mon apprenti. Mais il s’est barré quand même.

—  Ces jeunes. Ca lui a bien réussi, au mien, de se barrer chez l’exterminateur. Il a fini tué par un psychopathe.

—  C’est con comme mort.

—  Assez. Ah mais au fait. A la base, je venais pour te raconter ce que j’ai entendu en ville.

—  Quoi donc ? Ils ont de la nouvelle gnôle à la taverne ?

—  Du tout.

—  Dommage. J’aurais besoin de refaire ma réserve.

—  Par contre, il y a un bateau qui approche des côtes. Et personne sait d’où il vient.

 

Appel

—  Dites, il y aurait moyen d’avoir du chauffage ?

—  On ne chauffe pas les cellules.

—  Vous devriez. C’est limite si les murs se couvrent pas de givre.

—  C’est bientôt le printemps.

—  Et en attendant, c’est l’hiver. Et je sens plus mes orteils.

—  On ne chauffe pas les cellules.

—  Quand même. En plus, je suis innocent.

—  Non, vous l’êtes pas. Vous avez tué l’apprenti de l’exterminateur.

—  Eh, non. Mais je vous l’ai déjà expliqué beaucoup trop de fois et vous avez toujours rien pigé.

—  Je suis pas juge, je suis arrêteur.

—  Merci, j’avais compris. Moi, je faisais pousser de la mousse.

—  Peu importe. Vous avez tué l’apprenti de…

—  Je l’ai pas tué ! Et vous êtes obligé de rester tout le temps ici ?

—  Je dois garder votre cellule. Vous êtes dangereux et vous avez tué l’apprenti de…

—  Ca devient usant, vous savez. J’aurais vraiment dû la dresser à attaquer, la mousse.

—  La mousse n’attaque pas. Elle pousse.

—  La mienne, elle se dressait plutôt bien. Encore un peu et elle aurait pu attaquer.

—  Peu importe.

—  Pour vous, peut-être. Mais moi, c’était un peu mon but dans la vie. Eh, dites, le chauffage, toujours pas ?

—  Non. Vous êtes un prisonnier.

—  Et donc les prisonniers, on les préfère congelés.

—  Le printemps arrive.

—  Vous avez une de ces conversations.

—  Je suis arrêteur.

—  Merci, j’avais compris. En plus, c’est pas juste que je sois le seul enfermé. L’autre crétin qui faisait pousser la mousse avec moi, bah, il est autant coupable que moi.

—  Lui aussi a tué un apprenti ?

—  J’ai pas tué d’apprenti !

—  Si, il nous l’a dit.

—  Qui vous l’a dit ?

—  Personne. Je peux rien vous dire.

—  Ah non, mais vous avez commencé, allez jusqu’au bout.

—  Je peux pas.

—  C’est mon crétin de collègue, c’est ça ? Je savais que je pouvais pas lui faire confiance.

—  Je peux rien vous dire.

—  Ah, je vous jure que si je sors d’ici, il passera un mauvais quart d’heure.

—  Vous sortirez pas. Vous avez tué l’apprenti de…

—  Je l’ai pas tué !

—  Si.

—  Non. D’ailleurs, tiens, je fais appel.

—  On peut pas faire appel.

—  On parie ? Appelez-moi votre supérieur, j’ai deux mots à lui dire.

—  Il est occupé.

—  Ca, je m’en fiche complètement. Si encore les conditions de vie étaient correctes. Mais même pas de chauffage. Non, je fais appel. Appelez-le moi tout de suite.

—  Et si je vous mets le chauffage ?

—  Ca aurait pu marcher il y a encore sept minutes. Mais c’est trop tard. Ils paieront tous quand je serai libre !

—  Vous ne pouvez pas…

—  Je fais appel, je vous dis ! Donc appelez-moi quelqu’un ! J’ai une déposition à faire.

—  Il n’y a personne. C’est la pause déjeuner.

—  Et il est où, mon déjeuner ?

—  Les prisonniers ne sont nourris qu’une fois par jour.

—  Voyez, c’est là qu’il est, le problème. Si vous traitiez vos prisonniers un peu mieux, ils ne chercheraient pas à sortir.

—  Vous…

—  Je veux rien entendre. Je fais appel !

 

Sauvages

—  Capitaine, c’est bien la terre que je vois ?

—  Ce truc ? Ouais, on peut l’appeler comme ça.

—  Vous n’avez pas l’air convaincu.

—  J’me demande juste c’que t’es venu chercher dans un coin si paumé, fiston.

—  Ca, je préfère le garder pour moi.

—  J’en ai vu, des aventuriers du dimanche comme toi. Ils partent explorer des coin sauvages et ils reviennent avec des peaux de bêtes et des colliers de fleurs.

—  Pas mon genre, capitaine.

—  Comme tu veux. En tout cas, moi, j’reste pas dans le coin plus qu’il faut.

—  Ca ne sera pas nécessaire. J’ai prévu de rester un moment. Et je prendrai un autre bateau pour rentrer.

—  Un moment. Tu vas vite tourner en rond, petit.

—  Oh, je suis sûr que non. Je suis venu ouvrir la voie de la civilisation à ces sauvages.

—  Un conseil. Evite de les appeler comme ça devant eux.

—  Ils peuvent devenir violents ?

—  Violents, non. Mais ils peuvent se vexer et te balancer dehors.

—  Je vois. Vous avez l’air de bien les connaitre, capitaine. Vous y avez déjà été ?

—  Mouais, une fois ou deux. Eh bah, je t’assure que c’est un coin bizarre. Par exemple, ils vénèrent la grande aiguille et la laissent décider ce qu’ils vont faire toute leur vie.

—  Comment ça ?

—  C’est leur divinité locale, si tu veux. Et quand ils sont gamins, ils passent devant, la font tourner et le métier qu’elle désigne, bah, c’est celui qu’ils vont se taper jusqu’à leur mort.

—  Ils ne choisissent pas ? Et s’ils ne sont pas faits pour le métier en question ?

—  Non mais faut voir la tronche des métiers aussi. Exterminateur, suiveur, aubergineur…

—  Un aubergineur, c’est celui qui tient une auberge ?

—  Non, celui qui fait pousser des aubergines.

—  C’est quoi, des aubergines ?

—  Un machin qui pousse. Je crois que ça se mange.

—  Oh. Ca a l’air étrange.

—  Et pas qu’un peu. Là, c’est sûr que pour toi, c’est le dépaysement assuré. Bon, parfois, on commerce avec eux. Parce qu’ils ont besoin de trucs et nous aussi. Mais moi, c’pas mon secteur, tu vois. Je préfère les gens un peu plus civilisés.

—  D’après ce que vous dites, ils ont l’air d’avoir une sacrée civilisation.

—  Tu parles. Ils font n’importe quoi. Ils construisent rien. J’te le garantis, d’ici un ou deux siècles, ils auront disparu.

—  C’est triste, ça. Il faudrait faire quelque chose pour eux.

—  Qu’est-ce tu veux faire ?

—  Leur faire découvrir notre civilisation ? S’ils voyaient comment on vit, je suis sûr qu’ils adhéreraient.

—  Pas sûr, ça. C’est le souci des peuples primitifs. Ils sont bien avec leur ignorance. Du coup, je pense que tu vas t’y casser les dents, fiston.

—  Enfin, ce n’est pas ce pour quoi je suis venu. Mais si je peux faire une bonne action dans la foulée…

—  T’es venu pour quoi, d’ailleurs ?

—  Mais pour acheter.

—  Acheter quoi ?

—  Ca, il faut encore je le négocie. Mais j’ai entendu dire qu’ils avaient des matières premières pour le moins étonnantes.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Zultabix
Posté le 15/04/2021
Première chose qui me vient à l'esprit : Seja qui roule amasse mousse ! Vif, remuant, drôle, cocasse, joyeux, délicieusement imprévu, craquant de sève et d'humus, on ne sait pas où on est et c'est très bien ainsi, on se laisse mener le bout du nez par l'extravagance du "teneur de plume", un métier qui n'existe pas encore sur cette drôle de planète mais qui ne devrait pas tarder à exister chez ces gens pour qui le spore national est d'appuyer sur le champignon. Merci encore d'avoir su enrichir ma permaculture ! Faites l'humour, pas la guerre, aurait dit un jour Seja à un apprenti scribouillard !

Bien à toi !
Cathie
Posté le 07/12/2019
Je découvre, j’adore,! Chapeau, l’histoire juste en dialogue . Du coup, je me les suis imaginée sur scène, les personnages, mais c’était plus facile à dire qu’à faire.
Seja Administratrice
Posté le 29/03/2020
Héhé, merci tout plein ! C'est tellement cool à écrire, uniquement des dialogues :)
Joke
Posté le 21/10/2019
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
ça c'est ma came, c'est ma came c'est carrément ma caaaaaaaame!
Bon j'aime tout.
L'humour évidemment.
Les 60 punchlines à la minutes.
L'étrangeté.
Je trouve rien à dire à part YEEEEEEEEES!
A très vite. <3
Seja Administratrice
Posté le 29/03/2020
Héhé, cool que t'accroches ! Ouais, hein, c'est très chelou, tout ça x)
Nascana
Posté le 12/06/2017
Ca commence fort : plus de traitement, des champignons migrateurs, une mousse pas au top, un prisonnier pas coopératif et des nouveaux venus ! Ca promet pour la suite.
J'ai hâte de voir le choc des cultures. Je pense qu'on va bien s'amuser. 
Est-ce qu'il va y avoir un nouveau métier ? Celui d'appeleur ? 
Je vais voir ce que réserve la suite. 
Nascana
Seja Administratrice
Posté le 26/08/2019
Ca promet, ça promet... faudrait la faire un jour, cette suite :P
Edorra
Posté le 09/06/2017
Coucou Sej !
 
Quel plaisir de retrouver la loufoquerie de la mousse ! (je ne sais pas pourquoi je n'avais pas commencé ma lecture plus tôt)
 
Tes dialogues sont toujours aussi percutants et limpide. On parvient sans problème à comprendre la situation, sans avoir besoin de description. Bien joué.
 
J'ai notamment adoré le manque de suivi des suiveurs :D
Merci pour ce bon moment et à bientôt ! 
Seja Administratrice
Posté le 26/08/2019
Oh, deux ans de retard dans la réponse au com ? LALALA.
Bon bah merci du coup, hein xDD
Dan Administratrice
Posté le 30/05/2017
"—  Tu savais qu’avant, les champignons étaient comme les aubergines ?
—  Ils avaient des feuilles ?"
Oh vache ça m'avait manqué xD L'exterminateur, les suiveurs qui ont pas de suivi, l'arrêteur et ses idées... fixes, toute la recette y est, et on se régale ! Et en plus y'a plein de nouveaux mystères, entre ce bateau et cette mousse qui n'est plus bien vaillante... Ca sent le choc des cultures, ça xD (et je sais plus si tu l'avais dit dans le T1 mais cette histoire d'aiguille divine m'a fait mourir de rire xD)
"—  Et donc les prisonniers, on les préfère congelés."
Comme Heran huhuhu. Bon, je suis partie pour tenter, TENTER de suivre l'exemple de notre Cricri nationale (ça va tenir deux jours, tu vas voir, surtout que j'ai du mal à me retenir de faire des commentaires...). Je vois que t'as que deux chapitres, t'avais l'intention de continuer à publier ?
<br /><br />
Seja Administratrice
Posté le 30/05/2017
Danette ♥
Aha, maitement que j'y pense, ça me manque aussi pas mal x) En fait, je prévoyais de reprendre ça cet été, en Russie. Et du coup, reprendre la publi aussi. Ca me manque tellement, les dialogués nawak :')
Pour l'aiguille, dans le T1, c'était son abandon, en fait. Mais elle n'a jamais été considérée comme divine, c'est ces touristes qui racontent n'importe quoi x)
Heraaaan. DONNE MOI DU PORTEURS.
Courage pour suivre Cricri dans sa folie :P 
Sierra
Posté le 10/04/2015
"Vous avez une de ces conversations." -> ça m'a tuée xD Tes dialogues sont toujours aussi bien trouvés ! Je retrouve l'univers de la mousse avec grand plaisir, ça m'avait manqué <3
Alors comme ça, elle est malade, hein ? Et puis des gens extérieurs se ramènent en bateau... Ça augure tout plein de trucs vachement chouette, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de tout ça !
Une petite faute au passage, il me semble : "Sans nous, vous n’aurez personne pour vous protéger de la mousse." -> c'était pas plutôt "n'auriez" ?
C'est pour quand la suite ? :D 
Seja Administratrice
Posté le 10/04/2015
Hey Sierra :D
Eh oui, la pauvre mousse ne se sent pas très bien. Heureusement qu'il y en a qui sont là pour la veiller :')
Tout plein de monde qui débarque. Fallait bien ouvrir ce petit coin moussu au reste du monde (civilisé, évidemment).
Merci pour la coquille et ta lecture <3 J'essaie de poster la suite ce week end :) 
Dragonwing
Posté le 26/03/2015
Roh, l'arrêteur... Quelle perle, cet homme. Quel vocabulaire, quelle sagacité ! ♥
Ca fait plaisir de retrouver ces personnages ! Et tu poses déjà tout un tas de questions. Qui a craché dans le café du rafistoleur ce matin ? L'explorateur intrépide saura-t-il s'acclimater, ou perdra-t-il les pédales la première fois qu'il entendra les carottes hurler ? Le psychopathe arrivera-t-il à appeler quelqu'un pour faire appel ?
Ca se lit comme d'habitude comme du petit lait. Vivement la suite ! :D
Seja Administratrice
Posté le 26/03/2015
Mwo, Dragooon <3
Aha, c'est vrai que tu fais partie du fanclub de l'arrêteur xD Il a pas été gâté en cervelle par mère nature, le pauvre :P
C'est vrai, le rafistoleur est légérement sur les dents. Mais faut le comprendre, il a pas un boulot facile... L'explorateur et les carottes, ça risque de devenir intéressant, oui :P Quant au psychopathe, à voir s'il arrivera à se faire entendre avant de finir en glaçon...
Merci d'être passée, Dragon ! 
Jupsy
Posté le 11/02/2016
Coucou Seja,
Pour ménager mon coeur, je suis revenue vers la mousse. Moi je l'aime ma mousse même si ça sent pas bon entre le rafistoleur et l'exterminateur. Après le rafistoleur, il veut que le bien de l'exterminateur en lui conseillant d'arrêter le remède, de ne pas croire le charlatan... et puis c'est peut-être vrai que le groupe de parole, c'est pas si bon que cela pour lui !
Je note que l'arrêteur a toujours autant de conversations. En même temps l'autre il mérite pas d'avoir une belle conversation, il a été méchant. Bon c'est vrai qu'il n'est pas accusé du bon crime, mais ce n'est pas grave car je le déteste. Il mérite de se faire tuer par une noisette...
Sinon en relisant, je me rappelle que le dernier chapitron m'avait fait penser aux Annales du Disque-Monde avec Deuxfleurs qui venait se paumer avec son coffre sauf que là c'est peut-être pas en toursite qu'il est venu. Peut-être qu'il vient chercher de la mousse ? Peut-être au chose...
Une chose est sûre, la mousse, ça rend accro et ça entraîne un maaaanque ! <3 
 
 
Seja Administratrice
Posté le 11/02/2016
C'est très sage de revenir vers la mousse pour rafistoler le coeur... Enfin... Kof.
Mawi, il veut son bien. Sauf que l'exterminateur a son petit caractère :P
Je sens tellement de préjugés envers le pauvre arrêteur. C'est pas de sa faute si la nature l'a pas livré avec un cerveau...
Ah tiens, j'avais pas non plus fait le rapport avec Deuxfleurs, hem. Mais eh, le tourisme, c'est cool :P
<3 
Vous lisez