L'énigme du maître-chanteur

Par Bleiz
Notes de l’auteur : Comme toujours, n'hésitez pas à me faire part de vos impressions ! Bonne lecture :)

6 Novembre :

Mes yeux brûlent de s’être cramé la rétine à la lumière vacillante de ma lampe de chevet. Ce ne sont plus des valises qui s’étirent sur mon visage, c’est une maroquinerie ! Je vais avoir besoin d’un valet pour porter la moitié de ma face si ça continue. 
J’enrage ! Ma nuit a été complètement gaspillée à comprendre cette maudite charade que l’autre imbécile m’a envoyé. L’adresse et l’heure sont claires, c’est déjà cela de pris. Mais le jour ? Quel genre d’embouché écrit « le jour du couchant » pour désigner une date ? C’est un psychopathe qui m’a envoyé ce message, j’en suis sûre et certaine. Est-ce vraiment une bonne idée d’y aller ? Seule ? Après tout, rien n’est précisé dans ce message... Cela dit, compliqué de fignoler quand on écrit en alexandrins. Urgh. Quoi qu’il en soit, je ne peux en faire part à mes parents. Ce serait confirmer leurs craintes... et, pire que tout, avouer que j’avais sous-estimé les risques. Plutôt mourir ! Ce n’est qu’un bout de papier, une poignée de mots jetée dans le vent au hasard. Il est même probable que l’expéditeur du message ne sache rien. Cependant, dans le doute... 

C’est décidé.  J’irai. Une rencontre, rapide, et si l’inconnu ne sait rien, je leur ferai une petite prédiction de manière à satisfaire leur curiosité. S’ils savent... ma foi, advienne que pourra.
Si seulement je comprenais ce que cet âne a voulu dire par « jour du couchant » !

9 Novembre :

Charlotte se doute de quelque chose. Je prends trop de temps à répondre à ses messages, apparemment. Bien que je doute que cela soit vrai, je ne peux pas nier que mon attitude a légèrement changé. 
Depuis que j’ai reçu cette maudite lettre, je dors mal et peu, mon esprit ressassant sans cesse l’énigme. Je suis plus irritable et mon étrange humeur m’a attiré les foudres de ma démone de mère. Soi-disant que jeter une tartine à la figure de son frère est « inacceptable ». Elle n’avait pas vu la façon dont il m’avait regardé ! 
Elle a bien essayé de me tirer les vers du nez. Elle voulait que j’avoue que ma carrière de voyante à plein temps me pesait -il faut dire qu’elle est aussi subtile que moi. Au moins sur ce point, je n’ai pas eu à lui mentir : ce n’est pas là le problème. 
Pire que tout, j’angoisse que la date soit déjà passée. Maudit jour du couchant ! J’ai épluché la bibliothèque de mon père sans succès. Entre « L’ingénierie pour les nuls » et « Déchets nucléaires : qu’en faire ? », j’ai certes trouvé quelques livres d’histoire et de géographie. Naïvement, je pensais que me renseigner sur le Moyen-Orient et le Japon m’aiderait. Sauf que le Japon est le pays du soleil levant, pas couchant, et que le Moyen-Orient, c’est vaste comme zone de recherche. Donc autant vous dire que mes recherches ont connu un échec cuisant. 
Qu’arriverait-il si j’avais vraiment manqué le rendez-vous ? Était-ce déjà trop tard ? Peut-être que sans le savoir les journaux préparent déjà des piles et des piles d’exemplaires avec ce gros titre : « La Pythie des temps modernes : le canular du siècle ! » Je n’ose pas imaginer le travail que j’aurais à accomplir pour faire taire ces rumeurs. Rumeurs qui seraient vraies ! Mon Dieu, quel casse-tête. Faites que je trouve la solution rapidement !

10 Novembre :

Le stress va finir par avoir ma peau, je suis à bout de nerfs. J’ai rongé mon crayon de bois durant tout le cours de Froitaut. Et là, pire que tout ! Il m’a reproché d’être inattentive ! J’ai cru mourir de honte. Je n’ai plus le choix : je vais demander un coup de pouce à mon frère. Souhaitez-moi bonne chance.

Cela s’est mieux passé que je ne le craignais, mais pas aussi bien que je l’espérais. M’enfin, on parle de François. J’ai toqué à la porte de sa chambre d’une manière des plus civiles avant d’entrer. Le grossier personnage m’a aussitôt rabroué :

« Je t’ai pas dit que tu pouvais venir !

-Je n’allais pas rester devant le pas de la porte pendant des heures !

-C’est dommage. »

J’ai sans doute levé les yeux à ce moment mais très discrètement. Après tout, je venais demander son aide...

« J’ai besoin que tu me rendes un service.

-Pourquoi moi ?

-Parce que je pensais que tu serais le mieux adapté pour remplir cette tâche, » expliquais-je avec un petit sourire.

« Donc tu veux tenir les vieux à l’écart. Intéressant. »

Je laissais mon sourire s’effacer et me jetais sur son lit en soupirant. Qu’il était agaçant ! Je précise qu’il jouait toujours, d’ailleurs. Il continuait à faire tourner et virevolter sa manette, sans me jeter un regard. Mais je ne fis aucun commentaire désobligeant. C’est vous dire à quelles extrémités j’étais réduite !

« Si je te dis de venir me voir le « jour du couchant », tu me dis quoi ?

-Qu’on habite dans la même maison et que si tu veux me voir, tu peux te bouger ?

-Hypothétiquement. »

Il fit un petit bruit songeur. 

« C’est une énigme ?

-Quelque chose comme ça, oui.

-J’ai droit à un indice ?

-Non. Enfin si : le rendez-vous est à 17 heures, plus précisément le jour du couchant. Sauf que je ne sais pas à quel jour correspond ce « jour du couchant ». »

François frappa un coup final sur sa console avant de se tourner vers moi :

« Dans quel genre d’embrouille... ?

-T’occupes, » le coupais-je sur-le-champ. « Tu as une idée, oui ou non ? »

Il dégagea sa tête de son casque audio et plaça sa chaise tournante en face de moi. Il fixa mes chaussettes pendant quelques minutes avant de s’exclamer :

« Je sais. Le rendez-vous est à 17 heures, donc le « jour du couchant » signifie le jour où le soleil se couche à 17 heures ! Ça fait sens, non ? 

-Oui, je suppose... » dis-je, un peu surprise.

La réponse de François était sensée. Cela dit, n’était-ce pas trop simple ? Je me cassais la tête depuis des jours à comprendre le sens caché du message anonyme, et la réponse serait ça ? Je dois avouer que ça me faisait un peu mal.

« Hey, Ingrid… » commença tout à coup mon frère, tripotant son casque du bout des doigts.

« Mmm ? » fis-je, toujours plongée dans mes pensées.

Il sembla chercher ses mots avant de finalement hocher la tête accompagné d’un « rien ». Je quittais sa chambre sans chercher à savoir ce qu’il avait voulu dire. Sa solution à mon énigme avait mis en branle les rouages de mon cerveau. Je ne revenais toujours pas de la solution de mon frère. Quoi, ça, la réponse au problème qui me hante depuis des jours ? Quelle blague. 
Oh mon dieu, qui me hante depuis des jours ! Quand le soleil se couche-t-il à 17 heures ?!

Une recherche informatique plus tard et je peux maintenant vous donner la réponse : le 21 Novembre. La bonne nouvelle est que je n’ai pas manqué le rendez-vous, la mauvaise... c’est que maintenant, je n’ai plus d’autre choix que d’y aller.

12 Novembre :

Il est tard. Minuit et des poussières. Je n’arrive pas à dormir. Aujourd’hui, pour la première fois de ma vie (et pas la dernière à en croire mon agent), j’ai eu une interview en bonne et due forme. Rien à voir avec les phrases que m’avaient arrachées les journalistes après mon coup du Loto. Cette fois, je portais une belle robe, rouge, et pas un pyjama, et mes lunettes étaient en parfait état -et sur mon nez, ce qui reste un plus.
L’interview était à peine terminée que les messages pleuvaient sur mon compte Instagram. Charlotte avait posté une photo de moi qu'elle avait discrètement prise alors que je discutais avec le journaliste. Une vague de chaleur m’a alors parcourue, rien que de savoir qu’à l’extérieur il y avait autant de gens qui me soutenaient et admiraient ce que je faisais. Toute cette adoration, ça me changeait du collège ! Je chassais ces souvenirs peu plaisants pour mieux me concentrer sur le déluge de messages, jusqu’au moment où je réalisais que l’inconnu qui menaçait de révéler mon secret faisait sans doute partie de mes abonnés. 

Le cœur au bord des lèvres, je plaquais mon portable sur la table. Parmi toutes ces félicitations, peut-être qu’un nouveau message corrosif était apparu ! Je refusais de jouer à son jeu : la peur ne me forcerait pas à soupçonner mes chers fans. Et puis il y avait beaucoup trop de messages, ç’aurait pris trop de temps. 
J’ai peur que Charlotte tombe dessus. Ce serait la fin des haricots. Qu’est-ce que je pourrais lui dire ? Ce n’est pas comme si je pouvais lui dire la vérité. Qu’est-ce qui ferait un secret crédible... Que j’ai perdu tout mon argent en jouant au poker ? Parier, c’est mal vu, c’est un bon motif de chantage... sauf que j’ai treize ans. Pas très crédible. Lui révéler qu’en fait, les amateurs de théories du complot avaient raison et que je suis véritablement un agent secret travaillant pour les reptiliens ? Non c’est absurde, Charlotte sait que je ne supporte pas la vue d’un lézard, alors des hommes-serpents, n’en parlons pas. Ou alojkbhbhs

Excusez-moi, j’ai sursauté. Un coup de fil de Charlotte. Quand on parle du loup ! Où en étais-je ? Ah oui, mes excuses bidons. Bon, il semblerait que ce ne soit pas la peine : j’ai profité de son appel pour lui demander si elle lisait les commentaires et autres et elle m’a répondu « Non. » Clair et concis, c’est bien son style. Elle m’appelait pour me parler d’un nouveau contrat, je ne me souviens même plus de quoi il s’agissait. Prédictions pour qui, pour quoi... ? Toujours est-il qu’elle m’envoie les papiers par courriel demain matin. Sauf qu’on est déjà le matin. Il est grand temps que j’aille me coucher. À en croire mon agent, je vais avoir du travail. Regardez-moi, harcelée par des corbeaux sans scrupules et ma collègue-patronne- tortionnaire ne me laisse pas un seul moment de répit. Quelle tragédie !

15 Novembre :  

Après des jours et des jours à bûcher comme un âne battu pour le dernier contrat de Charlotte, j’en ai enfin fini. Si ça vous intéresse de savoir l’objet de mes prédictions, j’ai dû prévoir les futurs gros titres pour un magazine people. Je ne sais pas s’il y a suffisamment d’argent dans le monde qui vaut la peine d’étudier ce genre de chose. 
J’ai signé des autographes en allant récupérer mon chèque au siège du magazine. Un boulot vite fait, bien fait, plus jamais. Je ne comprends toujours pas l’attrait du public pour un contenu semblable. Toutefois ils étaient très attentifs à ma personne quand je suis venue : un bon point pour eux.

« Là Karlsen, je regrette de ne pas savoir coudre.

-C’est-à-dire ?

-Une aiguille pour te dégonfler la tête ne ferait de mal ni à toi, ni à moi. Surtout pas à toi. »

En effet, Charlotte m’a accompagnée aujourd’hui. D’habitude elle communique par téléphone ou par emails. Elle n’aime pas vraiment les gens. Mais pour l’occasion, elle s’est déplacée. J’ai jeté un coup d’œil par la fenêtre afin d’apercevoir la neige qui aurait inévitablement dû tomber mais non. Un miracle par jour suffit, apparemment. Et elle était aussi agréable qu’à l’ordinaire. J’ai manqué de lui faire une remarque sur ses boucles d’oreilles têtes-de-mort (je trouve juste ça pas très professionnel. À treize ans, si on ne fait pas un surcroit d’efforts, c’est compliqué de se faire prendre au sérieux). Mais j’ai pris sur moi et je l’ai complimenté sur ses cheveux, un assemblage complexe de tresses qui avait sûrement demandé des heures de concentration par des mains expertes -les siennes, à n’en pas douter. Je ne reçus qu’un coup d’œil méfiant en guise de réponse. Pas surprise, mais déçue. Elle est incapable de discuter de choses et d’autres, juste pour le plaisir de parler.
Pour revenir au sujet, le rendez-vous s’est bien passé, Charlotte et moi avons été payées et à présent la presse est à mes pieds. Littéralement, un ou deux journalistes ont tourné de l’œil en me voyant. Certes, mes joues étaient douloureuses d’avoir tant souri de manière si fixe mais mon image publique vaut bien ce petit sacrifice. Dur dur d’être aussi célèbre et adorée... Je planais sur mon petit nuage jusqu’à ce que le coude pointu de mon agent vienne se planter dans mes côtes, brisant par la même occasion ma rêverie.

« Au lieu de bailler aux corneilles, dis-moi plutôt si quelques jours de repos ne te plairaient pas. »

Lecteurs, quel déchirement ! Moi qui ne rêve que d’un bain moussant et d’une sieste de plusieurs jours pelotonnée dans un plaid à paillettes ! Hélas, je devais absolument garder Charlotte occupée jusqu’à ce que je découvre l’individu qui me menaçait. Je déglutis avec difficulté :

« Merci de ta proposition, Marchand, mais ça ira. Je me sens d’attaque pour un autre contrat... une pause après serait parfait en revanche ! » Elle hocha la tête en signe d’assentiment. Je pensais soudain à quelque chose :  « Et toi ? Vu la quantité de demandes que tu dois recevoir, tu ne dois pas chômer non plus. Tu n’as pas envie de vacances ?

-Bof. Avant, j’observais les méthodes de travail de mon père, je réfléchissais à comment j’allais faire pour lui succéder... ça me fait un break, ce business. Et puis, les vacances de Noël arrivent et je n’ai pas à me plaindre de mon salaire.

-Aouch, Marchand, ça me blesse. Pas un mot sur la joie et l’honneur que représente à tes yeux l’opportunité de travailler avec moi ? 

-Joie et honneur, je sais pas, mais fatigue et horreurs... »

Je répliquais par une légère tape sur l’épaule. Je n’allais pas me risquer à plus ; cette fille n’aurait pas hésité à me casser le bras en guise de plaisanterie. Combien de jours avant le 21 novembre ? 

16 Novembre :

Boulot boulot boulot. Pas dodo, encore moins métro. Béni soit les gens qui sont suffisamment fascinés par mes tours pour m’encourager à coups d’emojis et de compliments mal orthographiés. Et damnés soient les maisons d’éditions ! Qu’en sais-je moi, si un remake parodique du Seigneur des anneaux va s’attirer les foudres de la critique ? Je suis mathématicienne, pas libraire !

17 Novembre :

Peut-être que le maître-chanteur est un cadeau tombé du ciel. Au fond, ai-je vraiment besoin de tant d’argent et de renommée ? Pff, qu’est-ce je raconte. Bien sûr que ç’en vaut la peine. Mais les fans de l’anneau unique sont si, si casse-pieds !

19 Novembre :

Bientôt. Bientôt j’en aurai fini avec ce boulot et bientôt je pourrai tordre le coup à ce damné piaf de maitre-chanteur. Va pas chanter longtemps, je vous le dis !

20 Novembre :

Demain !! 

21 Novembre :

Le jour fatidique. J’ai l’impression que ma vie vacille constamment entre périodes d’attente et jours J, depuis le début de cette aventure. Mais ce n’est peut-être qu’une impression, qui sait. Il est midi, je viens de quitter M. Froitaut. Le cours ne s’est pas trop mal passé. S’il a remarqué mon état d’excitation, il n’a rien dit. Pourtant, cela devait être difficile à manquer : mon crayon tournoyait comme une toupie autour de mon doigt et ma jambe vrillait comme un marteau-piqueur contre le pied de ma table. Pourtant, malgré son silence, je crois qu’il se fait du souci pour moi. Il n’a pas l’habitude d’avoir des élèves à qui la gloire s’abandonne aussi entièrement. Pauvre M. Froitaut ! Je m’en veux de l’inquiéter, mais je ne souhaite pas lui mentir. Ce n’est que le tout début de carrière après tout. Il va falloir qu’il s’y fasse !

Dans cinq heures, je serai devant les grilles du cimetière du Père Lachaise. Oh mon Dieu, j’avais oublié que c’était un cimetière ! Cette fois c’est sûr, je vais me faire assassiner. En plus, vu que le message était en rimes, il y a des chances que ce soit un gothique qui va vouloir me vider de mon sang au-dessus d’une tombe en guise de sacrifice à la Lune ou quelque chose du style, avec des cornes de bouc et des vêtements victoriens. Je suis complètement foutue. 
Oui, mais je serais encore plus foutue si je ne stoppais pas son projet de révéler la vérité ! Donc j’irai, et seule de préférence ! Je suis petite et rapide, je parviendrai peut-être à l’assommer avec son calice en argent avant de m’enfuir.... et là je révèle qu’il a tenté de me kidnapper, et de ce fait discrédite toute tentative d’avouer quoi que ce soit. Bon sang, parfois il m’arrive d’oublier que je suis un génie. Heureusement que dans des moments pareils, je reviens à la raison.

Plus que deux heures avant le rendez-vous, je partirai dans une heure et demie, juste au cas où je rencontrerais un accident durant mon trajet. Ça va bien se passer. Et si ça se passe mal, les vidéos d’auto-défense que je viens de regarder sur internet me seront utiles. 

OK, ce sont les derniers mots que j’écris dans ce journal de bord avant de m’en aller, ce sont aussi potentiellement mes derniers mots- tout court. Si c’est le cas, lecteurs, gardez le secret ! Laissez-moi partir en beauté, couverte de gloire ! Un cri à ma mère pour la prévenir que je sors, me saisir du double des clefs et courir jusqu’à la station de métro la plus proche avant que le démon maternel ne me rattrape. Alea jacta est. 
 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
sifriane
Posté le 13/02/2022
Salut,

J'ai trouvé drôle la maroquinerie à la place des valises.
Je note mes remarques au fur et à mesure et en fait plusieurs passages étaient très drôle. Je crois que c'est mon chapitre préféré jusqu'à maintenant, même si tu nous fait mariner. Il est excellent, bravo.

A bientôt:)
Bleiz
Posté le 13/02/2022
Salut !
Il semblerait que ce chapitre plait beaucoup, ce qui me ravit. J'essayerai de corriger les chapitres précédents de façon à ce qu'ils soient aussi drôles que celui-ci ! J'espère que la suite continuera de te plaire.

À bientôt :)
Edouard PArle
Posté le 03/02/2022
Coucou !
Roooh on sait pas qui est la maître chanteur. Tu nous fais mariner un chapitre de plus, la pression monte. J'ai hâte de lire la première chapitre pour voir qui c'est et quelles sont ses motivations.
Chapitre assez tranquille avec 2-3 passages amusants (je te mets ça dans les remarques.)
Mes remarques :
"Soi-disant que jeter une tartine à la figure de son frère est « inacceptable ». Elle n’avait pas vu la façon dont il m’avait regardé !" xD
"Mais je ne fis aucun commentaire désobligeant. C’est vous dire à quelles extrémités j’étais réduite !" mdrr, le personnage est vraiment très bon
"Elle n’aime pas vraiment les gens." en enlevant le vraiment la phrase serait plus drôle (mais ce n'est peut-être pas ce que tu veux dire)
"Béni soit les gens" -> bénis soient
Un plaisir,
A bientôt !
Bleiz
Posté le 04/02/2022
Merci pour ton commentaire ! Ahaha, oui, j'ai essayé de traîner le mystère autant que possible x) mais la réponse se trouve dans le chapitre suivant ! Merci aussi pour tes remarques, elles sont toujours très utiles.

À bientôt :)
Benebooks
Posté le 25/01/2022
Ha ha ! XD je sais pas si c'est que tu y as pris plus de plaisir que d'ordinaire, mais ce chapitre est le plus drôle jusqu'à présent ! (Les valises sous les yeux, la tartine, le calice en argent c'est les détails qui tuent XD)
Mais j'aimerai bien savoir qui c'est moi ce maître chanteur !
A bientôt !
Bleiz
Posté le 25/01/2022
Merci pour ton commentaire ! Tu n'imagines pas à quel point je suis contente que ce chapitre t'ait fait rire. C'est vraiment le grand but de cette histoire ! Quant à l'identité du maître chanteur, il faudra attendre le prochain chapitre ;)
À bientôt !
Vous lisez