29. L’Histoire qui va changer le plan
(By... Victor Carmin)
C’est pas possible ce qu’il peut être con. J’étais à deux doigts de lui balancer franco MAIS T’AS PAS COMPRIS QUE JE SUIS UN AGENT DE SANTORGA PUTAIN ? Là devant tout le monde. La naïveté de Kiwi je l’avais toujours trouvée craquante, et elle m’arrangeait bien. Maintenant elle m’était insupportable. Elle me renvoyait à la mienne. C'est pas possible ce que je peux être con. J’avais cru Diak aveuglément, comme cet imbécile de leader de KEx me croyait, moi, aveuglément.
Mais pas le temps de faire le vide dans mes émotions qu’on devait déjà partir changer la putain d’Histoire. On est sortis discrètement de la salle de conf pendant le discours de mon patron. Une fois hors de l’amphi, Kiwi m’a demandé si j’allais bien, avec ses grands yeux inquiets.
- Mais ouais, j’ai râlé.
- Tu crois que c’est le moment pour un drame personnel ? s’est énervée Litchi. Reprends-toi ! T'auras tout le temps de pleurnicher après !
- Laisse le tranquille, m’a défendu Kiwi. Allez on y va.
Dans d’autres circonstances ça m’aurait touché que Kiwi prenne ma défense, mais là mon cerveau était en ébullition. J’ai suivi les terroristes à travers les couloirs jusqu’à la cage d’escalier dans laquelle Diak et moi on avait baisé tellement de fois.
On avait huit étages à grimper. Sous l’extincteur du troisième, on a trouvé une clé. Clé qui nous a permis d’ouvrir une caisse fermée qui était posée sur le palier suivant. Diak nous avait concocté une vraie chasse au trésor. Dans cette caisse il y avait les virus, et trois flingues.
- Ils sont chargés à blanc, nous a informé Kiwi, Champi ne veut pas de victimes. Faites gaffe.
- Trop sympa de sa part, j’ai rigolé comme un malade mental.
Litchi et Kiwi m’ont regardé bizarrement.
- Est-ce que ça va aller, tout seul ? m'a demandé Kiwi. Tu veux qu’on reste ensemble ?
- Pourquoi ? j’ai aboyé. T’as pas confiance en moi ?
- Bien sûr que si. Mais t’as pas l’air bien du tout.
- Mais qu’est-ce que tu racontes, je suis en pleine forme. Allez hop on y va !
J’ai pris la tête, jusqu’au premier étage ou on devait se séparer. J’étais prêt à passer à l’action quand Kiwi m’a retenu avec un “attends” alarmé. Quoi encore ? On se castagne ou on fait ma thérapie ?
Chacun leur tour, ces idiots de Kiwi et Litchi m’ont pris rapidement dans leurs bras. J’ai failli fondre en larmes avec spasmes et sanglots. Ils sont tellement stupides, stupides, stupides, et moi je suis le pire de tous.
- On se retrouve deux étages au-dessus dans 5 minutes okay ? Sois bien prudent. Ça va bien se passer.
- Ouais, t’inquiètes, j’ai dit un peu plus gentiment cette fois. Soyez prudents aussi.
Ils ont repris les marches, et je suis entré dans le premier niveau des chambres à clones. J’étais sensé mettre mon masque à gaz mais pourquoi me faire chier ? Toute la semaine, et encore ce matin j’imaginais la scène comme ça : je rentre dans les chambres à clone tranquille, salut Brigitte, quoi de neuf Francisco, où on en est pour le pot de départ d’Océane ? Ah ouais faites pas gaffe au flingue, vous savez que je suis en mission d’infiltration chez KEx, hahaha. D’ailleurs faut que je fasse juste une p’tite manip sur le termi qui contrôle les capsules... là... je vous préviens ça va crier un peu, mais le patron est au courant. Allez je vous laisse. Restez allongés par terre en attendant que ça passe, c’est pour ma crédibilité. Merci les mecs vous êtes les meilleurs, vous pourriez être acteurs de cinéma.
Là-dessus je retrouvais Kiwi-Kawaii et on s’enfuyait ensemble jusqu’au bout du monde. Mais au lieu de ça, je sais pas ce qui m’est passé dans le sang, quand mes collègues ont tiré une tête de six pieds de long à la vue du Beretta je me suis mis à gueuler :
- TOUT LE MONDE PAR TERRE DANS LE COULOIR !
- Victor ? Mais qu’est que...
- TA GUEULE BRIGITTE ! TU T’ALLONGES OU JE TE FOUS UNE BALLE ENTRE LES DEUX YEUX.
Ils m’ont obéi en deux secondes, terrorisés. Incroyable non ? J’irai pas jusqu’à dire que ces gens étaient mes potes, je traine pas trop avec les scientifiques, je suis rattaché aux étages administratifs d’habitude. Mais quand même, on était collègues, on bossait ensemble. Est-ce que c’était évident à ce point que j’avais changé de camp ? Mais à quoi je m’attendais, en pointant un gun sur eux avec mes yeux injectés de sang ? Je ne savais plus si je jouais mon rôle à la perfection ou si j’étais juste devenu complètement dingue. Dans quel camp je suis censé être déjà ?
Je suis allé au terminal en surveillant mes collègues du coin de l’œil. J’ai tapé le mot de passe que m’avait donné Kiwi. Diak m’avait dit qu’il le modifierait juste avant qu’on passe à l’action. S’il était vraiment un traitre...
Le mot de passe était bon. Ça m’a écœuré. Par la vitre j’ai vu les centaines de capsules de clones se déverrouiller. Ça a commencé à bouger, à hurler de plus en plus fort, c’était vraiment affreux.
- Debout ! j’ai gueulé aux chercheurs en leur désignant les chambres à clones avec mon flingue. Allez les aider avant qu’ils canent.
Pendant qu’ils se répartissaient à eux cinq les 4000 clones de l’étage, j’ai branché le virus dans le terminal comme le voulait notre plan. Ce virus allait niquer le système et il faudrait à Diak un certain temps pour en venir à bout. Ha ! Ça prendrait pile le temps dont KEx avait besoin, c’était Champignon qui avait créé ce virus.
Ma part du taf était faite. Je suis retourné sur le palier ou m’attendait Litchi.
- FdB, m’a-t-elle fait incrédule. T’as pas mis ton masque ?
Je n’ai pas eu le temps de répondre que Kiwi a déboulé à reculons, son flingue pointé sur la porte d’où il venait.
- Prenez soin de vos clones : c’est des humains comme vous maintenant, a-t-il déclaré à nos ennemis avant de fermer la porte d’un coup de pied flegmatique.
Il s’en était pas mal sorti non plus apparemment, malgré son handicap.
- Allez-on fonce, nous a-t-il encouragés.
On a suivi le parcours prévu, c’est-à-dire monter jusqu’à l’étage des RH ou on a pris l’ascenseur comme si de rien n’était vers le sommet. Champignon avait eu soin de bloquer l’ascenseur à notre niveau. Une fois dedans, Litchi est grimpée sur mes épaules pour péter la caméra d’un coup de crosse, alors que Kiwi prévenait Grenade qu’il pouvait envoyer notre message dans l’amphi. Il a ensuite enlevé son masque avec un “pfiou” soulagé.
J’ai reposé Litchi par terre et elle s’est démasquée aussi. On s’est regardés tous les trois, et on s’est mis à rire, de soulagement et d’euphorie. Même en volant vers le sommet on entendait les clones hurler, encore plus fort que les alarmes. On avait réussi. L’espace d’une seconde j’ai oublié tout le reste. J’étais à ma place, avec Kartrouville Ex, avec Kiwi et Litchiasse, et on venait de changer l’Histoire à nous trois.
Puis la porte s’est ouverte, et derrière, Diak nous attendait, et toute l’amertume, la trahison m’est revenue. Ce fumier m’ignorait, comme si ce qu’il m’avait fait c’était rien. Il ne regardait que Kiwi.
Et cet idiot de Kiwi s’est limite mis à chialer, je déconne pas, il a bredouillé un truc et les deux se sont tombés dans les bras. Carrément. On nage en plein délire là.
- Enfin on se rencontre, jubilait le leader de KEx. Maintenant on te lâche plus. T’es avec nous jusqu’au bout.
- On verra, on verra, susurrait Diak en BERCANT, en PUTAIN DE BERCANT KIWI CONTRE SON CŒUR, je vous suis plus utile en ayant des yeux chez Santorga.
Même pas de scrupules à trahir notre patron, il en rigole putain, il compte continuer. Ça me fout une de ces rages. Mon plan cul et mon meilleur ami ont enfin fini par se lâcher, et Diak a salué Litchi poliment, puis m’a regardé :
- Fraise des Bois.
J’ai été incapable de répondre le moindre murmure. Diak s’était tourné vers moi avec son air moqueur habituel, que j’ai vu se déformer pour devenir plutôt stupéfait. ET BEN OUI, J’AI PLEURÉ, T’ES CONTENT ? UNE VICTOIRE POUR TOI ? Pauvre merde. Pauvre chien.
Il a détourné les yeux.
- Je vous sors de là. Dépêchez-vous.
Il a attrapé le bras de Kiwi. Putain j’y crois pas il le fait exprès ? Il a attrapé le bras de MON Kiwi, et il l’a entrainé vers le bureau de MON patron, qu’il a ouvert grâce à son badge spécial Driss Diakité, alors que moi je ne peux pas faire ça avec le mien, et ce alors que je suis clairement plus fidèle que ce chien de la casse qui s’apprête à faire s’enfuir les terroristes par son bureau.
J’ai suivi sans rien dire. Kiwi regardait par la baie vitrée pendant que Diak cherchait sur l'étagère le lecteur ou passer son badge pour ouvrir le passage secret. Kiwi arrêtait pas de piailler comme un fanboy :
- C’est par cette fenêtre que t’as vu l’éclaircie ? Ça devait être géant !
Et Diak lui répondait tout attendri.
- C’était beau, ouais. Enfin ça devait être mieux à l'extérieur, avec des gens qu’on aime.
Il me jetait régulièrement des coups d’œil perplexes. Je ne sais pas quelle gueule de dément je devais tirer, mais en tout cas ce qu’il voyait ne le rassurait pas.
Un pan de mur s’est replié au fond de la pièce, donnant sur un ascenseur secret.
- C’est ouvert. Filez. Vous aurez quelques minutes de marche dans les souterrains, et vous arriverez au métro Saint-Christophe. Kiwi tu as le plan. Dépêchez-vous.
- Merci Champignon, a fait Litchi. Bon travail.
- De rien. Soyez prudents. Kiwi, je te recontacte vite.
- Okay, a fait Kiwi tout content.
Ils se sont de nouveau enlacés. Je vais les tuer tous les deux putain. Diak m’a fait un signe de tête pour m’indiquer de monter dans l’ascenseur. De qui il se fout ? Champignon va me donner des ordres ?
Après coup, dans les semaines qui ont suivi, j’ai eu plein de temps pour analyser ce qui c’était passé. J’avais pu trouver des dizaines d’excuses à force de tourner ça en boucle dans mon crane.
Par exemple, c’était parce que j’étais jaloux à en crever. Diak et Kiwi qui se câlinent, ça avait de quoi me foutre la rage quand même.
Mais ce n’était pas pour ça.
C’était par loyauté envers mon patron. M’imaginer le trahir me faisait un peu de peine, mais l’imaginer trahi de toutes parts, par ses deux meilleurs protecteurs, c’était trop injuste et je ne pouvais pas m’y résoudre. Nan, je mens, en vrai ça n’avait que très peu joué.
Pour me venger de Diak alors. Ce prétentieux qui croit tout savoir de moi et m’avoir percé à jour. Il allait découvrir que moi aussi je peux le surprendre.
Vous voulez que je vous dise ? Même pas.
Si je veux être sincère, la raison qui m’a fait agir comme j’ai agi, c’était que Diak m’avait fait mal. Je me sentais trahi et humilié, utilisé, con, nul minable et faible. Et seul. Je voulais arrêter de ressentir tout ça, et le seul moyen que je connaisse c’était de l’infliger à quelqu’un d’autre, d’humilier et trahir autant que je l’avais été. Ne pas être le premier dindon. M'assurer qu’il existe un autre débile sur terre qui se soit encore plus fait entuber que moi.
J’ai sorti le brouilleur IEM de ma poche et j’ai appuyé dessus en regardant Diak droit dans les yeux. Kiwi a eu un cri de stupeur :
- Je peux plus bouger !
- Bon sang Kiwi, l’a engueulé Litchi qui était déjà dans l’ascenseur. Ne me dis pas que tu as oublié de te recharger.
- Evidemment que non ! a répliqué Kiwi fâché et nerveux.
Litchi s’est tue. Elle est revenue vers Kiwi et Diak et a commencé à manipuler son bras.
- Qu’est-ce qui se passe ? C’est pas le moment !
- Je comprends pas, ça répond plus. Peut-être un problème avec l’implant ?
- Tu l’as fait réviser quand ?
Pendant qu’ils essayaient de comprendre, Diak m’a chuchoté discrètement :
- Mais qu’est-ce que tu fous ?
- Et ben ? je me suis exclamé sans baisser ma voix. J’utilise le brouilleur IEM que tu m’as donné pour empêcher KEx de s’enfuir, évidemment.
Kiwi et Litchi se sont figés. Je voyais la scène comme si je n’étais pas dedans, comme si j’étais un spectateur extérieur.
- Quoi ? a demandé Kiwi presque timidement. C’est un brouilleur IEM que tu tiens ? Pourquoi t’as ça ? C’est vraiment pas le moment de déconner.
- T’as raison Kiwi, c’est pas du tout le moment de déconner.
J’ai tellement honte, je m’en veux tellement pour ce que j’ai fait, que je n’ai même pas le courage de continuer la narration. A la place, je vais plutôt vous raconter une anecdote cochonne. Ça se refuse pas, pas vrai ? Alors voilà : Un jour, mon patron a pris une semaine de vacances bien méritées à Ibiza. Diak avait accès à son bureau, car il devait en profiter pour mettre à jour son matos informatique. Dans ma liste personnelle de choses à faire avant de mourir, il y a :
- Voir le Grand Canyon
- Faire un truc bien pour ma mère
- M'envoyer en l’air dans le grand fauteuil de PDG de mon patron
Et pas dans cet ordre ! Ce fauteuil me fait fantasmer un truc de fou. Quand j’ai su que Diak y avait accès, c’était comme si le père Noël était descendu des cieux pour réaliser mes rêves d’enfant. Il me restait à convaincre mon plan cul qu’on ne devait pas laisser passer cet occaz en or et en cuir molletonné, ça m’avait pris genre deux secondes et demi. Et puis hop, on se jetait l’un sur l’autre et le fauteuil roulait jusqu’à heurter la baie vitrée humide de buée et de pluie. C’est ce jour-là qu’on a appris qu’il y avait une alarme dissimulée dans l’accoudoir. Je ne sais pas lequel de nous deux a appuyé dessus, et comme c’était une alarme muette, on ne s’en est pas rendu compte avant que cinq collègues de la sécurité ne déboulent dans le bureau et nous surprennent au milieu de nos acrobaties. Haha, on leur en avait mis plein la vue.
Vous voyez ou je veux en venir ? Le brouilleur IEM toujours entre les mains, j’ai contourné le bureau pour atteindre le fauteuil. Diak a tout de suite deviné ce que je m’apprêtais à faire, alors j’ai sorti le flingue et je l’ai pointé sur lui pour qu’il reste sage. J’ai trouvé l’alarme sur l’accoudoir et je l’ai déclenchée. J’espérais qu’elle était protégée contre les ondes IEM, vu que c’était un système d’urgence. Il y avait de bonnes chances :l’ascenseur secret avait tenu le coup. Mais impossible d’en être sûr, dans le silence de mort qui a suivi mon acte.
Je me suis senti obligé de donner des explications. Le flingue toujours pointé vers Diak j’ai annoncé doctement :
- Donc là, vous voyez, je viens d’activer une alarme qui va alerter toute la sécurité. Je sais pas exactement combien de temps on a avant que tout le monde débarque, la dernière fois c’était un peu confus, Champignon et moi on l’a activé sans s’en rendre compte, on était en train de baiser, juste là, il y avait de la pluie, avec la baie vitrée c’était comme de baiser sous la pluie, mais sans les résidus de pollution qui tombent avec. Tu t’en souviens, Drissou-lapin, comme je t’avais fait prendre ton pied ?
Litchi a été la première à réagir. Elle s’est jetée sur moi avec un cri de rage. J’ai posé le brouilleur sur le bureau du patron (qui irait le récupérer ?) et je l’ai attrapée. Elle est peut-être coriace et agile, elle est peut-être déchainée, mais moi je suis formé pour ça. C’est mon taf, avant d’être espion. Je vous l’ai chopée et je lui ai fait ma prise de ninja, une seconde après Litchi était à genoux, ses deux bras tordus en arrière, mon pied entre ses omoplates. J’avais toujours une main de libre pour pointer mon beretta sur Diak, qui me tenait en joue lui aussi.
Kiwi essayait de bouger. Il essayait de faire un pas vers moi. Il avait l’air incrédule plus que choqué. Il avait presque encore un bout de sourire qui subsistait quand il m’a murmuré :
- Arrête... FdB, me trahis pas.
J’aurais voulu pouvoir sortir de mon corps et courir vers lui, le prendre dans mes bras, le mettre en sécurité. Je voyais que ça à travers mes yeux trempés. Et le visage horrifié de Diak qui me maintenait à ma place, dans ce rôle, dans ma vengeance.
- Lâche-là, essayait-il de me menacer. Et recule.
Je lui ai fait mon sourire so sexy :
- Force-moi, Champignon.
- C’est pas le moment de faire n’importe quoi, Victor ! Contrôle-toi, une fois dans ta vie ! tu sais que tu vas le regretter.
Oh que oui, je savais que j’allais le regretter. Je le regrettais déjà. Mais m’arrêter ? Impossible. Je ne laisserai pas Driss Diakité gagner Kiwi.
- Victor ? a demandé Kiwi complètement à l’ouest. Champi qu’est-ce qui se passe ? Qui vous êtes ?
- C’est des traitres, Kiwi, a couiné Litchi malgré la douleur. Les deux ! Tu piges pas ? Ils sont de mèche ! Ils nous ont piégés.
- Non.
Kiwi s’est détourné de moi, et a mis tous ses espoirs en Diakité, ce qui m’a fait mal.
- Champi... Tu sais que... tu sais que son flingue est chargé à blanc. C’est toi qui nous les as fournis. Il peut pas te faire de mal. S’il te plait désactive ce truc IEM, et laisse-nous partir. S’il te plait.
Diak a hésité, alors que je rigolais. Si son flingue à lui était chargé à blanc aussi, nul doute qu’il se serait jeté sur moi, on aurait roulé par terre et on se serait battus jusqu’en enfer. Mais son flingue avait des vraies balles, j’en étais sûr maintenant. Il fallait qu’il mesure bien ses actions. Je l’ai un peu provoqué en rigolant :
- Ben vas-y Drissou, tire-moi dessus ! T’oses pas ? T’as trop peur de plus jamais trouver un aussi bon baiseur que moi ?
Je me marrais bien, parce que j’étais absolument convaincu que Diak allait me tirer dans le genou ou dans le bras et que j’allais me tordre de douleur par terre pendant que Kartrouville Ex s’enfuirait en me laissant seul et trahi, blessé par mon plan cul et abandonné. C’est ce que j’attendais, même. Je voulais être la victime, je voulais être le perdant de l’histoire, moi, pas Kiwi. Parce que même jaloux, même dégouté, j’étais assez lucide pour me rendre compte que Kiwi risquait bien plus que moi s’il perdait. Et Diak le savait aussi. Et Diak était de son coté de toute façon, alors son hésitation ne durerait pas.
J’ai lentement arrêté de rire, quand je l’ai vu baisser son flingue et ses yeux.
- Kiwi je te demande pardon. a-t-il fait en reculant. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça.
Litchi a explosé en injures. Mon plan cul tremblait. Moi, j’étais absolument stupéfait. Qu’est-ce qui lui prend encore ? Champignon trahit ? Re-trahit ? C’est un concours de trahison ou quoi ? J’y pige plus rien, à quoi il joue ce vendu ? Il me préfère à Kiwi finalement ? C’est limite rigolo tellement c’est débile.
Et puis la suite s’est imposée à moi, glaçante : Kiwi était mort.
Je l’ai dévisagé. Curieusement, c’était le plus calme de nous tous. Résigné. C’était pas la première fois qu’il se faisait piéger par des gens en qui il avait confiance. Ses yeux brillaient juste un peu trop quand il m’a regardé :
- Tu lâches Litchi au moins ? m'a-t-il demandé presque normalement. T’as gagné, tu m’as eu j’ai vraiment rien vu venir. Champignon pareil. Haha, bravo les mecs. Mais au moins laissez Litchi partir, elle mérite pas ça, elle a jamais eu confiance en vous, elle. Laissez-la partir. S’il vous plait. Je te demande que ça Fd... Je te demande que ça, Victor.
Deux larmes ont débordé de ses yeux. Le voir essayer de les faire partir en secouant sa tête m’a anéanti. J’ai lâché Litchi. On entendait déjà les cris de la sécurité qui s’organisait, dans les couloirs. Litchi aurait dû détaler comme un lapin, pourtant à peine l’avais-je lâchée qu’elle s’est de nouveau jetée sur moi comme une furie. Elle n’avait plus d’énergie, à force de se débattre, et je pense qu’elle s’était démis une épaule. Mais elle voulait ma peau. Diak l’a attrapée et l’a balancée sans ménagements dans l’ascenseur. L’instant d’après des CRS armés jusqu’aux dents entraient dans le bureau. Litchi a arrêté de vouloir jouer les héroïnes, elle a fermé les portes et disparu vers les égouts.
J’ai respiré lentement en essayant de me calmer, alors que mon collègue Marco foutait un coup de matraque dans le ventre de Kiwi et que celui-ci tombait, plié en deux mais les membres immobiles comme ceux d’un jouet, la mâchoire serrée, et que Diak reculait contre le mur incapable de me regarder. J’ai fait des putains d’exercices de respiration par le ventre alors que Kiwi, incapable de se protéger des coups de matraque et de taser des CRS, me jetait un dernier regard vide d’émotion. Quand ils ont voulu le menotter et que ces débiles ne savaient pas comment s’y prendre faute de bras, puis qu’ils se sont rendus compte qu’ils pouvaient tout simplement enlever celui qui restait, et qu’ils l’ont fait, j’étais en train d’imaginer une jolie clairière avec des biches et des lapinous. Mais quand mon patron a débarqué et, sur un coup de tête, m’a serré dans ses bras alors que Kiwi était en train de se faire démembrer à mes pieds et que Diak se barrait en se cachant le visage, l’auto-hypnose n’a plus été suffisante pour me tenir à distance de ce cauchemar que j’avais créé. De la plus grosse erreur que j’ai faite de ma foutue vie.
PREMIERE PARTIE : LE PLAN QUI VA CHANGER L'HISTOIRE - FIN -
Et oui, ils ont pas mal de points commun cet deux idiots naifs en effet ;)
Un chapitre très fort émotionnellement. Bien réussi le craquage complet de Fdb. Et ce pauvre Diak qui est à la fois surpris par sa réaction mais qui décide de (doublement) trahir pour lui.
ça y es tu es arrivé à la fin de la 1ere partie ! merci d'avoir lu jusque là !! Diak a réagi dans l'urgence, il n'a peut-être pas pris la meilleure décision, lui qui se croit si chill !
La structure est bonne et les émotions bien rendues. Le pauvre Kiwi...
Le pire aurait pu être que Driak avoue qu'il l'a manipulé (une deuxième fois) pour le faire rester fidèle ! Mais je m'égare, c'était super.
Tu conclues la partie 1 de façon fracassante !
Plus sérieusement, ce chapitre est vraiment bien construit. On sent à quel point Vivi est à cran au début, l'ambiance électrique. Et puis le moment du pétage de câble, la première moi avec ses collègues, puis dans le bureau du patron. C'est très bien fait ces dialogues intérieurs, quand il essaie de se chercher des excuses avant de finalement avouer que ce qui le perd c'est sa loyauté. Et même si c'est terrible, c'est très réaliste et même un peu difficile de lui en vouloir. Depuis le début il est assis entre deux chaises et repousse le moment où il devra choisir : ça ne pouvait que péter à un moment.
Le dernier paragraphe est terrible. Ce contraste entre Kiwi qui se fait démembrer et Victor qui imagine une clairière avec des lapinous et des biches... J'ai eu un fou rire, mais un rire nerveux, de frustration et tout simplement parce que c'était glaçant comme scène.
Une très très bonne première partie, en tout cas, menée d'une main de maître ! Je m'empresse d'aller lire la suite, on va dire que ça sera ta faute si j'arrive pas à me lever demain hihi ;)
Ce revirement de Victor j'essaie de l'amener depuis le début (il fait la meme chose en Franche Comté), j'avais quand meme troooooop peur que ça sorte de nulle part, que ça soit improbable, ou au contraire que tout le monde l'ait vu venir a 10km ! Mais apparemment ça passe donc je suis contente !
Merci d'avoir lu toute cette première partie ! la 2eme est plus sombre j'espère que ça ira ! Merci beaucoup pour tous tes commentaires !!
J'ai particulièrement apprécié les réflexions sur les collègues qui surjouent, ou les dialogues imaginaires de Victor. Tu arrives à donner tellement d'humour à travers ce personnage, c'est génial !
je te remercie énormément pour ton passage ici, tous tes retours, ta lecture !! tes commentaires m'ont fait tellement plaisir ! ça me donne la pêche pour la journée *v!*
Lol je ne t'en veux pas pour ton auto-spoil, ça m'arrive de faire ça aussi xD ! et je suis plutôt flattée que le tu sois prise par l'histoire au point d'aller te spoiler la fin ! t'as fait comment d'ailleurs t'as lu le dernier chapitre ? ou t'as demandé a quelqu'un ?
Merci et bravo pour être arrivée au bout de cette partie ! aussi vite en plus !! Merci pour tous tes coms <3!!
ayé te voila a la fin de la première partie ! a partie de maintenant ça rigole plus :-( Je me répète, mais encore merci et bravo d'avoir lu aussi loin <3!
Bon, ben je passe à la deuxième partie. Encore bravo
Et en même temps c'est tellement comme ça que ça se passe en vrai PUTAIN C'EST GENIAL =D Ah là là et Diak qui choisit de préserver Victor plutôt que Kiwi mais awww je fonds. Et ce pauvre Kiwi tout perdu, rah là là je suis in love de cette histoire !
Cette histoire est vraiment extraordinaire, magnifique, je sais même pas comment la qualifier ^^ hyper originale et pleine d'émotion, bref c'est parfait !!! Ce que je préfère, outre l'intrigue passionnante, c'est le développement de chaque personnage. C'est pas "les gentils" et "les méchants" chacun de leur côté, c'est plus que ça, et le dilemme et le revirement de ce pauvre Victor le montre très bien. Et Diak qui ramène sa fraise en mode "coucou en fait je te kiffe", j'ai eu envie de rire et de pleurer en même temps.
Le dernier paragraphe est un crève-coeur. Et quand je suis arrivée à la fin du chapitre, j'ai posé en téléphone sans arrêter de répéter "C'est atroce, c'est atroce" (genre tu m'as transformée en légume robotisé pendant cinq bonnes minutes...).
(PS : le "TA GUEULE BRIGITTE !" m'a fait exploser de rire XD)
Bref ton histoire est (jusqu'ici lol) un véritable coup de coeur comme j'en ai rarement eu ❤❤❤ je suis limite addict, en fait. J'ai tellement envie de la dévorer jusqu'au bout, et en même temps je suis limite découragée rien qu'en pensant au moment où j'arriverais à la fin ^^'
Comme il m'avait TUEEEEEEEEEEEEEEE CE CHAPITRE!
J'en avais même rêvé la nuit suivante XD
J'avais rien vu venir, rien, RIEN DU TOUT.
Maintenant que je le relis en sachant ce qui se passe EH BEH C'EST TOUJOURS AUSSI FORT!
C'est magistral.
Tu sais quoi, en fait, c'est lui mon préféré.
C'est pas possible sinon.
Mais oui j'aime beaucoup ce chapitre, je le prépare depuis le chapitre 1 ça a été un bonheur de l'écrire enfin, et un accomplissement de finir une partie ! Je me suis inscrite sur PA juste après avoir terminé ce chapitre.
Ohhhh j'adore découvrir cette info de pré-période PA :) Partie 1 finie, chapitre magistral écrit, allez tu t'es dit je partage, et ensuite tu t'es braquée toute l'ascension de ton Everest de partie 2 , tout en gérant la publication de la première... je sais pas, mais je trouve ça classe.
Comme Kiwi qui ne propose aux autres de s'embarquer avec lui, s'ils le veulent, qu'une fois qu'il a ses plans d'actions établis dans sa tête.
J'suis en PLS...
Haw le câlin collectif trop choupi, ça lui a fait un peu de bien, non ?
"TA GUEULE BRIGITTE ! TU T’ALLONGES OU JE TE FOUS UNE BALLE ENTRE LES DEUX YEUX."
-> Waw la violence xD je n'étais pas prête ! Bon ça ne lui a fait du bien que pendant quelques secondes le câlin mdr
Aaaah mais je suis bouleversée ! Victor non ! Pas le brouilleur IEM !
Lol le passage sur la liste de choses à faire, j'ai trop ri xD
Aaaah mais non, Victor non ! Pas l'alarme dans le fauteuil ! T_T
"Et puis la suite s’est imposée à moi, glaçante : Kiwi était mort."
-> Wait, what ?
Conclusion : Carmin et Diak l'ont bien fait dans le bureau du patron xD !
le "Kiwi était mort" c'était au sens figuré : il est foutu, il y a plus d'espoir pour lui. Je modifie tu penses ?
J'avais trop trop trop peur de ton retour sur ce chapitre, et sur tous les suivants d'ailleurs T.T L'histoire prend un virage assez serré a partir de ce chapitre, et j'angoisse que t'aimes plus :S Enfin tes coms suivants m'ont un peu rassurée ! Merci !!!
Pour le Kiwi était mort, un foutu à la place ça ferait mieux je pense, oui, là j'ai bugué un moment avant de comprendre en lisant la suite :/
Donc me voilà.
Alors, je n'ai pas tellement de remarques à faire qui soient différentes de celles faites précédemment : l'histoire est très bonne, et tu as un talent indéniable. Le rythme est bon, on alterne dialogues et action sans ressentir de lourdeur ni s'ennuyer.
Le plus gros point négatif pour moi c'est vraiment l'orthographe et les fautes de français. Si tu résous ça, honnêtement ton histoire n'aura plus grand chose à se reprocher ;)
J'ai beaucoup aimé ce dernier chapitre. Le pétage de câble de Victor le rend plus humain, plus vulnérable aussi, un peu moins je-m'en-foutiste, ça change la vision que le lecteur a de lui.
J'ai hâte de lire la suite !
Si le plus gros souci de mon histoire c'est l'orthographe, ça va ! c'est le plus facilement réparable. Rimeko m'a fait un énorme retour ou elle me pointait plein de fautes, donc j'en ai corrigé une partie dans mon doc word, j'éditerai ici à l'occasion.
Merci beaucoup de ta lecture et de ce com !!
Bref, tu l'as compris : comme tout le monde ici, je suis à fond dedans, j'aime tes personnages, j'aime ton univers, j'aime ta façon de raconter, j'aime tout ! Ce que je trouve particulièrement réussi, c'est que tu as réussi à instaurer tout un background futuriste plutôt bien trouvé, avec des questions d'éthique et tout, tout en gardant un ton léger et humoristique dans ta narration, j'avoue, je m'attendais pas du tout à ça.
J'aime particulièrement Victor Carmin (ou FdB, c'est bon, maintenant j'ai fait le lien xD), et son évolution psychologique. Ou plutôt, finalement, sa non-évolution psychologique, même si, bon, un peu quand même. Mais jusqu'à ce chapitre, je sentais vraiment que n'importe quoi, une trahison de Kiwi ou de Diak, pouvait le faire à nouveau basculer vers "le côté obscur", bref, qu'il agit avant tout à l'instinct et du coup ça m'a pas du tout étonnée qu'il foute tout en l'air comme ça, même si, comme les autres, j'ai eu des palpitations durant ce dernier chapitre.
Diak aussi je l'aime beaucoup, j'aime beaucoup le fait qu'on devine très vite que ce soit Champignon sans que tu le dises noir sur blanc, ça donne l'impression à ton lecteur d'être carrément plus intelligent que Victor (et en même temps c'est pas dur xD ). La scène où Diak essaie de faire comprendre à Victor qui il est puis abandonne est à mourir de rire.
Par contre, à un moment, j'ai cru que Kiwi se doute que Champignon était le plan cul de FdB (à cause d'un regard qu'il lui lance, ou un truc comme ça), que peut-être Diak/Champi lui avait tout raconté et que du coup il savait que FdB était un ancien traître retourné, mais en fait, c'est juste moi qui me faisais des films dans ma tête, t'inquiète pas. En tout cas, ce qui fait encore plus mal dans ce chapitre, c'est que Kiwi croit que Diak est aussi un traître, alors que si tout a foiré c'est uniquement la faute de Victor. :'(
Bon, sinon, je shippe à fond Kiwi/Grenade, et j'aime beaucoup leur histoire, la tragédie qui leur est arrivé, ça explique en grande partie le caractère de Kiwi. Grenade, j'ai l'impression que tu nous as pas encore tout dit par rapport à lui, qu'il a d'autres raisons pour rester éloigné de Kiwi, et j'ai hâte de savoir.
Par rapport à ta bande de "terroristes", puisque j'ai cru voir qu'il y avait eu des discussions à ce sujet sur le forum, ça ne me dérange pas du tout qu'ils soient si "gentils". En fait, ils me font beaucoup penser à ce que les médias/les politiques appellent aujourd'hui "éco-terroristes", alors que bon, ils n'ont rien de vrais terroristes non plus.
Sans doute parce qu'il n'y a pas longtemps je suis tombée sur un reportage où on suivait des antispécistes qui menaient une expédition totalement hors-la-loi dans un élevage en batterie pour libérer des poules. Ben ça ressemblait vraiment beaucoup beaucoup à ce que tu décris, les morts en moins, avec le côté "espions cambrioleurs", le camion qui les attendait pour récupérer les poules, la ferme anonymisée où on voyait ensuite les poules s'ébattre en liberté, l'interview de l'une des participantes à l'expédition, qui aurait très bien pu être Litchi...
Le seul truc qui m'étonne, c'est qu'ils ne soient que 4 (puis 5) à faire les actions sur le terrain. Dans la réalité, dans une organisation comme celle-là, je pense qu'il y aurait bien plus de volontaires pour agir directement... Et puis, bon, tu n'en parles pas trop, puisque je suppose que c'est plutôt du côté de la branche "pacifiste", mais à mon avis des organisations comme ça doivent avoir pas mal de personnes qui s'occupent de la com' : interpeller les journalistes, les politiques, rédiger les communiqués, faire fuiter des vidéos incriminantes, etc.
Bon, voilà, je crois que j'ai dit tout ce que j'avais à dire, je file maintenant lire la suite, et si j'ai d'autres remarques, je reviens par ici, sois-en sûre !
" ça donne l'impression à ton lecteur d'être carrément plus intelligent que Victor (et en même temps c'est pas dur xD) " -> j'ai explosé de rire xD !!!
C'est uniquement la faute de FdB si cette fin de première partie est partie en vrille, mais Diak a quand même trahi aussi : il aurait du arrêter Victor et il n'a rien fait, (tu sauras pourquoi dans le prochain chapitre... même si tu t'en doutes probablment) c'est traitre !
Oui c'est vrai tiens, mes persos sont des terroriste a la manière des éco-terroristes pas très violent... bon, ils tuent des gens, quand meme !
trop chou cette histoire d'écolos qui libèrent les cocottes ! ça doit être toute une organisation, pour s'en occuper après ! j'aimerais bien voir ton reportage, tu as la référence ? ça pourrait m'aider !
ils sont pas très nombreux parce qu'ils ont pas sauvé des milliers de poules ! juste une quarantaine de clones en 7ans ! Je dis à un moment qu'ils sont environ 60 chez KEx, mais la majorité s'occupe de l'après, il n'y a que nos héros qui sont dans le coeur de l'action !
pour ce qui est de la com, j'en ai pas parlé, mais on va dire qu'ils ont 3-4 personne qui s'occupent de ça !
Encore merci pour ce super long com ! j'espère que la 2eme partie te plaira, elle est un peu plus sombre.
La narration est parfaite, l'équilibre action/introspection/dialogues est nickel, la syntaxe très juste (c'est du grand FdB, ou plutôt du grand Victor : le mec qui raconte ses émotions comme s'il en avait honte avec des phrases WTF, ce qui donne un résultat super émouvant). Et on sent super bien la descente en enfer, le fait qu'il pète les plombs, mais en restant assez froid pour mener sa déconnade comme un pro. Et surtout, on le VOIT se dédoubler : on perçoit parfaitement le Victor qui se venge, ET celui qui se déteste déjà de le faire (mais qui est anéanti donc qui ne lutte même pas).
Bref, à part les pinaillages ci-dessous, je n'ai rien à dire d'autre que : bravo, ce chapitre est brillant !
En tant que lectrice, je me doutais bien que le plan qui devait changer l'histoire n'allait pas se dérouler comme prévu, je SAVAIS qu'il y aurait une couille (et une grosse), et ça ne m'a pas empêchée d'être SUR LE CUL à partir du moment où il appuie sur le brouilleur, et de plus en plus en avançant vers la fin du chapitre. Je savais déjà que j'étais #teamFdB à fond (j'adooooore ce perso), mais là, j'ai eu confirmation parce que finalement, ce qui m'a le plus fait JUBILER, c'est de constater que Diak s'est planté... à la fois sur Victor, mais aussi sur lui-même ! Qu'il a cru pouvoir manipuler Victor, mais qu'il n'a pas mesurer l'impact de ce qu'il faisait.
Enorme kif, donc (même si la partie fleur bleue de mon cerveau est horrifiée, bien sûr).
Détails :
"Maintenant elle m’était insupportable." : un peu trop littéraire pour Victor, cette syntaxe.
"J’ai suivi les terroristes" : très bon le changement de vocable !
"Il s’en était pas mal sorti non plus apparemment, malgré son handicap. " : Comment Kiwi a pu tapé le mot de passe en tenant le flingue ? (pinaillage)
"c’est-à-dire monter jusqu’à l’étage des RH ou on a pris l’ascenseur" : où
Vivement la suite, parce que là, j'avoue que je ne vois pas ce que tu nous réserves. Sauf peut-être... l'organisation de l'évasion de Kiwi de taule ? Naaaaaaan trop simple.
Ah oui, au fait, j'ai vu que mon hypothèse ne tenait pas, pour Diak en violeur de Kiwi : il l'aurait reconnu. J'y croyais dur comme fer, pourtant (autant que toi à la culpabilité de Renaude :D). Ou alors, il s'est fait refaire le visage...
le Nindo, c'est un terme qui vient de Naruto, j'imagine tellement Kiwi avoir grandi avec les animes japonais ! ça veut dire "c'est ma devise" en moins ringard ! j'hésite un peu a laisser, si personne comprend j'enlèverai.
Olala tous ces compliments que tu me fais !!! attention je vais prendre la confiance xD !
Et oui, Diak a mal joué ses cartes !
"Comment Kiwi a pu tapé le mot de passe en tenant le flingue ? " ALORS ! euuuh... il a... il a pris un mec en otage, le flingue dans le dos, il a dit "tout le monde s'allonge ou je le bute" il l'a fait avancer jusqu'au termi (en surveillant les autres par terre) et il a ordonné à l'otage de taper le mot de passe. Les gens n'ont meme pas vu qu'il lui manquait un bras. ça passe ? xD (je viens de bidouiller ça dans la panique ! j'ai réfléchi une demi journée à comment il avait refermé la porte, mais j'ai pas du tout pensé au mot de passe.
Je voulais rien te dire pour l'hyporhèse de Diak violeur de Kiwi, mais je trouve que c'est une putain d'idée, ça aurait fait un rebondissement de fouuuuuuuuuuuuuu XD mais bon, trop tard maintenant ! Puis j'aime beaucoup Diak, je voudrais pas qu'il soit méchant.
merci pour avoir été là jusqu'ici <3
NON
NON
T'avais pas le droit T_T
En fait je sais bien que t'as tous les droits vu que c'est ton histoire, et je sais qu'il faut bien passer à B pour aller de A à C mais là.... J'ai relire le passage plusieurs fois tellement j'y croyais pas...
Merci pour tout Mary, tous tes coms auquel j'ai pas répondu (BLAGOUNETTE ! j'y avais répondu è.é) tous les chapitres que t'as lu, mon roman est un pavé interminable, merci d'être resté tout ce temps <3<3
Tu es très sadique, c'est horrible, je me croirais dans GoT, mais qu'est-ce que c'est bien !!!
Enfin heureusement quand même que c'est pas la fin, fin, fin.
"Diak a salué Litchi poliment, puis m’a regardé :
- Fraise des Bois.
J’ai été incapable de répondre le moindre murmure. Diak s’était tourné vers moi avec son air moqueur habituel, que j’ai vu se déformer pour devenir plutôt stupéfait. ET BEN OUI, J’AI PLEURÉ, T’ES CONTENT ? [...]
Il a détourné les yeux."
> Je crois qu'il suffit d'enlever le premier "puis m'a regardé" pour régler ce pb de regard (que j'espère tu vois, parce que je sais pas comment expliquer le bug en peu de mots)
Et à part ça je maintiens : c'est du niveau de GOT (mais à la sauce KEM) dans le sens où, comme dirait Totorou, "PUTAIN MAIS C'EST UN CONCOURS DE TRAHISON OU QUOI ?"
Voilà. ^^
Pour ce qui est de l'histoire, j'ai bien aimé. Le trouble de Fdb qui sets plus ce qu'il fout et tout. Très bien emmené. J'ai pas vu arriver la fin et c'est pas gentil que tu nous plantes la ! J'ai du mal à voir comment il a pu passer tant de temps sans avouer son double jeu à Kiwi. Je trouve que dans les scènes où on voit Prigent Victor n'est pas assez respectueux. Pas qu'il devrait l'être à outrance, mais quand tu admires quelqu'un tu fais en sorte de le rzspexres, de ne pas le mettre mal à l'aise.
Bref, c'est cool et j'attends la suite !
Pour Victor qui parle mal à son patron, c'est un peu pour rendre ces scènes rigolotes, j'avoue, je n'y ai jamais trop réfléchi. C'est vrai que le patron a de la patience de se laisser traiter comme ça xD mais j'imagine mal Carmin lui parler correctement, ce type ne connait pas le respect, meme envers les gens qu'il admire ! Puis ça permet aussi de montrer que le patron est pas quelqu'un de mauvais, ça me parait important parce qu'il tient + ou - le role du méchant.
Je vais quand même ouvrir l'oeil là dessus quand je relierai tout ! peut-être lui faire se prendre un petit coup de pression de temps en temps pour rendre leur relation plus crédible...
Merci de ton retour ! \\^v^/
Pour être parfaitement franche, je redoutais vriament ce passage, maiq je ne pensais vraiment pas que FDB se vendrait, j'étais sûr qu'il allait se faire prendre sur une connerie et c'est typiquement le genre de scène ou je me sens mal en teemps que lectrice. Et là, et bien il soufre, c'est la merde, on sent hyper bien ce qu'il ressent (et ce que ressent diak à la fin, mon Dieu, c'était hyper puissant tout ça) mais en fait, c'est son choix de tout foutre en l'air et j'ai vraiment aimé ce passage. genre c'est un échec, mais c'est aussi une prise de pouvoir ( sur Diak qui se fout quand même un peu de sa gueule depuis le début) et je sais pas....
En vrai je crois que je comprends. D'ailleurs (c'est dur de voir le lien pour le moment) mais c'est exactement le genre de chose que pourrait faire Lù dans le LdV. Une copine m'a dit que dans toute mes histoires il y a un connard qui se repend et comme ce qui arrive à FDB, ça va être exactement ça, je crois que ça fait vibrer ma corde sensible.
BRef! J'ai kiffé!
Bon maintenant la suite.
Merci pour tous les coms que tu m'as laissé depuis le début, tes encouragements, tout <3 !
J'adore ce que tu dis, "c'est aussi une prise de pouvoir" ! Carrément ! Je suis contente que le raisonnement de Victor soit compréhensible, c'est le truc qui me faisait peur.
Olala maintenant j'imagine Lù et FdB se rencontrer et faire alliance xD ! ce serait l'apocalypse !!
Bon, on s'y attendait. On savait bien que ça allait pas se passer comme prévu. Alors comment tu as réussi à créer un effet de surprise ?! XD C'est pas possible ça !
Bon, le "TA GUEULE BRIGITTE" m'a fait rire, à part ça y avait tellement de tension mon dieu ! T'as fait monter la pression et maintenant ça explose, de façon à la fois attendu pour qu'on redoute et inattendu pour qu'on soit skotchés. C'est juste parfait meuf. Tu t'es vraimetn bien demmerdée et après la lecture j'avais envie de me mettre en PLS ou de fixer le plafond de ma chambre avec un regard de poisson mort.
Je sais pas quel perso j'ai envie de baffer le plus. Je pense que je vais prendre la machine à tartes que je fabrique pour Abzal et la mettre pour Diak et FdB (parce que je continuerai de l'appeler FDB !!!). Et oui, j'en mettrai bien une à Diak. Il aurait dû le dire à FdB depusi le début qu'il était Champi, et il aurait dû mieux prendre en considération le tempérament instable de FdB. C'est sa faute. Et FdB... bah je lui en veux mais en même temps je comprends. Son tempérament de gamin a éveillé ma fibre maternelle faut croire XD.
Tu sais quoi ? Hier j'ai bouffé un kiwi devant ce chapitre, j'ai failli m'étouffer avec le jus.
Bref, chapeau ma vieille, je n'ai que deux mots à rajouter :
La suite !
oooh t'as une machine a tartes pour Abzal !!! je peux te l'emprunter ? j'ai bien envie de tarter Abzal moi aussi XD
Diak a merdé presque autant que FdB, je suis contente que tu le voies aussi ! Il vait le pouvoir de l'arrêter et a choisi de ne pas le faire.
Merci pour ce dernier com, et pour avoir été là sur tous les chapitres <3<3 !
:O
NOOOON!
Je file lire la suite, ça ne peut pas se terminer comme ça :'(
du coup pour nous deux c'est bon ! merci pour ce com ci plein d'émotion !!
Alors j'avais imaginé que la vérité serait dévoilée, mais dans ces circonstances... Quel abruti. Voilà, c'est dit.
J'ai tellement hâte de voir la suite, et j'espère que Kiwi... Aaaaaaaaaaah tu es horrible.
La suite :'(
Merci beaucoup d'avoir tout ju jusqu'au bout, ça me touche trop ! <3<3 !! La suite dans quelques mois si je craque pas avant :D