Lune blanche (1)

Par Pouiny
Notes de l’auteur : Les fleurs de l'oubli a été écrit à la suite des fleurs du soleil et des fleurs de l'ombre, mais il ne nécessite pas d'avoir ces récits pour appréhender et comprendre cette histoire. Bonne lecture !

« Ah, je t’attendais ! »

L’obscurité n’avait été perturbée que d’un léger grincement sans incidence, mais il était reconnaissable entre tous. Alors que j’étais immobile, assise par terre sur mes jambes d’enfant, Aïden était rentré dans ma chambre.

« Tu es venu ! Fis-je alors avec bonheur. »

Je souriais le plus largement possible, bien que ce fut inutile. Dans l’obscurité totale de cette chambre, il était impossible même pour mon frère de voir quoi que ce soit.

« Évidemment que je suis venu ! C’est quand même chez moi, ici !

– Non, ici ce n’est pas chez toi, Aïden, c’est ma chambre. Et ma chambre, c’est chez moi !

– Oh, si tu le prends comme ça, je peux tout aussi bien partir…

– Non, surtout pas ! Viens prendre le thé avec moi. »

Sans même le voir, je savais déjà qu’il faisait la grimace. Mon grand frère, dès son plus jeune âge, avait toujours détesté le thé. Après tout, ce n’était que rarement la boisson préférée des enfants de sept ans. Mais je voyais quand même l’ombre qui lui servait de corps s’asseoir à terre. Le sol de ma chambre était recouvert de tapis mou, qui permettait de se passer de chaise, de table ou de lit. Cela me faisait des obstacles en moins à éviter dans le noir et rassurait ma mère, bien que je me savais totalement capable de me repérer dans ce monde obscur qu’était le mien. j’appuyai sur un petit bouton pour chauffer la bouilloire et une pale lumière rouge me donna l’impression de me brûler la rétine. J’eus un mouvement de recul, mais il fut imperceptible ; Aïden ne pouvait me voir.

« Maman n’a plus peur que tu utilises ça toute seule ?

– Papa m’a beaucoup aidé à la rassurer ! Après tout, il n’y a jamais eu d’accidents.

– C’est cool ! Tu es trop forte, Béryl. »

Et même si il ne s’en doutait pas, je voyais comme une lumière apaisante son grand sourire heureux et fier, dénué de tout sentiment de pitié à mon égard. A nouveau, il me fit sourire. Avec délicatesse, je lui versai l’eau chaude dans une tasse et la posait devant lui. J’avais beau avoir du mal à distinguer son corps, je savais parfaitement où il était. Je me pris une tasse aussi, et m’installant convenablement sur mes genoux, je me préparai à passer un bon moment.

« Tu n’as pas de devoirs, Aïden ?

– Si, trop ! Mais je n’y comprends rien. C’est barbant ! Je préférerai faire autre chose.

– Comme quoi, par exemple ? »

Il ne répondit pas de suite, prenant le temps de réfléchir. Sous l’effet de la réflexion, son corps s’agita légèrement.

« Comme passer du temps avec moi, par exemple ! »

Je savais qu’il ne mentait pas, mais déjà enfant, je ne savais quoi penser de ces réflexions. Je savais que sa présence et son implication dans ma vie devait me faire plaisir, et pourtant…

« Et toi, frangine, tu as des devoirs ? Je suis sûr que maman t’as donné des choses à faire !

« Je ne l’ai pas vu, aujourd’hui. Elle avait du travail. Du coup, demain je la verrai plus longtemps !

– La chance ! On va pouvoir jouer, ce soir ! »

Aïden était à l’époque un petit garçon naïf et souriant. Impulsif et maladroit, il ne tenait jamais en place. Même assis à mes cotés, il ne pouvait s’empêcher de se secouer dans tous les sens. Papa lui reprochait souvent d’être trop étourdi et trop peu réfléchi ; et généralement, maman et moi prenions sa défense. J’admirai beaucoup sa bougeotte ; à moi a qui on répétait sans cesse de faire attention, voir mon frère jumeaux libre de ses mouvements me faisait plaisir au-delà du rationnel.

« Non, on ne va pas jouer. Tu as dit que tu avais des devoirs.

– Mais j’ai dit aussi que c’était barbant ! Allez, c’est pas grave…

– Non, c’est important. Allez, ouvre ton sac, je vais t’aider.

– Je ne l’ai pas pris !

– Menteur. Il est à coté de toi.

– Oh... »

Se sentant un peu idiot, il l’ouvrit et sorti divers cahiers en me les mettant sous le nez. Je me retint de rire en ressentant sa tête penaude devant moi.

« Désolé. On peut allumer un peu ? Je ne vois rien, sinon, moi…

– Vas-y, j’ai fermé les yeux. »

Ses vêtements firent un son effilé alors qu’il se redressait doucement sur ses pieds. Un vent léger frôla mes joues alors qu’il passait derrière moi pour appuyer sur une petite lampe jaune. Et de mes yeux clos sortirent du feu.

 

Je fis une grimace de douleur ; même si j’avais l’habitude, la lumière était toujours quelque chose qui m’était profondément désagréable et douloureux. Mais quand j’ouvris lentement les yeux, je vis très distinctement le visage en gros plan de mon frère qui me regardait avec bonheur de ses yeux bleus clairs. Il me sauta dans les bras dans un éclat de rire. Je tombai au sol, mais le tapis mou épousa parfaitement la forme de mon crâne avec douceur.

« Je suis content de te voir !

– Moi aussi, Aïden. »

Je caressai doucement ses cheveux bruns alors qu’il enfouissait sa tête dans mes cheveux blancs. Ces moments m’étaient trop précieux pour que j’accepte d’y couper court sans en profiter. Mais après quelques minutes, non sans regret, je finis par dire :

« Allez, on s’y met ! Montre-moi tes exercices. »

Il me fit une grimace de dégoût, mais il obtempéra. Aïden m’écoutait toujours, quoi que je lui dise.

 

Il posa tous ses cahiers sur une planche au sol qui nous servait de table et s’allongea face à ses cahiers, prenant soin à ne pas renverser la tasse de thé auquel il n’avait qu’à peine touché. Aïden était un élève particulièrement mauvais à l’école, et c’était peu de le dire. Il n’acceptait même plus d’entendre mes parents parler d’école. Mais moi, c’était différent. Car il aimait me voir expliquer et comprendre des choses. Il m’écoutait et me regardait résoudre ses problèmes. Parfois, je le faisais presque à sa place. Je ne pouvais m’en empêcher. J’aimais les mathématiques et sa théorie qui s’envolait dans les airs. Tout ce qui lui semblait invisible et incompréhensible m’était particulièrement intuitif. Et résoudre des problèmes ainsi me remplissait d’une fierté incomparable.

« Tu pourrais faire un effort pour te concentrer un peu, quand même ! Ce calcul là, je suis sûr que tu en es capable.

– Je suis nul en calcul mental ! J’y comprends rien.

– C’est pas compliqué, il suffit d’être un peu filou ! Regarde, soixante-quatre plus cinquante-six, c’est comme si tu calculais soixante et soixante. »

Son regard bleu sembla comme désespéré dans ses calculs. Il n’avait pas besoin de dire un mot pour que je comprenne qu’il était désespéré.

« Il suffit juste que tu saches compter jusqu’à dix.

– Bah non, puisque c’est soixante et cinquante !

– Si tu divises les nombres en deux en ne prenant que les unités , ça fait six et quatre, non ? Ça, tu sais bien ce que ça fait comme résultat !

– Dix, oui… fit-il quand même avec un peu de réflexion.

– Donc tu n’as plus d’unité, mais une dizaine en plus. Si on ajoute une dizaine a cinquante, et bien ça fait soixante, tu es d’accord ?

– Oui, d’accord.

– Donc, soixante et soixante, ça fait combien ? »

Je crus presque qu’il allait s’arracher le crâne.

« Mais je ne sais pas, moi, c’est trop grand ! Je n’ai jamais eu soixante objets pareils dans les mains, et encore moins soixante dans une main et soixante dans l’autre ! »

Moi qui avait déjà le résultat en tête depuis plusieurs minutes manqua d’éclater de rire. Doucement, je pris une feuille que je découpais en douze petits morceaux avant de lui en mettre six dans l’un et six dans l’autre. Avec amusement, je lui dis :

« Et maintenant, c’est chose faite ! »

Il regarda avec un air circonspect les bouts de papier, avant de grommeler

« Il manque un zéro, plutôt… Tu ne m’en as mis que six.

– Oh, c’est donc ça, fis-je en essayant tant bien que mal de ne pas rire. Il me manque un zéro. »

Il commençait presque a être vexé de mes moqueries contenues, mais le regard d’épiphanie qu’il eut lorsqu’il comprit lui enleva tout air contrit.

« C’est cent vingt, c’est ça ? J’ai raison, hein ?

– Oui, bravo !

– Ouais ! »

De joie, il jeta tous les bouts de papiers en l’air ; ceux ci planèrent dans l’air immobile quelques secondes, tombant comme des flocons de neige d’intérieur sur mes cheveux et les siens. Heureux de sa victoire, il s’allongea au sol avec un sourire de bonheur. Mais après quelques secondes, il se redressa vivement :

« Mais tu m’as menti, il fallait avoir besoin de compter jusqu’à douze !

– C’est vrai. Mais tu sais le faire, n’est-ce pas ?

– Oui… Mais à cause de toi, j’ai failli répondre cent.

– C’est que tu n’aurais pas réfléchi, dans ce cas, donc ce n’aurait pas été de ma faute. Note le résultat dans ton cahier, sinon tu vas oublier !

– Oui, oui ! »

 

On passait beaucoup de temps, ainsi, à travailler ou jouer. Parfois, nous faisions les deux en même temps. Et la vie ainsi me paraissait belle.

« Tu serais une très bonne maîtresse, Béryl ! s’exclama Aïden une fois tous les devoirs finis.

– Tu penses ?

– J’en suis sûr ! Je comprends mille fois mieux que quand c’est le maître qui explique à l’école, alors…

– Mille fois, vraiment ?

– Oui ! »

Je m’imaginais alors, dans une pièce rempli d’Aïden en perdition devant des devoirs de math et leur expliquer comment réussir leurs exercices. Et cet avenir, naïvement, me semblait possible.

« Il faudrait juste que tu apprennes à écrire un peu mieux… Parce que là, par contre, même moi je comprends rien…

– Quoi ?! »

Piquée au vif, je jetais une peluche à la tête d’Aïden, qui rit avant de se lever pour éteindre la lumière. Quelques secondes plus tard, nous étions à nouveau dans le noir. Même à moi, il me fallait quelques secondes avant de pouvoir a nouveau distinguer mon frère jumeau.

 

Je n’avais jamais eu une bonne vision, d’aussi loin que je m’en souvienne. Mais cela ne me dérangeait que très peu, quand la lumière était allumée. Autrement, vivant de toute façon dans l’obscurité, fermer ou non les yeux et y voir bien où pas n’était pas de très grande importance. J’étais capable de repérer les différentes ombres, entendre les mouvements les plus fins. Je savais toujours qui venait dans ma chambre et à ma manière, je la voyais dans ses moindres détails. N’ayant le droit de sortir sous aucun prétexte, cette vision là m’était bien suffisante en temps normal. Mais pour écrire, cela devenait trop complexe. C’était à l’écriture et la lecture que je réalisais l’imprécision naturelle de mes yeux, qui distinguait avec difficulté les traits des ronds. Je pouvais essayer de m’appliquer, mais l’effort était tel que cela me faisait rapidement très mal aux yeux. Alors mes lettres se superposaient, il manquait des espaces entre mes mots, les lettres étaient trop grandes ou trop petites, de travers… Mais je ne pouvais rien y faire. J’étais incapable de voir correctement ma propre écriture. Voyant qu’il avait appuyé sur un point sensible, Aïden reprit :

« Mais t’inquiète pas ! Tu es tellement intelligente que tu inventeras ta propre écriture. Et tu l’apprendras à l’école ! Comme ça tu auras une raison de plus d’être maîtresse.

– C’est vrai, ce serait génial ! Et toi, tu ferais quoi ?

– Moi ? Je serai un de tes élèves !

– Si je suis une maîtresse, tu seras trop vieux pour ça.

– C’est vrai ? Alors, je serai ton assistant ! J’allumerais et j’éteindrais la lumière a chaque fois que tu en auras besoin. Et je pourrais même te faire le thé.

– Tu peux pas, tu te brûlerais. »

Pour toute réponse, il éclata d’un rire clair.

« Peut-être que j’apprendrai à utiliser une bouilloire quand je serai plus vieux, tu sais pas… »

Je ne répondis rien. Seule dans ma chambre sombre, parfois j’avais l’impression de disparaître comme si je me fondais dans l’obscurité. Mais la présence d’Aïden à mes cotés me réchauffait comme un petit soleil inoffensif. Il me donnait l’impression d’avoir ma place en ce monde et dans un futur. Heureuse, je m’allongeai au sol de ma chambre. Il me sembla rempli de douceur, quand doucement Aïden s’allongea à mes cotés. Nous restâmes immobiles bien longtemps à contempler un plafond invisible, jusqu’à ce qu’un léger bruit de craquement significatif me fit me redresser. Ma mère montait jusqu’à chez moi.

« Les enfants, c’est l’heure de manger ! Je vous ai ramené un plateau-repas.

– Génial, s’écria Aïden. Tu manges avec nous, maman ?

– Non, désolée, ton père m’attend en bas. Mangez bien, mes amours ! »

Et aussi vite que la porte s’était ouverte, elle se referma. Mais l’odeur de la soupe maison, elle, resta et emplit l’air de son parfum. Aïden se releva.

« Elle pourrait au moins le porter jusqu’à la table, ce plateau !

– Laisse, je vais le faire, fis-je amusée.

– Tu es sûre ?

– Oui, tel que tu es tu vas renverser toute la soupe.

– Comment tu sais que c’en est ? Tu es trop forte !

– C’est rien, gros bêta ! C’est pas comme si je pouvais te dire de quoi elle était constituée.

– Ah, tu ne le peux pas ?

– Bien sûr que si, fis-je avec beaucoup trop de fierté. Tomate, oignon, huile d’olive et basilic !

– Ah… »

Le ton de la voix d’Aïden faisait une grimace. Le plus délicatement que je pouvais, je reposais le plateau au centre de la pièce en m’asseyant devant.

« Qu’est-ce qu’il y a ?

– J’aurais peut-être préféré ne pas savoir… J’aime pas les oignons… »

Pour toute réponse, je me prit à rire, puis je commençais à manger.

« Au goût, je dirai aussi qu’il y a de l’ail. Ça va aller ?

– Elle fait toujours ça, ça m’énerve ! Elle cuisine toujours tout ce que j’aime pas quand je mange avec toi, juste parce qu’elle pense que je ne verrais pas que j’aimerais pas.

– En même temps, la dernière fois tu as mangé tes courgettes sans même sourciller.

– Mais elles n’étaient pas cuisinées pareilles que d’habitude, c’est pour ça ! »

Mais il fini malgré tout son assiette. Laisser des restes comportaient des risques pour ramener le plateau à l’étage du dessous.

« Être cuisinière aussi, ça me plairait bien, soupirai-je.

– Tu as déjà cuisiné ?

– Non, mais c’est tellement bien, de manger ! Toutes ces saveurs si différentes et si particulières a chaque coin de la bouche, qui se mélangent et se complètent… Tu trouves pas ça incroyable à confectionner, la nourriture ?

– Tout ce que je sais c’est que l’ail me pique les yeux à chaque fois ! J’aime vraiment pas ça…

– Mais toi, tu n’aimes rien ! »

C’était un petit reproche, mais en vérité le manque de goût d’Aïden me faisait rire.

« Je fais ce que je peux ! »

Mon frère avait tendance à se vexer parfois un peu vite. Il se renfermait alors sur lui même comme dans une petite bulle. Ce n’était pas bien courant, mais quand je ressentais son ton serré je me sentais immédiatement coupable.

« Allez, te vexe pas, grand frère… tu as fini ?

– Non. Il en reste encore un peu.

– Tu veux que je t’aide ? »

Sans un mot, il me tendit son bol, que je finissais sans davantage de commentaires.

« Tu ne diras rien à maman, hein ?

– Mais non ! Tu peux compter sur moi. »

Le début de mauvaise humeur d’Aïden s’évapora aussi vite qu’il était venu. On débarrassa le plateau vidé du milieu de la pièce, pour continuer à jouer dans le noir. Nous jouions souvent au colin-maillard dans cette chambre noire. Je gagnais très souvent contre lui, même quand il ne se bandait pas les yeux. L’obscurité était mon monde et toute ma vie, à tel point d’oublier qu’il existait ailleurs un monde extérieur. Dans mon monde sans soleil, les jours, les nuits et les saisons n’avaient que peu de sens. Toute ma vie était dictée simplement par ce petit garçon aveugle et maladroit qui venait ou non dans ma chambre.

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dodoreve
Posté le 23/05/2021
Coucou Pouiny ! Je commence ma lecture des Fleurs de l'oubli, j'avais trop envie de retrouver Aïden et Béryl et le TW des Fleurs de l'ombre me tentait moyennement... J'espère que ça t'ira comme ça, même si tu dis qu'a priori on peut lire cette histoire sans même avoir lu les deux précédentes !
Quoi qu'il en soit, ayant lu Les Fleurs du soleil, j'apprécie de retrouver ces deux-là. Au début ça me surprenait un peu l'écriture à la première personne (mais je t'avoue que pour les premières Fleurs je ne sais plus si c'était à la première ou à la troisième personne), et quoi qu'il arrive, c'est cool. C'est vraiment différent d'avoir le point de vue de Béryl, surtout après Aïden qui était tellement centré sur elle qu'il s'oubliait un peu lui-même. J'aime bien les aperçus qu'on a de sa personnalité d'ailleurs, ça semble plus clair que quand c'était lui qu'on suivait.
C'est une scène très attendrissante en tout cas, même si plusieurs indices rappellent quelques détails amers : leur mère qui ne leur amène pas le plateau, la relation d'Aïden et de Béryl telle qu'elle évoluera... Ce n'est ni mal ni bien d'ailleurs, simplement complexe et plein de vie. Je reconnais bien là ton écriture et c'est un plaisir de replonger dedans pour un peu plus longtemps qu'une Musique Capsule :)
"Je m’imaginais alors, dans une pièce rempli d’Aïden en perdition devant des devoirs de math et leur expliquer comment réussir leurs exercices. Et cet avenir, naïvement, me semblait possible." C'est un passage qui m'a fait rire (j'imagine des petits singes qui gesticulent pour comprendre leurs cahiers ahah) et en même temps, très attendrissant encore.

Deux trois trucs relevés au passage :
"Et même si il" s'il*
"Comme passer du temps avec moi" toi* ?
"Je ne l’ai pas vu, aujourd’hui." vue*
"à moi a qui on répétait" à* qui
"mon frère jumeaux" jumeau*
"il l’ouvrit et sorti" sortit*
"Je me retint de rire" retins*
"a nouveau" à*
"je me prit à rire" pris*
"Mais il fini malgré tout" finit*
Pouiny
Posté le 24/05/2021
toutes les fleurs sont à la première personne, sauf les fleurs du souvenir ^^

Merci beaucoup pour ce retour, les fleurs de l'oubli n'a pas été simple à écrire parce que c'était justement une personnalité beaucoup plus éloignée de la mienne que ce que pouvait être Aïden, en plus de vivre quelque chose que je ne peux qu'à peine à appréhender... j'espère que la suite te plaira !
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