Lune blanche (3)

Par Pouiny

« Je t’attendais, Aïden.

– Béryl ? »

Alors que s’étaient passés une bonne dizaine de jour sans que rien ne change, la salutation d’Aïden fut emprunte de surprise.

« Tout va bien ?

– Moi ? Comment ça pourrait aller mal ?

– Tu as l’air… fatiguée.

– Comment pourrais-je avoir l’air ? Tu ne me vois pas.

– Alors allume, Béryl. »

Surprise, je lui obéis. A la lumière aveuglante, je dus fermer les yeux, si bien que je ne pu voir les siens me fixer d’un air grave. Mais je senti sa respiration se tendre en un souffle.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? »

Et alors que je peinais encore voir, je sentis sa main frôler mon bras nu. Le contact chaud de ses doigts sur ma peau me fit tressaillir de douleur. Sa main se retira vivement, comme si je l’avais brûlé

« Tu… C’est quoi ? »

Il attendit que je puisse comprendre de quoi il parlait. Car sous la lumière ternie de la lampe, je pouvais voir sur mon bras pâle des croûtes rougies, qui paraissait sale. Mettant en relief ma peau de façon étrange, les marques de brûlure semblaient remonter jusqu’à mon dos, zébrant mes deux bras en des lignes étranges.

« C’est des marques de griffures. »

Aïden s’assombrissait de plus en plus. Sa main semblait vouloir s’accrocher à moi, sans oser me toucher.

« Tu t’es vraiment fait ça ? Béryl… »

La boule dans ma gorge m’empêcha même de respirer. Son regard semblait me brûler comme la pire des nuits sombre. Par réflexe, ma main eut un mouvement sur mon corps, voulant creuser dans mes entrailles, mais Aïden le stoppa violemment.

« Béryl ! »

Il semblait perdu. Je ne pouvais plus soutenir son regard brillant de trop d’émotions. Il serrait ma main jusqu’à me faire mal. La chaleur de sa peau semblait pourtant être réconfortante. Je fermais les yeux, essayant de les verrouiller et d’oublier son regard inquisiteur, si inquiétant. Sans lâcher ma main, il se leva alors et éteignit la lumière.

« Béryl… »

Il ne put en dire plus, car mes yeux s’ouvrirent en laissant échapper mes larmes. J’éclatai en sanglots, sans retenue, tombant presque sur lui. Je sentis ses bras se resserrer sur mon dos, doucement. Il se courbait sur moi, comme pour essayer de me protéger de son petit corps. Mais malgré tout, je ne pouvais ressentir que son impuissance. Après tout, Aïden n’était qu’un petit garçon.

« Hé, ça va aller, Béryl… On peut jouer aux billes, si tu veux ! Même dans le noir… On les entendra se cogner entre elles. »

Mais je ne fis que pleurer davantage, incapable de prononcer le moindre mot. L’étreinte d’Aïden se resserra sur moi.

« Il faut pas pleurer, Béryl… Tout va bien. Tu veux que j’appelle maman ? »

Je secouai nerveusement ma tête appuyé sur son t-shirt. J’avais envie de disparaître dans le noir.

« Mais il faut qu’elle soit au courant, non ? Si jamais il y a un problème… Si jamais… Tu... »

Il ne put pas finir sa phrase. Pleurant de plus belle, usant mes cordes vocales, il finit par rester simplement silencieux, attendant que les larmes passent. Caressant doucement mon dos du bout des doigts, presque machinalement, il me sembla presque sentir des gouttes d’eau tomber sur mon épaule. Mais Aïden n’avait aucune raison de pleurer.

 

Comme tout chagrin d’enfant, mes larmes finirent à se tarir. Aïden m’aida à m’allonger en silence sur mon matelas et sorti de la pièce sombre. Pendant quelques instants, je m’imaginais, en bas, dans ces pièces lumineuses et inconnues, avec mon frère, ma mère, mon père. Discuter et rire comme ils devaient souvent le faire. Expliquer les sensations de brûlures et d’angoisse sans avoir peur d’être davantage diminuée. Mais je ne pouvais rien me figurer ; je n’avais aucune idée d’à quoi pouvait ressembler ce qui était au-delà de la pièce sombre. Et malgré toute mon envie, je ne pouvais me résoudre à ouvrir la porte de la chambre et briser toute la confiance que l’on pouvait m’accorder. Mon envie de pleurer, étrange et douloureuse, revenait progressivement avec le silence qui emplissait mes oreilles. Mais trop épuisée, je finis par sombrer dans l’inconscience.

 

Des médecins vinrent, et s’enchaînèrent. Mais ils ne trouvèrent rien dans mes symptômes.

« Il n’y a aucun problème physique avec cette petite, déclara le dernier. Je pense que tout ceci est psychosomatique.

– Excusez moi ? Demanda ma mère avec inquiétude.

– C’est dans sa tête, tout simplement.

– Je n’invente rien ! »

Aïden, qui restait dans la chambre à chaque fois qu’un médecin passait, eut un sursaut. Il était rare que je hausse le ton. Mais ma colère de n’être jamais prise au sérieux était trop important pour que j’accepte de me taire.

« Je sais bien, que tu n’inventes rien, ma petite, assura le vieux médecin en souriant. Que ce soit dans ta tête ne veut pas dire que c’est sans importance, bien au contraire. Ça veut dire que tu es triste. »

Ses mots rebondirent dans mon esprit comme un écho, alors que je vis ma mère chanceler.

« Et… Que doit-on faire ? Demanda mon père, soutenant ma mère discrètement dans le noir.

– Les autres médecins que vous avez vu vous ont déjà prescrit des pommades pour ses brûlures, n’est-ce pas ? Bon. Je ne peux pas donner d’anxiolytique ou d’anti-dépresseur à une enfant, ce serait nocif pour elle. Mais je pense qu’il lui manque … De l’ouverture, vous comprenez ? Un enfant de son âge n’est pas fait pour vivre enfermé, d’ordinaire. Évidemment je comprend que vous ne pouvez pas faire autrement mais… Peut-être plus de présence ? Un peu de soutien ne lui ferait pas de mal. »

Le médecin s’éloigna de moi, se relevant vers mes parents.

« Pas besoin d’ordonnance pour ça, c’est plutôt bien, non ? Dis-moi, mon garçon, tu es son frère ?

– Oui ! »

Aïden, sous pression, avait presque crié. Droit comme un piquet, il attendait les ordres comme un petit soldat devant son supérieur.

« Occupe toi bien de ta sœur, d’accord ?

– Toujours ! »

Sur le même ton, il semblait pourtant désormais presque sur la défensive, comme si il avait été insultant que le médecin puisse penser l’inverse. J’étouffais un petit rire, alors que le médecin pour toute réponse lui caressa la tête.

« Bien, si nous pouvions poursuivre dans le salon... »

Mes parents ouvrirent la porte et partirent avec le médecin, mais mon frère, planté comme un piquet, resta immobile. Après un temps silencieux, il s’assit à coté de moi.

« Alors, tu es triste ? »

Je me renfrognais. Je n’avais pas envie d’être désormais caractérisée par un sentiment négatif. Alors, je répondis.

« Bien sûr que non ! Il dit n’importe quoi.

– Mais pourtant, c’est un médecin…

– J’aime pas les médecins. Ils disent trop souvent n’importe quoi.

– Tu es sûre ?

– Bien sûr ! Comment je pourrais être triste alors que je suis avec le meilleur des frères ?

– Oui, mais, je ne suis pas toujours là... »

Il se recroquevilla un peu sur lui-même. Un sentiment de culpabilité me rongea de l’intérieur. Aïden se sentait responsable de mes problèmes. S’était-il fait gronder ? Était-ce quelqu’un qui lui avait reproché ses absences répétées ? Ou bien il s’était juste senti mauvais de lui-même ? Mais l’idée d’être responsable de son malheur, comme en écho au sien, me brisa le cœur.

« Heureusement que tu n’es pas toujours là ! Comment je pourrais aller aux toilettes, sinon !

– Hein ?

– Il faut bien que je sois toute seule aussi. Sinon, après, tu serais collant !

– Je le suis déjà, collant ! J’ai besoin de toi à chaque fois pour mes devoirs.

– Oui, mais ça, c’est bien. »

Je le pris doucement dans mes bras.

– C’est bien, Aïden. »

Il ne répondit pas. Il avait toujours eu cette fâcheuse manie de se taire quand quelque chose ne lui allait pas. Mais je n’étais pas d’humeur à insister. Il parti. Il revint encore plus régulièrement, vérifiant ma santé par des rituels de plus en plus strict. Papa vint plus souvent me voir, avec maman, pendant mes cours de braille ou pour me souhaiter bonne nuit, mais il avait perdu l’habitude de savoir quoi me dire, alors il ne restait jamais très longtemps. C’était souvent lui qui me mettait la crème réparatrice. Maman n’osait plus me toucher.

« Tu es courageuse, ma chérie…

– Pourquoi ? »

Il respira avant de répondre, comme si il réfléchissait.

« Ça a l’air douloureux, ce que tu as. Mais tu ne te plains pas.

– C’est déjà bien assez dur pour que j’en rajoute.

– Dur pour qui ? »

Cette fois ci, ce fut moi qui ne répondit pas de suite.

« Pour tout le monde. »

Il hocha la tête en reprenant de la crème, mais pourtant il n’avait pas l’air d’accord avec ce que je venais de dire. Après tout, qu’est-ce que je savais du monde ?

 

Les nuits de douleur revinrent vite. Si les premières étaient supportable, la douleur redevint comme avant, à en hurler de douleur. Mais alors que je pensais mourir, un petit grincement de porte me fit taire instantanément.

« Béryl ? »

La petite voix endormie de mon frère se faisait entendre dans la pièce sombre. Comment pouvais-je encore avoir mal ? Figée dans ma position, essayant de retenir tous mes gestes au possible, je le sentis marcher jusqu’à moi.

« Ça va pas, Béryl ? Tu as mal ? »

Il me caressa les cheveux. Ma tétanie commença à me faire trembler.

« C’est pas grave, tu sais… Moi, je t’en voudrais pas, si tu as mal. »

Il s’allongea doucement près de moi, prenant mon corps bloqué en une étreinte.

« Mais… J’en ai marre de pleurer… »

Mais malgré tout, les larmes déjà commençaient à s’échapper de mes yeux.

– C’est pas grave. C’est juste de l’eau. Tu sais, il y a pleins de pays qui en voudraient !

– De quoi, de mes larmes ?

– Bah, c’est de l’eau, donc oui. L’eau, c’est bien ! »

Pourtant, il semblait désespérément triste en me regardant pleurer. Il attendait, comme pour la première fois, que je me calme, le regard perdu dans le vide. Mais je n’arrivais pas à me calmer. La douleur et les brûlure enveloppait mon corps, et bien que depuis son arrivée tout semblait s’être estompé, rien n’était parti.

« Je ne suis pas brûlante ?

– Non. Ton corps est chaud, mais c’est agréable.

– J’ai mal… »

Il ne trouva rien à répondre. Retenant mes mains pour pas qu’elles me fasse davantage de douleur, il semblait perdu. Puis, après un moment à attendre que je me calme, il se redressa vivement. Me lâchant d’un coup, il se mit sur ses pieds et prit une chaise pour monter dessus.

« Aïden, qu’est-ce que tu fais ?

– Je vais te montrer quelque chose d’extraordinaire ! »

Il sembla batailler avec quelque chose sur le toit, qui fini miraculeusement, en un bruit inconnu, par s’ouvrir. Mon cœur rata un bond :

« Aïden ! Je n’ai pas le droit de …

– Si c’est moi qui le fait, ça ira ! Viens voir ! »

Le velux qui était d’ordinaire bouché par un rideau noir était ouvert en grand. Une grande lumière douce et blanche en sorti avec de l’air frais. Aïden, fier de lui, poussa la chaise sur le coté et s’allongea à terre, en pleine lumière.

« Allez viens ! Ce n’est pas plus lumineux que ta lampe de chevet ! »

Hésitante, je finis par me redresser à grand peine et le rejoindre. Ce que je vis, cette nuit là, fut la plus belle chose que je pus voir de toute ma vie. Sur le tout petit carré de ciel que nous permettait de voir ce grand velux, apparaissait un croissant de lune, lumineux et doux de fraîcheur nocturne. Un léger vent frôla mes cheveux, alors que j’admirais un nombre incalculable d’étoiles, myriades de petits points blancs dans ce ciel si sombre, dont j’avais déjà entendu parlé, mais jamais vu de mes yeux.

« C’est…

– C’est le ciel, oui ! C’est beau, hein ? »

Silencieusement, je hochais la tête. Mes douleurs avaient disparues. J’étais avec mon frère, sous un velux, nous offrant la meilleure vue possible.

« Il est tout le temps comme ça, le ciel ?

– Non. Là, c’est parce que c’est la nuit. En journée, le ciel est beaucoup plus clair, et c’est là qu’il ne faut pas ouvrir ce velux, parce que la lumière te ferait du mal. Mais là, tout est sombre, donc tout va bien.

– Ce n’est pas vraiment sombre… Il y a de la lumière partout ! C’est bien la lune, le grand croissant ?

– Oui. Mais la lune ne fait rien comme lumière par rapport au soleil ! Il fait tellement de lumière en journée qu’on ne peut pas le regarder, sinon on se fait mal aux yeux. Il est tellement lumineux qu’il cache les étoiles et éclair le ciel entier, comme une grosse lampe !

– Il cache les étoiles ? C’est vraiment cruel…

– Mais c’est grâce au soleil que beaucoup de choses vivent… »

Je ne répondis pas. Le soleil, si grand, si lumineux, si incroyable qu’il pouvait être ne me paraissait être rien face au calme de la nuit et de sa lune si grande et si belle, que je pouvais admirer sans rien risquer.

« Tu la vois souvent, la nuit ?

– Oui et non. Normalement, la nuit, on est censé dormir.

– Ah bon ? Pourquoi ?

– Parce que c’est plus facile de travailler quand il fait jour.

– Je ne vois pas pourquoi… »

Il eut un petit rire gêné.

« Mais toi, tu es nocturne ! C’est comme les hiboux. Il y a aussi beaucoup d’animaux qui dorment le jour et qui chassent la nuit.

– Je ne suis pas nocturne. Je ne sais jamais quand c’est la nuit de quand c’est le jour. Je ne suis rien du tout. »

Cette phrase, bien qu’elle me sembla vraie, résonna étrangement en moi, comme si elle répondait à mes douleurs profondes.

« Tu n’es pas rien ! Tu es ma sœur. Ça, c’est quelque chose ! »

Je ne répondis pas. Prenant machinalement à la main ma pierre de naissance, une béryl jaune, j’examinais comment elle se reflétait sous la lune. La pierre précieuse, presque transparente, scintillait d’un éclat que je n’avais encore jamais vu. La faisant tourner entre mes doigts, lentement, elle prenait différentes teintes, l’éclat bougeant docilement au fil de mon mouvement. Malgré tout, à mes yeux, elle sembla presque terne face à ce que m’offrait le ciel.

« Je suis plus proche du caillou que de l’humain ou des animaux…

– C’est pas vrai ! »

Aïden s’était vivement redressé. Ses yeux bleus, eux aussi, scintillaient dans la nuit.

« Un caillou, ça ne résout pas de problème de math ! Un cailloux, ça ne rit pas ! Un caillou, ça ne pleure pas ! Un caillou, ça n’a pas mal ! »

Il avait presque crié. Surprise, je ne trouvai rien à lui dire. Perdue, je détournai mon regard.

« Désolée.

– C’est pas vrai… C’est juste pas vrai…

– Tu as raison, ce n’est pas vrai. Je ne voulais pas dire ça. »

Il ferma les yeux avant de s’agripper à mon bras. Je n’arrivai pas à déterminer s’il m’en voulait ou s’il était triste. Me perdant dans une contemplation admirative du ciel, je finis par m’endormir.

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dodoreve
Posté le 26/05/2021
"Comme tout chagrin d’enfant, mes larmes finirent à se tarir." Wow, alors là ça m'a fait tout drôle. C'est vrai que c'est du point de vue de Béryl, donc c'est sans doute encore plus terrible, mais pour moi c'est si loin d'un chagrin d'enfant...
"Je n’avais pas envie d’être désormais caractérisée par un sentiment négatif." et "Comment je pourrais être triste alors que je suis avec le meilleur des frères ?" : C 'est compréhensible, mais voilà un bel exemple de positivité toxique. Je me demande comment ça va évoluer au fil des ans de son point de vue. Ou reste-t-on toujours du temps de leur enfance ?
D'ailleurs ça me fait me dire qu'en tant qu'enfant, les parents de Béryl doivent l 'aider à se laver, non ? Ou elle est déjà trop grande / suffisamment autonome malgré sa maladie ?
C'est une très jolie scène à la fin, quand Aïden ouvre le vélux, et du coup on se demande encore plus pourquoi elle n'a pas droit à ça plus souvent. De la même manière, je me demande pourquoi Béryl n'a pas le droit de voir un peu le reste de la maison quand la nuit est tombée, si c'est possible d'allumer un peu la lumière de sa chambre... Mais en même temps, je devine les craintes qu'elle se blesse. Je me demande s'il y aura des discussions à ce propos entre elle et ses parents dont Aïden n'aurait pas forcément connaissance.
Pouiny
Posté le 27/05/2021
L'histoire va au-delà de son enfance, on va repasser par des moments raconté par Aïden lors des fleurs du soleil, mais évidemment, de son point de vue à elle ^^

Effectivement, j'ai pas tout évoqué, parce que ça me paraissait assez compliqué pour donner du sens à tous ces aspects ^^ Pour se laver, il me semble avoir évoqué qu'elle a un évier dans sa chambre, et il y a également bidet/ toilette, donc elle fait tout en "toilette de chat", parce que sa mère avait peur qu'elle glisse dans une douche. Avant, sa mère l'aidait, mais désormais elle est capable de le faire seule ^^

Pour le reste, l'impossibilité pour elle de sortir / ouvrir le velux, c'est des conséquences de la peur de sa mère, qui est évoquée dans les fleurs du soleil : quand Béryl était petite il était obligatoire de restreindre l'espace pour être sûr qu'elle ne se blesse pas, cette peur est restée même quand ce n'était pas forcément le mieux ou le nécessaire. Pour le velux, j'ai choisi de pas le dire, mais c'était clairement quelque chose pour lequel Aïden bataillait depuis bien des semaines ! C'est le genre d'attention qui paraissent "simple", quand on ne sait pas les efforts que ça a coûté avant.

Aussi, comme il y a une certaine habitude, il y a des choses que Béryl ne va pas forcément demander, parce qu'elle n'a même pas conscience qu'elle y a droit. C'est pour ça aussi que sur certaine chose, j'ai choisi de pas les évoquer, aussi bien pour rester avec le personnage et également pour se mettre à sa place : comme Béryl ne sait pas / ne comprend pas tout ce qui se passe, je voulais qu'on soit un peu pareil en la lisant. Je sais pas si je suis très clair !
dodoreve
Posté le 27/05/2021
Si si c'est clair ! C'est vrai que tout ça est lié à son point de vue, même si du coup j'ai envie de comprendre comme c'est moi qui suis à la lecture ahah :D Mais ça ira mieux en avançant je pense ! (ou pas ahah, mais disons que je m'y ferai, et c'est normal que Béryl et Aïden soient différents, c'est d'ailleurs intéressant de lire plus ou moins la même histoire et que ça change autant !)
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