Materdiction!

Par Jowie
Notes de l’auteur : Voilà une nouvelle assez différente de ce que j'écris d'habitude ! N'hésitez pas à être francs/franches avec moi, j'aime la critique ; ça me pousse en avant et on est là pour ça :)

 

Ce ne fut que lorsque la porte claqua derrière elle que Winifred, trente et un ans, célibataire, professionnellement rentable depuis sept ans, comprit que oui, elle avait bien été enfermée avec toutes les autres. Il n’y avait pas de quoi s’étonner : on les mettait toujours dans la même salle.

La salle en l’occurrence était blanche et gris prison, illuminée par un néon grésillant et imprégnée d’une odeur à la fois de désinfectant et d’abattoir. Au mieux, le lieu évoquait une salle d’attente d’orthodontiste. Tout y était : manque d’air, poussière flottante, moquette et embarras. Winifred cligna des yeux, balayant entre ses paupières une jeunesse enjolivée par les casques à enfiler la nuit, les faux-palais, les bagues et les ressorts dans lesquels elle avait maintes fois failli laisser le bout de sa langue.

Winifred regarda à peine les femmes autour d’elle, si proches pourtant. Certaines la saluèrent ; elle les ignora, se focalisant sur la trajectoire rectiligne la reliant à sa destination : une chaise plastique verte placée à distance égale entre une quadragénaire et une universitaire endormie, la tête versée en arrière. Depuis quand croupissaient-elles ici ? Winifred prit place, enlaçant son sac à dos contre son ventre noué. 

— Purée, ça sent le renfermé, marmonna-t-elle.

— Pardon ?

Winifred ne se tourna pas pour voir qui avait parlé. Elle ne s’était pas installée, juste posée. Chaque muscle de son corps, contracté, retenait une électricité piquante. Ses jambes étaient comme la fermeture éclair de sa veste ; ses baskets, pressées l’une contre l’autre, couinaient. Elle frotta ses chevilles, découvertes par ses pantacourts et plâtrées de plaques rouges. C’était la dernière fois qu’elle s’arrachait la peau avec de la cire à épiler. Ironie du sort, la plupart des poils persistaient. Ils se hérissaient à l’instant même. À la moindre alerte ou contrariété, elle bondirait comme un ressort. Demeurer assise sans se jeter contre la porte lui demandait déjà un effort considérable. Son menton tremblait ; elle serra les dents. Elle devait se calmer. Elle allait encore se ficher la honte. 

Ne sachant comment occuper ses doigts, elle retira son bonnet sous lequel ses cheveux foncés se collaient à sa peau grasse. Elle se frotta sous les pommettes, là où une colonie de boutons refusait de s’avouer vaincue après plus d’une décennie d’hostilités.

Trop paralysée pour enlever sa veste, Winifred transpirait, les joues en feu, sous ses couches de laines et de duvet. Dieu qu’elle aurait voulu éviter cet endroit ! Mais comment s’enfuir, comment rejoindre l’air libre ? 

Les regards des autres détenues s’ancraient en elle, l’auscultaient. Elle n’aimait pas ça. Quelque chose se mettait à bouillir en elle, une énergie qui mourait d’émerger et qu’elle devait enterrer à tout prix.

Elle inspira fort et leva la tête. Une goutte de sueur glissa le long de sa nuque.

En plus de Winifred, la Quadragénaire et l’Universitaire qui fermait toujours les yeux – endormie, morte ou en pleine médiation, difficile à dire – six femmes occupaient la pièce. De tous âges, tailles et ethnies. Une adolescente canalisait son agitation dans un jeu de smartphone qui, chaque minute ou deux, émettait un tintement qui ne pouvait sonner plus faux. Une vieille dame mâchonnant une pastille à la menthe d’une manière légèrement bovine, puis… 

Près de la porte, une femme enceinte tira son nez hors de son magazine de design mobilier pour jauger Winifred de haut en bas. Une lecture aux coins froissés et probablement léchés par une centaine de leurs prédécesseuses.

« Quoi ? lança mentalement Winifred. Qu’est-ce que tu as à me fixer ; ce sont mes gros mollets qui t’intriguent à ce point ?» 

La future mère poursuivit son occupation comme si de rien n’était. Winifred, elle, se lança toutefoix dans une inspection plus approfondie. Elle était si pleine, cette femme, pleine à craquer. Son ventre cabossé tirait sur son pull roulé, à croire qu’il voulait s’échapper. Winifred ne le blâmerait pas ; elle aussi aurait voulu détaler, à sa place. D’ailleurs, elle voulait détaler tout court. 

Par précaution, Winifred recula sa chaise, dans le cas où la femme viendrait à… exploser. De quand datait son dernier visionnage du film Alien ? Les images lui étaient drôlement bien restées en mémoire. Vraiment, qu’est-ce qui lui poussait là-bas dedans ? L’épaisseur de ses vêtements dissimulait mal la bosse de son nombril retourné, à l’instar du couvercle des confitures périmées. Winifred baptisa la pauvre femme Bombe à Retardement. 

Un jour, quand tu auras tes propres enfants…

Une pression monta dans sa poitrine ; le besoin urgent de fouiller son sac, une pulsion qui frappait toutes les cinq minutes environ depuis que Winifred avait passé le seuil. Sauf que cette fois, elle ne put la réprimer. C’était ça ou lâcher un pitoyable gémissement ou un pet mourant.

Elle déglutit, surveillant ses alentours du coin de l’œil. Son geste compulsif n’était pas passé inaperçu, attirant les regards d’une dame en tenue de sport et de Smartphone. Winifred se maudit ; il fallait qu’elle cesse de se comporter en demeurée qui ne trouvait pas les toilettes. On finirait par croire qu’elle cachait un pétard dans son sac !

Alors, Winifred se racla la gorge, feignant une fascination pour le vide, puis ses ongles dont le vernis s’écaillait autant que le plafond. Elle souffla, relâcha ses épaules et se rappela ses exercices de pleine conscience. Elle croisa les jambes, força un bâillement et haussa les sourcils pour s’étirer le front. Une parfaite façade de nonchalance. Si parfaite d’ailleurs que Smartphone bâilla, elle aussi, sans pouvoir s’en empêcher. 

— Mme Eliza S. ? demanda une femme tout en blanc – à l’exception d’un inutile foulard rose – à l’encadrement de la porte.

Son air grave envoya le cœur de Winifred dans un bond puis un plongeon. Elle entendit à peine le nom, elle savait juste que ce n’était pas le sien. Envahie par une poignante envie de vomir, elle fourra machinalement ses mains dans ses poches, puis dans son sac. Clefs, portable, plectre de banjo, carte de bibliothèque, porte-monnaie, barre chocolatée à moitié fondue. C’était toujours pareil. Elle avait tout mais devait contrôler. Sinon, elle n’avait pas la conscience tranquille. « Je veux partir, je veux partir. Loin d’ici, je veux être loin d’ici ! »

Dans sa vue périphérique, la vieille Pastille Mentholée se leva et suivit l’employée comme si elle portait des pantoufles trop larges et craignait de trébucher.

Winifred ferma les yeux et expira. Une de moins. Elle ne reverrait pas cette dame ; celles que l’on appelait, ne revenaient jamais. Winifred contempla ses cuticules qu’elle avait déchiquetés en grattant son vernis. Son sort serait décidé ici et le monde n’en aurait rien à cirer. Mais pas elle. 

Cette attente était une torture. Les tintements gais de Smartphone se firent plus réguliers, plus nerveux. Winifred n’entendait plus qu’eux, notes dissonantes dans cette boîte en béton, cette prison. « Je n’aurais jamais dû … » se lamenta-t-elle encore et encore, se cramponnant à son sac. À quoi bon ? Il n’y avait plus rien à faire. Elle était née avec cette faculté, comme la plupart de ses compagnes d’attente. Elles ne pouvaient pas l’éviter et faisaient ce qu’elles pouvaient avec. Certaines la voyaient comme une bénédiction, mais pour Winifred, c’était une satanée encombre. Elle se serait mille fois mieux portée sans. 

À vingt ans, Winifred avait compté vingt ans avant la liberté. À vingt-cinq, elle en avait compté quinze. Le matin de son quarantième anniversaire, elle se lèverait avec un sourire aux lèvres, car le mode aurait enfin laissé tomber le fantasme de lui exiger d’enfanter. Certes, on chuchoterait dans son dos, mais ça, qui pouvait l’éviter ?

Une attaque panique. Winifred la sentait venir. Elle voulait fuir son corps, sa situation, son genre. Elle voulait juste être un être vivant, libre, sans connotation et sans étiquettes.

Elle se courba en avant, assourdie par ses propres battements de cœur. « Je vais mourir. Je vais mourir d’angoisse et tout ce que diront mes parents c’est que je ne leur ai pas offert de petits-enfants. » Cette pensée, pourtant irrationnelle, lui fit l’effet d’une claque.

Elle n’avait jamais demandé ce « cadeau » biologique. Malheureusement, il n’y avait pas moyen de le rendre au magasin.

Si sa malédiction venait à s’accomplir, Winifred serait félicitée pour son malheur. Elle n’avait pas su tenir un crayon qu’on se réjouissait déjà pour les exploits qu’elle pondrait, sans lui demander son avis, sans attendre et voir. Depuis son enfance, on la persuadait de devenir la porteuse, nourrice et accompagnatrice d’un être qu’elle ne voulait pas créer. Sa mère. Son père. Ses frères. Ses amies. Ses médecins. Ils lui avaient martelé le crâne. 

Un jour, quand tu auras des enfants. Un jour, ce seras ton tour. Et toi, c’est pour quand ? Tu verras, c’est beau. Ça épanouit, ça complète. À ton âge, je pensais pareil, puis j’ai changé d’avis. Tu verras. C’est naturel. Tu préfères avoir un chien ou un bébé ?

Tu verras. Tu verras. Tu verras. À vrai dire,Winifred ne voyait rien du tout. Ni fillette, ni fille, ni femme. Juste une nuit de malchance. Elle avait aimé jouer à la poussette, jadis, jusqu’au jour où elle avait compris l’entourloupe. Le nouveau-né en caoutchouc, le mannequin sans vie à qui elle donnait le biberon, n’était pas un petit frère ou une petite sœur. Et le jeu n’était pas tellement un jeu, mais un entraînement déguisé, un conditionnement subtil. 

Un jour.

Un jour.

Un jour, elle aurait un enfant, et le suivant, elle regretterait. Elle se connaissait ; mieux que ceux qui prétendaient la connaître, dans tous les cas.

Mais pourquoi ils font des enfants si ce n’est que pour devenir de si mauvais parents ?

Winifred ne se posait plus cette question.

On lui avait tant enfoncé l’idée de procréer dans le crâne à coups de maladresses et de remarques taquines. Winifred ne savait plus si son dégoût était le fruit de cette insistance et de son instinct de faire exactement le contraire de ce qu’on lui prêchait ; ou le produit d’un inconfortable sens du devoir, une culpabilité inculquée à force de mots gentils et tranchants, de décisions douces et imposées. Parce que c’était naturel. Parce la plupart le voulaient. Parce qu’historiquement et biologiquement. Parce que ceux qui passeraient bientôt l’arme à gauche voulaient une descendance, une transcendance. Pour redonner un sens à Noël. Pour être adulé par des rejetons encore trop naïfs pour comprendre la pourriture compliquée dans le cœur des adultes. Pour remplacer des enfants grandis qui, désillusionnés par les erreurs de leurs géniteurs, trouvaient foi et foyer ailleurs et – que Dieu les foudroie ! – osaientexprimer leur opinion hors de leur tour de parole.

La simple possibilité qu’un être puisse germer dans ses entrailles et décaler ses organes la rendait malade. Une tumeur vivante dont il faudrait accoucher et à qui il faudrait apprendre à parler ; un être pouvant la dévorer depuis l’intérieur et qui l’habitait, elle, sans payer de loyer.

Quant à l’accouchement, elle ne voulait même pas y penser. Elle ne voulait pas pousser un sac de chair et d’os hors de son corps. Elle ne voulait pas une demi-copie imparfaite d’elle-même qui décollerait ses poumons et hurlerait.

Malédiction ! Ou plutôt : materdiction !

Winifred s’efforça à respirer lentement. Ses alentours se brouillaient. Elle allait s’évanouir.

Par instinct de survie, s’accrocha à de bons souvenirs. Ne trouvant pas grand-chose de récent, elle remonta le temps. Qu’est-ce qui lui plaisait, avant que tout ne devienne compliqué, connoté et chargé de compromis ? Ah oui, manger.

Elle invoqua l’image floue d’un steak industriel semblable à tout sauf de la viande. Du ketchup, des chips, des pâtes surcuites, gluantes et blanchâtres : un souper typique pour son frère et elle qui avaient grandi dans l’ère où l’on ne se souciait pas encore de ce que l’on ingérait. C’était dégoûtant ; elle avait adoré.

Si on lui servait ça aujourd’hui, sans doute qu’elle aurait vomi. Ce qu’elle avait aimé avant, elle détestait à présent. Comment faire confiance à ses croyances, ses références et ses influences si elles ne faisaient que changer ?

Jusqu’il y a quelques temps, elle saignait encore. Le sang lui rappelant cette possibilité de vie lune après lune. Certaines de ses congénères s’enthousiasmaient devant ce « peut-être ». Winifred tirait juste la chasse d’eau, un « non » sur les lèvres ; les boules de papier toilette maculées de rouge virevoltaient au rythme de la chasse d’eau telles des carpes koï. Une danse rassurante, envoûtante. 

La fragilité, la fatigue, les douleurs et les balancements de l’humeur liés aux menstrues n’étaient pas évidentes à supporter, mais quand on était jeune et qu’elles n’étaient plus là, cependant, c’était là que la vraie plaie commençait. Et ça, c’était le cas de Winifred.

 

Une vibration dans son sac ouvert la fit convulser de surprise. Par réflexe, elle spasma des genoux, manquant de renverser ses affaires. Winifred repêcha son portable. Le ton perpétuellement inquiet de sa mère se matérialisa sur son écran sous forme de deux lignes dont la ponctuation laissait à désirer. Sans doute avait-elle encore égaré ses lunettes de lecture : 

Tu vas bien ! Tu es où ! Tu ne m’as même pas informée si tu venais ce midi. Tu ne réponds pas à mes appels ; ton téléphone a un problème.

 

Le téléphone de Winifred n’avait pas de problème. Sa mère avait essayé de la joindre dix-huit fois depuis le début de la semaine – la veille, donc. 

Il faudrait qu’elle y réponde, une fois.

Une fois.

Une fois, elle y répondrait tout comme un jour elle aurait des enfants.

Un jour. Pas aujourd’hui, donc. Et pas demain non plus.

Et dire que Winifred était issue d’entre les jambes de cette femme. Heureusement qu’elle ne se souvenait pas d’une miette. Elle cligna des yeux, regrettant presque d’avoir déjeuné. « Dieu merci pour l’amnésie infantile. »

Dans sa main, l’écran de son smartphone s’éclaira une deuxième fois. Une nouvelle ligne de monologue de la part de l’être maternel.

Tu as pris rendez-vous chez la gynéco, c’est ça ? Patricia t’a vu passer sous sa fenêtre. T’as des soucis ? T’as fait une connerie ?

Winifred se frappa le front. Mince, quelle idiote, cette Patricia ! Elle savait que la cousine de sa mère avait emménagé dans cette ville mais au-dessus de la clinique de sa gynéco, c’était poussé, quand même !

Ce fut à ce moment précis que Foulard Rose réapparut à l’embrasure.

— Mme Winifred H., je vous prie de me suivre.

C’était enfin son tour, ce qui ne l’empêcha pas de sursauter pour la dixième fois. Debout, Winifred inspira fort l’air ambiant ainsi qu’une idée qu’elle venait de dépoussiérer. « Si j’en porte un, je n’en veux pas. Et si quelqu’un est en désaccord, alors je ne veux pas d’eux non plus. »

 

Une dizaine de minutes plus tard, la gynécologue secoua la tête.

— Non, non, je vous le confirme, vous n’êtes pas enceinte. Vous avez des carences de fer, par contre. Vous avez un cas d’anémie et d’aménorrhée, on dirait. 

 

Winifred quitta la clinique les bras levés au ciel, pleurant de joie comme une jeune mère comblée.

 

 

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Liné
Posté le 16/06/2022
Hello Jowie !

Je suis contente que tu fasses un petit détour par le réaliste, d'autant que le thème et les propos du personnage me parlent beaucoup (même si je ne vis pas la même chose qu'elle). Ça fait du bien de voir les concepts très hétéro-patriarcaux d'instinct maternel, horloge biologique machin machin, tordus comme ça avec simplicité et efficacité !

J'ai interprété le choix du nom "Winifred" comme un clin d’œil à la littérature imaginaire, tant ce prénom me semble peu commun. Ce choix fonctionne très bien, puisqu'il illustre le caractère détonnant du perso vis-à-vis des normes.

Je voulais voir avec toi si mes interprétations sont bonnes autour du passage sur la nourriture ("Qu’est-ce qui lui plaisait, avant que tout ne devienne compliqué, connoté et chargé de compromis ? Ah oui, manger." et le paragraphe suivant). Comme elle est anémiée, et suffisamment pour être en situation d'amenorrhée, je me suis dit qu'elle mangeait peu voire trop peu (un trouble du comportement alimentaire ?) et que ça pouvait être en partie du aux normes qu'on lui impose. Ceci dit, ce n'est pas en lisant ce passage que je me suis fait cette réflexion, mais en découvrant son diagnostic à la fin. C'était vers ce cheminement de pensée que tu voulais nous emmener ?

Sinon, bip up pour la mention d'Alien ! J'ai mis des années avant de découvrir le film, simplement parce que la notion du bidule extra-terrestre qui s'arrache du ventre me terrifiait... (et en fait, dans le film c'est pas si pire que dans ma tête, haha...)

Merci pour ce texte, et à bientôt !
Jowie
Posté le 17/06/2022
Ooooh salut Liné! Contente de te voir par ici :)

Merci pour ton retour! J'avoue que c'est tellement différent de ce que je fais d'habitude que j'étais un peu angoissée de le poster ici. J'ai toujours peur d'offenser quelqu'un avec ce qui est très ancré dans le réel et dans l'actualité. Ce qui est un peu bête, vu qu'on peut très bien offenser plein de monde avec un récit fantasy xD Mais tant mieux si le thème t'as parlé!
Bien vu, je suis trop habituée à employer des noms hors du commun, je ne peux plus faire autrement maintenant! Une de mes ancêtres s'appelait Winifred et je voulais absolument appeler l'une de mes héroïnes comme ça. J'espère qu'elle ne m'en veut pas, haha.

Très intéressante, ta remarque sur la nourriture! J'avoue que je n'y avais pas pensée de manière là consciemment, mais j'aime beaucoup ton interprétation! J'étais partie de l'idée que c'est un personnage très mal dans sa peau, très nerveux et cette tension se traduit dans tous les domaines de sa vie, comme la nourriture. Je crois que tu m'as donné des réponses sur mon texte xD J'y repenserai quand je le retravaillerai!

Pareil pour Alien, rien que l'idée me traumatisait (et me traumatise encore!) xD

Merci à toi pour ton passage! à bientôt :)
dodoreve
Posté le 20/01/2021
Salut ! J'ai trouvé que cette nouvelle faisait énormément de bien à lire, alors que ça traite d'un sujet que je trouve révoltant : cette manie de devoir être mère si on le peut à tout prix, "pour pas regretter", "parce que c'est le plus beau cadeau de la vie", et j'en passe. Les différents sentiments que ça génère (colère, dégoût, amertume...) me semblent plutôt bien exprimés et la dernière phrase ponctue très bien le tout !
(Il manque un -n à monde, écrit "mode", et des espaces entre quelques mots en italique et ceux qui les suivent.)
Jowie
Posté le 22/01/2021
Salut ! Oh, je t'avoue que ton commentaire m'a tellement rassurée, je ne savais vraiment pas comment l'on réagirait à ce texte. Une difficulté dans ce genre de texte est que l'on peut rapidement tomber dans le prêche ou le pointage de doigt, ce que je ne voulais absolument pas ! Mais ton ressenti est ce que je cherchais à créer, ça me rassure ! Je suis contente que les sentiments provoqués par cette situation te semblent bien exprimés !
Merci pour tes remarques, je vais corriger ça! (Je crois que FPA n'aime pas quand je mets de l'italique ^^')
Merci pour ta lecture et ton commentaire :)
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