Les shardanes

Par Sebours

Les dryades affichant de bonnes dispositions dans le contrôle de l’eau suivent un enseignement spécifique afin de développer leurs capacités. Nombreux sont les appelés, mais peu parviennent au rang de shardane. Ce corps de soldats d’élites regroupe les dix mille meilleurs hydrokinésistes des peuples de la mer. Ce terme nausiquin peut se traduire par guerrier-pasteur. On reconnaît bien dans cette définition l’esprit très égalitaire et emplit des préceptes d’humilité enseignés par Génoas-Khal. A l’image des dignitaires des peuples de la mer, les shardanes disposent d’un haut statut mais demeurent cachés au sein de la société dryade. Dès qu’un conflit éclate, tous se tournent vers les guerriers-pasteurs qui deviennent les guides de leurs concitoyens.

« Les shardanes » extrait du

Traité sur les sociétés du bouclier-monde

du maître architecte Vinci


 

Aux commandes de sa frégate amirale, le Nicéphore, Epiphone guidait la formidable armada des peuples de Génoas-Khal et Dmor-Khal. Ce bateau était le tout premier d’une flotte de guerre dryade qui grossissait progressivement. La princesse d’Anulune avait choisi ce nom pour son vaisseau en hommage du satyre qui lui avait sauvé la vie et lui avait donné un fils, Hector, prince des peuples de la mer et de ceux de la forêt. Le Nicéphore dépassait en tots les embarcations traditionnelles destinées à la pêche. Plus grand, plus rapide et plus maniable embarquaient une centaine de soldats, les meilleurs des shardanes, ainsi que deux balistes, une à la poupe et l’autre en proue. Surtout, il bénéficiait d’un des sept présents des Sept, le gouvernail de volonté.

Pour parvenir à telle sophistication d’architecture navale, Epiphone avait dû mettre à mal ses convictions les plus profondes. Au lieu de se contenter des bois morts, les nouveaux chantiers navals utilisaient des planches achetées aux elfes. Et la princesse savait pertinemment que celles-ci provenaient du bûcheronnage barbare des adeptes du soi-disant dieu de la sagesse et des sciences. Sous couvert du sacro-saint progrès, ces monstres avaient abattu tous les arbres de la baie d’Anulune.

Ce compromis s’ajoutait aux différentes concessions qu’Epiphone pratiquait déjà avec sa conscience et le credo de Génoas-Khal. Son expérience traumatisante sur l’île d’Abath-Khal l’avait radicalement transformée. Depuis qu’elle avait ôté la vie, de sang froid, à ses poursuivants, elle n’était plus la même. Elle savait ! Pour obtenir la paix, il lui fallait gagner la guerre ! Et en guerre, tous les coups étaient permis. Morrin, l’instructeur militaire le leur rabâchait depuis son arrivée. Les orcs en la torturant lui avaient gravé cette vérité dans sa chaire. Alors Epiphone était prête à tout pour obtenir la victoire et la paix, à commencer par cette alliance contre-nature avec ces nains esclavagistes et pollueurs.

Grâce au gouvernail de volonté, l’un des sept présents de la déesse de la mer, la princesse dryade pouvait diriger le Nicéphore où bon lui semblait, de jour comme de nuit, dans le calme comme dans la tempête. Sa frégate conserverait quoiqu’il arrive le cap du lieu qu’elle désirait atteindre. La formidable flotte possédait le meilleur des guides. Au bout d’une semaine, lorsque le bateau se mit à tourner en larges cercles, tous comprirent qu’ils avaient atteint leur but. Epiphone ordonna à ses fidèles soldats d’effectuer une construction mentale permettant de débarquer. Un embarcadère translucide émergea des flots comme par magie, tirant des cris de surprises de la bouche des nains.

La princesse se plaça sur la grande esplanade avant d’effectuer une démonstration de puissance effarante pour l’ensemble des témoins de la scène. La dryade écarta les bras et un large trou se forma sur la surface des flots. Puis le trou devint cylindre progressant toujours plus profondément jusqu’à toucher le fond marin. Epiphone écarta un peu plus les doigts et le diamètre du puits augmenta pour atteindre une largeur d’une quinzaine de mètres. Alors la grande cheffe des peuples de la mer s’exclama « A présent suivez-moi ! », puis elle descendit par un escalier dont elle faisait apparaître les marches comme par magie sous ses pieds.

Les quatre dryades qui solidifiaient l’embarcadère se positionnèrent aux quatre coins du parallélépipède avant que le reste de l’équipage ne suive la princesse d’Anulune dans les profondeurs de la mer annulaire. Epiphone attendait au centre du cylindre dans une méditation intense. Pour la soutenir, les shardanes se placèrent en cercle face à la paroi et commencèrent peu à peu à l’élargir. Chaque guerrier-pasteur s’occupait de trois mètres de façade. Les dix mille soldats d’élite arrivaient par vagues pour augmenter le cercle. Ils parvinrent à porter le diamètre du cylindre à environ cinq cents mètres.

L’immense espace ne resta pas vide très longtemps. Ces souillons de nains ne tardèrent pas à étaler tout leur fatras. Les piles d’outils alternaient avec les matériaux de construction et les pyramides de tonneaux de bière. Une fois Tordur à la commande, les mineurs commencèrent à assembler les machines d’extraction tandis que les soutiens logistiques montaient les tentes du campement. Malgré leur apparence mal dégrossie et leurs manières rustres, les habitants de l’infra-monde démontraient une organisation sans faille, chacun respectant son rôle dans une mécanique bien huilée.

Epiphone contemplait émerveillée la coordination parfaite de ses alliés. Morrin, l’intransigeant instructeur délégué aux dryades se rapprocha d’elle et lui confia.

« Morbleu ! La logistique peut s’assimiler aux manœuvres militaires. Les décideurs doivent donner les bonnes directives, pour assurer la coordination. Les exécutants doivent respecter à la lettre les ordres. Sinon, foutre dieux ! C’est le chaos, comme chez les orcs ! C’est ce qui vous manque à vous les dryades ! Avec vot’ soucis d’égalité, vous manquez de chefs pour coordonner vos actions ! »

Il l’ignorait, mais par sa réflexion, le nain confortait la princesse d’Anulune la meurtrie dans sa conviction. C’était aussi pourquoi elle avait accepté l’accord secret avec Nomrad, la matriarche des Marteaux d’Airain. Ici, dans ce trou au fond de la mer annulaire, elle se trouvait à l’abri du collège des grands électeurs. Ainsi, elle possédait toute latitude pour inculquer une culture militaire et un respect de la hiérarchie aux shardanes.

Dès les premiers coups de pioches assénés, une routine s’établit sur le pharaonique chantier. Les nains excavaient des wagonnets innombrables de roches et ne s’occupaient de rien d’autre. Epiphone se chargea d’organiser la répartition des tâches. Les dryades volontaires, partisans de la première heure de la princesse mais sans pouvoir particulier s’occupaient de la vie du camp. Ils préparaient les repas, assuraient les ravitaillements, nettoyaient le camp. Les shardanes, eux, répartis équitablement en trois escouades, possédaient un emploi du temps divisé en trois quarts. Le premier quart était consacré au maintien du mur d’eau, ce qui permettait de travailler leur pouvoir hyrdokinésique. Le deuxième quart était dédié à l’instruction militaire délivré par Morrin. Le nain bénéficiait dans son enseignement du concours de certains de ses congénères. Enfin, le troisième quart permettait aux shardanes de bénéficier d’un peu de repos réparateur.

Avec le temps, leurs pouvoirs hydrokinésiques grandissant, deux mille cinq cents guerriers-pasteurs suffirent pour contrôler le mur, au lieu des trois mille trois cent trente-trois à l’origine. Par conséquent les trois groupes devinrent quatre et un quatrième quart fut créé. Ce quatrième quart, dirigé par Epiphone, s’axa sur le combat hydrokinésique. La princesse savait que l’apprentissage du combat avec la dague clepsydre ne devait pas être négligé. Comme lors du quart dirigé par Morrin, les guerriers-pasteurs s’exerçaient contre des soldats nains, mais leur pouvoir sur l’eau leur permettait de prendre plus régulièrement le dessus. Comme lors des exercices de Morrin, Antigone ne tarda pas à sortir du lot. Epiphone décida donc de la nommer capitaine des shardanes. Dès lors ce fut elle qui assura le commandement du quatrième quart, afin que la dirigeante dryade puisse reprendre sa formation.

La base de la proto-île ne cessait de s’ériger vers la surface dans cette routine. La brave Iphigénie, qui ne possédait pas d’aussi puissants pouvoirs que sa princesse, participait néanmoins à tous les quarts avec celle-ci. Tous constatèrent les améliorations significatives de ses capacités. La quantité d’eau de la dague clepsydre convenait parfaitement à ses aptitudes limitées. Grâce à son abnégation, la servante ouvrit des perspectives nouvelles à Epiphone. Des entraînements destinés aux partisans de la princesse mais ne présentant pas de prédispositions furent mis en place. Iphigénie partagea son expérience avec les autres dryades et une véritable révolution s’engagea. Pour la première fois depuis la nuit des temps, un second groupe de soldats se créa au sein des peuples de la mer. Ce corps armé agirait en soutien de la troupe d’élite des shardanes.

Epiphone donna à ces nouveaux guerriers le nom de marlins car ces poissons possédaient des caractéristiques similaires. Cousins des espadons, leur rostre était moins long. Les marlins chassaient les petits poissons mais devaient faire montre de vitesse pour fuir les requins. Ces nouveaux soldats devraient agir de même sur le champ de bataille face aux puissants orcs et aux dominants elfes. Contrairement à la troupe d’élite des shardanes, leur nombre ne se limiterait à dix mille membres. Toute dryade volontaire pourrait s’engager dans les bataillons marlins. Dans ce trou au milieu de la mer annulaire, construit par la seule volonté de la princesse d’Anulune, une nouvelle ère s’annonçait pour la bannière de Génoas-Khal.

Mais il manquait quelque chose à toutes ces forces vives. La grande majorité, jusqu’alors fidèles pratiquants du dogme de la déesse de la mer, appliquaient avec ferveur les préceptes pacifistes de Génoas-Khal. Or, Epiphone ne le savait que trop bien depuis son évasion de l’île d’Abath-Khal, tuer n’était pas chose aisée. Le visage de ses premières victimes hantaient toujours ses nuits. La princesse développa donc un groupe de parole sur le temps de repos. Les shardanes accueillirent cette initiative avec une profonde reconnaissance. En tant que guerriers pasteurs, ils portaient seuls depuis trop longtemps le poids des horreurs des guerres lemniscates pour la communauté. Peu à peu, les marlins découvrirent ce qu’impliquait leur engagement. « Le verbe est une arme acérée pour qui sait s’en servir, mais le verbe est aussi un outil capable de forger une conviction et mener à la victoire ! » pensait la princesse meurtrie en écoutant les échanges de son peuple. Le travail accompli en moins de trois mois dépassait toutes ses espérances. A présent, elle bénéficiait de la loyauté sans borne des guerriers-pasteurs qui la considérait comme l’unique autorité à laquelle ils se rangeaient. Elle avait également réussi à amorcer le mouvement de militarisation de son peuple. Le plus dur serait de poursuivre la dynamique une fois de retour sur le bouclier monde.

Au bout de quatre mois de cette routine rythmée par la succession des quarts, alors qu’Epiphone dormait du sommeil du juste, Antigone vint la réveiller en pleine nuit. Les idées encore embrumées malgré sa difficulté à fermer l’œil, la princesse prit un temps pour s’asseoir au bord de sa paillasse. Ceci fait, elle questionna la capitaine sur son irruption nocturne.

« Capitaine Antigone, pourquoi viens-tu me déranger ainsi en pleine nuit ? »

« Princesse, il s’agit d’une affaire délicate qui pourrait avoir des conséquences diplomatiques...il faut que vous veniez immédiatement.  »

Prestement, la princesse se leva est emboîta le pas à Antigone, la plus farouche des shardanes. Elles marchèrent rapidement jusqu’à la zone des cuisines où un attroupement de dryades les attendaient. A leur arrivée, la foule s’écarta, dévoilant un groupe de derniers nés de Nunn. Les pauvres créatures faisaient peine à voir. Elles portaient des haillons et affichaient un teint blafard. Les pauvres hères lançaient des regards en tous sens, comme sous le joug d’une menace terrifiante et invisible. Leur attitude rappelait celle des bêtes sauvages emprisonnées par les elfes lors de la colonisation de la baie d’Anulune. Antigone se lança dans l’explication de la situation.

« Ces derniers nés de Nunn sont sortis de la galerie creusée par les nains. Ils prétendent fuir leur statut d’esclave et réclame le droit d’asile. »

« Par la déesse, seuls les orcs pratiquent l’esclavagisme sur le bouclier-monde ! » feignit de s’offusquer Epiphone. Le secret des Marteaux d’Airain menaçait d’être dévoilé à la face du monde !

« Ces créatures affirment le contraire, oh princesse ! C’est pourquoi j’en réfère à vous. Ces derniers nés de Nunn pourraient mentir, mais dans quel intérêt le feraient-ils ? Seraient-ils missionné par les elfes pour semer la discorde dans notre alliance avec les Marteaux d’Airain ? »

« C’est impossible Antigone ! Notre accord est secret ! Comment la bannière de Batum-Khal pourrait-elle être au courant ? »

« C’est ce que je me suis dit aussi. Il faut donc se rendre à l’évidence. Les Marteaux d’Airain pratique l’esclavagisme prohibé par tous les peuples civilisés ! »

« Oui, capitaine Antigone. Nous devons nous rendre à l’évidence. Mais peut-on pour autant mettre en péril l’entreprise que nous menons ? Juste pour quelques réfugiés ? »

« C’est précisément pour cela que je vous ai réveillé, princesse. Vous seule pouvez choisir de la marche à suivre car vous avez construit cet accord et que les nains arbitreront la situation à partir de vos décisions. »

Epiphone se trouvait dans une situation compliquée et inattendue. Bien qu’elle ait tranché depuis longtemps ce dilemme avec la confrérie élémentaire, la princesse ne pouvait pas afficher ouvertement son acceptation de l’asservissement de créatures intelligentes. Cela allait contre le dogme de Génoas-Khal. Accepter le commerce de la chair pratiquer par les nains, c’était risquer de se mettre à dos la majorité des shardanes et de perdre tout ce qui avait été construit ces derniers mois. Epiphone choisit ses mots avec une extrême précaution.

« Cette question est plus insondable que la mer annulaire elle-même ! Le terrain diplomatique est nouveau pour les peuples de la mer. Nous pourrions imposer par la coercition notre point de vue, soit par la force soit par la menace d’inonder les galeries naines. Quelles en seraient les conséquences à votre avis ? »

Songeuses, les dryades demeuraient cois. Epiphone leur donnait l’illusion de penser agir avec fermeté pour engager la réflexion de l’assistance. La stratège connaissait déjà ses prochaines paroles. Elle n’allait qu’étaler au grand jour ce qu’elle s’efforçait de faire depuis le début de l’alliance avec les Marteaux d’Airain. Antigone finit par répondre à la question de sa princesse.

« Une position ferme et une action forte conduirait à la rupture immédiate de notre accord avec les Marteaux d’Airain ! »

« Parfaitement capitaine ! Et de plus, nous nous créerions un nouvel ennemi là où aujourd’hui nous possédons un allié qui nous fourni en armes ! La diplomatie est un jeu d’influences. Non, la meilleure approche consiste à intercéder en la faveur de l’abolition de l’esclavage. Comme tout dépend de la matriarche Nomrad, je lui en parlerais à chacune de nos rencontres. Si cela n’apporte aucune évolution, nous aviserons et envisagerons peut-être de leur lancer un ultimatum. »

« Cela semble plus sage en effet. Mais princesse, que faisons-nous de ces derniers nés de Nunn ? Nous ne pouvons décemment pas les rendre aux nains ! Un enfant de Nunn ne peut pas être la propriété d’un autre ! »

Bien que ne comprenant pas le nausiquin, les derniers nés suppliaient Epiphone de leurs regards larmoyants. Ils avaient compris que l’instant était grave, primordiale pour leur existence. Ils avaient également compris que c’était la princesse qui déciderait de leur futur. Les regards des dryades aussi se faisaient pressants. Il fallait prendre une décision ; une décision juste et acceptable pour tous ; une décision en accord avec le dogme et la diplomatie.

« Ces derniers nés de Nunn se trouvent en territoire dryade ! C’est donc le droit de notre peuple qui s’applique. Ces réfugiés ne sauraient être autre chose que des créatures libres ! Capitaine, je vous charge de leur extraction, ainsi que de celle de tous leurs semblables qui éventuellement suivront. Agissez en toute discrétion. Je propose qu’un guerrier-pasteur accompagne les fugitifs dans une bulle d’air et rejoigne en catimini l’une des frégates qui rejoint le continent pour récupérer des vivres. Je me doute que ce ne sont que les premiers! »

Effectivement, les premiers fugitifs ne tardèrent pas à être suivis par d’autres. En une semaine, près de cinq cents derniers nés de Nunn avaient rejoint les rangs des peuples de la mer. Au terme de ce délai, Nomrad arriva sur le chantier de l’archipel d’Epihonia. Les nains se doutaient-ils de la filière d’extraction d’esclaves que les dryades structuraient sous leurs barbes ? Epiphone pensait avoir résolu pour un temps l’épineuse question de l’esclavagisme de ses alliés mais la présence de la matriarche remettait tout en question. Surtout, la princesse avait pris des engagements devant ses partisans. Elle se retrouva donc dans l’obligation d’effectuer ostensiblement du lobbying auprès de la cheffe de la famille des Marteaux d’Airain lorsqu’elle se trouvait en compagnie de ses shardanes, notamment d’Antigone, la capitaine des troupes d’élite dont l’influence grandissait chaque jour un peu plus. Nomrad affichait une attention particulière aux arguments dryades sur la nécessité d’abolir l’esclavage. Connaissant la talent de négociatrice de son alliée naine, Epiphone doutait néanmoins de la sincérité de l’empathie de son interlocutrice. Elle avait l’impression de s’embourber dans un piège diabolique dans lequel elle risquait chaque jour de perdre le soutien soit des guerriers-pasteurs, soit des Marteaux d’Airain. Heureusement, un beau jour, lors d’une visite du chantier, un messager débarqua du continent pour l’extirper de sa délicate situation. La princesse était convoquée par le collège des princes électeurs.

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Peridotite
Posté le 23/08/2023
Coucou Sébours,

Epiphone commence un chantier de grande ampleur afin de laisser les Nains exploiter les fonds marinsvet recevoir en échanges des armes. J'ai pas bien saisi ce qu'ils y cherchent, de nouveaux filons ? Ou autre ? Je pense que tu pourrais le repréciser. Les dryades ne sont-elles pas contre l'exploitation des ressources ? J'imagine aussi que de nombreux poissons ont dû claquer durant ce chantier ? Cela ne met pas à mal l'autorité d'épiphone vis-à-vis de leur Eglise ?

Tu décris longuement la mise en place du chantier et je me suis bien visualisée la scène. Par contre, une fois qu'ils sont en bas, qu'y découvrent-ils ? Ce serait sympa de décrire le fond marin et les machines apportées par les Nains, l'établissement de tentes etc. À quoi ressemblent-elles ? Comment se sont-ils installés là en bas ? Il ne doit pas y avoir beaucoup de lumière non plus. Un moment, tu mentionnes 15 mètres de profondeur. Tout ça pour creuser 15 mètres ? Ce n'est pas beaucoup ! Je serais toi j'augmenterais de fou cette profondeur.

Epiphone est dans la mouise quand les premiers esclaves en fuite débarquent. Je me rappelle que Nomrad avait fait appel à des esclaves derniers nés. Pour autant, elle avait dans l'idée de bien les inclure et on dirait que ça ne s'est pas passé comme prévu. En revanche, elle ne devrait pas être trop difficile à convaincre vu son aversion pour l'eslavage de prime abord.

Les dryades sont un peuple super. Dommage que la guerre les pousse à pervertir leur idéologie marquée par le respect de tous les êtres vivants. Ça ne promet rien de bon. Je suis sûre qu'il y aura un retournement du peuple des dryades ou une division en leur sein à un moment.

Mes notes de lecture : j'ai surtout relevé quelques typos et fautes d'inattention.

emplit des préceptes d’humilité
> Empli

"Nicéphore dépassait en tots"
> En tots ?

"Surtout, il bénéficiait d’un des sept présents des Sept, le gouvernail de volonté."
> Quel est son pouvoir ?

"Alors Epiphone était prête à tout pour obtenir la victoire"
> J'enlèverais le "alors"

"Dès les premiers coups de pioches assénés,"
> J'enlèverais"assénés"

"Les dryades volontaires [...] s’occupaient de la vie du camp. Ils préparaient les repas, assuraient les ravitaillements"
> "Elles" non ?

"leur nombre ne se limiterait à"
> "ne" en trop. Ou alors il manque "pas" ?

"Prestement, la princesse se leva est emboîta le pas"
> Et

"Les pauvres créatures faisaient peine à voir. Elles portaient des haillons et affichaient un teint blafard. Les pauvres hères"
> pauvres/pauvres

"un allié qui nous fourni en armes"
> fournit

"d’effectuer ostensiblement du lobbying auprès de la cheffe"
> Du lobbying ? Ça sonne pas très fantasy tout ça

Contente de lire la suite, hâte de voir ce que tu nous réserves !
Sebours
Posté le 23/08/2023
Merci pour ton commentaire Peridotite.

Tu as raison, il faut que je rappelle l'objectif de chacun. De manière générale, je pense que je ne focalise pas assez sur les objectifs et motivations de mes personnages. Et aussi ce qu'ils ont à perdre. Pour Ugmar et Nomrad, c'est facile à trouver, pour les autres je dois vraiment retravailler les fiches personnages!

L'objectif du chantier pour les nains est d'obtenir une cheminée continuer à creuser des galeries dans l'inframonde.
L'objectif du chantier pour les dryades est d'obtenir des nouveaux territoires en créant de nouvelles îles.

Nomrad et Epiphone sont un peu en miroir. La naine glisse progressivement vers son penchant empathique alors que la dryade devient de plus en plus extrême, autoritaire, guerrière...soit l'inverse de la culture de son peuple. Je devrait peut-être plus rappeler le traumatisme de sa séquestration qui amorce et est le moteur de sa haine.

Sinon, tu vas mettre en pause le darrain pour un autre projet, continuer à le corriger looooongtemps ou bien démarcher des éditeurs?
Perso, en parallèle de la réécriture j'envisage de m'inscrire à des concours de nouvelles. Ça a l'air stimulant et c'est relativement léger à gérer. C'est quoi 20 000 signes après ce qu'on a écrit?!
Peridotite
Posté le 23/08/2023
C'est vrai que les objectifs des persos ne sont pas toujours clairs. À mon avis, ils devraient revenir à chaque chapitre ou dans chaque bloc de chapitres. Ce qu'ils ont a perdre, oui ça aussi c'est bien à mettre. Et aussi insister plus sur les liens diplomatiques ou autres entre les différents peuples. Quels intérêts ils ont à s'allier ? Un point qu'on n'a jamais soulevé : comment ils évitent de lancer la guerre avant les guerres lemniscates ? Parfois les peuples sont aussi à deux doigts de se fritter et ça pourrait partir en latte. Que se passerait-il si ça arrivait ? Je pense que les règles du jeu, la peur des dieux, ce genre de choses, ne sont pas assez rappelés. On croirait presque à des peuples normaux alors qu'au final, ils ne sont que des jouets dans les mains des dieux. Enfin, je crois, si j'ai bien compris ?

Je ne m'attendais pas à ce qu'Epiphone glisse dans la haine et s'attache à des valeurs opposées à celles de son peuple. Son traumatisme n'est presque pas présent. C'est quelque chose qu'elle devrait porter en elle constamment si tu veux jouer là-dessus. Hâte de voir ce que tu nous réserves !

J'ai encore 2-3 modifs à faire sur le Darrain. Écrire trois chapitres supplémentaires, le Kuara, le duel et l'épilogue. Je vais faire ça ce mois-ci.

J'ai fait 2-3 envois à des éditeurs depuis janvier. Je vais un peu continuer en fonction de l'ouverture d'appels a texte (je pense que ça ne sert à rien d'envoyer comme ça, c'est une bouteille jetée à la mer). Je vais surtout me focus sur ce petit livre de littérature blanche dont j'ai commencé le premier jet et qui n'est pas fini. Je suis aussi en train de boucler un album pour enfants avec des sorcières. Il me reste un seul dessin et ce sera tout bon ! C'est ma top priorité. Ensuite, si j'arrive à boucler ces deux projets, je me tâte à me lancer dans un roman de SF. Quelque chose de pas trop long. Je suis en train de faire un peu de recherche et de la bibliographie en ce sens, de temps en temps, à la recherche d'une idée géniale !

Des nouvelles, ça peut être sympa. Pour ma part, j'aurais peur d'être toujours dans un ascenseur émotionnel pour savoir si la nouvelle va être acceptée ici ou là, alors qu'au final, je trouve que ça rapporte pas grand chose. Après je dis ça parce que je ne lis jamais de nouvelles et je ne possède aucun recueil, à part celui de Jaworski.

Mais en effet, après les pavés qu'on a écrit, la difficulté tiendrait plutôt à réussir à être concis ! Et en soi, ce serait un bon exercice !
Sebours
Posté le 23/08/2023
Tu comptes mettre tes autres écrits sur la plume d'argent?

Pour les concours de nouvelles, je posais la question parce que je viens de déposer une nouvelle au concours Vyv. je suis tombé la-dessus par hasard mais le sujet me tenais vraiment à cœur. J'ai fait un truc très autobographique. Et je me suis rendu compte qu'une nouvelle 16000 signes, c'est six pages, à peine une semaine de boulot pour moi. J'ai pris le temps des vacances avant une relecture et voilà. J'ai vraiment l'impression que les nouvelles sont super pour progresser. On explore des pistes pour voir ce qui est exploitable sur des textes plus longs. On travaille la forme, le style. On se teste sur différents genres, dont certains improbables. Les sujets peuvent stimuler l'imagination. Cette expérience m'a donné envie de continuer!
Peut-être que travailler depuis deux ans sur mon projet influence aussi mon jugement.
Peridotite
Posté le 24/08/2023
Je ne sais pas si je les posterai sur Plume d'Argent, je verrai. Avec le Darrain, je recherchais de l'aide au débroussaillage, d'où mon idée initiale de me constituer un petit groupe de travail autour de nos textes. Je pense que toi et moi on a été un peu pareil pour notre roman de fantasy. On a écrit une grande fresque et après le premier jet, on s'est retrouvé face à un mastodonte. On a dû faire le tri, des élagages, réécrire des axes. Ce qui fait qu'après les réécritures, j'avais dans les mains une sorte de grand patchwork. J'avais mes proches qui me disaient que c'était super, mais à chaque fois que je relisais, j'y trouvais pourtant des bugs et je me disais que des lecteurs plus critiques ne manqueraient pas de les pointer. Or je ne voulais pas laisser trainer des incohérences, des incompréhensions ou des phrases louches dans le recit. À ce moment, j'ai eu l'idée de me tourner vers des forums d'écriture pour chercher des gens plus critiques qui ont l'habitude d'écrire et qui voient donc plus les ficelles derrière le récit.

Du coup, pour l'autre livre que j'écris qui est plus court, plus simple je pense, j'aurais peut-être moins ces problèmes-là je sais pas. Une poignée de beta-lecteurs suffiront et comme l'intrigue tourne autour de science, j'avais dans l'idée de recruter mes collègues 😄 ! Et puis y a pas beaucoup de récits de littérature blanche et pas du tout de hard SF sur PA (ce que j'envisage de faire), donc à voir... Peut-être un autre forum serait plus adapté ?

Pour l'album jeunesse, je l'ai fait pour moi et ma famille. Je compte donc en imprimer quelques exemplaires et le distribuer à des amis, mais certainement pas le vendre ni viser l'édition. Les droits d'auteur sont minables dans l'édition jeunesse (5%) et si c'est pour me faire 100 euros, c'est pas la peine. Et sans les dessins, le texte est tout simple donc corrigé très facilement, pas la peine de le publier ici 🙂

C'est une bonne idée de te lancer dans des nouvelles. Je passe parfois sur le forum Jeune Écrivain (pour les appels à texte de romans justement et recueillir des avis sur les maisons d'édition). La communauté JE est très active. Si tu écris des nouvelles, je te conseille de t'y rendre. Il y a beaucoup d'échanges à ce sujet que ce soit pour des BLs, mais surtout des discussions autour des appels à texte. Il y en a beaucoup postés là-bas, j'en vois passer chaque semaine, donc si tu zieutes même en sous-marin, tu pourras sélectionner celles qui t'intéressent et ça te donnera peut-être des idées ?
Sebours
Posté le 24/08/2023
En tout cas, si tu cherches des béta-lecteurs, je serais ravi de te donner mon analyse pour ton autre roman.

Sinon, toi comme moi, je pense que nous devions passer par l'écriture d'un roman fleuve. L'influence de nos lectures et visionnages de films sans doute. Il fallait passer par cette "erreur". Le premier jet sur PA, c'est un peu comme un roman-feuilleton. Tu n'as pas de structure d'ensemble, tu avances chapitre par chapitre. Et tu te retrouves avec 100 chapitres sans t'en rendre compte. Je cadrerai plus sur mon prochain projet.
La question c'est que faire avec Les guerres lemniscates? Pour l'instant, j'ambitionne une saga même si ce n'est pas dans l'air du temps et que cela ne plait pas aux éditeurs. Et je me donne encore un an.
Peridotite
Posté le 24/08/2023
Je serais toi (mais mon conseil vaut ce qu'il vaut et en plus j'ai pas encore tout lu donc bon), je réfléchirais à l'essence du truc, qu'est-ce qui est porteur et original. Je ferais des coupes massives quitte à garder les éléments coupés au montage pour écrire des nouvelles voire un autre roman (comme l'axe avec Ome qui est une histoire en soi). Ce que je trouve intéressant dans ton projet et pourtant que tu n'exploites pas à fond à mon sens, c'est ce pont que tu as jeté entre le monde du jeu (jeu de rôle, jeu d'échec, Starcraft par exemple) et celui du roman (de fantasy). De façon générale, c'est original car peu exploité. Je pense à Damasio et la Horde du Contrevent où l'on pourrait faire une analyse similaire. Je trouve qu'on pourrait faire une analogie avec le jeu de rôle dans la Horde du Contrevent. Aussi, je pense au Donjon de Nalbeukh qui fait aussi ça. Et l'idée peut aussi se retrouver dans les Pratchett.

Je me lance en mode brainstorming, mais tu fais ce que tu veux de mes idées bien sûr : avec ton monde, partant de l'idée de cette idée de pont jeu/roman, il y aurait une possibilité de jouer avec les codes de la fantasy. Tu commencerais une histoire "normale", des races qui s'affrontent, qui cherchent des artefacts magiques etc, mais ce faisant, tu glisses des indices sans que le lecteur réalise quoi que ce soit. Puis petit à petit, tu ajoutes des trucs qui font que certains persos remarquent des trucs louches, comme des bugs dans la matrice disons, mais liés au monde du jeu. Jusqu'à ce que l'un ou l'autre (Gal grâce à ses pouvoirs qui surprend une discussion entre les dieux ?) comprenne que tout ce en quoi ils croyaient, tout ce pourquoi ils se battent et meurent, est un leurre, qu'ils sont en fait des pions dans les mains des dieux. Et évidemment ça va les déstabiliser et les énerver. Les dieux sont les véritables joueurs. Toi qui voulaient des jeux de pouvoir, on pourrait donc basculer du jeu de pouvoir des peuples vers quelque chose de plus important encore, l'affrontement entre les dieux qui peuvent miser quelque chose d'important (ou de futil ?) sur cette partie. Puis tu déroules l'histoire et la vraie baston finale serait entre les peuples qui se révoltent et les dieux ? Tu peux faire un prologue avec le défis lancé entre les dieux qui se prennent la tete, sans que le lecteur ne comprenne encore de quoi il retourne. Enfin bref, je m'emballe ! Tout ça impliquerait beaucoup de coupes et revoir la structure générale... Enfin, c'est ce que m'inspirait la lecture de ton roman. Je me disais que t'allais partir sur un truc comme ça. Mais en fait j'en sais rien vu que j'ai pas tout lu ! 🙂 Bref, c'est juste histoire de papoter, je n'impose rien évidemment !
Peridotite
Posté le 25/08/2023
C'est gentil de te proposer en beta-lecteur. J'envisage de faire un roman de 100 pages maximum donc tout fluet. C'est une histoire qui tourne autour de la science, comment elle est perçue de nos jours par la population, le quotidien de scientifiques, la paranoïa autour des publications, la pression que ça engendre, la place des femmes etc (eh oui tout ça en très court, mais j'ai une idée !)
En plus, j'aimerais l'écrire comme un roman de fantasy, du genre le monde du labo est inconnu au lecteur donc il y a une part rigolote à sa découverte, avec des termes inconnus, des habitudes, des façons de s'exprimer etc, comme en fantasy ! D'où mon idée de le faire lire à mes collègues. Certains d'entre eux ont déjà lu le Darrain. Et y en a qui viennent d'avoir des enfants qui attendent le petit album jeunesse depuis des mois ! Bref ce bouquin sur la science, je suis sûre que ça va les faire marrer !

Je ne sais pas si c'était une "erreur" d'écrire comme ça au gré du vent au début. Perso j'ai gribouillé mon premier jet du Darrain dans un carnet dans le train. J'avais 2h aller et 2h retour tous les jours quand je travaillais à Sydney. C'était chiant mais j'ai transformé ça en 4h plaisir d'écriture par jour pendant presque 2 ans.

À écrire comme ça, c'est sûr que les corrections sont plus longues. Il m'a fallu commencer par tout réorganiser et tout taper à l'ordi ! Au final, ça m'a permis de jeter beaucoup d'idées sur le papier, de faire le tri et de bâtir un plan sérieux pour mes premières réécritures. Plus tard, j'ai poncé la structure.

J'ai aimé les deux (trois ?) phases pour être honnête (le premier jet anarchique suivi d'une phase de bibliographie et de réflexion autour des thèmes, des vampires etc et enfin les réécritures proprement dites). Beaucoup ici voient les corrections comme une perte de temps ou quelque chose de déplaisant, mais pour ma part, je n'ai pas du tout cette vision. Au contraire : il y a un côté intellectuel à faire le tri qui apporte beaucoup de plaisir. C'est pas évident de savoir manier toutes ces informations. Il faut décider quand les divulguer, lesquelles je montre, lesquelles je cache, lesquelles j'ai encore besoin de créer, lesquelles je supprime, comment amener du suspense, jouer avec les mots, réfléchir aux figures de style, à la manière dont parle les persos, ce que veulent dire les noms... Un récit de hard fantasy est particulièrement dur à écrire en réalité. Il y a tant de points à cocher ! Ça peut faire peur de prime abord, mais à mon avis, faut y aller petit à petit et pas se mettre la pression. Garder le plaisir tout du long et rechercher de l'aide alentour si besoin. Quand je faisais tout ce petit boulot de fourmis, j'envisageais pas du tout l'édition. Je n'y pensais même pas. J'ai des potes qui m'encourageaient à envoyer pour le fun, mais je me disais que ça allait être un noeud à emmerdes et que mon but était de créer un bon récit qui plaît. C'est en rejoignant les forums il y a 8 mois que l'idée a depuis fait son chemin. Ainsi, je ne suis plus aussi contre d'envoyer mon manuscrit ici ou là éventuellement, pour voir.

Discuter de mon roman et échanger des idées avec des gens, ça m'a vraiment permis d'avancer. Comme on fait ici en fait ! 🙂 Sans ça, j'aurais pas été à un tel niveau de peaufinage je crois.
Sebours
Posté le 25/08/2023
La révolte contre les dieux, je gardais ça pour le deuxième tome... Mais je pensais pas pondre 1200 pages! En fait j'avais un plan en trois phase.
1: les peuples luttent entre eux et les hommes viennent foutre le merdier.
2: Prise de conscience qu'ils sont tous manipulés et révolte contre les dieux.
3: Tout le monde se révolte contre Nunn parce qu'il a tout inventé et notamment la guerre pour son bon plaisir.

Tout ça, ça ferait une saga à 5000 pages minimum! J'ai décidé pour l'instant de me limiter à la première phase. Le problème chez moi, c'est pas le manque d'inspiration mais le surplus d'idées! Et le fait de lire beaucoup de sagas et de cycles (en roman comme en bd) influence la forme de mon histoire aussi.

Tu as déjà bien réfléchit sur ton futur roman. L'angle semble original. Pour que le laboratoire apparaisse "mystérieux", penses-tu adopter le point de vue d'un personnage étrangr à la technologie du XXI siècle? Extraterrestre, voyageur temporel (du passé ou de l'avenir), créature d'une autre dimension. Des liliputiens qui ignorent tout d'un laboratoire pourrait découvrir celui-ci comme un nouveau monde hostile. Il interpréteraient un chercheur qui regarde dans son microscope comme une cérémonie religieuse, un test basique comme une sorte de sacrifice...
Peridotite
Posté le 25/08/2023
Tu pars vraiment vers une saga du coup. Tu n'as jamais envisagé un one-shot ? (moi c'est l'inverse, j'aime bien les one-shots 🙂 mais les sagas aussi en fait !).

D'ailleurs si t'as besoin d'un beta-lecteur pour tes nouvelles, je suis ton homme !
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